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SOLAS

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  1.  

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    par Boris Guenadevitch Karpov.

    C’est une fois de plus la panique au Kremlin : Le président français Emmanuel Macron, fort de ses 10% de soutien populaire, s’est déclaré prêt à « sanctionner » la Russie en cas de « comportement inacceptable ». Il a aussitôt réuni son État-major de crise pour définir de « claires lignes rouges » en ordonnant à son plus proche conseiller de « montrer ce qu’on a dans la culotte ». Celui-ci ne s’est pas fait prier, et cette photo prise par un agent Russe infiltré au palais de l’Élysée le montre le pantalon déjà baissé face à son patron.

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    À Moscou la panique est totale, des hélicoptères survolent la ville pour évacuer les responsables vers les abris les plus proches, Moscou en compte un très grand nombre profondément enfouis en pleine ville. Macron est en effet tenu pour un président déterminé et courageux : Un président qui n’hésite pas à laisser mourir près de 100 000 Français pour justifier sa politique sanitaire dans la crise du Covid est un adversaire de taille !

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    Dans le même temps les pays européens déclarent leur soumission à Macron en expulsant massivement des diplomates russes désignés comme « espions » : 18 de plus en République Tchèque hier et, selon des informations en provenance de notre agent-amant de Merkel (un homme d’un courage et dévouement extrême prêt à sacrifier sa vertu pour la Rodina !) la chancelière allemande se prépare à des « mesures fortes » envers la Russie !

    Le Kremlin de son côté a ordonné à ses unités cybernétiques de se préparer à lancer des attaques massives en cas de besoin, et les cibles sont clairement définies. Comme a déclaré Rem Tolkachev, conseiller secret du président dont même le nom est un secret d’État, « mieux vaut leur couper le jus partout que de leur balancer un topol sur la figure, quand on arrivera chez eux on n’aura qu’a remettre le courant ».

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    source : https://boriskarpov.tvs24.ru

  2.  

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    par Strategika 51.

    La guerre souterraine acharnée que se livrent les iraniens et les israéliens ne s’arrête plus à aucune limite. Après le sabotage du site nucléaire de Natanz par une cellule de saboteurs recrutés par le Mossad israélien, les médias iraniens ont salué aujourd’hui l’explosion qui a secoué l’un des sanctuaires les mieux gardés du complexe militaro-industriel israélien.

     


    Le site ciblé, Tomer, est l’une des installations où sont développés des missiles anti-missiles Arrow 3, les lanceurs spatiaux Shavit les missiles anti-aériens UR et l’unité de développement de satellites militaires.

     

    17-14.jpg Un lanceur Shavit emportant un satellite-espion Ofek-16 (Horizon-16) en orbite 18-11.jpg Le lanceur Shavit 19-11.jpg Essai d’un missile antimissile Arrow 3

    La censure militaire israélienne a déjà rappelé à l’ordre les médias israéliens sur la nécessité de garder sous silence cet énième épisode de la guerre secrète avec l’Iran. Cet épisode inédit dans l’histoire d’Israël démontre que les services spéciaux iraniens ont la capacité d’atteindre les sites les mieux protégés et les plus secrets d’Israël, certainement avec l’aide du Hezbollah libanais dont les agents parlent parfaitement l’hébreu et se sont infiltrés depuis quelques années à l’intérieur du programme nucléaire israélien pourtant l’un des plus hermétiques au monde. Cela veut dire aussi que l’évocation par le Hezbollah libanais d’une banque de données de cibles spécifiques à l’artillerie balistique du groupe n’était pas des paroles en l’air. D’où la guerre financière et monétaire visant à affamer le Liban et la stratégie d’affaiblissement de l’influence du Hezbollah dans la politique libanaise.

    L’Iran vient de prouver qu’il est capable de mener des actions clandestines assez spectaculaires en termes de précision et de pénétration. Les israéliens répliqueront à coup sûr mais l’effet psychologique iranien provoque déjà une sorte de psychose au sein de l’état-major israélien qui le poussera à réclamer plus d’assistance militaire US.

    Dans ce genre de guerres de l’ombre, souvent loin des yeux du public, l’effet de surprise joue un rôle prépondérant. L’Iran vient de démontrer qu’il peut rendre la monnaie de la pièce au Mossad en frappant au cœur de ses industries militaires de pointe. Cette action va changer radicalement la perception de la menace iranienne par les israéliens et leurs alliés en optant pour davantage de déstabilisation et d’opérations clandestines.

    Un cercle vicieux dont les israéliens ne sont pas certains d’en sortir indemnes.

    source : https://strategika51.org

  3.  

    avril 22, 2021 - 9:51Rédaction 17 Commentaires
     
     
    AR femme de Béjaïa
    Le ministre des Affaires religieuses prendra-t-il les mesures qui s'imposent ? PPAgency

    Par Houari A. – «Voilà voilà que ça recommence, partout partout ils avancent», dirait le défunt Rachid Taha. Une femme de Béjaïa est harcelée par un imam depuis qu’elle a ouvert un salon de thé dans la ville. La victime de ce harcèlement affirme s’être plainte auprès du président d’APC et que celui-ci a eu pour seule réaction une invitation à «respecter le vœu du vénéré cheikh». La victime précise qu’elle a porté plainte auprès de la police, mais que le commissaire l’a rabrouée en lui expliquant qu’il n’avait pas que ça à faire.

     

    La tenancière du salon de thé a indiqué que des habitants du quartier ont pris parti pour l’imam intégriste et que l’un d’entre eux est allé jusqu’à déverser des urines à l’entrée de son commerce. La dame dit être menacée et insultée par des nervis qui semblent être de mèche avec le religieux. «Je me suis adressée au procureur de la République qui a pris les choses en main», a assuré cette citoyenne de Béjaïa, qui a fait part de sa grande tristesse pour ce qui lui arrive.

    On ne sait pas si l’imam en question relève du ministère des Affaires religieuses ou s’il fait partie des résidus du FIS dissous qui squattent les mosquées en profitant de la tolérance inexplicable des autorités. L’imam d’une mosquée à Bouzaréah, sur les hauteurs d’Alger, a récemment été sanctionné par sa tutelle pour avoir critiqué une décision de celle-ci. Le charlatan d’Echorouk TV, Chems-Eddine Bouroub, avait, lui, été sommé d’arrêter ses causeries que diffusait son ancien employeur, Ennahar TV, non pas en raison de la dangerosité de ses prêches et de ses fatwas saugrenues, encore moins sur l’usurpation du titre de prédicateur sans aucun diplôme, mais pour avoir, lui aussi, contredit une mesure décidée par le ministère, à l’époque. Le faux théologien a donc été repêché sur une autre chaîne à partir de laquelle il poursuit son travail d’endoctrinement.

    Des observateurs n’ont pas manqué d’exprimer leur étonnement, du fait que cette mésaventure qui arrive à une dame qui n’a rien fait d’illégal ou d’illicite soit arrivée dans une ville ouverte comme Béjaïa. Ils mettent en avant l’infiltration insidieuse des extrémistes religieux dans cette région connue pourtant pour être un bastion de la liberté de pensée. Comme ils n’ont pas manqué de s’interroger sur la complicité par le silence des autorités locales qui semblent être soumises au diktat d’un imam au-dessus des lois de la République. «Exactement comme au début des années 1990 lorsque les extrémistes du FIS dissous imposaient leurs règles dans tous les domaines et s’ingéraient jusque dans la manière de s’habiller des Algériens, sans que les responsables politiques bougent le petit doigt», affirment ces observateurs qui font le parallèle entre la période actuelle et les années qui ont précédé la terrible décennie noire.

    L’Etat va-t-il sévir ou va-t-il, lui aussi, considérer cette grave dérive comme un «fait banal» pour lequel il ne doit pas être «dérangé» ? Les militantes féministes vont-elles se mobiliser pour soutenir une femme qui exerce une activité tout à fait légale et qui n’est «lapidée» que parce qu’elle fait partie du «sexe faible» et qu’elle a décidé d’entreprendre librement et de s’affranchir de la tutelle du «mâle dominant» ?

    H. A.

  4.  

    Contribution de Mohsen Abdelmoumen – Un ami m’a récemment envoyé la vidéo d’un débat sur AlternaTV animé par des trotskistes algériens établis au Canada, l’un d’entre eux ayant travaillé jadis dans le même journal que moi à Alger. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que l’invité de l’émission n’était autre que le VIP du terrorisme, Mister Mourad Dhina himself, qui nous a fait une grande démonstration de taqiya du début jusqu’à la fin de la vidéo. Il se prenait pour Socrate devant Hippias dans une agora et jouait les vertueux. Il est à noter que dès les toutes premières phrases, hormis un lapsus révélateur où il annonçait un «dégât» au lieu de «débat» en se présentant, Dhina a d’emblée tapé sur l’ANP et nos services de renseignement, cibles privilégiées des islamistes de Rachad. Le discours ne change pas depuis des années et le «qui tue qui» est encore utilisé avec ferveur. Dites-moi, Dhina, est-ce le DRS qui a massacré en Syrie, en Irak, en Libye, à Berlin, à Madrid, à Londres, à Bruxelles, à Paris, à Kaboul, au  Caire, etc. ? Est-ce le DRS ou la politique qui a commis ces attentats ? Répondez et arrêtez d’esquiver les questions !

