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Comment développer un pays où à 40 ans un homme habite encore chez ses parents ?


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Comment développer un pays où à 40 ans un homme habite encore chez ses parents ? Par Abdou Semmar

Par Abdou Semmar | mars 26, 2015 12:12

 

 

“Il faut faire un choix et de deux choses l’une : Ou souffrir pour se développer, ou ne pas se développer pour ne pas souffrir. Voilà l’alternative de la vie, voilà le dilemme de la condition terrestre”. Difficile de trouver d’autres mots aussi significatifs et révélateurs d’une vérité amère que nous vivons et subissons, nous, les Algériens depuis des lustres. Ces mots du philosophe français Théodore Jouffroy traduisent parfaitement le dilemme de notre société.

 

Notre société, qui aspire au développement, rêve de démocratie, espère une qualité de vie à l’occidentale, fantasme sur un niveau de vie comparable à celui des pays riches et industrialisés. Notre société désire la richesse, le bonheur et l’épanouissement mais, sans consacrer l’effort, le mérite et la promotion sociale. Et comment bâtir un pays développé sans réhabiliter ces valeurs essentielles à l’édification d’un Etat moderne ?

 

Comment développer un pays où, à 40 ans, un homme habite encore chez ses parents ? Oui, cela peut paraître trivial, ridicule, insultant ou humiliant, mais c’est là une triste vérité qu’il ne faut surtout pas éluder ni sous-estimer les conséquences. Le développement a pour matrice l’émancipation. L’émancipation commence par l’expression d’un libre arbitre. Le libre arbitre, pour sa part, ne peut s’exprimer sans une rupture avec cette dépendance familiale, sans laquelle de nombreux, très nombreux, Algériens ne pourraient survivre. Un jeune de 25 ans, 30 ans ou 35 ans qui vit encore chez ses parents, qui mange encore leur nourriture, s’entretient avec leur argent peut-il prétendre être un homme libre et digne ? Oui, il est temps de casser ce tabou plus dangereux que la dictature ou la corruption. L’assistanat a formaté en profondeur notre personnalité.

 

 

Cette mentalité d’assisté, qui fait que des adultes sont enfermés dans des carcans familiaux archaïques, empêche le développement d’une société épanouie et partant, entrave le développement du pays. Un homme ou une femme qui ne peut pas quitter le nid douillet qu’est la maison familiale, a peu de chances de triompher des autres obstacles que lui impose la vie. Un homme ou une femme qui peine à se détacher des jupons de sa mère pour prendre son envol vers d’autres horizons, explorer de nouvelles perspectives, est inadapté à la modernité.

 

La modernité est synonyme de l’émergence de l’individu en tant qu’entité indépendante. Alors que notre société continue à fonctionner avec un grégarisme tenace glorifiant le groupe. A 25 ans, 28 ou 32 ans, des milliers, pour ne pas dire, des millions d’Algériens, font du domicile familial un refuge, un bouclier hermétique contre les vicissitudes de la vie.

 

L’éternel refrain de la crise du logement est bien entendu constamment entonné pour expliquer les choses. Mais, disons-le, cette crise est surfaite et fabriquée de toutes pièces par un régime, profondément marqué par le patriarcat, qui fait tout pour enfermer la société dans cette éternelle dépendance familiale. En 2009, le Collège national des architectes algériens a fait une enquête où il a été révélé que pas moins de 1,5 million de logements sont inoccupés en Algérie. Et les enfants de leurs propriétaires préfèrent, évidemment, dormir, manger, boire et, au final, penser avec et comme leurs parents.

 

Jusqu’à preuve du contraire, le régime scélérat n’a pondu aucune loi interdisant aux jeunes de sortir du cocon familiale pour exister de manière autonome. Aucune réglementation n’interdit à nos jeunes, hommes ou femmes, de «migrer» vers des contrées vierges de notre vaste pays afin de conquérir des espaces entiers abandonnés au vide sidéral. Les Etats-Unis n’ont-ils pas été bâtis grâce à une fabuleuse conquête, celle du «Far West» en l’occurrence? En 2015, l’Algérie entière demeure un «Far West». Nos jeunes préfèrent «tuer le temps», au lieu d’élargir leurs horizons, surs qu’ils sont de disposer du gîte et du couvert chez papa et maman. Ce sort d’assisté fait le bonheur du régime, ce dernier sachant pertinemment que l’assistanat est un gage de maintien.

