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Techniques de propagande sioniste :un exemple


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Il marche dans Paris avec une kippa et récolte les insultes

 

Un journaliste israélien s'est promené avec une kippa dans la capitale et sa banlieue pour voir "ce que ressentent les juifs parisiens". Une vidéo qui sonne comme un appel à s'expatrier en Israël.

 

Marcher en silence, pendant 10 heures, dans les rues de Paris, avec une kippa et des Tsitsit, pour dénoncer l'antisémitisme en France ? Un mois après les attentats de "Charlie Hebdo" et de l'Hyper Cacher de Vincennes, c'est l'expérience menée par le journaliste israélien Zvika Klein, correspondant en France du site NRG, proche de Benjamin Netanyahou. Et les leçons sont loin d'être faciles à tirer.

 

 

"Ça va ? T'es juif ?"

 

Le dispositif est le suivant : Zvika Klein est sorti coiffé de sa kippa et vêtu de Tsitsit - les franges rituelles traditionnellement portées par les juifs -pour "marcher en silence dans les rues de la capitale française et ses différentes banlieues". Il est précédé d'un caméraman, muni d'une caméra Go Pro cachée dans son sac à dos, qui filmait les réactions au passage du journaliste. "Etant donnée la situation tendue dans la ville, on m'a également imposé un agent de sécurité", précise aussi le journaliste sur le site NRG.

 

Le journaliste précise qu'il s'est inspiré de la démarche de Chochana Roberts, une habitante de New York, qui a filmée en caméra cachée "les remarques à caractère sexuel" qu'elle encaissera "sans fin".

 

De sa marche de 10 heures, Zvika Klein montre une vidéo qui dure précisément 1 minute et 36 secondes. Une minute et demie où le journaliste est la cible de sept réflexions (bien moins que Chochana Roberts), allant de "ça va ? T'es juif ?" à "pédé". NRG ne floute pas les visages des personnes croisées, sauf pour un individu qui lui lance un "juif".

 

Dans l'article qui accompagne la vidéo, Zvika Klein raconte avoir commencé à marcher en début de journée "dans des arrondissements assez calmes de Paris, en face de la Tour Eiffel, puis sur les Champs Elysées, ainsi que dans des quartiers où la communauté juive est très présente".

 

La vidéo démarre effectivement avec la Tour Eiffel derrière le journaliste, puis on reconnaît la rue des Rosiers, quartier juif historique de Paris, qui s'avère étonnamment vide.

 

Dans les zones touristiques, l'ambiance est relativement calme", note Zvika Klein, ajoutant : "mais, plus nous nous en éloignons, plus les regards haineux, les phrases lancées, les attitudes, me font me sentir mal" à l'aise.

 

"La même sensation qu'à Ramallah"

 

Le journaliste dit s'être rendu "dans les quartiers à majorité musulmane" (Barbès, la Goutte d'Or, La Courneuve et Saint-Denis) où il commente :

 

On doit ressentir la même sensation en plein cœur de Ramallah [capitale palestinienne, NDLR] ! La majorité des femmes sont coiffées de la burqa (sic). La plupart des hommes sont de type musulman. On entend parler arabe partout."

 

Sa vidéo le montre aux côtés de femmes portant le niqab, le voile intégral. Rappelons qu'entre 1.000 et 2.000 femmes portent le niqab en France, selon l'Observatoire de la laïcité. Le port de ce voile dans des lieux publics est passible d'amende.

 

La vidéo de NRG ne montre aucune atteinte physique contre Zvika Klein ou insultes intensives provenant d'une même personne. Toutefois, dans son article, il raconte que "deux malabars [l']attendent sur le trottoir [et le] traitent de 'sale juif', [lui] crachent dessus". Sans que ce soit visible dans la vidéo. Il rapporte aussi la demande d'un enfant à sa mère voilée :

Maman, que fait-il ici ? Il ne sait donc pas qu'ils vont le tuer ?"

Alors qu'il marche dans "une cité à majorité musulmane", le journaliste pense que sa démarche a été mise à jour : "A un coin de rue, deux jeunes nous attendent et nous avertissent que nous ferions mieux de déguerpir. Nous ne nous le faisons pas dire deux fois." Et Zvika Klein de conclure :

 

Est-ce vraiment ce que ressentent les juifs parisiens ? La majorité des juifs de France ne sort pas en kippa dans la rue. D'ailleurs, [...] les juifs préfèrent ne pas sortir de chez eux le soir. Ils sont plus en sécurité à la maison."

 

Les chiffres de l'insécurité

 

Au total, 851 actes antisémites ont été recensés en France sur l'année 2014, soit le double qu'un an plus tôt, selon les chiffres du Service de protection de la communauté juive (SPCJ), qui s'appuie sur les données collectées par le ministère de l'Intérieur. Des chiffres cités à la fin de la vidéo de NRG.

 

Le chercheur Nicolas Lebourg tempère toutefois ces données. "La France a bel et bien connu une hausse des violences antisémites", explique-t-il sur Slate. "Cependant, celle-ci [remonte à] 1999 [et a] connu un système de pics indexé sur l'actualité. Lors des 30 dernières années, les violences se produisent lorsque leurs auteurs estiment qu'il existerait un contexte de légitimation de leurs actes, [soit] des effets d'aubaine."

 

A propos de la diffamation antisémite, dénoncée par Zvika Klein, Nicolas Lebourg rappelle que "depuis la Seconde guerre mondiale, on assiste à un écroulement : le jugement selon lequel les Français juifs ne seraient pas des Français 'comme les autres' atteint 14%, loin du taux de 2000 (23%) et sans commune mesure avec l’après-guerre (les deux tiers des sondés en 1946)."

 

Une crainte plus que des actes ?

 

La vidéo de NRG clame en conclusion que "la France est le pays le plus antisémite d'Europe de l'Ouest". Une affirmation à nuancer. Une étude de l'Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne (FRA) pointe que les actes antisémites sont plus nombreux en Hongrie, en Belgique et en Allemagne, qu'en France. En revanche, cette même étude souligne le malaise des juifs français puisque 70% d'entre eux "craignent d'être victimes d'insultes verbales" et 60% d'entre eux "craignent d'être victime d'agression physique", soit le plus haut taux européen.

 

Une crainte qu'a ressentie Zvika Klein :

 

Je sais que le gouvernement fait de son mieux pour protéger la communauté juive, mais Paris est une ville de moins en moins sûre pour les juifs", explique-t-il à "20 minutes". "Je ne pense pas que des no-go-zones existent. En revanche, oui, les no-jews-zones sont malheureusement bien réelles."

 

La démarche de NRG prend néanmoins une tournure particulière alors que Benjamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, avait lancé à l'attention des juifs de France : "Venez en Israël et faites d'Israël votre chez vous."

 

Entre 350.000 et 500.000 juifs vivent en France, selon diverses estimations. Depuis la création de l'Etat hébreu, en mai 1948, plus de 90.000 juifs ont quitté la France pour Israël.

 

Boris Manenti, avec Paul Laubacher

 

In : lenouvelobs.com

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De la pure provoc à 2 balles depuis la vidéo de la pétasse qui se baladait en legging et body moulants dans les rues de New York. J'ai reconnu tous les quartiers où le mec est passé avec en plus le portable à la main faut vraiment le faire exprès ...

 

Prochaine vidéo un arabe avec un keffieh qui se ballade parc des Buttes Chaumont un samedi apres-midi

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