     

    Au cours de cette diarrhée verbale sans aucun contradicteur, le «professeur Dhina» a campé avec suffisance le personnage de l’intellectuel éclairé devant des élèves déférents et obséquieux, des gauchistes «démocratisés» à coups de dollars canadiens et shootés au sirop d’érable. Je dis à ces tristes sires, à ces eunuques sans rigueur politique à défaut de rigueur morale, que débattre avec des terroristes ne sert qu’à donner à ces derniers une légitimité qu’ils ne méritent pas et participe à propager le poison du fascisme islamiste, et j’ajoute que cela revient à cautionner les attentats et les assassinats qu’ils ont commis. C’est d’une indécence crasse. Bref, cet échange infect était un marché de dupes, une véritable escroquerie. Honte à ces bobos dégénérés qui ont donné une tribune à un criminel.

    Lénine avait bien raison quand il disait que le gauchisme est la maladie infantile du communisme, nous en avons la preuve en voyant l’extrême-gauche flirter sans retenue avec le terrorisme islamiste. C’en était dégoûtant. Dans son discours lénifiant, ce vil serpent à sonnette islamiste qu’est Dhina draguait ouvertement la Kabylie et les séparatistes, en oubliant qu’il a brûlé l’Algérie dans les années 1990 avec son «frère» Anouar Haddam, le chef du Fida. J’invite d’ailleurs les lecteurs à lire les mémoires de Graham E. Fuller, agent de la CIA, qui avoue qu’il était l’agent traitant d’Anouar Haddam. Ce sont des faits avérés puisque révélés par Fuller lui-même.

    Quand un chef terroriste nous parle de démocratie et de droits de l’Homme, on peut dire sans se tromper que le monde marche sur la tête. J’aimerais informer le sieur Dhina que ses cours sur le pacifisme sonnent faux car nous n’avons pas oublié que ses mains sont maculées du sang de nos frères et sœurs. Qui est-il donc pour avoir la prétention d’exiger une période de transition en Algérie ? Qu’est-ce que Rachad ? Ce Dhina pourrait-il se définir politiquement ? Il dit qu’il n’a pas de programme. Rachad serait-il devenu un think thank apte à nous faire des propositions ? Et nous devrions avaler les couleuvres de ces terroristes ? Allons donc ! Qu’il nous explique plutôt quels sont ses liens avec Moutamar El-Oumma (Congrès de la nation) du terroriste Hakem El-Matiri ? Quel a été son rôle dans les attentats commis en Algérie ? Et enfin, qu’il nous précise la nature de ses relations avec le Makhzen marocain. Mourad Dhina est le seul physicien de la Terre qui n’a aucun brevet, excepté celui du terrorisme. Il a étudié aux Etats-Unis avec l’argent du peuple algérien et, pour le remercier, lui a ramené les bombes et les attentats. Pour nous, la seule question fondamentale est celle-ci : Mourad Dhina et son mouvement Rachad sont étroitement liés au terrorisme. Le reste est subsidiaire.

    Ce dégât – pardon, débat – ressemblait à un échange entre un loup déguisé en mère-grand face à de vieux chaperons rouges attardés. Tout était biaisé dès le départ. Et on a décidément tout entendu au cours de cet entretien acrobatique. D’un ton docte, Dhina s’est décrit démocrate, pacifiste, et même marxiste puisqu’il prétend rejoindre certaines idées marxistes. Pauvre Marx… Cet islamiste bon teint se revendique aussi féministe, car oui, d’après lui, on peut être féministe islamiste. Quelle indécence. Je me rappelle le visage de toutes ces jeunes Algériennes, nos sœurs, dont l’avenir a été tranché net par le couteau islamiste… Féministe, communiste, berbériste, trotskiste, Mourad Dhina endossera tous les «ismes» possibles et imaginables pourvu que l’Algérie brûle. Dans sa longue logorrhée sur cette chaîne boboesque – financée par qui ? –, ce contorsionniste s’est mis à prêcher le «changement pacifique», nous vantant les charmes de la «modernité» et du «fédéralisme» (un appel du pied aux partisans de la partition de l’Algérie et autres makistes). On a pourtant bien entendu le même Dhina, quelques semaines plus tôt, appeler les Algériens à l’insurrection lors d’un enregistrement fuité… Dhina est un manipulateur dangereux pour les cerveaux anesthésiés et autres ratés politiques, et il a réussi son coup en rendant Rachad fréquentable alors que c’est une organisation terroriste. Quand il ose dire «nos frères démocrates», je pense à tous ceux qui sont morts pendant la décennie noire et je crache à la face de ce serpent venimeux.

    Taisez-vous, Monsieur Dhina ! Seul un juge peut débattre convenablement avec vous, et vos histoires de pacifisme théorisé par Gene Sharp, nous n’en voulons pas ! J’ai évoqué votre cas et celui de votre organisation terroriste à travers un article que j’ai envoyé par mail à Noam Chomsky, qui m’a remercié en retour pour l’avoir informé. Si vous avez réussi à le berner pendant un bon moment, maintenant, il sait qui vous êtes. Et si vous voulez vous exprimer devant le peuple algérien, débattez donc avec moi et essayez de me convaincre que Rachad est une blanche colombe. Vous ne tiendrez pas deux minutes.

    Il faut que ces assassins rendent des comptes pour leurs innombrables actes criminels, point barre. Il n’y a pas à leur offrir de tribune. Le seul endroit où l’on devrait leur permettre de s’exprimer est une salle de tribunal, sur le banc des accusés. On ne peut qu’être écœuré de voir cette alliance nauséabonde entre l’extrême-gauche et les terroristes de Rachad, et donner la parole à un chef terroriste et lui demander son programme politique, c’est du surréalisme algéro-canadien. Ces intellos du canapé, ces penseurs à deux balles (même pas quatre) n’ont rien retenu de l’histoire. Ils semblent ignorer ce que génère l’islam politique quand il est au pouvoir. On a vu les islamistes à l’œuvre avec El-Numeiri et El-Tourabi au Soudan, ou en Iran avec Khomeini, avec Soeharto en Indonésie, etc. Ce furent des massacres à ciel ouvert avec des millions de morts. Enfin, cette apparition de Dhina dans la boutique d’une certaine gauche algérienne qui a oublié le sang des martyrs de la plume, tous ces journalistes assassinés, est particulièrement révoltante. Essayer de laver les crimes de ces terroristes est nauséabond et relève du révisionnisme criminel.

    Et quand Rachad et Mourad Dhina nous parlent de droits de l’Homme, de démocratie, et des conventions internationales, on ne peut s’empêcher de penser à ces innombrables victimes du terrorisme à travers le monde. Je maintiens que le mouvement Rachad n’est qu’un ramassis des résidus du FIS et qu’ils doivent tous répondre de leurs actes plutôt que de baratiner le peuple algérien en faisant de la politique politicienne. Cessez de nous prendre pour des imbéciles, Monsieur Dhina, votre double discours et vos exercices verbaux ne feront jamais de vous un Mandela ! On vous connaît très bien. Tout ce que vous dites n’est que de la taqiya et de la dissimulation. Rachad n’a rien à voir avec la liberté, ni avec la justice sociale, ni avec les droits de l’Homme, ni avec la liberté d’expression. Quand vous nous parlez de «l’Algérie nouvelle», la main sur le cœur et la bouche en cul de poule, nous savons que vous misez sur notre amnésie et sur les lâchetés et les trahisons des uns et des autres, comme ces abrutis qui vous ont donné la parole, dans le but inavoué de servir un agenda sioniste et impérialiste.

    Car je maintiens que Rachad, les séparatistes et les oligarques ainsi que d’autres groupes, qui tous ciblent l’Etat algérien et sa colonne vertébrale, l’Armée nationale populaire, inscrivent leur action dans un agenda élaboré dans des laboratoires liés à des cercles occultes qui n’ont jamais admis les positions de l’Algérie pour les causes justes qui sont celles de la Palestine et du Sahara Occidental, et pour son refus de normalisation avec l’entité sioniste d’Israël. Pour ces traîtres, toutes les alliances sont possibles, l’important étant de faire tomber l’Etat algérien et de casser l’armée algérienne, d’où ce slogan «Madania machi asskaria» (Etat civil et non militaire). La trahison historique dont se rendent coupables Rachad et ses alliés est impardonnable.

    En tous les cas, cette sortie de Dhina n’est pas innocente et elle nous montre à quel point le mouvement terroriste Rachad et ses chefs sont devenus maîtres dans l’art de la manipulation et de la propagande. L’important pour eux est de régler leurs comptes et de jouer un rôle politique dans le futur en misant sur le chaos créatif imaginé par leurs maîtres marionnettistes impérialistes et sionistes. Et, bien sûr, le Makhzen marocain n’est jamais bien loin quand il s’agit de démanteler l’Algérie et notre armée. Remballez votre salade de bonimenteur, Dhina, vous ne réussirez pas à tromper le peuple algérien dont vous et vos acolytes de Rachad prétendez être les représentants. Vous avez perdu dans les années 1990 et votre projet d’installer un califat en Algérie a échoué. Vous voulez votre revanche et vous continuez à pratiquer la politique de la terre brûlée en manipulant des gosses. Mais comme jadis, nous serons là pour vous contrer, comptez sur nous. Nous vous avons vaincus une fois, nous vous vaincrons à nouveau.

