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Quand on a le bonheur d'aimer,

On croit tout voir en ce qu'on aime

S'épanouir, se transformer ;

On vit en lui plus qu'en soi-même ;

Le chemin s'ouvre et reverdit,

L'horizon changé s'agrandit,

Partout où la vie est poussée,

Et l'on n'a pour chaque désir

Qu'un but où sourit le plaisir,

Où se féconde la pensée.

 

Tout paraît s'unir pour charmer ;

Les mortels que ce feu consume

Ne se sentent pas consumer ;

Pour eux le bonheur se résume

En un mot, mot du ciel : aimer !

C'est le seul mot que l'œil annonce

Le seul que la lèvre prononce,

Et qui, par l'oreille écouté,

Soit au fond des cœurs répété.

 

Le passé, l'avenir s'efface,

Tout, dans ce monde, est en oubli ;

Le soleil comme l'ombre passe ;

Rien sur le front ne creuse un pli ;

Lorsqu'enfin le vent qui moissonne

Emporte, effeuille la couronne

Et précipite le flambeau,

Le trépas garde ce mystère,

Qui, toujours voilé pour la terre,

Ne se révèle qu'au tombeau.

 

Unis par une sainte chaîne,

Aimons, quand rayonne l'été ;

Aimons, quand d'un voile argenté

Le sombre hiver couvre la plaine.

Qu'en notre âme ferme et sereine

Par un dévouement soit compté

Tout pas du temps qui nous entraîne !

 

Sans craindre de les épuiser

À des flots purs venons puiser

Les ivresses que le coeur donne ;

Dieu nous réserve dans le Ciel

Pour nos lèvres toujours du miel,

Pour nos fronts, toujours la couronne ;

Car, si, jusqu'au dernier jour,

La douce foi d'un noble amour

N'a jamais été profanée,

La vie, en changeant de séjour,

Ne change pas de destinée !

 

 

Jules Canonge.

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Ensemble pour l'éternité

 

je le trouve très touchant

 

Ensemble pour l'éternité

 

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille

Lorsque mes cheveux noirs seront des cheveux blancs,

Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille,

Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.

 

Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,

Nous nous croirons encore de jeunes amoureux ;

Et je te sourirai tout en branlant la tête,

Et nous ferons un couple adorable de vieux.

 

Nous nous regarderons assis sous notre treille,

Avec de petits yeux attendris et brillants,

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,

Lorsque mes cheveux noirs seront des cheveux blancs.

 

Sur notre banc ami, tout verdâtre de mousse,

Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer.

Nous aurons une joie attendrie et très douce,

La phrase finissant souvent par un baiser.

 

Combien de fois jadis j'ai pu dire : "Je t'aime !"

Alors avec grand soin nous le recompterons :

Nous nous ressouviendrons de mille choses, même

De petits riens exquis dont nous radoterons.

 

Un rayon descendra, d'une caresse douce,

Parmi nos cheveux blancs, tout rose se poser,

Quand sur notre vieux banc, tout verdâtre de mousse,

Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer.

 

Et comme chaque jour je t'aime davantage,

Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain,

Qu'importeront alors les rides du visage ?

Mon amour se fera plus grave et plus serein.

 

Songe que tous les jours des souvenirs s'entassent ;

Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens :

Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent

Et sans cesse entre nous tissent d'autres liens.

 

C'est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l'âge,

Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main,

Car vois-tu, chaque jour je t'aime davantage,

Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain.

 

Et de ce cher amour qui passe comme un rêve

Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur :

Retenir, s'il se peut, l'impression trop brève

Pour la ressavourer plus tard avec lenteur.

 

J'enfouis tout ce qui vient de toi comme un avare,

Thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours :

Je serai riche alors d'une richesse rare :

J'aurai gardé tout l'or de notre amour !

 

Ainsi de ce passé de bonheur qui s'achève

Ma mémoire parfois me rendra la douceur ;

Et de ce cher amour qui passe comme un rêve

J'aurai tout conservé dans le fond de mon coeur.

 

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,

Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,

Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille,

Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.

 

Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,

Nous nous croirons encore aux jours heureux d'antan,

Et je te sourirai tout en branlant la tête,

Et tu me parleras d'amour en chevrotant.

