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Thouraya

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Posts posted by Thouraya

  1. On raisonne toujours comme ça... avant de se marier.

     

    Quand tu es mariée et que tu as des enfants, tu verras le monde d'une autre manière.

     

    Après, tout dépend de l'amour qu'on a pour ses enfants, si tu aimes tes enfants et que ton divorce risque de leur gâcher la vie, tu te sacrifiera pour eux.

     

    Si tu aimes ta personne plus que tes enfants, tu penseras à toi et uniquement à toi, et tu quitteras ton mari à la première occasion.

    Moralité de l'histoire ? Faut toujours pardonner à son mari :D

     

    Trop facile Minouche! C'est comme ça qu'on culpabilise les femmes et qu'on leur fait croire qu'elles doivent tout supporter pour le "bien de leurs enfants".

     

    Tu en connais toi des hommes algériens qui reprendraient leur femme si elle avait été voir ailleurs si l'herbe était plus verte? Alors pourquoi toujours tout demander des femmes?

     

    Et puis je ne suis pas certaine qu'il soit préférable pour des enfants de grandir dans un foyer où ils voient leur mère malheureuse, où ils voient leur père lui manquer de respect (je parle là d'un cas où l'infidélité serait récurrente).

     

    Je ne sais pas si c'est sain pour eux, dans leur propre construction. Je veux apprendre à mes fils à être des hommes honnêtes, droits et responsables. Je veux apprendre à mes filles à être des femmes dignes et qui ont du self respect.

  2. Bin écoute ! Il n y'aura meme pas de quoi en pleurer , je trouve assez facilement les bons cotés de ce genre de situation :confused:

     

     

    Si on est marié qu'on a des enfants etc la il y aura discussion si il n ya pas d'enfants la dedans , eh bien je voudrais une explication qui me servira juste à tourner la page plus facilement il recevra tout de meme une peche dans la gueule !

     

    Oui, je te comprends.

     

    Avant je pensais aussi comme toi, je me disais si il y a des enfants, peut être que je pourrais essayer de pardonner, avec le temps, etc...

     

    Mais j'ai réalisé que ça n'était pas possible, pas avec mon caractère. Je ne pourrais jamais oublier qu'il m'a menti, qu'il m'a trompée. Et on se rendrait malheureux. Je lui ferais payer toute sa vie, je ne lui referais plus jamais confiance et je n'ai aucune envie de me transformer en mégère irascible et suspicieuse.

     

    Je suis quelque un qui fait confiance parce qu'il ne m'a donné aucune raison de douter de lui. Je ne cherche pas à l'espionner, je ne regarde pas dans son téléphone, je ne vais pas fouiller dans ses mails, etc... Je ne fais pas de crises de jalousie. Je ne doute pas de sa parole. Mais en retour, j'attends un comportement irréprochable.

     

    Et qu'il ne me joue pas la carte "nos enfants, notre mariage, blabla" parce que c'était à lui d'y penser avant d'aller voir ailleurs. C'est trop facile de faire n'importe quoi et ensuite de venir dire "pense à notre famille, à ce qu'on a construit".

     

    D'autant que si la situation était inversée, il ne me pardonnerait jamais. Je ne connais pas beaucoup (j'avais envie de dire aucun mais on ne sait jamais) d'homme Algérien qui pardonnerait l'infidélité de sa femme.

     

    Cela dit, je comprends tout à fait les personnes qui sont prêtes à laisser une seconde chance à leurs conjoints, surtout si il y a des enfants. Malheureusement je n'ai pas cette grandeur d'ame.

  3. Je le quitte sur le champ. Aucun retour possible. Pas besoin de discussion. Pas besoin de chercher à savoir avec qui il m'a trompée (je n'ai jamais compris les femmes qui considéraient les maitresses de leurs maris comme responsables).

     

    Je crois être très compréhensive, ouverte au dialogue, à la discussion. Si il a des doutes, si il traverse une mauvaise période, si quelque chose ne va pas entre nous, si il se sent négligé, etc... il sait qu'il peut m'en parler, il sait qu'il peut tout me dire.

