pmat 276 Posted April 4, 2015 Partager Posted April 4, 2015 Bonjour Beau TITRE enfin de la reaction oui je partage la patauge Algerienne en difigurant tout Le béton asphyxie le nord de l'Algérie, quand un plan anti-crise fait défaut, convention de coopération France-Algérie dans le domaine de l'environnement DDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDD Cinquante ans après l’indépendance, le pays navigue à vue et peine à trouver la voie à suivre pour garantir un développement harmonieux, durable et équitable sur l’ensemble de son territoire. Est-ce normal que 63% des Algériens vivent sur 4% du territoire et que le Sahara, qui représente 87% de la surface du pays, ne soit occupé que par 9% de la population ? Comment stopper la sécheresse, l’exode rural et l’avancée du béton au détriment des terres agricoles ? Quelles sont les politiques à mettre en œuvre pour mettre un terme à la littoralisation et assurer la pérennité des ressources stratégiques ? Telles sont les problématiques majeures qui menacent l’avenir du pays à moyen et long termes. Cela fait plus de cinq ans qu’on a entendu parler du schéma national d’aménagement du territoire (SNAT), mais ses orientations ne sont pas, ou peu appliquées sur le terrain. Cet instrument de prospective, qui définit «les enjeux et les scénarios de développement souhaitables à l’horizon 2030», semble avoir été rangé dans les tiroirs quelques mois après son élaboration. Le territoire national est caractérisé par des déséquilibres frappants. Les différences entre les milieux ruraux et urbains, d’une part, et entre le littoral et la steppe, d’autre part, constituent une véritable menace pour la pérennité des ressources naturelles. «Le Sud est l’avenir de l’Algérie et nous ne pouvons le négliger ou le laisser à tout vent», a déclaré le Premier ministre la semaine dernière à Hassi Messaoud. Dans la pratique, c’est tout l’opposé de ce discours qui se fait. Des menaces multiformes L’Etat continue à réaliser de nouvelles villes au Nord au moment où on devrait les voir pousser au Sud. Résultat : pas moins de 300 000 ha de terres agricoles ont cédé la place au béton depuis l’indépendance. Au rythme où vont les choses, les habitants des villes du Tell risquent de ne pas trouver où cultiver une seule patate. Le gros des programmes de logements et des équipements publics affectés aux wilayas du littoral est réalisé sur des sols fertiles. «Certains responsables n’accordent aucune importance à l’aspect qualitatif des projets et leur impact sur le développement local. Le plus important pour eux, c’est de les réaliser à temps afin de recevoir les félicitations de leurs chefs hiérarchiques», soutient M. Oulhadj, un architecte exerçant à Rouiba. Il y a quelques jours, le wali de Bouira avait annoncé l’inscription d’un projet d’une nouvelle zone industrielle dans la commune de Dirah, sur une surface de 700 ha de terre agricole. Un projet contraire aux objectifs et aux orientations du SNAT. En matière économique, les dernières statistiques de l’ONS font état que 8,5% des entreprises du pays sont basées dans le sud du pays et un quart dans les Hauts-Plateaux. Cet organisme révèle que seulement 12% des entités administratives recensées à l’échelle nationale sont installées dans le Sud et 28% dans les Hauts-Plateaux. Comment mettre un terme à ces déséquilibres ? L’urgence est de stopper l’exode des populations des Hauts-Plateaux et du Sud vers les villes du Nord et du littoral. L’objectif à long terme est de parvenir à renverser cette tendance aux conséquences fâcheuses sur le milieu et les ressources naturelles. Selon les experts, celles-ci sont en «dégradation constante en raison des pratiques culturales, des pollutions, des facteurs naturels et anthropiques». Le SNAT fait état de 11 millions d’hectares menacés par la désertification, et 12 millions touchés par l’érosion hydrique en zones de montagnes. L’érosion éolienne concerne 32 millions d’hectares de zones arides et semi-arides. La salinisation, elle, touche principalement les terres irriguées de l’Ouest et les oasis. Des phénomènes aggravés par la restriction de la surface boisée qui a perdu 21% de son étendue depuis 1955, en raison des incendies, du surpâturage et des coupes de bois, affirment les experts qui ont mis sept ans pour élaboré leur étude qui révèle les opportunités et les contraintes du territoire. Citer Link to post Share on other sites
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