    La moralité de cette histoire, c’est que si les Algériens veulent se mobiliser, ils doivent faire très attention à ces manipulations qui me font penser à la fabrique du consentement expliquée par Hermann et Chomsky, où un consensus autour de Rachad permet à ce mouvement terroriste de devenir un interlocuteur valable et le représentant d’un Hirak récupéré et détourné à des fins néfastes pour l’Algérie. Les manœuvres de Rachad et ses alliances contre nature représentent un danger mortel pour le pays. La situation est grave et ces groupes subversifs nous montrent à quel point on doit consolider le front intérieur qui subit un assaut inouï des forces réactionnaires qui provoquent des grèves, des émeutes, brûlent des mosquées, etc. Il n’y a pas de place au hasard dans les événements qui secouent l’Algérie en ce moment, c’est un processus qui a fait ses preuves dans d’autres Etats, comme au Chili, à Cuba, au Venezuela, en Syrie, et dans bien d’autres pays que les forces impérialistes voulaient voir s’écrouler. Tout est calculé pour dépecer l’Algérie et la faire sombrer. Notre patrie est encore une fois au croisement des chemins et le devoir de résistance s’impose à tous les patriotes, il faut déjouer le complot des forces antinationales. Il en va de la survie de notre pays.

    Pour nos martyrs, unissons-nous pour déjouer les plans démoniaques qui ciblent notre pays et notre armée. Car aujourd’hui, il y a deux voies et non pas trois. Soit nous résistons au plan machiavélique de l’empire, soit nous fermons les yeux et nous nous rendons complices des terroristes et de l’agenda qui cible notre pays.

    En ce qui nous concerne, nous, les patriotes, nous continuons à assumer nos convictions et à honorer nos martyrs que les terroristes islamistes ont massacrés.

    L’Algérie des martyrs résistera et vaincra !

    M. A.


  5. Débat virtuel avec des amis sur l'histoire de l'arabisation. La langue arabe, interdite à l'école primaire durant la colonisation, reprit ses droits en 1962. Un cours de langue sans plus. Toutes les autres matières étaient enseignées en français. Faut-il citer tous ces francophones émérites, âgés de 50 à 75 ans, qui brillent ou ont brillé chez eux et aux quatre coins du monde, tous formés par l'école de Boumediène ? Mieux encore, c'est cette école-là qui forma une élite démocrate, moderniste et progressiste, à mille lieues de l'intégrisme islamiste et de l'arabisation forcée des années 80.
    Certes, le défunt Président recula après avoir nommé Lacheraf à la tête de l'enseignement. Le début de sa maladie peut expliquer la victoire des conservateurs mais l'Histoire en dira plus un jour. On était en 1977...
    M. F.

  6.  

    Quand je vois ces bambins bien habillés qui descendent des voitures neuves ou des cars jaunes du ramassage scolaire pour s'engouffrer dans des écoles où l'enseignement est toujours gratuit, je pense inévitablement aux enfants de la colonisation ; je pense aux poux dans les cheveux, aux pieds nus pataugeant dans la boue, aux maladies, à la faim, à l'ignorance, au gourbi, au dénuement...

     

    Il faut dire à tous ceux qui s'évertuent à nous rappeler que nous avions raté le coche en 1962 qu'à cette date, l'espérance de vie des Algériens ne dépassait pas les 48 ans ! Elle était déjà, il y a quelques années, de 75 ans ! Ce résultat n'est pas le fruit d'une baguette magique ou d'une politique datant de quelques années seulement ! Pour en arriver là, il a fallu prémunir cet Algérien de toutes les épidémies mortelles. Il a fallu lui offrir une bonne prise en charge sanitaire, des médicaments gratuits, des produits de première nécessité à bas prix… Et ce n’était pas rien, au moment où les caisses de l’Etat étaient pratiquement vides et que le pays ne comptait que quelques ingénieurs et techniciens !

    Il a fallu tout créer ! En gommant tout ce qui a été fait depuis 1962, et malgré les insuffisances que nous sommes les premiers à relever dans ces colonnes, certains insultent la mémoire de ceux qui ne sont plus là et qui ont cru que le rêve était possible, qui ont bâti des écoles partout, des usines, des centres de santé dans les coins les plus reculés, qui ont tracé des routes et introduit le progrès aux quatre coins du pays ; n’insultons pas la mémoire de ceux qui ont consacré leur vie à planifier, étudier, réfléchir pour que le gaz de ville, privilège de deux ou trois centres, aille partout ; que l’électricité, totalement absente des foyers algériens, pénètre les cités populaires et les douars ; que l’eau potable, qu’on allait chercher dans les fontaines publiques, devienne un élément incontournable du milieu domestique ; que les fosses septiques soient bourrées de mortier et oubliées, au profit de réseaux d’assainissement modernes, que les salles de bains remplacent le hammam, que la télévision, captée par une infime minorité d’Algériens à Oran, Alger et Constantine, étende son réseau à tout le territoire national, à travers la diffusion hertzienne, puis par satellite. Dès 1975, l’Algérie utilisait le satellite pour porter le faisceau du programme national jusqu’au Hoggar et Tassili, devenant l’un des premiers pays au monde à avoir accès à cette technologie, utilisée, à l’époque, seulement par quelques opérateurs aux Etats-Unis, au Canada et en URSS ! Il a fallu former des enseignants, des ingénieurs agronomes, des techniciens dans le bâtiment et le génie civil, des pilotes, des gendarmes, des médecins, des infirmières, des chercheurs, des pétroliers, des urbanistes, et j’en passe.

    Je rêve souvent d'une Algérie qui produit tout ce dont elle a besoin ; je rêve d'une Algérie qui lance des fusées à partir de notre Sahara. Un ami m’a traité de fou ! Alors, comment devrais-je désigner ces visionnaires qui ont dressé le Barrage Vert, muraille d’arbres allant de Tébessa à El-Bayadh et que j’ai parcourue de long en large, rencontrant des jeunes, appelés sous les drapeaux, fiers de participer à une gigantesque œuvre d’édification nationale à l’heure où l’ANP plantait des arbres aussi ?

    Comment devrais-je appeler ces pionniers qui ont porté le goudron jusqu’à Tamanrasset, et bien au-delà, et tous ceux qui ont bâti des centaines de villages agricoles ?

    Comment devrais-je traiter ces bâtisseurs au long cours qui ont cru qu’il était possible de convoquer les deux génies japonais et brésilien de l’architecture mondiale pour leur confier les plans de deux bijoux universitaires trop souvent oubliés : Constantine et Bab Ezzouar et de cette soucoupe volante blanche posée sur le gazon du parc omnisports Mohamed-Boudiaf ?

    Comment qualifier ces promoteurs qui ont ouvert le pays à l’informatique, à une époque où cette science échappait encore au tiers-monde, faisant du CERI la première grande école supérieure d’Afrique formant des ingénieurs dans cette spécialité ?

    Comment traiter ces hommes qui ont cru qu’il était possible de nationaliser le pétrole et le rendre à son propriétaire ? Et ceux qui ont cru qu’il était possible de traiter le minerai de l’Ouenza ici, à El-Hadjar. Et le complexe est encore là, produisant cet acier dont nous avons tant besoin pour bâtir et bâtir encore !

    Comment traiter ceux qui ont eu l’idée folle de liquéfier le gaz et le mettre dans de beaux et grands méthaniers qui sillonnent le monde ?

    Comment qualifier ceux qui ont osé présenter un film algérien au festival de Cannes et cru en ses chances jusqu’au bout ? Et ceux qui ont introduit la réforme sportive dont les fruits avaient pour noms Madjer, Belloumi, Assad et tant d’autres ?

    Comment appeler ces fous qui ont placé quelques camions de la Sonacome dans la prestigieuse course du Paris-Dakar ? J’étais là et, sur les pistes brûlantes du désert, dans les forêts sénégalaises, la brousse nigérienne et les plateaux de ce qui s’appelait alors Haute-Volta (le Burkina actuel), j’ai vu notre véhicule national damer le pion à Saviem, Lan, Mercedes et tant d’autres marques prestigieuses. De petits chauffeurs du Grand Sud, nourris aux pois chiches, chauffés par quelques verres de thé à la menthe sirotés après les prières matinales : j’ai vu ces gars au cœur grand comme ça, mais sans étoiles, battre les plus prestigieux des pilotes de course !

    Comment appeler ceux qui avaient planifié la construction d’un réacteur nucléaire à Draria ? Et ceux qui en firent autant à Aïn Oussera, avec un centre beaucoup plus important, que les impérialistes voulaient bombarder à une époque où ils voyaient d’un mauvais œil les efforts d’émancipation de notre pays ? Je peux citer à l’infini la liste des «folies» qui ont permis à ce pays de se hisser au firmament de la légende tiers-mondiste, avant qu’un ouragan de force six n’emporte tous nos espoirs !

