LE PARI ALGÉRIE PROPRE

[COASTER 10]

https://youtu.be/64_CBu7CaTQ

« L’Algérie est trop sale » : c’est de ce constat qu’est née la page Facebook Algérie Propre. La jeune femme qui en est à l’origine, on l’appellera Sarah, souhaite garder l’anonymat. Son combat, elle ne le mène pas pour « la gloire », « mon bonheur est de voir une Algérie propre » confie-t-elle à Chouf-Chouf.

 

Après avoir créé la page 7oumti sur Facebook et avoir organisé plusieurs opérations de nettoyage à Tipaza, elle prend l’initiative de créer Algérie Propre. « Il y a beaucoup d’associations en Algérie qui font un travail formidable », mais elle estime que ces dernières ne sont pas suffisamment mises en lumière, pas suffisamment encouragées. « Je veux montrer qu’il y a des choses positives qui se passent en Algérie, on a besoin de dire bravo à toutes ces belles âmes ». Et ces belles âmes sont nombreuses, en quelques mois, plus de 25000 personnes ont adhéré à Algérie Propre. Tous les jours, Sarah reçoit des photos envoyées par des citoyens engagés, qui œuvrent à leur échelle à construire une Algérie propre.

 

Une chose est sure, Algérie Propre fédère. Même les autorités publiques ont apporté leur soutien à ce beau projet. C’est notamment le cas du maire de Bou-Ismaïl qui a fourni du matériel aux bénévoles pour les aider dans leurs actions.

Même s’il y a un travail monstrueux à faire en pour redonner à l’Algérie son vrai visage mais Sarah reste très optimiste : «si j’ai pu faire ça toute seule, imaginez ce qu’on peut faire tous ensemble, tout est une question de motivation et d’encouragement ».

 

Comment l’Algérie en est-elle arrivée là ? Sarah estime que la responsabilité est partagée entre l’Etat et les citoyens. Cependant, elle préfère se concentrer sur l’avenir, et sur ce que l’on peut faire « ensemble, main dans la main »

 

Nous saluons le travail fait par la communauté Algérie Propre et lui souhaitons beaucoup de succès.

 

par

Mounira B

[COASTER 10]

ONE TWO THREE, VIVA L’ALGÉRIE PROPRE!

 

https://youtu.be/9iJBbEQooTM

 

Comme en attestent les images tournées récemment pour Thalassa, l’Algérie est un très beau pays avec un potentiel énorme.

 

Pourtant, partout, la saleté et l’incivisme règnent en maîtres. Que l’on se trouve sur le littoral ou dans les hauts plateaux, les déchets font partie intégrante du décor.

Sacs poubelle, mégots, papiers, canettes, bouteilles en plastique jonchent les sols. Le paysage se dégrade au vu et au su de tous, dans une indifférence quasi totale. Lorsque l’on sait qu’il faut parfois plusieurs centaines d’années avant que ces déchets ne se décomposent, on ne peut qu’être effaré par le manque cruel de conscience environnementale.

En outre, la production de déchets ne cesse d’augmenter du fait de la croissance de la population et de la croissance économique. Si rien ne change, les conséquences sur l’environnement pourraient être dramatiques.

 

Qui est responsable ?

 

On pourrait remettre la faute sur l’Etat. En effet, les autorités publiques sont les premières responsables de la gestion des déchets en Algérie. Néanmoins, par manque de moyen ou par simple indifférence, rares sont les communes à répondre aux besoins des habitants en matière de collecte, de transport et de traitement des déchets.

 

Ainsi, de nombreux citoyens trouvent dans ces défaillances du service public une justification à leur incivisme. Ils se déresponsabilisent et en viennent à oublier une notion élémentaire : celle d’intérêt public.

Il est grand temps que chaque citoyen prenne ses responsabilités et considère l’espace public comme un bien commun dont il est de la responsabilité de chacun de respecter et de protéger.

 

Heureusement, des voix s’élèvent dans la société algérienne. C’est notamment le cas des communautés 7oumti ou Algérie Propre qui se battent au quotidien pour construire une Algérie plus propre.

Proposé par Mounira B