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15 vieux chevaux a plus de 4 milliards de dinars


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Pour détourner des devises : De vieux chevaux importés à…40 millions de dollars à Oran

Par Abdou Semmar | mars 15, 2015 12:17

 

 

 

Décidément, tous les moyens sont bons pour détourner et transférer illicitement des devises à l’étranger. Le lobby des importateurs fraudeurs et la mafia du marché parallèle des devises innovent pour trouver les procédés les plus ingénieux afin de transférer illicitement des Euros ou des Dollars à l’étranger. Et cette fois-ci, à Oran, un importateur véreux est allé jusqu’à importer de vieux chevaux… d’une valeur de 40 millions de dollars !

Oui, 40 millions de dollars pour importer 15 chevaux prétendument de race et destinés aux courses. Cette opération d’importation aurait été exécutée au niveau de l’agence bancaire de Natixis Algérie à Oran, selon des sources bien informées. L’importateur véreux a présenté ses factures en déclarant que les prix de ces chevaux est de 40 millions de dollars. Cependant, aucun certificat vétérinaire n’a été présenté pour prouver les origines et aptitudes de ces chevaux importés. Les responsables de cette agence bancaire ont facilité avec une légèreté déconcertante le paiement de cette opération d’importation pour le moins suspecte. Et au Port d’Oran, les doutes vont vite se confirmer lorsque les inspecteurs des douanes algériennes vont examiner les chevaux en question. Il s’est avéré qu’il s’agissait de chevaux âgés aucunement aptes aux courses ! Les douaniers algériens ont découvert qu’il étaient plutôt destinés… à l’abattoir.

 

Ces animaux ne pouvaient en aucun cas valoir 40 millions de dollars. Les douaniers ont débusqué ainsi une opération d’importation frauduleuse. L’opérateur impliqué a établi de faux documents administratifs pour transférer les 40 millions de dollars. Cet opérateur est, désormais, poursuivi en justice par les Douanes algériennes. Ceci dit, la Banque d’Algérie n’a adopté aucune mesure conservatoire à l’encontre de cet importateur véreux. Une attitude extrêmement étonnante de la part de la Banque d’Algérie puisque l’article 8 de l’Ordonnance 96-22 du 09 juillet 1996, relative à la répression des infractions à la législation des changes et des mouvements de capitaux vers l’étranger contraint la Banque Centrale de suspendre tout importateur véreux de toute opération de commerce extérieur, en attendant que la justice tranche sur son cas. Mais aucun article de cette législation n’a été utilisé par la Banque d’Algérie qui observe une passivité sidérante face à ces opérateurs et importateurs fraudeurs. De son côté, le DG de Natixis Algérie a fait savoir dans une déclaration à Algérie-Focus que son agence bancaire à Oran n’a aucunement traité cette affaire d’importation. A en croire notre interlocuteur, sa banque n’a été guère sollicitée pour une remise documentaire pour payer l’importation de 40 chevaux de race.

 

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Ali Baba et les 40......

 

 

 

Commerce, Une

 

Détournement de devises : Un importateur de riz change de registre de commerce en pleine nuit

Par Abdou Semmar | mars 16, 2015 4:51

 

Suivre : Algerie, oran

 

La surfacturation dans les opérations d’importation en vue de transférer illégalement des devises à l’étranger est une pratique devenue ordinaire, voire trop ordinaire, en Algérie. Mais l’ouverture des portes d’une agence bancaire la nuit au profit d’un importateur pour qu’il puisse changer sa domiciliation est une première ! Et que le même importateur se retrouve pendant la même nuit dans les locaux du Centre National du Registre de Commerce (CNRC) pour falsifier son registre est également un cas sans précédent. Et pourtant, cela s’est bel et bien passé à Oran.

 

Inédit ! Pour échapper au contrôle des douaniers, un importateur algérien a réussi en l’espace d’une nuit à falsifier son registre de commerce, modifier sa carte NIF (Numéro d’identification fiscale) et changer sa domiciliation bancaire. Cet importateur a bénéficié de plusieurs complicités pour pouvoir échapper aux Douanes algériennes qui ont bloqué récemment, au port d’Oran, sa cargaison de riz importé. Les douaniers ont découvert que dans les documents présentés par cet importateur opérant au niveau d’Oran et d’Annaba, le riz en question est facturé à 0,4 Dollars le kilo. En revanche, dans son dossier d’importation traité au niveau de l’agence bancaire de Natixis Algérie à Oran, il est mentionné dans ses factures que son riz est facturé à 4 Dollars le kilo.

 

Cette différence de prix a suscité les soupçons des douaniers algériens qui ont lancé rapidement une procédure pour vérifier si cet importateur n’a pas recouru à la surfacturation pour transférer illégalement des devises à l’étranger. Les soupçons des douaniers se sont vite avérés fondés et l’opération a été bloquée. L’importateur indélicat, pour sauver sa peau, a réagi rapidement en demandant à ses complices au niveau du CNRC d’Oran et à l’agence bancaire d’une Banque Occidentale établie à Alger de modifier ses coordonnées afin d’échapper aux enquêteurs des Douanes algériennes.

 

Ces dernières ont déposé une plainte contre cet opérateur malhonnête. Ce dernier avait voulu ainsi transférer illégalement, pour chaque tonne de riz importée, pas moins de 4 000 Dollars, alors que le prix réel ne dépasse guère les 400. On ignore encore les quantités exactes de riz importées par cet importateur véreux. Mais cette opération de surfacturation permet facilement de transférer des millions de dollars étant donné que ces importateurs de cet acabit commandent habituellement des navires entiers transportant plusieurs dizaines de tonnes de riz.

 

Pour de nombreux banquiers algériens, cette nouvelle affaire de détournement de devises relance, plus que jamais, le débat sur l’article 44 du règlement 07-01 de la Banque d’Algérie. Cet article permet aux banques algériennes de procéder à la remise documentaire, un moyen de paiement pour les importateurs, sans même exiger un document douanier de mise en consommation. Dans ce contexte, rien ne va empêcher cet importateur d’emprunter de fausses identités pour continuer à surfacturer ses importations à Oran, Annaba ou ailleurs en Algérie…

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