    Avant que la néo-bourgeoisie, fabriquée à l’usine de la contrefaçon, revancharde, égoïste, ne vienne détruire ce beau rêve. Par l'importation, option devenue stratégique après la destruction programmée de notre tissu industriel, cette nouvelle bourgeoisie parasitaire pille nos ressources financières et agit par tous les moyens pour retarder la nécessaire réindustrialisation du pays. Certains, consciemment ou inconsciemment, nous ressortent le disque rayé d'un prétendu mauvais virage que nous aurions raté en négligeant l'agriculture et le tourisme au profit de l'industrie ! L'agriculture socialiste envoyait, vers l'Europe, l'URSS et l'Amérique, des bateaux entiers d'agrumes, de dattes et de vin ! Et les premiers complexes touristiques algériens étaient les plus beaux du Maghreb. Notre pays recevait, à la fin des années 60, début 70, autant de touristes que le Maroc et la Tunisie. Par ailleurs, pour un pays qui compte autant de richesses naturelles, ce serait un crime de continuer à les exporter et l'option de les transformer ici est l'une des plus grandes batailles menées et gagnées par l'Algérie de Boumediène.

    Et quelle Algérie nous propose-t-on à la place de celle qui bâtissait et espérait ? Regardez autour de vous : une Algérie saignée par l'importation tous azimuts et la course folle à l'enrichissement par tous les moyens ; l'Algérie de l’agriculture des copains renflouée, sans résultats probants, à coups de milliards ; l'Algérie où les plus riches et les plus puissants s’envolent pour se faire soigner à l’étranger, alors que la majorité du peuple n'a droit qu'à des hôpitaux surchargés et sous-équipés ; l'Algérie du désespoir, du terrorisme, du grand banditisme, l'Algérie des harraga et des chômeurs qui s'immolent, une Algérie qui n'a même pas su prendre les devants pour détruire quelques nids de djihadistes à ses frontières méridionales, laissant cette tâche à l'armée française ! Pour une fois, je suis d'accord avec le Président Bouteflika qui aurait dit, s'adressant à M. Ayrault : «Soyez fiers de ce que vous avez fait au Nord-Mali.» Grâce à cette intervention, il y a moins de danger à nos frontières sud.

    Alors, cessez d'insulter les braves qui voulaient offrir autre chose à l'Algérien que des bagnoles importées, des gadgets importés, des joueurs importés et des... ouvriers importés !

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    Entretien avec Mike Whitney et Israël Adam Shamir.

    Question 1- Au cours des 4 dernières années, les dirigeants démocrates ont accusé la Russie d’ingérence présumée dans les élections de 2016. Maintenant, les démocrates – qui contrôlent les trois branches du gouvernement – ont le pouvoir de réinitialiser la politique étrangère américaine et d’adopter une approche plus hostile envers Moscou. Mais le feront-ils ?

    À l’heure actuelle, environ 40 000 soldats américains et de l’OTAN sont massés le long de la frontière russe pour effectuer des exercices militaires, tandis que des dizaines de chars et d’artillerie russes et environ 85 000 soldats russes se trouvent maintenant à environ 25 miles de la frontière orientale de l’Ukraine. Les deux armées sont sur le qui-vive et prêtes à répondre à toute provocation soudaine. Si l’armée ukrainienne envahit la région russophone de l’Ukraine (le Donbass), Moscou répondra probablement.

    Y aura-t-il donc une conflagration en Ukraine au printemps et, dans ce cas, comment Poutine réagira-t-il ? Limitera-t-il la portée de sa campagne au Donbass ou poussera-t-il jusqu’à Kiev ?

    Israël Shamir – Si l’armée russe franchit la frontière ukrainienne, elle ne s’arrêtera pas au Donbass. La guerre sera brève et l’Ukraine sera divisée en morceaux. Mais cela arrivera-t-il ?

    L’animal totem de la Russie, l’ours, est un animal fort et pacifique qui ne se laisse pas facilement exciter, mais une fois provoqué, il est impossible de l’arrêter. Les souverains russes ont généralement correspondu à cette image. Ils n’étaient pas aventureux, mais pondérés et prudents. Poutine, qui est la quintessence du dirigeant russe, est peu enclin à prendre des risques. Il ne déclenchera pas une guerre dont il n’a jamais voulu, mais il agira de manière décisive s’il doit le faire. Prenons l’exemple de 2014, après le coup d’État ukrainien : le président ukrainien légitime, M. Ianoukovitch, a couru en Russie et a demandé à Poutine de l’aider à reprendre le pouvoir. À cette époque, l’armée ukrainienne était faible et la Russie aurait pu facilement reprendre le pays sans rencontrer de résistance significative. Mais, étonnamment, Poutine n’a pas donné l’ordre de prendre Kiev.

    Poutine est imprévisible. Il a ordonné la prise de la Crimée malgré les conseils de ses conseillers. C’était une décision inattendue, et elle a fonctionné comme un charme. Il a également malmené la Géorgie en 2008 après l’invasion de l’Ossétie du Sud par Saakashvili. Il s’agissait là d’une autre manœuvre inattendue qui a réussi mieux que personne n’aurait pu l’imaginer. Si les Ukrainiens tentent de reprendre le Donbass, l’armée russe les battra sèchement et poursuivra sa route vers Kiev. La présence des troupes de l’OTAN ne dissuadera pas Poutine.

    Quant aux démocrates américains, ils peuvent pousser Kiev à attaquer, mais ils finiront par perdre l’Ukraine dans le processus. Si le but est d’empoisonner les relations entre la Russie et l’Europe, ils peuvent essayer de le faire, mais s’ils pensent que la guerre russo-ukrainienne va s’éterniser, ils se trompent. Et s’ils pensent que Poutine ne défendra pas le Donbass, ils ont fait une grave erreur de calcul.

    Le récent appel téléphonique de Biden à Poutine suggère que l’administration a décidé de ne pas lancer une guerre après tout. L’information non confirmée selon laquelle deux navires américains se seraient détournés de la mer Noire va dans le même sens. Toutefois, nous ne pouvons pas en être sûrs puisque le Kremlin a refusé d’accepter la proposition de rencontre de M. Biden. La réponse du Kremlin a été un glacial « Nous allons étudier la proposition ». Les Russes pensent que la proposition de sommet pourrait être une ruse visant à gagner du temps pour renforcer leur position. Conclusion : Nous ne pouvons pas savoir avec certitude comment les choses vont se passer à l’avenir.

    Question 2 – J’ai du mal à comprendre ce que l’administration Biden espère gagner en provoquant une guerre en Ukraine. S’emparer du Donbass obligerait le gouvernement à imposer une occupation militaire coûteuse et à long terme, à laquelle les russophones qui vivent dans la région opposeront une résistance féroce. En quoi cela profite-t-il à Washington ?

    En fait, je ne pense pas que ce soit le cas. Je pense que le véritable objectif est de provoquer Poutine pour qu’il réagisse de manière excessive, prouvant ainsi que la Russie constitue une menace pour toute l’Europe. La seule façon pour Washington de persuader ses alliés européens de ne pas s’engager dans des transactions commerciales critiques (comme le Nordstream) avec Moscou est de prouver que la Russie est une « menace extérieure » pour leur sécurité collective.

    Êtes-vous d’accord avec cela ou pensez-vous que Washington a quelque chose à gagner en lançant une guerre en Ukraine ?

    Israël Shamir – Que faut-il entendre par « réaction excessive » ? Poutine ne menace pas d’atomiser Washington, de prendre le contrôle de Bruxelles ou de prendre d’assaut Varsovie. Mais il serait tout à fait raisonnable de résoudre le problème de l’Ukraine à cette occasion, de son point de vue.

    Lorsque le régime de Kiev a commencé à se préparer à la guerre il y a quelques mois, ils pensaient que ce serait une répétition de 2015, où ils attaqueraient le Donbass, le Donbass subirait des pertes, puis l’armée russe interviendrait pour empêcher leur défaite. Ils voyaient cela comme une guerre limitée avec une bonne chance de récupérer le Donbass. Mais Moscou a indiqué qu’ils répondraient à toute agression non provoquée en utilisant toute leur force, écrasant ainsi l’État ukrainien. En d’autres termes, l’armée russe ne s’arrêtera pas au Donbass mais se dirigera vers les frontières occidentales de l’Ukraine jusqu’à ce que le pays entier soit libéré.

    S’agirait-il d’une « réaction excessive » ?

    Israël Shamir – Certainement pas. Le peuple ukrainien serait sauvé du régime nationaliste et anti-russe, et le peuple russe serait sauvé d’une base de l’OTAN sur son flanc ouest. Espérons que l’UE le comprendra. Quant aux États-Unis, les Russes ont déjà pris leur décision : les États-Unis sont un ennemi. Il y a eu un changement tectonique en Russie, et ce changement est le résultat de la lassitude de la Russie face aux assauts par procuration des États-Unis.