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j'ai vu abou sammar à la télé, je l'ai pas aimé du tout, c'est un petit écrivaillon qui se croit tout savoir, quand je lisais ses textes sur le site de l'excellent bédjaoui Hchicha ça allait, mais quand je l'ai vu parler, j'ai constaté ses lacunes, il en a beaucoup, il devrait se la jouer plus modeste que ça

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il n'y a pas de crise de logement en algerie c'est un constat que l'on peut faire visuellement sans avoir a etudier des statistiques.

-il n'y a pas de penurie de terrain non plus l'espace etant gigantesque...la vraie explication est donc ailleurs dans le mal etre des algeriens.

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j'ai vu abou sammar à la télé, je l'ai pas aimé du tout, c'est un petit écrivaillon qui se croit tout savoir, quand je lisais ses textes sur le site de l'excellent bédjaoui Hchicha ça allait, mais quand je l'ai vu parler, j'ai constaté ses lacunes, il en a beaucoup, il doit etre plus modeste que ça

 

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j'aime bien ceux qui osent frapper la ou ça fait mal -et cet article il fallait oser le faire -on aime pas certaines verités pourtant il faut accepter de les entendre...cet article explique les raisons de notre sous developpement et la famine future quand les vieux ne seront plus la et que le petrole sera epuisé ou a 10 dollars .

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Comment peut on développer un pays où le president

est incapable de parler ou marcher?

 

Comment peut on developper un pays où la fraude est notre devise?

Comment peut developper un pays où la corruption est notre culture?

Comment peut on developper un pays où les enfants du systeme s'installent en europe grace à l'argent du peuple?

 

Etc etc etc

 

Donc cet homme de 40 ans est un produit du systeme:Assisté jusqu'à l'os!!!!

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j'aime bien ceux qui osent frapper la ou ça fait mal -et cet article il fallait oser le faire -on aime pas certaines verités pourtant il faut accepter de les entendre...cet article explique les raisons de notre sous developpement et la famine future quand les vieux ne seront plus la et que le petrole sera epuisé ou a 10 dollars .

 

excuses moi, en fait je n'ai pas lu l'article, le logement ça me parle pas, tu aurait écrit hillux à la rigueur, bref, j'ai vu abdou sammar j'ai zappé, mais ta reflexion est trés juste taper ou ça fait mal, c'est le vrai journalisme

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Guest L'étrangère

Cet article est mal écrit et ne cerne pas le VRAI problème. Toujours selon l'article "se développer" = quitter la maison familiale et abandonner ses parents, sa famille. Voilà encore un bon point pour éclater la famille et sous un nom fallacieux comme développement, dire le contraire de la religion. Ce mode de vie est occidentale, apparemment bien ou mal tout ce qui s'exporte d'ailleurs est le meilleur.

 

Vivre en famille est une force, ce qui pose problème aux jeunes et moins jeunes hommes algériens, c'est le manque d'autonomie, de travail (ils n'aiment pas travailler et ne savent pas le faire), le statut de chouchouter, ils sont pris en main comme des femmes et les femmes travaillent comme des hommes.

 

La société algérienne marche sur la tête.

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Salut segalas

 

Comment développer un pays où à 40 ans un homme habite encore chez ses parents ? Par Abdou Semmar

Par Abdou Semmar | mars 26, 2015 12:12

 

 

“Il faut faire un choix et de deux choses l’une : Ou souffrir pour se développer, ou ne pas se développer pour ne pas souffrir. Voilà l’alternative de la vie, voilà le dilemme de la condition terrestre”. Difficile de trouver d’autres mots aussi significatifs et révélateurs d’une vérité amère que nous vivons et subissons, nous, les Algériens depuis des lustres. Ces mots du philosophe français Théodore Jouffroy traduisent parfaitement le dilemme de notre société.

