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290 djihadistes ont touché des prestations sociales en 2014


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290, c'est le nombre de ressortissants français qui ont touché des prestations sociales malgré leur départ pour la Syrie ou l'Irak. Le chiffre a été donné ce mardi 17 mars par le ministre de l'Intérieur.

 

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C'est Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur qui en a fait l'annonce aujourd'hui. Ses services ont repéré 290 personnes, parties en Syrie ou en Irak, qui continuaient à percevoir des versements. Des virements immédiatement interrompus après ces signalements.

 

Interrogé à l'Assemblée nationale par le député UMP Alain Marsaud sur le sujet, le ministre de l'Intérieur a assuré que "ces manquements (...) n'existent pas en nombre". "N'essayons pas de faire sur ce sujet des polémiques ou de laisser à penser qu'il n'y a pas d'action. Il y a une détermination totale et elle se poursuivra" a-t-il rajouté.

 

Au cours de son intervention, le ministre de l'Intérieur a par ailleurs annoncé que 25 interdictions administratives de sortie du territoire et 19 interdictions du territoire national ont été décidées

dans le cadre de l'application de la loi antiterroriste de novembre 2014.

 

Selon les estimations communiquées dernièrement par le Premier ministre, Manuel Valls, 1400 Français, essentiellement des jeunes, seraient concernés directement par le djihad en Syrie ou en Irak, soit en étant sur place ou en cherchant à s'y rendre, soit en étant rentrés. Ce chiffre aurait doublé en un an.

 

Un nouveau texte de loi pour accroitre la surveillance

 

Pour lutter contre ce phénomène, un texte de loi à ce sujet sera présenté jeudi en conseil des ministres. L'objectif ? Permettre l'élargissement des moyens d'investigation des services de renseignements et simplifier les procédures.

Par exemple, jusqu’alors, même si un individu était suspect, il était interdit d'écouter son téléphone, de géolocaliser sa voiture, de poser un micro ou une caméra chez lui, ou encore d'installer un mouchard sur son ordinateur. Seule une décision de justice pouvait autoriser ces pratiques.

Avec ce projet de loi, il suffira d'une simple autorisation administrative. Sur Internet, le système va même plus loin. Les mouchards seront étendus aux réseaux sociaux, aux messageries et aux moteurs de recherche.

S'il y a comportement suspect, un accès répété à des pages djihadistes par exemple, les géants du Net devront prévenir les autorités.

 

Un projet liberticide ?

 

En principe, toute atteinte aux libertés individuelles doit être contrôlée par un juge. Là, le projet de loi remet en cause le principe d'inviolabilité du domicile.

 

Il légalise aussi les fameux aspirateurs à données, de fausses bornes téléphoniques capables de récupérer tous les SMS, toutes les conversations à des centaines de mètres à la ronde. Des informations concernant à la fois le suspect ciblé mais aussi celles de tous ceux qui se trouvent dans le périmètre.

 

Cependant, pour les autorités, on reste loin de la surveillance abusive comme aux Etats-Unis, car ces nouveaux dispositifs ne seront applicables que dans des cas précis.

 

Source Yahoo Actualité

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