segalas 10 Posted March 16, 2015 Partager Posted March 16, 2015 Détournement de devises : Un importateur de riz change de registre de commerce en pleine nuit Par Abdou Semmar | mars 16, 2015 4:51 La surfacturation dans les opérations d’importation en vue de transférer illégalement des devises à l’étranger est une pratique devenue ordinaire, voire trop ordinaire, en Algérie. Mais l’ouverture des portes d’une agence bancaire la nuit au profit d’un importateur pour qu’il puisse changer sa domiciliation est une première ! Et que le même importateur se retrouve pendant la même nuit dans les locaux du Centre National du Registre de Commerce (CNRC) pour falsifier son registre est également un cas sans précédent. Et pourtant, cela s’est bel et bien passé à Oran. Inédit ! Pour échapper au contrôle des douaniers, un importateur algérien a réussi en l’espace d’une nuit à falsifier son registre de commerce, modifier sa carte NIF (Numéro d’identification fiscale) et changer sa domiciliation bancaire. Cet importateur a bénéficié de plusieurs complicités pour pouvoir échapper aux Douanes algériennes qui ont bloqué récemment, au port d’Oran, sa cargaison de riz importé. Les douaniers ont découvert que dans les documents présentés par cet importateur opérant au niveau d’Oran et d’Annaba, le riz en question est facturé à 0,4 Dollars le kilo. En revanche, dans son dossier d’importation traité au niveau de l’agence bancaire de Natixis Algérie à Oran, il est mentionné dans ses factures que son riz est facturé à 4 Dollars le kilo. Cette différence de prix a suscité les soupçons des douaniers algériens qui ont lancé rapidement une procédure pour vérifier si cet importateur n’a pas recouru à la surfacturation pour transférer illégalement des devises à l’étranger. Les soupçons des douaniers se sont vite avérés fondés et l’opération a été bloquée. L’importateur indélicat, pour sauver sa peau, a réagi rapidement en demandant à ses complices au niveau du CNRC d’Oran et à l’agence bancaire d’une Banque Occidentale établie à Alger de modifier ses coordonnées afin d’échapper aux enquêteurs des Douanes algériennes. Ces dernières ont déposé une plainte contre cet opérateur malhonnête. Ce dernier avait voulu ainsi transférer illégalement, pour chaque tonne de riz importée, pas moins de 4 000 Dollars, alors que le prix réel ne dépasse guère les 400. On ignore encore les quantités exactes de riz importées par cet importateur véreux. Mais cette opération de surfacturation permet facilement de transférer des millions de dollars étant donné que ces importateurs de cet acabit commandent habituellement des navires entiers transportant plusieurs dizaines de tonnes de riz. Pour de nombreux banquiers algériens, cette nouvelle affaire de détournement de devises relance, plus que jamais, le débat sur l’article 44 du règlement 07-01 de la Banque d’Algérie. Cet article permet aux banques algériennes de procéder à la remise documentaire, un moyen de paiement pour les importateurs, sans même exiger un document douanier de mise en consommation. Dans ce contexte, rien ne va empêcher cet importateur d’emprunter de fausses identités pour continuer à surfacturer ses importations à Oran, Annaba ou ailleurs en Algérie… - See more at: http://www.*******************/blog/2015/03/en-pleine-nuit-un-importateur-change-de-registre-de-commerce-et/#sthash.gKt3rj7l.dpuf Citer Link to post Share on other sites
segalas 10 Posted March 16, 2015 Author Partager Posted March 16, 2015 1/les gars ils paient avec une lettre de credit - ils presentent a la banque une somme en dinars convertible en euros ou dollars sur la lettre de credit-l'etat accepte car il doit nourrir la populace...le riz ici est facturé sur la lettre de credit 4 dollars lol pour des centaines de milliers de kilos c'est deja une arnaque lol. 2/ le gars va en europe ou usa ou inde ou chine contact un founisseur qu'il va payer en dollars avec la lettre de credit pour la somme de 4 dollars mais le riz est facturé reellement que 0.40 dollars il y a donc 3.60 dollars qui se balladent quelques part . 3/ l'importateur va donc garder une partie des 3.60 dollars a l'etranger en partageant avec son fournisseur une commission evidement. 4/ l'autre possibilité pour l'importateur au lieu de s'ennuyer a vendre du riz au bled avec une faible marge -il va utiliser ce qui reste des 3.60 dollars en passant par le marché parallele pour les convertir en dinars a un taux 40% superieur a celui du taux officiel ...l'etat fournit donc des devises qui servent a alimenter le marché parallele . Citer Link to post Share on other sites
belkarem 228 Posted March 16, 2015 Partager Posted March 16, 2015 cette nouvelle affaire de détournement de devises relance, plus que jamais, le débat sur l’article 44 du règlement 07-01 de la Banque d’Algérie. Cet article permet aux banques algériennes de procéder à la remise documentaire, un moyen de paiement pour les importateurs, sans même exiger un document douanier de mise en consommation. Dans ce contexte, rien ne va empêcher cet importateur d’emprunter de fausses identités pour continuer à surfacturer ses importations à Oran, Annaba ou ailleurs en Algérie… la seule est unique solution c'est la convertibilté totale du dinars .....quand le dinars aurat une vraie valeur marchande fixé par le marché ....il n' y aura plus intert pour quiconque d'aller le transformer dans un marché parallelle qui disparaitra ! Citer Link to post Share on other sites
segalas 10 Posted March 16, 2015 Author Partager Posted March 16, 2015 la seule est unique solution c'est la convertibilté totale du dinars .....quand le dinars aurat une vraie valeur marchande fixé par le marché ....il n' y aura plus intert pour quiconque d'aller le transformer dans un marché parallelle qui disparaitra ! -------------------------------------- je commence a adherer a cette these mais a la condition qu'on diminue la masse de dinars dans les rues sinon on explose les reserves de changes en 3 jours et attention a l'inflation...il faut freiner la consommation en montant les taux d'interet et bloquer tout le monde avec des logements et des credits a rembourser -mettre en place une fiscalité -stopper les subventions generalisées...mettre un seuil declaratif de transfert de devise a 10.000 euros par exemple .La peut etre qu'on pourra lacher les vannes . Citer Link to post Share on other sites
AnoNimos 12 455 Posted March 16, 2015 Partager Posted March 16, 2015 Tout.....cela......quand les choses peuvent se passer bien plus simplement...... Journalisme de khoroto Citer Link to post Share on other sites
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