 

Notre société, qui aspire au développement, rêve de démocratie, espère une qualité de vie à l’occidentale, fantasme sur un niveau de vie comparable à celui des pays riches et industrialisés. Notre société désire la richesse, le bonheur et l’épanouissement mais, sans consacrer l’effort, le mérite et la promotion sociale. Et comment bâtir un pays développé sans réhabiliter ces valeurs essentielles à l’édification d’un Etat moderne ?

 

Comment développer un pays où, à 40 ans, un homme habite encore chez ses parents ? Oui, cela peut paraître trivial, ridicule, insultant ou humiliant, mais c’est là une triste vérité qu’il ne faut surtout pas éluder ni sous-estimer les conséquences. Le développement a pour matrice l’émancipation. L’émancipation commence par l’expression d’un libre arbitre. Le libre arbitre, pour sa part, ne peut s’exprimer sans une rupture avec cette dépendance familiale, sans laquelle de nombreux, très nombreux, Algériens ne pourraient survivre. Un jeune de 25 ans, 30 ans ou 35 ans qui vit encore chez ses parents, qui mange encore leur nourriture, s’entretient avec leur argent peut-il prétendre être un homme libre et digne ? Oui, il est temps de casser ce tabou plus dangereux que la dictature ou la corruption. L’assistanat a formaté en profondeur notre personnalité.

 

 

Cette mentalité d’assisté, qui fait que des adultes sont enfermés dans des carcans familiaux archaïques, empêche le développement d’une société épanouie et partant, entrave le développement du pays. Un homme ou une femme qui ne peut pas quitter le nid douillet qu’est la maison familiale, a peu de chances de triompher des autres obstacles que lui impose la vie. Un homme ou une femme qui peine à se détacher des jupons de sa mère pour prendre son envol vers d’autres horizons, explorer de nouvelles perspectives, est inadapté à la modernité.

 

La modernité est synonyme de l’émergence de l’individu en tant qu’entité indépendante. Alors que notre société continue à fonctionner avec un grégarisme tenace glorifiant le groupe. A 25 ans, 28 ou 32 ans, des milliers, pour ne pas dire, des millions d’Algériens, font du domicile familial un refuge, un bouclier hermétique contre les vicissitudes de la vie.

 

L’éternel refrain de la crise du logement est bien entendu constamment entonné pour expliquer les choses. Mais, disons-le, cette crise est surfaite et fabriquée de toutes pièces par un régime, profondément marqué par le patriarcat, qui fait tout pour enfermer la société dans cette éternelle dépendance familiale. En 2009, le Collège national des architectes algériens a fait une enquête où il a été révélé que pas moins de 1,5 million de logements sont inoccupés en Algérie. Et les enfants de leurs propriétaires préfèrent, évidemment, dormir, manger, boire et, au final, penser avec et comme leurs parents.

 

Jusqu’à preuve du contraire, le régime scélérat n’a pondu aucune loi interdisant aux jeunes de sortir du cocon familiale pour exister de manière autonome. Aucune réglementation n’interdit à nos jeunes, hommes ou femmes, de «migrer» vers des contrées vierges de notre vaste pays afin de conquérir des espaces entiers abandonnés au vide sidéral. Les Etats-Unis n’ont-ils pas été bâtis grâce à une fabuleuse conquête, celle du «Far West» en l’occurrence? En 2015, l’Algérie entière demeure un «Far West». Nos jeunes préfèrent «tuer le temps», au lieu d’élargir leurs horizons, surs qu’ils sont de disposer du gîte et du couvert chez papa et maman. Ce sort d’assisté fait le bonheur du régime, ce dernier sachant pertinemment que l’assistanat est un gage de maintien.

 

Cet article énumère des constats et je le trouve pauvre et misérabiliste...

Trop orienté, les questions sont abordées sans réel développement et sans méthodologie...

Une approche psychosociologique serait plus à même de cerner une problématique réelle...

Le problème fondamental consisterait à ne pas transposer le dehors et le dedans, l'Algérie n'a pas à copier mais à inventer et ses pseudos intellos, soit copient de manière littérale et se heurtent à des réalités d'ordre atavique, soit s'enfuient de leurs pays car ils pensent que l'herbe est plus verte ailleurs...