    Les États-Unis aimeraient que le Donbass soit réintégré dans l’État ukrainien, car ils seraient alors loués en tant que « puissant défenseur d’un pays d’Europe de l’Est contre la Russie ». Mais la Russie aurait alors une guerre permanente de faible intensité à sa frontière. Dans tous les cas, les relations de la Russie avec l’Europe seraient empoisonnées et l’UE finirait probablement par acheter du gaz liquéfié coûteux aux États-Unis plutôt que du gaz russe, beaucoup moins cher.

    La décision de la Russie de lancer une attaque en règle contre l’Ukraine a rendu tout ce plan sans intérêt. Poutine ne permettra pas que cela se produise.

    Les Ukrainiens sont des gens très souples. Actuellement, ils se soumettent au discours nationaliste anti-russe, mais si l’armée russe devait arriver, les Ukrainiens se souviendraient rapidement qu’ils ont été cofondateurs de l’URSS, qu’ils sont les frères des Russes, et ils se débarrasseraient de la domination nationaliste cauchemardesque. Les Ukrainiens sont des gens merveilleux, mais ils s’adaptent facilement aux nouveaux dirigeants, qu’il s’agisse de la Wehrmacht allemande, des propriétaires terriens polonais, des nationalistes de Petlioura ou des communistes. Ils s’adapteraient également à un partenariat avec la Russie. De même, les Russes embrasseraient chaleureusement les Ukrainiens comme ils l’ont fait en 1920 et en 1945.

    Question 3- L’armée russe n’aurait guère de problème pour s’emparer de la capitale, mais tenir Kiev pourrait être une toute autre affaire. Supposons que des troupes russes soient déployées à Kiev pour maintenir la paix pendant qu’un gouvernement provisoire est établi en vue d’élections libres. Quelle serait la réponse des États-Unis ? Quelle serait la réponse de l’OTAN ? Comment cette manœuvre serait-elle décrite dans les médias occidentaux ? Serait-elle présentée comme une « libération » ou une « occupation par une puissance impériale impitoyable » ? Cela aiderait-il ou nuirait-il aux relations de Moscou avec ses partenaires dans le monde et notamment avec l’Allemagne, où le Nordstream est toujours en construction ?

    Et ce scénario n’inciterait-il pas les agences de renseignement américaines à armer, former et financer des groupes disparates d’extrémistes d’extrême droite qui mèneraient une insurrection prolongée contre les troupes russes à Kiev ? En quoi cela est-il dans l’intérêt de la Russie ? Pourquoi Poutine se mettrait-il dans la même situation que les États-Unis en Afghanistan, où une milice hétéroclite et mal armée a rendu la gouvernance impossible, obligeant les États-Unis à plier bagage 20 ans plus tard. Est-ce là ce que veut Poutine ?

    Israel Shamir – La comparaison avec l’Afghanistan est absurde. L’Ukraine est une partie de la Russie qui est devenue indépendante au moment où l’Union soviétique s’est effondrée. Les Ukrainiens sont en quelque sorte des Russes. Ils ont la même religion, la même langue, la même culture et la même histoire. Oui, la CIA a essayé d’armer l’insurrection ukrainienne après la Seconde Guerre mondiale, mais sans grand succès. On pourrait comparer la prise de Kiev à la prise d’Atlanta par Sherman.

    L’indépendance et la séparation de l’Ukraine ne peuvent probablement pas être inversées immédiatement, mais au lieu d’un grand État difficile à manier, l’Ukraine peut être transformée en quelques unités indépendantes cohérentes. L’Ukraine occidentale rejoindra probablement la Pologne en tant qu’État indépendant ou semi-indépendant. L’Est et le Sud de l’Ukraine pourraient devenir semi-indépendants sous l’égide de la Russie, ou rejoindre la Fédération de Russie. Et l’Ukraine historique autour de Poltava pourrait essayer de suivre sa propre voie. Je pense que les Ukrainiens seraient heureux de se réunir avec leur État mère, ou du moins de devenir amis avec Moscou. Il ne sera pas nécessaire de déployer des troupes russes à Kiev ou ailleurs. Il y a suffisamment d’Ukrainiens pour gouverner et contrôler la situation et pour faire face aux nationalistes extrêmes restants.

    Quelle serait la réaction des États-Unis et de l’OTAN ? Comment cette manœuvre serait-elle dépeinte dans les médias occidentaux ? Probablement comme dans le cas de leur réponse à la prise de contrôle de la Crimée. Ils seront en colère, mécontents, furieux. Le problème est qu’ils le sont déjà. Ils ont déjà imposé des sanctions à la Russie et réinstallé le rideau de fer. Ils ont déjà tout fait pour se rapprocher d’une confrontation militaire. La Russie est tellement agacée par tout cela, qu’elle ne se soucie pas outre mesure d’une autre série de sanctions.

    Je suis certain que la Russie ne déclenchera pas une guerre en Ukraine, mais si Kiev le fait, l’armée russe renversera le régime, tout comme les États-Unis ont renversé les régimes en Afghanistan, en Irak et dans de nombreux autres États. Et, toute tentative pour établir des bases militaires américaines ou de l’OTAN en Ukraine sera sans aucun doute considérée comme un casus belli.

    Les Russes pensent qu’une grande guerre est inévitable, il est donc probablement préférable d’avoir l’Ukraine sous le contrôle de Moscou avant que cette guerre n’éclate. Les États-Unis sont un ennemi, tel est le sentiment en Russie. Si les États-Unis veulent changer cette perception, ils doivent agir rapidement.

    Question 4- Washington est-il réellement intéressé par l’Ukraine ou s’agit-il simplement d’une étape dans sa guerre contre la Russie ?

    Israël Shamir – Washington voudrait initier une guerre de faible intensité entre l’Ukraine et la Russie, une guerre de longue durée qui drainerait les ressources russes et affaiblirait les troupes russes ; une guerre qui détournerait l’attention de la Russie d’autres points chauds, comme la Syrie ou la  Libye. C’est ainsi que les États-Unis préparent le terrain pour une confrontation encore plus importante avec la Russie à l’avenir.

    Poutine a accepté l’éclatement de l’URSS. Il n’essaie pas de reconstruire l’empire soviétique et n’est pas particulièrement intéressé par l’Ukraine. Par deux fois, il a permis aux ennemis de la Russie d’emporter l’Ukraine : en 2004 et en 2014. Il a montré qu’il préférait avoir le moins possible affaire avec l’Ukraine. Avocat de formation, Poutine a l’esprit juridique. Il pensait que les traités de Minsk étaient une solution suffisamment satisfaisante pour toutes les parties concernées. Il ne s’attendait pas à ce que Kiev ignore les traités, mais c’est ce qui s’est passé. Maintenant, il est coincé entre le marteau et l’enclume. Il ne tient pas à annexer une partie de l’Ukraine, mais il pourrait être contraint de le faire tôt ou tard.

    Ces dernières semaines, les relations américano-russes se sont considérablement détériorées. La Russie est profondément offensée par les évènements récents et ne reviendra pas au « business as usual ». Nous sommes entrés dans des eaux inconnues et il n’y a aucun moyen de prédire ce qui va se passer.

    Question 5- Personne aux États-Unis ne tirerait profit d’un conflit avec la Russie ; en fait, une confrontation militaire avec Moscou représente une menace sérieuse et, peut-être, existentielle pour les Russes comme pour les Américains. Pourtant, la ruée vers la guerre se poursuit à un rythme soutenu, principalement parce que l’armée américaine – avec ses millions de soldats et son armement de haute technologie – est entre les mains d’un establishment qui en matière de politique étrangère est déterminé à contrôler les vastes ressources et le potentiel de croissance de l’Asie centrale, malgré les pertes et les destructions que cette stratégie ne manquera pas de causer.

    Le plus grand obstacle à ce plan c’est la Russie, et c’est pourquoi – depuis l’effondrement de l’Union soviétique – les États-Unis et l’OTAN ont fait tous les efforts possibles pour encercler la Russie, déployer des sites de missiles à ses frontières, mener des exercices militaires hostiles sur son périmètre, armer et former des extrémistes islamiques pour combattre dans ses provinces (voir la Tchétchénie). Maintenant que Joe Biden a été élu président, je m’attends à ce que les hostilités envers la Russie s’intensifient rapidement en Ukraine et en Syrie. Joe Biden a déjà montré qu’il fera tout ce que le « Borg » de la politique étrangère lui dira de faire, ce qui signifie que la guerre avec la Russie pourrait être inévitable.

    Êtes-vous d’accord ou non avec cette analyse ?

    Israel Shamir – Il y a des forces qui veulent contrôler et diriger l’humanité. Ces forces utilisent les États-Unis comme leur exécuteur. La partie des élites américaines liée à Trump veut que les États-Unis soient le principal bénéficiaire de tout processus. La partie des élites américaines liée à Biden est plus orientée vers le monde. La Russie est prête à s’adapter à certaines de leurs exigences (vaccination, climat) afin d’éviter une épreuve de force finale. D’un autre côté, nous ne savons pas tout à fait ce que veulent vraiment ces élites mondiales. Et pourquoi ce sentiment d’urgence ? Pourquoi ce manque d’intérêt pour le peuple américain, les Russes ou les Européens ? Peut-être que Davos est le nouveau centre du pouvoir et qu’ils sont simplement contrariés par la désobéissance de Poutine ?

