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TSA qui fait de la prostitution journalistique au Qatar !


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Il y a quelques jours le PDG de Ooredoo (ex Nedjma) avait surprit son monde en décidant de ne plus octroyer de publicités aux journaux qui critiquent Bouteflika et le Qatar !

 

Certaine presse (notamment el Watan et Liberté) avait réagit vivement dénonçant ce chantage commercial avec la complicité du pouvoir, et qui revient ni plus ni moins à s'immiscer dans les affaires intérieures du pays.

 

J'étais curieux de voir la réaction du torchon TSA lui qui a l'habitude de se prostituer aux barons du régime, surtout ceux du clan boutef, pour quelques euros de publicité sur son site.

 

La réponse est vite tombée (voir l'article ci-dessous), en matière de lèche-botte on pourrait pas faire mieux.

 

TSA peut donc dormir tranquillement sur ses deux oreilles, il va encore recevoir des commandes de bannières publicitaires payées à coup de 10 000 euros/mois (dire qu'il y a 5 ans j'y affichais mes bannières pour 55 euros/mois), M. Joseph Ged doit être fier d'eux !

 

Manifestement, l'argent n'a pas d'odeur avec ces hypocrites qui nous rabâchent la tête avec leur leçon de moral, de patriotisme et sur l'éthique et la liberté d'expression. Vous aurez aussi remarqué qu'ils ont supprimé les commentaires sur leur site, renvoyant leurs visiteurs sur Facebook, pour mieux les ficher auprès du DRS...

 

Pour rappel, TSA, n'est pas un journal mais un site détenu par deux frères, proches de Said bouteflika, et qui n'ont pas de journalistes à temps complets, la plupart des articles sont écrits par la même personne avec des pseudo différents. Leur bureau se résume à un F2 à Audin utilisé pour avoir une adresse et présence physique.

 

 

Que cachent les attaques contre Ooredoo et le Qatar ?

 

Depuis quelques jours, une campagne médiatique cible l’opérateur Ooredoo Algérie et à travers lui le Qatar, pays de sa maison mère. Officiellement, ce sont les déclarations faites mercredi 18 février par Joseph Ged, Directeur général d’Ooredoo Algérie, sur les conditions d’octroi de la publicité aux médias par sa société.

Mais ces attaques n’ont pas commencé de manière spontanée. M. Ged a fait ses déclarations mercredi devant de nombreux journalistes et patrons de presse. Les journalistes et les patrons présents – ceux de TSA n’y étaient pas – sont même repartis avec un cadeau chacun, un smartphone de dernière génération.

Une réaction tardive

Pourquoi avoir attendu cinq jours avant de réagir à ce qu’ils présentent aujourd’hui comme une humiliation pour la presse algérienne ? Certes, il y a la polémique qui a pris de l’ampleur sur les réseaux sociaux. Mais les réseaux sociaux ciblent régulièrement des entreprises et des pays sans que cela ne se transforme en campagne médiatique organisée ciblant Ooredoo et le Qatar, introduisant un amalgame incompréhensible entre les positions de l’émirat et les activités de l’opérateur en Algérie.

Certes, l’Algérie a eu des divergences avec le Qatar sur la gestion du Printemps arabe. Mais elle a eu des divergences aussi profondes avec la France sur des dossiers comme la Libye par exemple. Elle a des divergences avec de nombreux pays au sujet de l’occupation israélienne en Palestine. Mais ce n’est pas parce que l’Etat algérien a des divergences avec un pays que les ressortissants et les entreprises de ce dernier doivent être pris pour cibles.

L’axe Alger – Doha

Plus paradoxales les attaques qui ciblent aujourd’hui le Qatar pour ses positions passées et qui interviennent alors qu’Alger et Doha se sont réconciliés. Le Qatar est en passe de devenir l’un des premiers investisseurs étrangers en Algérie. Le premier ministre du Qatar est attendu le 10 mars en Algérie pour inaugurer plusieurs projets notamment l’usine sidérurgique de Bellara, à Jijel.

L’Algérie a également besoin d’une relation solide avec le Qatar, premier exportateur mondial de gaz. Dans un marché pétrolier en baisse, les deux pays ont besoin de s’entendre pour maintenir les prix du gaz à un niveau acceptable.

Enfin, l’Algérie a besoin de travailler en étroite collaboration avec le Qatar en Libye pour contrer les partisans de la guerre, à leur tête l’Egypte et la France.

TSA

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