     

    D'ailleurs je pense que si je me rends compte que quelque chose ne va pas, je n'attendrai pas qu'il m'en parle, je prendrai les devants.

     

    En revanche, il est impossible que je lui pardonne le mensonge et l'infidélité. Impossible. Une fois qu'il n'y a plus de confiance entre nous, il n'y a plus rien.

  4. bah ce sont des anciennes coutumes ...on bannissait les gens dans le temps ... c'était la même chose ...maintenant on n'a plus le droit sauf pour les personnes naturalisées ... pour les autres c'est la dégradation civique ...

     

    ce sont les peines infamantes ...

     

    ce n'est pas pour dire que la menace est extérieure ... mais pour sanctionner les faits commis contre son propre état

     

    Je sais bien mais on sait que la décision du CC ne sera d'aucune utilité puisque les personnes concernées ne sont pas étrangères. Même symboliquement, les Merah et Kouachi, ne sont pas concernés.

     

    Du coup je vois la portée symbolique ailleurs.

  5. c'est symbolique, on est bien d'accord ...

     

    bonsoir Thouraya ...

     

    Bonsoir Soizik,

     

    Oui, tout à fait, c'est symbolique. Et je suis assez d'accord avec ce que disait Cerise, c'est une façon de considérer la menace comme étrangère.

     

    Je peux tout à fait comprendre que ça soit la première tentation, ne pas accepter que ces actes monstrueux aient été commis par l'un des nôtres mais je crois qu'il faut la dépasser et se poser les bonnes questions.

  6. j'ai ajouté ..que je suis contre l'idée même de double nationalité ... pour moi cela ne peut que déboucher sur de possibles clash ..et des situations bizarres

     

    PS chez nous les bi nationaux qui font l'actualité sont en genral des prédateurs qui font fuire des capitaux en France ..achetent des hotels en france avec l'argent volés a l'Algérie ....

     

    Oui, j'avais vu. Je respecte ton opinion, tu n'es pas le seul à l'avoir et je peux tout à fait comprendre qu'on défende cette position. Il y a effectivement des arguments qui pourraient aller dans ce sens.

     

    Mais je reste partisane de la double nationalité (et pas seulement parce que je suis binationale :D).

  7. ce qui se semble choquant c'est ce que ca induit inconsciemment : le terrorisme, la bête immonde, c'est pas nous , ca peut pas venir de chez nous, mais de l'autre de l'étranger , de celui qui a trahi notre confiance, de celui qu'on a accepté comme l'un des nôtres mais qui en réalité a toujours été différent . d'ailleurs t'as toujours un émoi particulier quand au niveau des media ils ont la connaissance que des barbaries dans les pays arabes ont été commises par "un vrai français" ''un vrai anglais'' .

    quand on passe ce sentiment équivoque, et qu'on revienne à des valeurs simples et historiques comme la nation un peuple , un sentiment d'appartenance à un pays (chose qui nous a été repris par les nouveaux philosophes libertaires gauchos droit de l'hommiste de m**rde ! ) , il y a toujours eu de tout temps, la punition ultime : le bannissement ....exiler la personne coupable de forfaits assez importants pour qu'on la rejette....alors oui ce bannissement aujourd'hui ne touche que les bi devenus français, pour des raisons de droit international , mais aussi parce que ces français qui ont fait la demande de devenir français ont cassé le contrat qui les liait à un Etat....alors c'est normal que l'Etat à son tour récupère ses billes, sa nationalité, sa protection, les droits conférés etc...

     

    pour le reste on devrait remettre en route la guillotine....je suis sérieuse....le gars il réfléchira à deux fois avant de faire le terroriste

     

    Je suis d'accord. Et ça me choquerait si ça concernait les binationaux "de naissance". Mais comme ça n'est pas le cas, je n'y vois rien de scandaleux, au contraire.

     

    La seule chose, c'est que je doute que ça soit très utile. On l'a bien vu avec toutes ces dernières affaires, les terroristes sont Français, avec une origine étrangère peut être, mais nés et élevés en France.

