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50.000 Algériens atteints chaque année du cancer dont 1.500 enfants


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Environ 50.000 nouveaux cas de cancer sont recensés chaque année en Algérie, dont 1.500 enfants, soit une moyenne de 5 nouveaux cas par heure enregistrée chez les adultes, et 4 nouveaux cas par jour chez les enfants, rapporte mercredi 5 février le quotidien El Watan.

 

70% des traitements effectués aux patients ne sont entamés qu'au stade avancé de la maladie, selon le quotidien francophone, ce qui anéantit les chances de guérison.

 

Près de 1.060 nouveaux cas de cancer ont été enregistrés en 2014 dans la wilaya de Constantine, selon l'APS. Les cancers du poumon, également appelés cancer bronchique, du sang, de la prostate, de la vessie et des appareils digestifs ont été les plus récurrents, notamment le cancer du sein avec 240 cas.

Dans la wilaya d'Aïn Temouchent, 350 nouveaux cas ont été dépistés la même année.

 

Le tabac, l'alcool, l'obésité, le stress et l'alimentation malsaine sont les principaux facteurs de ce "problème de santé publique".

 

"Un fumeur risque d’être atteint par un cancer de poumon 20 fois plus qu’un non-fumeur", a souligné le Dr. Benkhalfoun Abderrahim, chef du service d'oncologie de l'hôpital de la même wilaya.

 

L'Algérie à la traîne

 

En dépit de la création de plusieurs centres anti-cancer et l'importation massive de médicaments, estimée à 22 milliards de dinars en 2014, l'Algérie accuse toujours du retard dans la prise en charge des cancéreux, par manque d'infrastructures et d'équipements.

 

"L'investissement très lourd" pour acquérir les appareillages de traitement de cette maladie est à l'origine de ce retard, a indiqué le professeur Mohamed El Hadj, directeur général des services de santé au Ministère, dans un entretien à la Radio Algérienne, à l'occasion de la Journée mondiale contre le cancer, mercredi 4 février.

 

Une situation que les autorités espèrent améliorer dans le cadre du plan de lutte anti-cancer, lancé il y a un an, finalisé récemment et soumis au gouvernement pour approbation mercredi prochain, 11 février.

 

Huit axes stratégiques, 19 objectifs, 60 actions et 239 mesures sont inscrites dans ce programme.

 

Mohamed El Hadj a entre autres indiqué que 14 accélérateurs de radiothérapie fonctionnent actuellement à travers le pays. Un nombre qui devrait atteindre 35 vers la fin de 2015, et 58 à terme, a-t-il affirmé.

 

Deuxième cause de mortalité en Algérie, après les maladies cardio-vasculaires qui font 25.000 mort chaque année, le cancer continue de se nourrir de la mauvaise prise en charge pour toucher de plus en plus d'Algériens.

 

Source HuffPost Algérie

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c'est un topic qui necessite d'etre discuté et remonté , nul n'est à l'abri de cette affection

 

LA DIFFICILE ESTIMATION DE LA PART DES FACTEURS COMPORTEMENTAUX ET ENVIRONNEMENTAUX

La part restante de l’augmentation de l’incidence est due à une exposition accrue aux facteurs de risque, qui augmentent la probabilité de survenue de cancer. Ces facteurs de risque sont, pour une part, liés au comportement (activité physique, alimentation, consommation

Incidence Mortalité Cancer : les causes de l’augmentation du nombre de cas tabagique et alcoolique, exposition volontaire au soleil…) et, pour une autre part, liés à l’environnement subi (expositions professionnelles, polluants atmosphériques, polluants de l’eau, contaminants alimentaires, radiations…). Le nombre de cancers attribuable aux facteurs comportementaux est très largement supérieur à celui attribuable à l’environnement subi. Concernant l’augmentation récente de l’incidence des cancers, du fait de l’insuffisance des données d’exposition de la population générale, des limites méthodologiques du calcul du risque attribuable à plusieurs expositions concomitantes, et du nombre important de substances pour lesquelles la cancérogénicité n’est pas certaine mais seulement probable ou possible, l’estimation de la part respective des facteurs de risque comportementaux et environnementaux ne peut être établie de manière suffisamment précise. En témoignent les conclusions divergentes des deux analyses scientifiques collectives récemment coordonnées par l’Académie de Médecine et l’Inserm. L’absence actuelle de certitude scientifique ne facilite pas la rationalité dans les débats passionnés sur la question très actuelle de l’équilibre entre le développement économique d’une part, la protection des individus et de leur qualité de vie d’autre part. En conséquence, le principe de précaution, qui témoigne de nos insuffisances en matière d’expertise et ne devrait être qu’une disposition transitoire, a malheureusement un avenir assuré dans ce domaine.

UN EFFET DÉLÉTÈRE DE L’EXTENSION DU DÉPISTAGE ?

La cause majeure de l’augmentation de l’incidence des cancers est donc l’extension du dépistage des cancers. Une partie de cette sur-incidence provoquée par le dépistage est due à l’avance au diagnostic. Elle est temporaire et sera compensée par une diminution équivalente (ou supérieure) de l’incidence dans les années à venir. Une autre partie correspond à du sur-diagnostic, c’est-à-dire à des cancers découverts par le dépistage qui n’auraient jamais eu de traduction clinique. Ce sur-diagnostic est un effet délétère du dépistage. Concernant le cancer du sein, les essais contrôlés ont montré que, malgré le sur-diagnostic, on obtenait une baisse de la mortalité par cancer du sein du fait du dépistage généralisé. Concernant le cancer de la prostate, pour lequel le sur-diagnostic est particulièrement important

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Face à la famine les politiques mondiales ont preféré favorisé l'industrie agro alimentaire , au controle sanitaire ce qui nous vaut la situation actuelle de la santé publique

 

un article qui traite du sujet sur la 5

Il y a encore beaucoup de travail à réaliser. Ceci dit certains cancers continuent à augmenter et d'autre part, si on met souvent l'alimentation en cause, il existe aussi d'autres facteurs. On peut citer l'air intérieur, l'air des villes... Parce que l'alimentation a le plus été étudiée du fait qu'elle était contrôlée par la répression des fraudes, les services vétérinaires... et donc elle a été mieux connue. C'est la raison pour laquelle on met souvent l'accent sur l'alimentation alors qu'il existe d'autres facteurs de pollution.

 

"Si l'alimentation n'est pas notre seul vecteur de toxiques, il s'agit de notre seul vecteur protecteur d'où le fait de lutter de manière très forte pour la qualité de l'alimentation qui a été fortement dégradée par l'agriculture productiviste."

 

"Parmi les cancers qui ont le plus explosés, il y a les cancers dits hormono-dépendants donc favorisés par des polluants qui ont une activité hormonale de type œstrogènes parmi lesquels de nombreux pesticides. Mais il y a aussi des polluants que l'on trouve dans les emballages alimentaires plastiques et notamment à l'intérieur des boîtes de conserve avec les phtalates et le bisphénol A qui sont reprotoxiques. Ils perturbent les métabolismes endocriniens, essentiellement la fertilité. Mais cela interfère aussi sur certains cancers (cancer de la prostate, cancer du sein, cancer de l'utérus…) qui sont parmi les plus en expansion. Et parmi les facteurs de risque il y a aussi la manière de cuisiner, car il y a des modes de cuisson très agressifs qui peuvent être cancerigènes.

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