    Ce que nous pouvons dire avec certitude, c’est que les impérialistes cherchent toujours l’hégémonie mondiale. La Russie indépendante représente un défi pour ce plan. Peut-être les élites occidentales pensent-elles qu’elles peuvent amener la Russie à se conformer pleinement à leurs objectifs en jouant la prudence et en menaçant seulement de faire la guerre ? Peut-être que ce que nous voyons en Ukraine est une tentative pour intimider la Russie, pour la faire obéir ? Le danger est de pousser les choses trop loin et de déclencher une guerre qu’ils ne pourront ni gérer ni contenir.

    Poutine se souvient du sort de Saddam et de Kadhafi. Il ne va pas jeter l’éponge ni reculer. Il ne va pas abandonner ou céder.

    À mes lecteurs américains, je dirais que les États-Unis sont très forts et que leurs habitants peuvent s’offrir une vie merveilleuse même sans hégémonie mondiale ; en fait, l’hégémonie n’est pas du tout dans leur intérêt. Ce qu’ils devraient rechercher, c’est une politique nationaliste forte qui prenne soin du peuple américain et évite les guerres étrangères inutiles.

    source : https://www.unz.com

  8.  

     
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    par Serge Ouitona.

    Idriss Déby Itno, maréchal et Président du Tchad n’est plus. C’est une évidence. Mais les circonstances de sa mort demeurent encore floues et soulèvent des interrogations qui suscitent des hypothèses. L’homme pourrait avoir été purement et simplement éliminé… par les siens.

    Le monde entier a appris avec surprise ce mardi la mort du maréchal du Tchad, le président Idriss Déby Itno qui, selon les mots du haut commandement militaire, serait décédé des suites de blessures reçues sur le camp de bataille contre le Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT). « Le président de la République, chef de l’État, chef suprême des armées, Idriss Déby Itno, vient de connaître son dernier souffle en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille. C’est avec une profonde amertume que nous annonçons au peuple tchadien le décès ce mardi 20 avril 2021 du maréchal du Tchad », a annoncé le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna.

    Les circonstances de ce décès continuent de susciter moult interrogations, surtout quand on voit la suite des événements : l’accaparement du pouvoir par les hommes en uniforme, avec la mise en place express d’un Conseil militaire de Transition (CMT) présidé par le propre fils du défunt Président, dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale, couvre-feu, fermeture des frontières, etc..

    Tout ceci, alors que le pays est régi par une Constitution qui prévoit qu’en cas de vacance du pouvoir, « c’est le président de l’Assemblée nationale qui doit assurer l’intérim jusqu’aux nouvelles élections », comme l’a confié Évariste Ngarlem Toldé, doyen de la faculté des sciences juridiques et économiques de l’Université de Ndjamena à la BBC. Et l’universitaire de conclure : « ce conseil militaire de transition n’a pas sa place. Pour moi, c’est un coup d’État ».

    De son côté, Faustin Facho Balaam, ex-ministre tchadien et réfugié politique, ne croit pas au décès d’Idriss Déby tel qu’annoncé par l’armée, c’est-à-dire des suites de blessures au front : « Je crois que c’est un coup d’État, ce n’est pas la mort au front », a-t-il confié aux confrères de la radio Deutsche Welle, avant de poursuivre : « Je crois que c’était un règlement de compte à l’intérieur ».

    Comment ne pas aboutir à de pareilles conclusions quand on analyse objectivement le déroulé des événements, la rapidité avec laquelle les décisions ont été prises après la mort du président tchadien ? Comment ne pas aboutir à de pareilles conclusions quand beaucoup de questions restent sans réponses concernant les circonstances réelles de la mort de celui qui vient d’être réélu pour un sixième mandat ? Où exactement était le président Déby quand il a été atteint ? Combien de personnes sont tombées dans sa garde rapprochée ? Y a-t-il eu une faille dans son dispositif sécuritaire dirigé par son propre fils et désormais successeur, Mahamat Idriss Déby ?

    Selon certaines sources non officielles, le désormais ex-président tchadien aurait été assassiné par sa propre garde, puisque selon ces sources, le cortège d’Idriss Déby serait resté loin de la zone de combats. Le mystère reste, pour l’instant, entier, mais il y a des raisons de douter de la rectitude des informations distillées par le haut commandement militaire tchadien. Peut-être qu’un jour, la vérité finira par poindre… à l’horizon.

    source : https://www.afrik.com

  9. l annee derniere ils ont emmerde les chinois ils ont eu le covid

    maintenant ils emmerdent poutine....

    enfin ici a st petersburg ou je me trouve de ce que je comprends les russes sont chauds bouillants

    macron a deja perdu bangui bientot ndjamena

    il reste a aller chercher les mines d areva.......pour le bien du niger

    • Like 1
  10. g bien peur 

    je prends souvent l avion...au moins 20 fois par an

    des traitements prometteurs arriveront bientot sur le marche ...

    nb

    je ne pense pas que les juifs soient assez fous pour se genocider et comme je l ai dit plus haut voir son frere presque mourrir ...

  11.  
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    Greetings from London.

    Oil demand is finally bouncing back despite the fact that Covid cases are rising and additional travel restrictions have been put in place.


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    Friday, April 16th, 2021

    Oil prices moved higher this week after the demand outlook improved. While Covid cases are up significantly from a few weeks ago, and travel restrictions have proliferated, demand still looks strong and on the rise. 

    IEA raises oil demand forecast. The IEA raised its oil demand forecast for 2021 by 230,000 bpd, citing improving vaccination efforts and U.S. stimulus.

    Exxon spends huge sums to defeat proxy moves. ExxonMobil (NYSE: XOM) is 
    spending above $35 million to block proxy votes by activist shareholder Engine No. 1, and could spend as much as $100 million, according to Reuters, although Exxon disputes that figure. Analysts say it could become one of the biggest proxy fights in history. 

    New Zealand becomes first country to require climate disclosure. New Zealand 
    became the first country to require banks, insurers and investment managers to report the impacts of climate change on their businesses. The law affects banks and insurers with assets over NZ$1 billion, and all equity and debt issuers listed on the country's stock exchange.

    Oil majors’ struggle to sell $110 billion in assets. Large oil and gas companies are looking to sell off a combined $110 billion in assets to raise cash and pay down debt. But they may struggle to find buyers, according to 
    Reuters. “This is not a very good time to sell assets,” Total (NYSE: TOT) CEO Patrick Pouyanne said.

    California fracking ban dies in state legislature. A proposal to 
    ban fracking statewide in California fell short in the state legislature this week. 

    Bitcoin power consumption jumped 66-fold since 2015. Energy 
    consumption for Bitcoin mining is up 66 times and the associated emissions are destined to receive greater scrutiny, Citigroup warned. Bitcoin uses more energy than the entire country of Argentina. The New York Times also did a deep dive on the issue.

    Chevron invests in offshore wind for first time. Chevron’s (NYSE: CVX) venture capital unit invested in Ocergy Inc.’s floating offshore wind turbines. “To my knowledge, this is the first investment by a U.S. oil major in offshore wind,” 
    said Anthony Logan, a senior analyst at Wood Mackenzie Ltd.

    Exxon cuts Guyana production due to compressor problem. ExxonMobil (NYSE: XOM) 
    cut its Guyana oil production by 75% down to 30,000 bpd due to a problem with a compressor on its offshore platform.

    BP halts production at Shetlands oil field. BP (NYSE: BP) 
    suspended production indefinitely at its Foinaven crude oil field west of Shetland. 

    Pioneer warns of price war if shale moves too fast. Pioneer Natural Resources (NYSE: PXD) CEO Scott Sheffield warned that OPEC+ would engage in a price war if U.S. shale grew production too quickly. “If we grow another million barrels a day next year, we’re going to have another price war in my opinion going into ‘23,” he 
    said.

    Exxon may exit Iraq’s West Qurna 1. Iraq’s oil ministry 
    said that ExxonMobil (NYSE: XOM) may exit the West Qurna 1 oil field. The ministry said it is looking for buyers. Exxon operates the massive 500,000-bpd field. 

    Investors around the globe looking for ESG. More than 80% of affluent investors in Hong Kong, China, Singapore and the UK say that environmental and ethical issues matter, and only a third have their investments tied to ESG factors, according to HSBC Asset Management. The 
    data suggests there is an appetite for ESG investments.

    WoodMac: Global energy transition to result in $10 Brent by 2050. Stricter climate policy could 
    accelerate the energy transition, and a steep drop in demand could begin by 2023, according to Wood Mackenzie. Demand could fall to 35 mb/d by 2050, with Brent averaging between $10 and $18.

    Goldman Sachs: Oil demand to peak by 2026. Goldman has been bullish on oil demand in the short run, but 
    expects “anemic” demand after 2025 and a peak by 2026.