A mon humble avis, il faudrait gommer le frein qui s'oppose au progressisme, c'est à dire séparer la religion de la politique...:)

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S'installer à M'Sila où à Ain Oussera dans la steppe, il y a de la place là bas.

 

y'a qu'a faut qu'on, trop facile

le Neguev en israel ( palestine occupée ) a été travaillé, verdi, et occupé, non pas par d'une simple envie de s'installer pour "le plaisir " de gagner sa vie en travaillant, mais c'est un "projet" pensé, mesuré, cadastré, reflechi, encouragé, aidé, encadré, formé des gens pour, aimé, chouchouté, et meme le sharon ( allah yadhoukrou bel khra :D ) avait son ranch !

que Boutef s'achete un ranch à Boughezoul, tu verra déjà du progrés :wheelchair:

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y'a qu'a faut qu'on, trop facile

le Neguev en israel ( palestine occupée ) a été travaillé, verdi, et occupé, non pas par d'une simple envie de s'installer pour "le plaisir " de gagner sa vie en travaillant, mais c'est un "projet" pensé, mesuré, cadastré, reflechi, encouragé, aidé, encadré, formé des gens pour, aimé, chouchouté, et meme le sharon ( allah yadhoukrou bel khra :D ) avait son ranch !

que Boutef s'achete un ranch à Boughezoul, tu verra déjà du progrés :wheelchair:

 

S'installer à Boughezoul-sur -Loire:thumbup::thumbup:

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Cet article énumère des constats et je le trouve pauvre et misérabiliste...

Trop orienté, les questions sont abordées sans réel développement et sans méthodologie...

Une approche psychosociologique serait plus à même de cerner une problématique réelle...

Le problème fondamental consisterait à ne pas transposer le dehors et le dedans, l'Algérie n'a pas à copier mais à inventer et ses pseudos intellos, soit copient de manière littérale et se heurtent à des réalités d'ordre atavique, soit s'enfuient de leurs pays car ils pensent que l'herbe est plus verte ailleurs...

A mon humble avis, il faudrait gommer le frein qui s'oppose au progressisme, c'est à dire séparer la religion de la politique...:)

 

 

dis moi l'ami tu crois que c'est Zoubir qui va comprendre ce que tu dis :rolleyes:

pour qu'il puisse comprendre ce que tu lui dit il faut qu'il puisse vivre encore un certains nombre d'année et surtout qu'il aille à la bonne université... pour l'instant faisant plaisir aux petits:mdr::mdr::mdr:

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dis moi l'ami tu crois que c'est Zoubir qui va comprendre ce que tu dis :rolleyes:

pour qu'il puisse comprendre ce que tu lui dit il faut qu'il puisse vivre encore un certains nombre d'année et surtout qu'il aille à la bonne université... pour l'instant faisant plaisir aux petits:mdr::mdr::mdr:

 

Que le gars de 40 ans aille à Boughezoul, il y a de la place en bagaille...:mdr::mdr:

 

i dir fiha gourbi ou zoudje ma3zate

 

algeria76.jpg

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Salut Cosner

 

dis moi l'ami tu crois que c'est Zoubir qui va comprendre ce que tu dis :rolleyes:

pour qu'il puisse comprendre ce que tu lui dit il faut qu'il puisse vivre encore un certains nombre d'année et surtout qu'il aille à la bonne université... pour l'instant faisant plaisir aux petits:mdr::mdr::mdr:[/quote

 

J'espère que tu vas bien ami...

 

Que Dieu nous garde des...

 

Moi j'ai 57 ans donc...:)

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dis moi l'ami tu crois que c'est Zoubir qui va comprendre ce que tu dis :rolleyes:

pour qu'il puisse comprendre ce que tu lui dit il faut qu'il puisse vivre encore un certains nombre d'année et surtout qu'il aille à la bonne université... pour l'instant faisant plaisir aux petits:mdr::mdr::mdr:[/quote

 

J'espère que tu vas bien ami...:)

 

Wallah, il faut aller à Boughzoul et plus bas. C'est très beau. Regardez comment notre ami Amar en parle dans la rubrique "le jardin de la poésie".