  8. Oui c'est clair, c'est pas à l'Algérie de se récolter la khra.

     

    Dans un cas comme Merah ou les Kouachi, je suis d'accord avec toi. Ils sont français et c'est une question franco-française.

     

    En revanche, dans le cas d'un Algérien, born and raised en Algérie, naturalisé depuis 4 ou 9 ans (moins de 10 ans en tout cas), je comprends tout à fait que la France veuille le déchoir de sa nationalité fraichement acquise.

  9. bien sur ..je ne peux qu’être d’accord ......sauf que pour moi c'est plutôt celle qu'il a choisi en dernier ......et qui lui a été accordée

     

    Ça pourrait effectivement avoir du sens, si pour avoir cette seconde il devait renoncer définitivement à la première. Mais comme ça n'est pas le cas, je pense qu'il vaut mieux considérer la nationalité "de naissance".

     

    En ce qui concerne la décision du CC, ça ne me choque pas du tout.

  10. Parce que vous faites dans les généralités à interroger la conscience collective, ce qui est facile ... l'algérien moyen ... les hommes ... les femmes ...

     

    Tout le monde n'évolue pas en fonction des tendances et de son entourage, en se contentant de suivre le mouvement.

     

    Je ne vais pas me plier et donner un avis général, sur un stéréotype, tout en sortant de ma position, de mes idées, de mon vécu ... Si vous voulez on peut jouer au jeu de l'égalitarisme en comparant nos situations propres, au lieu de se lancer dans des simulations.

     

    J'ai l'impression qu'on ne parle pas de la même chose.

     

    Que ta position ou tes idées sur le sujet soient que les mariages mixtes devraient être perçus de la même façon, qu'ils concernent l'homme ou la femme, je te crois volontiers.

     

    Mais il me semble que Mandra parlait du regard de la société, c'est en tout cas comme ça que je l'ai compris.

    Et si l'on parle de la perception de la société, il y a évidemment une différence de traitement.

     

    La loi en est d'ailleurs la preuve... Le droit est un fait social, une construction, c'est le reflet d'une société

     

    Je pense donc qu'on peut être tous d'accord sur cela.

     

    Maintenant si ce que tu voulais dire, c'est que tu souhaiterais que, comme pour les femmes, les hommes algériens soient dissuadés de se marier avec des étrangères avec ce genre de lois, là c'est un autre débat.

  11. Fallait me montrer ta réponse ou me le dire, au lieu de répondre à côté… Moi, je n'ai vu aucune réponse. Je n'ai pas vu une réponse où tu parles de la différence de traitement qu'on réserve aux femmes, dans le domaine…

     

    Je ne pense même pas qu'on puisse avoir un débat là dessus tellement la réponse est évidente. Qui peut dire que l'Algérien moyen considère de la même façon un Algérien marié avec une Française et une Algérienne mariée avec un Français?

     

    Rien de nouveau sous le soleil... Dans les sociétés traditionnelles, l'impératif endogamique a toujours été plus contraignant pour les femmes. Si on n'aime pas forcément que le garçon du village aille chercher son épouse ailleurs, on ne supporte pas qu'une fille du village soit prise par un étranger.

  12. Je tiens toujours a ce que j'ai dis et ces cochons méritent se qu'ils leurs ai arriver. Il y'a toujours eu les lécheurs du bas du dos qui par le temps deviennent les enfants de la france et il y'a ceux qui tiennent a leurs honneur, croyance et n'aime pas être entrainer dans la boue. Cette article est certainement bon venu d'un nom musulman de naissance et pas de ceux qui ont tourner la veste.

     

    :confused: Cet article ne cautionne en rien l'horreur de ces attentats!

     

    Olivier Roy explique qui sont ces meurtriers, leur cheminement, leur but... mais il ne cherche absolument pas à justifier leurs actions, quelle idée! :confused:

  13. Excellent article du non moins excellent Olivier Roy. Ah si on pouvait en entendre plus des comme lui au lieu des rigolos qui viennent s'exprimer sans savoir de quoi ils parlent.