 

Nous nous regarderons, assis sous notre treille,

Avec de petits yeux attendris et brillants,

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,

Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.

 

 

Anonyme .

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je le trouve très touchant

 

Ensemble pour l'éternité

 

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille

Lorsque mes cheveux noirs seront des cheveux blancs,

Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille,

Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.

 

Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,

Nous nous croirons encore de jeunes amoureux ;

Et je te sourirai tout en branlant la tête,

Et nous ferons un couple adorable de vieux.

 

Nous nous regarderons assis sous notre treille,

Avec de petits yeux attendris et brillants,

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,

Lorsque mes cheveux noirs seront des cheveux blancs.

 

Sur notre banc ami, tout verdâtre de mousse,

Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer.

Nous aurons une joie attendrie et très douce,

La phrase finissant souvent par un baiser.

 

Combien de fois jadis j'ai pu dire : "Je t'aime !"

Alors avec grand soin nous le recompterons :

Nous nous ressouviendrons de mille choses, même

De petits riens exquis dont nous radoterons.

 

Un rayon descendra, d'une caresse douce,

Parmi nos cheveux blancs, tout rose se poser,

Quand sur notre vieux banc, tout verdâtre de mousse,

Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer.

 

Et comme chaque jour je t'aime davantage,

Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain,

Qu'importeront alors les rides du visage ?

Mon amour se fera plus grave et plus serein.

 

Songe que tous les jours des souvenirs s'entassent ;

Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens :

Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent

Et sans cesse entre nous tissent d'autres liens.

 

C'est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l'âge,

Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main,

Car vois-tu, chaque jour je t'aime davantage,

Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain.

 

Et de ce cher amour qui passe comme un rêve

Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur :

Retenir, s'il se peut, l'impression trop brève

Pour la ressavourer plus tard avec lenteur.

 

J'enfouis tout ce qui vient de toi comme un avare,

Thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours :

Je serai riche alors d'une richesse rare :

J'aurai gardé tout l'or de notre amour !

 

Ainsi de ce passé de bonheur qui s'achève

Ma mémoire parfois me rendra la douceur ;

Et de ce cher amour qui passe comme un rêve

J'aurai tout conservé dans le fond de mon coeur.

 

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,

Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,

Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille,

Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.

 

Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,

Nous nous croirons encore aux jours heureux d'antan,

Et je te sourirai tout en branlant la tête,

Et tu me parleras d'amour en chevrotant.

 

Nous nous regarderons, assis sous notre treille,

Avec de petits yeux attendris et brillants,

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,

Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.

 

 

Anonyme .

 

Touchant?

C'est peu de le dire...

Une leçon de vie?

Un BA BA...

 

Merci ami...:)

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Salut mon frère

 

Quand on a le bonheur d'aimer,

On croit tout voir en ce qu'on aime

S'épanouir, se transformer ;

On vit en lui plus qu'en soi-même ;

Le chemin s'ouvre et reverdit,

L'horizon changé s'agrandit,

Partout où la vie est poussée,

Et l'on n'a pour chaque désir

Qu'un but où sourit le plaisir,

Où se féconde la pensée.

 

Tout paraît s'unir pour charmer ;

Les mortels que ce feu consume

Ne se sentent pas consumer ;

Pour eux le bonheur se résume

En un mot, mot du ciel : aimer !

C'est le seul mot que l'œil annonce

Le seul que la lèvre prononce,

Et qui, par l'oreille écouté,

Soit au fond des cœurs répété.

 

Le passé, l'avenir s'efface,

Tout, dans ce monde, est en oubli ;

Le soleil comme l'ombre passe ;

Rien sur le front ne creuse un pli ;

Lorsqu'enfin le vent qui moissonne

Emporte, effeuille la couronne

Et précipite le flambeau,

Le trépas garde ce mystère,

Qui, toujours voilé pour la terre,

Ne se révèle qu'au tombeau.

 

Unis par une sainte chaîne,

Aimons, quand rayonne l'été ;

Aimons, quand d'un voile argenté

Le sombre hiver couvre la plaine.