Amar, un nouveau El Moutanabi?

 

Je crois en l'indicible beauté,

D'un corps et d'une âme,

Une femme illuminée.

 

Un nuage immaculé, une aura née,

Belle comme la meilleure lame,

Dans le bleu d'une nuitée.

 

Un rêve, nocturne et diurne,

Une promesse faîte à la lune,

Au milieu du désert, la dune.

 

Amar

mars 2015

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Puis la vie en dehors de la capitale ou à Boughezoul, ça peut être bien.

Dir gourbi en parpaings

zouze maazate

un panneau solaire

une télévision

 

ou salam...

Amar le décrit bien.

On peut y embellir sa vie...

 

 

Je l'ai embelli ma vie à l'envie,

Elle était tellement si moche,

Il n'avait pas loupé le côche,

De lui ne voulait pas son pays.

 

J'ai grandi comme l'herbe sauvage,

Mon enfance passée dans la rage,

La colère, la jalousie, la violence,

Si loin de la paix, du doux silence.

 

Les années ont passé, dépassé,

Tous mes projets, des ballons crevés,

Des oasis fantasmées dans le désert,

Ma vie n'a été qu'un douloureux hiver.

Amar

février 2015

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Comment développer un pays où à 40 ans un homme habite encore chez ses parents ? Par Abdou Semmar

Par Abdou Semmar | mars 26, 2015 12:12

 

 

“Il faut faire un choix et de deux choses l’une : Ou souffrir pour se développer, ou ne pas se développer pour ne pas souffrir. Voilà l’alternative de la vie, voilà le dilemme de la condition terrestre”. Difficile de trouver d’autres mots aussi significatifs et révélateurs d’une vérité amère que nous vivons et subissons, nous, les Algériens depuis des lustres. Ces mots du philosophe français Théodore Jouffroy traduisent parfaitement le dilemme de notre société.

 

Notre société, qui aspire au développement, rêve de démocratie, espère une qualité de vie à l’occidentale, fantasme sur un niveau de vie comparable à celui des pays riches et industrialisés. Notre société désire la richesse, le bonheur et l’épanouissement mais, sans consacrer l’effort, le mérite et la promotion sociale. Et comment bâtir un pays développé sans réhabiliter ces valeurs essentielles à l’édification d’un Etat moderne ?

 

Comment développer un pays où, à 40 ans, un homme habite encore chez ses parents ? Oui, cela peut paraître trivial, ridicule, insultant ou humiliant, mais c’est là une triste vérité qu’il ne faut surtout pas éluder ni sous-estimer les conséquences. Le développement a pour matrice l’émancipation. L’émancipation commence par l’expression d’un libre arbitre. Le libre arbitre, pour sa part, ne peut s’exprimer sans une rupture avec cette dépendance familiale, sans laquelle de nombreux, très nombreux, Algériens ne pourraient survivre. Un jeune de 25 ans, 30 ans ou 35 ans qui vit encore chez ses parents, qui mange encore leur nourriture, s’entretient avec leur argent peut-il prétendre être un homme libre et digne ? Oui, il est temps de casser ce tabou plus dangereux que la dictature ou la corruption. L’assistanat a formaté en profondeur notre personnalité.

 

 

Cette mentalité d’assisté, qui fait que des adultes sont enfermés dans des carcans familiaux archaïques, empêche le développement d’une société épanouie et partant, entrave le développement du pays. Un homme ou une femme qui ne peut pas quitter le nid douillet qu’est la maison familiale, a peu de chances de triompher des autres obstacles que lui impose la vie. Un homme ou une femme qui peine à se détacher des jupons de sa mère pour prendre son envol vers d’autres horizons, explorer de nouvelles perspectives, est inadapté à la modernité.

 

La modernité est synonyme de l’émergence de l’individu en tant qu’entité indépendante. Alors que notre société continue à fonctionner avec un grégarisme tenace glorifiant le groupe. A 25 ans, 28 ou 32 ans, des milliers, pour ne pas dire, des millions d’Algériens, font du domicile familial un refuge, un bouclier hermétique contre les vicissitudes de la vie.