    Biden expected to propose 50% cut in GHG. The U.S. is hosting a virtual climate summit next week, and ahead of that meeting, the Biden administration is 
    expected to announce a 2030 greenhouse gas reduction target of 50%. 

    Report: 2035 100% EVs is possible. A new 
    report shows that, with the right policy, it is technically and economically feasible for all new car and truck sales to be electric by 2035.

    Shell opposes climate proxy vote. Royal Dutch Shell (NYSE: RDS.A) is pushing shareholders to 
    oppose a climate resolution filed by activist investor Follow This. 

    Shell warns of stranded assets. Royal Dutch Shell (NYSE: RDS.A) 
    says that it will have produced 75% of its proved oil and gas reserves by 2030, and will produce only 5% after 2040.

    North American oil bankruptcies hit 5-year high. Oil and gas 
    bankruptcies in North America hit their highest first-quarter level since 2016, according to Haynes and Boone. There were eight bankruptcies in the first quarter. 

    The largest U.S. gas driller wants methane regulations. EQT (NYSE: EQT), the largest natural gas driller in the U.S., called for stricter limits on methane. The Pittsburgh-based company 
    supports Congressional efforts to repeal the Trump-era rollback on methane limits. 

    Permian pipeline crisis. A few years ago, Permian drillers suffered price discounts due to inadequate pipeline capacity. Now they have the 
    opposite problem: too many pipelines and not enough oil.

    Best Regards,

    Tom Kool
    Editor, Oilprice.com
  12.  
    Il y a l’islam des Lumières et il y a l’islam des Ténèbres. Le premier est celui des Mutazilites (VIIIe siècle), d’Averroès (1126-1198) et de Mohammed Arkoun (1928-2010) ; le second est celui d’Ibn Taymiyya (1263-1328), de Mohammed Ibn Abdelwahhab (1703-1792), Sayyid Qutb (1906-1966), Youssef al-Qaradaoui et Hassan el-Banna (1906-1949). L’islam des Lumières s’inspire des jardins verdoyants d’Ispahan, de Damas et de Cordoue ; l’islam des Ténèbres s’inspire de l’aridité mortifère du Désert arabéen. Ce dernier veut tout raser, tout brûler, afin de faire advenir le Musulman unidimensionnel. C’est à cela qu’aspire l’islamisme aujourd’hui et depuis toujours : créer un type humain servile et soumis à dogmes et des rites superstitieux, totalement inopérants pour le monde du XXIe siècle.
    Je ne crois pas à la réforme de l’islam. Quel islam nous allons réformer au juste? Celui des Wahhabites ou celui des Frères musulmans ? Celui du de DAECH, de l’Internationale islamiste du djihad ou celui du néo-Sultan Erdoğan ? L’islam est tenu en otage par l’islamisme dans ses différents courants. L’islamisme est un islam malade, un corps accablé de métastases allant vers sa phase terminale. Seule la laïcité sauvera l’islam. En le confinant dans l’espace privé de chaque croyant, il guérira du monolithisme qui l’atrophie.
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    (Le procès de l’islamologue de renom, Saïd Djabelkheir, poursuivi pour offense à l'islam, s’est ouvert ce jeudi 1er avril, devant le tribunal de Sidi M’hamed à Alger. Le verdict a été renvoyé au 22 avril prochain.)
    Depuis plusieurs mois, le libre penseur Saïd Djabelkheir, islamologue et chercheur spécialiste de la jurisprudence de la Charia, subit une véritable cabale judiciaire assumée et organisée par des forces obscurantistes dont l’objectif est d’anéantir toute les tentatives qui visent à soumettre les textes religieux à une étude scientifique et rationnelle.
    Cette cabale nauséabonde s’est traduite par le procès intenté à Saïd Djabelkheir, tenu jeudi dernier devant le tribunal de Sidi M’hamed, près de la cour d’Alger. Dans le déroulement de ce procès moyenâgeux, l’ayatollah-« universitaire » Abderrazak Bouidjra, le plaignant-inquisiteur, se dit « affecté par les déclarations et les publications de Saïd Djabelkheir ». Mais affecté de quoi au juste ? La réponse est simple et nos obscurantistes-universitaires regardent sans ne vouloir rien voir. L’ayatollah-« universitaire » Abderrazak Bouidjra a peur de voir, dans l’Algérie de 2021 et du Hirak, la progression de l’usage de la raison et de la science en matière de religion. Il se dit heurté dans sa foi pour le simple fait d’avoir lu quelques publications de Saïd Djabelkheir qui discutent la véracité de la légende de l’Arche de Noé et les vertus guérisseuses de l’urine du chameau, confirmées par certains hadiths attribués à Muhammad, le Prophète de l’islam.
    ▪️La nécessité de recourir à la philologie
    Pour un individu rationnel et sain d’esprit, la croyance en l’existence de l’Arche de Noé ou aux vertus guérisseuses de l’urine du chameau est totalement accessoire, voire inutile. En quoi est-ce nécessaire de croire à de telles légendes ? Aucune nécessité ne s’impose. L’Arche de Noé est une légende qui puise ses sources dans la mythologie mésopotamienne. Plusieurs textes anciens en témoignent: d’une part, l’Epopée d’Atrahasis ou le Poème du Très Sage raconte les aventures d’Atrahasis – un personnage de la mythologie mésopotamienne – qui aurait survécu au Déluge et obtenu l’immortalité des dieux. Nous sommes donc au deuxième millénaire avant notre ère. D’autre part, L’Epopée de Gilgamesh, dans sa Onzième tablette, raconte comment Uta-Napishtim a révélé à Gilgamesh, roi d’Uruk-les-clos, l’histoire du grand Déluge et les secrets de l’obtention de la vie éternelle.
    Dans la Onzième tablette de l’Epopée de Gilgamesh, on peut lire ceci : « Utanapistî s’adressa donc à lui / « Gilgamesh, je vais te révéler un mystère, te confier un secret des dieux ! / Tu connais la ville de Surupak / Au bord de l’Euphrate, vieille cité, hantée par les dieux / C’est là que l’envie prit aux (plus) grands dieux de provoquer le Déluge / […] / Démolis ta maison, pour te faire un bateau ! / Renonce à tes richesses, pour te sauver la vie ! Détourne-toi de tes biens, pour te garder sain-et-sauf ! / Mais embarque avec toi des spécimens de tous les animaux ! » .
    Après l’annonce du Déluge par « Le plus Grand des dieux », les derniers vers de la Onzième tablette de l’Epopée de Gilgamesh rapportent la fin du Déluge : « J’ouvris une lucarne et l’air vif me sauta au visage / Je tombai à genoux, immobile et pleurai : les larmes ruisselaient sur mes joues / Puis je cherchai du regard des côtes, à l’horizon / A quelque encablure, une langue de terre émergeait : c’était le mont Nisir, où le bateau accosta / Le Nisir le retint, sans le laisser repartir / […] / Le septième jour, je pris une colombe et la lâchai / La colombe s’en fut, puis revint : n’ayant rien vu où se poser, elle s’en retournait / Puis je pris une hirondelle ey la lâchai / L’hirondelle s’en fut, puis revint : n’ayant rien vu où se poser, elle s’en retournait / Puis je pris un corbeau et le lâchai / Le corbeau s’en fut, mais, ayant trouvé le retrait des eaux / Il picora, il croassa, il s’ébroua / Mais ne s’en revint plus / Alors, je dispersai tout aux quatre-vents et fis un banquet-pour-les-dieux / Disposant le repas sur le faîte de la montagne » .
    Dans le Livre de la Genèse (Chap. 6 et 7), Atrahasis et Uta-Napishtim deviennent le Patriarche Noé. Dans le Coran (Sourate 11, 23, 71) le Noé biblique devient un prophète (Nebbi) de l’islam : Nûh. Avec l’appui des études philologiques et des analyses rationnelles de ces textes mythologiques et religieux, il serait inutile de débattre sur la prétendue « vérité de l’histoire de l’Arche de Noé ». Ces récits ont une valeur symbolique et éducative : ils sont partagés par l’ensemble des civilisations de l’Orient ancien et du pourtour méditerranéen. Il est question de transmission mémorielle et non de « vérité ». Quant à la sacro-sainte-urine-du-chameau, il suffit de voir où les imams salafistes de la Fatwa-Valley, les prêcheurs d’ignorance et de haine, vont se soigner en cas de grave maladie : ils ne vont guère boire le jaune-breuvage-paradisiaque-du-saint-chameau ou aller voir un Raki (charlatan, exorciste) ; en revanche, ils vont se précipiter, tous et sans aucune exception, sur les prestigieux hôpitaux européens, « les hôpitaux de Satan » comme ils disent habituellement, pour sauver leurs âmes (s’ils en ont une). Dire qu’on peut soigner des gens avec l’urine du chameau ou avec une Ruqiya (exorcisme propre à l’islam), c’est faire subir une flétrissure à l’intelligence humaine.
    Averroès et la nécessité de philosopher en matière de religion
    Dans l’Andalousie du XIe et XIIe, la question du droit à philosopher agitait tous les milieux lettrés. Chez les musulmans orthodoxes, la philosophie est synonyme d’apostasie. Ces derniers considèrent catégoriquement que cette dernière mène tous ceux qui s’y exercent vers l’athéisme. Vers la fin du XIIe siècle, un certain Averroès (1198), juriste et philosophe andalou – Ibn Rushd en arabe –, par son courage et son intelligence, a proposé une défense de la philosophie consistant à faire lever les accusations qui l’accablent.
    Face aux attaques du théologien Al-Ghazâlî (1058-1111) à l’encontre de la philosophie, Averroès tâche d’y répondre, tout en s’efforçant de réhabiliter la tradition philosophique. Al-Ghazâlî reprochait aux philosophes ceci : 1) Les philosophes enseignent l’éternité du monde et développent ainsi l’incroyance (Kufr). 2) L’homme ne peut ressusciter qu’avec son âme, et non avec son corps.
    Averroès récuse ces attaques avec fermeté, en faisant valoir les arguments suivants : 1) Le Coran ne dit jamais que le monde a été créé à partir de rien et dans le temps. Si on y trouve des énoncés sur l’origine du monde, ils indiquent plutôt qu’il a été produit à partir d’une matière éternelle. Exemple : « Et c’est Lui qui a créé les cieux et la terre en six jours, alors que Son Trône flottait sur l’eau » (sourate 11, verset 7). Ici, les accusations doivent céder la place à l’interprétation. 2) Il n’est pas possible d’interpréter les passages du Coran où il est question de la résurrection ni au sens littéral ni au sens figuré. Ce qu’enseignent les philosophes à ce propos ne se place pas en contradiction avec le Coran. Face aux ambiguïtés du Coran sur la résurrection, celui qui donne une autre interprétation ne peut pas être tenu responsable de l’incroyance des uns et des autres.
    De ce fait, la philosophie aide les hommes à trouver le chemin de la vérité. La connaissance est identique pour tous les hommes et il suffit de retourner à la pratique de la philosophie pour comprendre la nature qui nous entoure. Averroès va même jusqu’à justifier la nécessité de philosopher en matière de religion par des versets coraniques :
    1. « Apprenez donc, vous qui êtes doués de clairvoyance » (sourate 59, versets 2).
    2. « N’ont-ils pas médité sur le royaume des cieux et de la terre, et toute chose qu’Allah a créée ? » (sourate 7, verset 185).
    3. « Par la sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon » (sourate 16, verset 125).
    Selon Averroès, ces versets apportent la preuve que les hommes doivent réfléchir à la structure du monde et à leur propre origine. Et bien plus, cette réflexion doit s’effectuer de la meilleure manière qui soit. Or, la meilleure forme de pensée est celle qui peut prouver ses résultats, c’est-à-dire la philosophie. De la sorte, le Coran prescrit aux hommes la pratique de la philosophie comme nécessaire (wâjib) .
    La démarche de Saïd Djabelkheir vis-à-vis de certains textes problématiques qui relèvent de la tradition islamique n’est autre que celle d’Averroès. Sur sa page Facebook, ce dernier a invité l’Education Nationale à faire entrer, au sein de ses programmes, Averroès et faire sortir Ibn Taymiyya. Abderrazak Bouidjra n’est visiblement pas de cet avis. Au débat rationnel et argumenté, il préfère les tribunaux de l’inquisition.
    Le Hirak doit soutenir solennellement Saïd Djabelkhir
    Aujourd’hui plus que jamais, la majorité écrasante des algériens réclament un état démocratique et laïc. Si les islamistes usent du népotisme qui leur est accordé par le « régime », les marches et les militants démocrates du Hirak doivent se saisir l’ « Affaire Djabelkheir » pour en faire un emblème de lutte anti-islamiste et antidictatoriale. La liberté de conscience et la liberté des chercheurs, des journalistes, des artistes et des écrivains doit être intangible. Un tel procès de la honte, intenté à un libre penseur par une horde d’obscurantistes, ne doit plus se répéter. Avec les marches hebdomadaires du Hirak, nous avons une chance historique, nous autres démocrates et libres d’esprit, pour défaire les mécanismes de l’intimidation islamiste. Si les entrepreneurs de la pensée unique et des fariboles religieuses n’hésitent pas à s’afficher de manière abjecte et grotesque, les partisans de la démocratie et de la liberté de conscience doivent, à leur tour, se manifester dans l’espace public et éditorial de manière solennelle et sans aucune concession face aux ennemis de l’Algérie démocratique.
    Ce n’est pas avec l’idéologie d’Ibn Taymiya, du wahabisme et des résidus du FIS et du GIA que l’Algérie va retrouver son « indépendance confisquée » (Ferhat Abbas). « D’une certaine manière, le sens de l’histoire de demain n’est pas celui qu’on croit. Il est dans la lutte entre la création et l’inquisition » . Ainsi parlait notre ancêtre Albert Camus. ✍🏻 Farès Lounis / 18 Avril 2021
  13. Mon point de vue sur le hirak face aux échéances électorales: Quelle suite au hirak?