Qu'en notre âme ferme et sereine

Par un dévouement soit compté

Tout pas du temps qui nous entraîne !

 

Sans craindre de les épuiser

À des flots purs venons puiser

Les ivresses que le coeur donne ;

Dieu nous réserve dans le Ciel

Pour nos lèvres toujours du miel,

Pour nos fronts, toujours la couronne ;

Car, si, jusqu'au dernier jour,

La douce foi d'un noble amour

N'a jamais été profanée,

La vie, en changeant de séjour,

Ne change pas de destinée !

 

 

Jules Canonge.

 

Comme toujours, les poèmes que tu nous offres font chavirer mon coeur de bonheur...

 

Puissent le ciel et les Dieux t'apporter cet amour ardent que tu mérites comme d'autres...:41::41::41:

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T'as vu ce qu'elle se permet de dire celle-là ! ;)

bonjour Sissa, tu vas bien? de quel côté de ce vaste monde te trouve-tu ces temps-ci? :)

 

... On va dire ça va... malgré le froid...

 

Je suis chez les Vikings pour un mois... histoire de pomper l'air glacé à mes voisins adorés.... ils adorent ça :D

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... On va dire ça va... malgré le froid...

 

Je suis chez les Vikings pour un mois... histoire de pomper l'air glacé à mes voisins adorés.... ils adorent ça :D

 

tu m'étonnes ! ça les réchauffe !...

je voudrais bien retourner à Göteborg...j'aime les pays scandinaves...une toute autre atmosphère...

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Amar l'ami

 

Comme toujours, les poèmes que tu nous offres font chavirer mon coeur de bonheur...

 

 

Oh merci sincèrement d'apprécier mes choix le partage est réussis

 

Puissent le ciel et les Dieux t'apporter cet amour ardent que tu mérites comme d'autres...:41::41::41:

Inchallah

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Quand on a le bonheur d'aimer,

On croit tout voir en ce qu'on aime

S'épanouir, se transformer ;

On vit en lui plus qu'en soi-même ;

Le chemin s'ouvre et reverdit,

L'horizon changé s'agrandit,

Partout où la vie est poussée,

Et l'on n'a pour chaque désir

Qu'un but où sourit le plaisir,

Où se féconde la pensée.

 

Tout paraît s'unir pour charmer ;

Les mortels que ce feu consume

Ne se sentent pas consumer ;

Pour eux le bonheur se résume

En un mot, mot du ciel : aimer !

C'est le seul mot que l'œil annonce

Le seul que la lèvre prononce,

Et qui, par l'oreille écouté,

Soit au fond des cœurs répété.

 

Le passé, l'avenir s'efface,

Tout, dans ce monde, est en oubli ;

Le soleil comme l'ombre passe ;

Rien sur le front ne creuse un pli ;

Lorsqu'enfin le vent qui moissonne

Emporte, effeuille la couronne

Et précipite le flambeau,

Le trépas garde ce mystère,

Qui, toujours voilé pour la terre,

Ne se révèle qu'au tombeau.

 

Unis par une sainte chaîne,

Aimons, quand rayonne l'été ;

Aimons, quand d'un voile argenté

Le sombre hiver couvre la plaine.

Qu'en notre âme ferme et sereine

Par un dévouement soit compté

Tout pas du temps qui nous entraîne !

 

Sans craindre de les épuiser

À des flots purs venons puiser

Les ivresses que le coeur donne ;

Dieu nous réserve dans le Ciel

Pour nos lèvres toujours du miel,

Pour nos fronts, toujours la couronne ;

Car, si, jusqu'au dernier jour,

La douce foi d'un noble amour

N'a jamais été profanée,

La vie, en changeant de séjour,

Ne change pas de destinée !

 

 

Jules Canonge.

 

que d'amour dans le bonheur et dans les épreuves dans la santé et dans la maladie..

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... En été, si tu veux... je passerai mes vacances ici...

 

:)

 

je n'avais pas vu ton post, pardon Sissa ! :confused:

 

Merci pour cette proposition que je n’hésiterais pas à te rappeler si jamais j'en avais l'occasion...:40:

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  • 2 months later...

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