 

L’éternel refrain de la crise du logement est bien entendu constamment entonné pour expliquer les choses. Mais, disons-le, cette crise est surfaite et fabriquée de toutes pièces par un régime, profondément marqué par le patriarcat, qui fait tout pour enfermer la société dans cette éternelle dépendance familiale. En 2009, le Collège national des architectes algériens a fait une enquête où il a été révélé que pas moins de 1,5 million de logements sont inoccupés en Algérie. Et les enfants de leurs propriétaires préfèrent, évidemment, dormir, manger, boire et, au final, penser avec et comme leurs parents.

 

Jusqu’à preuve du contraire, le régime scélérat n’a pondu aucune loi interdisant aux jeunes de sortir du cocon familiale pour exister de manière autonome. Aucune réglementation n’interdit à nos jeunes, hommes ou femmes, de «migrer» vers des contrées vierges de notre vaste pays afin de conquérir des espaces entiers abandonnés au vide sidéral. Les Etats-Unis n’ont-ils pas été bâtis grâce à une fabuleuse conquête, celle du «Far West» en l’occurrence? En 2015, l’Algérie entière demeure un «Far West». Nos jeunes préfèrent «tuer le temps», au lieu d’élargir leurs horizons, surs qu’ils sont de disposer du gîte et du couvert chez papa et maman. Ce sort d’assisté fait le bonheur du régime, ce dernier sachant pertinemment que l’assistanat est un gage de maintien.

 

J'ai cru que l'article parle de la crise de logements, jusqu'a ce que j'ai lu le passage ou il critique l'attachement des enfants à leurs parents en Algerie...j'ai compris que le journaliste n'est rien d'autre qu'un "copieur", il transpose la culture des autres dans un contexte Algerien, et il en fait un sujet serieux....

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Guest George Bish
Comment développer un pays où à 40 ans un homme habite encore chez ses parents ? Par Abdou Semmar

Par Abdou Semmar | mars 26, 2015 12:12

 

 

“Il faut faire un choix et de deux choses l’une : Ou souffrir pour se développer, ou ne pas se développer pour ne pas souffrir. Voilà l’alternative de la vie, voilà le dilemme de la condition terrestre”. Difficile de trouver d’autres mots aussi significatifs et révélateurs d’une vérité amère que nous vivons et subissons, nous, les Algériens depuis des lustres. Ces mots du philosophe français Théodore Jouffroy traduisent parfaitement le dilemme de notre société.

 

Notre société, qui aspire au développement, rêve de démocratie, espère une qualité de vie à l’occidentale, fantasme sur un niveau de vie comparable à celui des pays riches et industrialisés. Notre société désire la richesse, le bonheur et l’épanouissement mais, sans consacrer l’effort, le mérite et la promotion sociale. Et comment bâtir un pays développé sans réhabiliter ces valeurs essentielles à l’édification d’un Etat moderne ?

 

Comment développer un pays où, à 40 ans, un homme habite encore chez ses parents ? Oui, cela peut paraître trivial, ridicule, insultant ou humiliant, mais c’est là une triste vérité qu’il ne faut surtout pas éluder ni sous-estimer les conséquences. Le développement a pour matrice l’émancipation. L’émancipation commence par l’expression d’un libre arbitre. Le libre arbitre, pour sa part, ne peut s’exprimer sans une rupture avec cette dépendance familiale, sans laquelle de nombreux, très nombreux, Algériens ne pourraient survivre. Un jeune de 25 ans, 30 ans ou 35 ans qui vit encore chez ses parents, qui mange encore leur nourriture, s’entretient avec leur argent peut-il prétendre être un homme libre et digne ? Oui, il est temps de casser ce tabou plus dangereux que la dictature ou la corruption. L’assistanat a formaté en profondeur notre personnalité.

 

 

Cette mentalité d’assisté, qui fait que des adultes sont enfermés dans des carcans familiaux archaïques, empêche le développement d’une société épanouie et partant, entrave le développement du pays. Un homme ou une femme qui ne peut pas quitter le nid douillet qu’est la maison familiale, a peu de chances de triompher des autres obstacles que lui impose la vie. Un homme ou une femme qui peine à se détacher des jupons de sa mère pour prendre son envol vers d’autres horizons, explorer de nouvelles perspectives, est inadapté à la modernité.