     

    Deux passages que j'ai trouvés particulièrement intéressants:

    Les jeunes radicalisés, s’ils s’appuient bien sur un imaginaire politique musulman (la oummah des premiers temps), sont en rupture délibérée tant avec l’islam de leurs parents qu’avec les cultures des sociétés musulmanes. Ils inventent l’islam qu’ils opposent à l’Occident.

     

    Ils viennent de la périphérie du monde musulman (à savoir l’Occident : la Belgique fournit cent fois plus de djihadistes pour Daech que l’Egypte, proportionnellement à la population musulmane présente sur le territoire), ils se meuvent dans une culture occidentale de la communication, de la mise en scène et de la violence, ils incarnent une rupture générationnelle (les parents désormais appellent la police quand leurs enfants partent en Syrie), ils ne sont pas insérés dans les communautés religieuses locales (mosquées de quartier), ils pratiquent l’autoradicalisation sur Internet, recherchent un djihad global, et ne s’intéressent pas aux luttes concrètes du monde musulman (Palestine).

     

    Bref, ils n’œuvrent pas à l’islamisation des sociétés, mais à la réalisation de leur fantasme d’héroïsme malsain (« J’ai vengé le Prophète », clamait un des tueurs de Charlie Hebdo).

    La grande proportion de convertis parmi les radicaux (22 % de volontaires qui rejoignent Daech, selon la police française) montre bien que la radicalisation concerne une frange marginale de la jeunesse en général et non le cœur de la population musulmane.

     

    (....)

     

    Un autre cliché veut que les musulmans ne condamnent pas le terrorisme. Mais Internet déborde de condamnations et de fatwas antiterroristes. Si les faits démentent la thèse de la radicalisation de la population musulmane, pourquoi sont-ils inaudibles ? Pourquoi s’interroge-t-on autant sur une radicalisation qui ne concerne que les marges ? Parce qu’on impute à la population musulmane une communautarisation qu’on lui reproche ensuite de ne pas exhiber. On reproche aux musulmans d’être communautarisés, mais on leur demande de réagir contre le terrorisme en tant que communauté. C’est ce qu’on appelle la double contrainte : soyez ce que je vous demande de ne pas être. Et la réponse à une contrainte ne peut être qu’inaudible.

     

    Si, au niveau local, celui des quartiers, on peut constater certaines formes de communautarisation, il n’en est rien au niveau national. Les musulmans de France n’ont jamais eu la volonté de mettre en place des institutions représentatives et encore moins un lobby musulman. Il n’y a pas l’ombre du début de la mise en place d’un parti musulman (désolé pour Houellebecq, mais il a l’excuse de la fiction) ; les candidats à la vie politique qui sont d’origine musulmane se répartissent sur l’ensemble du spectre politique français (y compris à l’extrême droite). Il n’y a pas de vote musulman (ce que le PS découvre à son détriment).

  14. Je rejoins ce que disait Terbhou plus haut, je crois assez aux rencontres faites via son cercle d'amis, réseau étudiant ou professionnel.

     

    Et l'avantage, quand on rencontre quelque un par des amis/connaissances en commun, c'est que ça permet quand même d'éviter les tarés/psychopathes/mythomanes... Je ne dis pas qu'il ne faut pas être prudent même en ayant eu des bons échos par des amis mais quand on a un proche qui nous dit qu'il connait personnellement la personne depuis x années et que c'est quelque un de bien, c'est quand même assez rassurant.

  15. C'est l'humour à la Dieudo, borderline comme toujours

     

    Certes... Mais en même temps il faudrait qu'ils se décident une bonne fois pour toutes en France.

     

    Borderline pour qui? Liberté d'expression pour qui?

     

    J'aime bien Dieudonné, je le trouve talentueux mais j'ai parfois trouvé qu'il s'acharnait un peu contre la communauté juive. Cependant son "acharnement" n'arrive pas à la cheville de l'obsession islamophobe de Charlie Hebdo.

     

    Alors il faudrait se décider...

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