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Tout au fond de moi, il n'y a plus rien,

Plus rien de ce qui faisait un humain,

De trahisons en déceptions des uns,

Déchiré des lamentations de chacun.

 

J'ai crié, personne n'a entendu mes cris,

Battu, personne ne m'a compris, ma mie,

Un univers de mensonges et de mépris,

Un monde sale un monde qu'ils ont sali.

 

Devant un mur d'incompréhensions,

Un monde en perpétuelle gestation,

Je me suis emmuré sans la passion,

L'enfant à qui on ne fait pas attention.

 

février 2015

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C'est vrai à chaque fois pour l'enfant...

 

Les adultes ne sont pas plus entendu...

 

Sauf s'ils rentrent dans le moule...

 

Merci d'être passé...:)

 

salut désoler joublis la formule de politesse parfois ...

 

Ouais au final plus personne s'entend

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Tout au fond de moi, il n'y a plus rien,

Plus rien de ce qui faisait un humain,

De trahisons en déceptions des uns,

Déchiré des lamentations de chacun.

 

J'ai crié, personne n'a entendu mes cris,

Battu, personne ne m'a compris, ma mie,

Un univers de mensonges et de mépris,

Un monde sale un monde qu'ils ont sali.

 

Devant un mur d'incompréhensions,

Un monde en perpétuelle gestation,

Je me suis emmuré sans la passion,

L'enfant à qui on ne fait pas attention.

 

février 2015

 

Joliment triste.

 

:)

 

Bonsoir Amar,

 

Ton poème ne laisse pas indifférent. Il m'a tout de suite fait penser au poème de Hamid Skif... qu'il avait écrit à sa Widad.

 

 

Pour tes yeux

Pour tes yeux et ceux des enfants du monde

pour ce sourire qui annonce le jour libéré

je mendie l'espoir

le pain

et un jour

de joie

 

Pour tes yeux et ceux des enfants du monde

Pour ces petites mains qui caressent la

chambre

je fabriquerai un jouet de pierre de lune

cousu de rayons de tendresse

 

Pour tes yeux et ceux des enfants du monde

pour cette voix fluette qui trébuche dans

ta gorge

je vais jouer du tambour

mais

n'oublie jamais mon enfant

que

pour tes yeux et ceux des enfants du monde

des hommes meurent chaque jour au soleil

faute de n'avoir pu vaincre à temps

les voleurs de rêves.

 

Hamid Skif

 

:) :)

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Merci Sissa

 

Joliment triste.

 

:)

 

Bonsoir Amar,

 

Ton poème ne laisse pas indifférent. Il m'a tout de suite fait penser au poème de Hamid Skif... qu'il avait écrit à sa Widad.

 

 

Pour tes yeux

Pour tes yeux et ceux des enfants du monde

pour ce sourire qui annonce le jour libéré

je mendie l'espoir

le pain

et un jour

de joie

 

Pour tes yeux et ceux des enfants du monde

Pour ces petites mains qui caressent la

chambre

je fabriquerai un jouet de pierre de lune

cousu de rayons de tendresse

 

Pour tes yeux et ceux des enfants du monde

pour cette voix fluette qui trébuche dans

ta gorge

je vais jouer du tambour

mais

n'oublie jamais mon enfant

que

pour tes yeux et ceux des enfants du monde

des hommes meurent chaque jour au soleil

faute de n'avoir pu vaincre à temps

les voleurs de rêves.

 

Hamid Skif

 

:) :)

 

Texte magnifique...

Des mots touchants...

Les voleurs de rêves...:)

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