 

La modernité est synonyme de l’émergence de l’individu en tant qu’entité indépendante. Alors que notre société continue à fonctionner avec un grégarisme tenace glorifiant le groupe. A 25 ans, 28 ou 32 ans, des milliers, pour ne pas dire, des millions d’Algériens, font du domicile familial un refuge, un bouclier hermétique contre les vicissitudes de la vie.

 

L’éternel refrain de la crise du logement est bien entendu constamment entonné pour expliquer les choses. Mais, disons-le, cette crise est surfaite et fabriquée de toutes pièces par un régime, profondément marqué par le patriarcat, qui fait tout pour enfermer la société dans cette éternelle dépendance familiale. En 2009, le Collège national des architectes algériens a fait une enquête où il a été révélé que pas moins de 1,5 million de logements sont inoccupés en Algérie. Et les enfants de leurs propriétaires préfèrent, évidemment, dormir, manger, boire et, au final, penser avec et comme leurs parents.

 

Jusqu’à preuve du contraire, le régime scélérat n’a pondu aucune loi interdisant aux jeunes de sortir du cocon familiale pour exister de manière autonome. Aucune réglementation n’interdit à nos jeunes, hommes ou femmes, de «migrer» vers des contrées vierges de notre vaste pays afin de conquérir des espaces entiers abandonnés au vide sidéral. Les Etats-Unis n’ont-ils pas été bâtis grâce à une fabuleuse conquête, celle du «Far West» en l’occurrence? En 2015, l’Algérie entière demeure un «Far West». Nos jeunes préfèrent «tuer le temps», au lieu d’élargir leurs horizons, surs qu’ils sont de disposer du gîte et du couvert chez papa et maman. Ce sort d’assisté fait le bonheur du régime, ce dernier sachant pertinemment que l’assistanat est un gage de maintien.

 

j'ai 30 ans et je vis encore chez mes parents, ou est le mal ?!!

dans une chambre individuelle, toute équipée qui me suffit.

c'est typique à toutes les societes du pourtours méditerranéen, la notion de la moma est fondamentale.

l'algerien ne quitte le foyer parental que pour trois raisons, le mariage s'il en a les moyens, le travail ou les etudes dans une region lointaine en particulier au sud ou pour aller tenter sa chance à l'etranger.

pourquoi devrions nous faire comme les societes occidentales qui sont devenues très individualistes.

le loyer en algerie, pour un studio dans les grandes villes coute presque le smic ou plus, alors que dans les villes interieures, il dépasse rarement les 10000Da par mois.

En plus, dans les grandes villes comme à Alger, on te demande de payer une avance d'une année.

les familles algeriennes louent difficilement ses logements pour les célibataires, alors pensez s y..

je trouve que cette analyse journalistique n'apporte rien de nouveau, si ce n'est une petite comparaison.

Ailleurs, les gens apres des années passées en locataires, mettent un sacré temps pour devenir proprietaires.

içi en algerie, les logements sont distribués à quiconque en a besoin pour réunir sa petite ou grande famille dans un appart décent.

l'innovation, l'inspiration, la creation de richesse, l'entreprenariat ne dépendent pas d'avec qui on habite mais dependent de notre savoir et savoir faire dans un domaine ainsi que du milieu de connaissances qui peut apporter un soutien quelqu'il soit au projet qu'on veut realiser.

 

il y a des années de ca lorsque j'ai terminé mes etudes, j'avais pensé à établir un dossier pour l'obtention d'un logement,avec l'idée de le louer si je ne venais pas à l'habiter...mais j'ai vite omis cette affaire, je me suis dit qu'il y a surement d'autres personnes mariées dans le besoin plus que moi.