    (J’ai écrit ce texte en juin 2020, avec une vidéo. il reste d’actualité http://bit.ly/2P7NFx5)

     

    Yetnehaw_ga3 est un slogan, mais pas un programme politique.

    Reprendre les marches dès que les conditions le permettent, exiger le changement du système, revendiquer un processus constituant ? C’est la position vers laquelle poussent des figures du hirak, et certains cercles qui ont hâte d’en découdre. Cela a le mérite d’être clair, simple. Mais c’est aussi une attitude figée, non productive, qui mène vers une crispation, voire un choc frontal.

    Le peuple du 22 février a la possibilité d’opérer autrement. Sans rien céder sur le fond (libertés, démocratie, État de droit, séparation des pouvoirs, indépendance de la justice, liberté de la presse), il est possible d’aller vers d’autres choix, pour que le peuple puisse conquérir, ou au moins participer au pouvoir. Ça mérite débat.

    Il est vrai que le système n’a pas fondamentalement changé. Mais dire que rien n’a changé depuis le 22 février est absurde. Il suffit de rappeler que près de 25 anciens ministres sont en détention ou poursuivis en justice, et autant de généraux. Imputer cela à une simple lutte de clans relève d’une analyse primaire. Des choses bougent, des opportunités s’offrent. On peut dire yetnehaw_ga3 et attendre que le pouvoir tombe. On peut aussi se dire que des choses sont à construire, des alternatives à mettre en place, on peut considérer que la nouvelle constitution est un non-événement, mais il est tout à fait possible de se fixer un autre agenda: s’organiser et agir pour prendre les assemblées élues.

    Je connais toutes les objections. Système électoral, fraude, chkara, clientélisme, poids de l’administration, manque de confiance, etc. Je note quatre arguments pour évacuer tout ça :

    1. les partis traditionnels sont morts, n’importe quel réseau crédible peut rafler la mise.

    2. Penser que le pouvoir veut se régénérer en comptant sur le FLN, le RND et ce qui reste de ses clientèles, c’est considérer ce pouvoir comme totalement stupide et dépourvu de tout sens politique. Ce mépris des autres, malheureusement largement partagé au sein du hirak, est une garantie d’échec.

    3. Le pays a connu le 22 février. Les fraudes et manipulations traditionnelles ne sont plus possibles.

    4. Si le hirak n’est pas capable de battre des cadavres de partis, s’il n’est pas capable de surveiller les urnes, vivement qu’on l’oublie.

    L’armée à été entraînée dans une aventure dangereuse. Elle s’est ressaisie en éliminant le cœur de l’ancien pouvoir et en engageant une lutte d’envergure contre la corruption. Cela mérite d’être pris en compte.Yetnehaw_ga3 est un slogan, mais pas un programme politique

     
  14. Petit conseil d un ex complotiste faites vous vacciner 

    quand g vu mon frere(specialiste en nephro a paris-non fumeur et no alcohol comme moi)s eteindre a petit feu c la qu on voit que ce virus ce n est pas de la blague..enfin il a ete sauve apres 18 jours de coma artificiel..et il est toujours en reuducation.il a perdu 60 kgs.

    donc je suis aller au culot mi janvier pour me faire piquer la seconde dose pfizer debut fevrier.

    en israel les chiffres parlent d eux meme depuis 5 jours ils ne signalent aucun cas....

  15.  
    Mieux que les témoignages d'éminents collègues qui avaient tous dénoncé la campagne calomnieuse contre le professeur Ammar Belhimer en 2020 et prouvé son honnêteté et son sens du «nif algérien», voilà que le temps, juge impartial, donne sa sentence et condamne les mensonges de tant de «donneurs de leçons». C'est ce même Ammar Belhimer, accusé carrément du délit de «collaboration» avec l'ambassade de France, qui est aujourd'hui la cible d'une nouvelle campagne orchestrée par les quotidiens «officieux» français Le Monde et Le Figaro ! Ses positions patriotiques ne passent pas auprès d'officines spécialisées dans la déstabilisation au nom de la «démocratie».
    Oui, il faut toujours laisser le temps au temps... ✍🏻 Maâmar Farah / Le Soir d’Algérie (Billet pas doux) / 18 Avril 2021
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