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j'ai 30 ans et je vis encore chez mes parents, ou est le mal ?!!

dans une chambre individuelle, toute équipée qui me suffit.

c'est typique à toutes les societes du pourtours méditerranéen, la notion de la moma est fondamentale.

l'algerien ne quitte le foyer parental que pour trois raisons, le mariage s'il en a les moyens, le travail ou les etudes dans une region lointaine en particulier au sud ou pour aller tenter sa chance à l'etranger.

pourquoi devrions nous faire comme les societes occidentales qui sont devenues très individualistes.

le loyer en algerie, pour un studio dans les grandes villes coute presque le smic ou plus, alors que dans les villes interieures, il dépasse rarement les 10000Da par mois.

En plus, dans les grandes villes comme à Alger, on te demande de payer une avance d'une année.

les familles algeriennes louent difficilement ses logements pour les célibataires, alors pensez s y..

je trouve que cette analyse journalistique n'apporte rien de nouveau, si ce n'est une petite comparaison.

Ailleurs, les gens apres des années passées en locataires, mettent un sacré temps pour devenir proprietaires.

içi en algerie, les logements sont distribués à quiconque en a besoin pour réunir sa petite ou grande famille dans un appart décent.

l'innovation, l'inspiration, la creation de richesse, l'entreprenariat ne dépendent pas d'avec qui on habite mais dependent de notre savoir et savoir faire dans un domaine ainsi que du milieu de connaissances qui peut apporter un soutien quelqu'il soit au projet qu'on veut realiser.

 

il y a des années de ca lorsque j'ai terminé mes etudes, j'avais pensé à établir un dossier pour l'obtention d'un logement,avec l'idée de le louer si je ne venais pas à l'habiter...mais j'ai vite omis cette affaire, je me suis dit qu'il y a surement d'autres personnes mariées dans le besoin plus que moi.

 

et vous faites comment pour recevoir votre copine?

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Salam George,

 

Décidément y en a qui comprenne quedchi...

 

D'une critique d'un article merdique, un lien est fait...avec la poésie...

 

Le "journaliste" mélange tout, ne comprend rien, à un moment je me suis dit que c'était peu-être un clône, il n'a aucune notion des cultures et il aurait pu sur sa lancée parler de complot, pourquoi pas...

 

Enfin Dieu merci vous n'êtes pas tous comme ça en Algérie...

 

Il n'y a aucun mal à habiter chez ses parents quelque soit l'âge...

 

Il suffit de s'entendre et pour ce faire l'âge n'est pas requis que je saches...

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Puis la vie en dehors de la capitale ou à Boughezoul, ça peut être bien.

Dir gourbi en parpaings

zouze maazate

un panneau solaire

une télévision

 

ou salam...

Amar le décrit bien.

On peut y embellir sa vie...

 

 

Je l'ai embelli ma vie à l'envie,

Elle était tellement si moche,

Il n'avait pas loupé le côche,

De lui ne voulait pas son pays.

 

J'ai grandi comme l'herbe sauvage,

Mon enfance passée dans la rage,

La colère, la jalousie, la violence,

Si loin de la paix, du doux silence.

 

Les années ont passé, dépassé,

Tous mes projets, des ballons crevés,

Des oasis fantasmées dans le désert,

Ma vie n'a été qu'un douloureux hiver.

Amar

février 2015

 

T'es un grand malade toi...:mdr:

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Wallah, il faut aller à Boughzoul et plus bas. C'est très beau. Regardez comment notre ami Amar en parle dans la rubrique "le jardin de la poésie".

Amar, un nouveau El Moutanabi?

 

Je crois en l'indicible beauté,

D'un corps et d'une âme,

Une femme illuminée.

 

Un nuage immaculé, une aura née,

Belle comme la meilleure lame,

Dans le bleu d'une nuitée.

 

Un rêve, nocturne et diurne,

Une promesse faîte à la lune,

Au milieu du désert, la dune.

 

Amar

mars 2015

 

Je ne sais pas ce qu'est un el moutanabi mais je crois savoir que ça ne tourne pas rond dans ce qui te sert de cervelle...

 

Tu sais moi je ne parlerais pas de toi comme d'un ami bien au contraire...

 

Tu t'appuies sur de la poésie pour baver et dire n'importe quoi...

 

Comment t'expliquer que t'es un ghioul un hmar?:bash:

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