Guest George Bish Posted April 6, 2015 Partager Posted April 6, 2015 La tension est à son paroxysme entre l’Arabie Saoudite et l’Algérie. Même si aucune déclaration officielle n’est venue le confirmer, de nombreux signes parfois flagrants trahissent le secret qui entoure ce conflit larvé. Par Kamel Abdelhamid Les chasseurs saoudiens se sont montrés particulièrement menaçant envers l'équipage d'Air Algérie. Photo: D.R D’abord, 250 Algériens bloqués à Djeddah depuis vendredi dont le rapatriement est en cours, l’interdiction aux équipages d’Air Algérie de descendre de leur appareil et de passer la nuit à Djeddah et enfin la fermeture de l’espace aérien saoudien aux appareils portant pavillon algérien, qu’ils soient civils ou militaires. Désormais, les appareils d’Air Algérie devront contourner l’Arabie Saoudite pour joindre Dubaï et donc allonger les distances et augmenter consommation en carburant et traverser des zones dangereuses. La raison de ce pic de colère de Riyad est l’audacieuse opération d’exfiltration, en pleine guerre aérienne, de plus de 200 ressortissants maghrébins, dont 160 Algériens, qui se sont conclue samedi sur le tarmac de l’aéroport Houari Boumediene à Alger. Cellule de crise Tout commence au début de l’offensive aérienne « Tempête décisive » qu’a lancée, le 25 mars, une coalition menée par l’Arabie Saoudite contre les rebelles Houthis au Yémen. L’Algérie décide à ce moment précis de mettre en place une cellule de crise pour suivre les évènements. La présidence de la République, le ministère de la Défense nationale et celui des Affaires étrangères coordonnent leur action. Le 26 mars alors, que des navires chinois et saoudiens se dirigent sur Aden pour rapatrier leurs ressortissants ; l’Algérie commence à étudier un plan d’évacuation. Aucun navire des forces navales n’est dans la zone. La Chine qui se charge de récupérer le 31 mars, un grand nombre de ses ressortissants mais aussi ceux d’autres pays asiatiques par voie maritime. Cette option ne représente pas une solution pour les autorités algériennes d’autant que le personnel diplomatique et la majorité des nationaux se concentrent dans la région de Sanaa. L’Arabie Saoudite qui a réussi à cristalliser autour d’elle la quasi-majorité des pays arabes dans sa guerre au Yémen a du mal à accepter l’attitude défiante d’Alger. Car non seulement l’Algérie refuse de participer à cette offensive, mais elle argumente de fort belle manière sa décision et ose même proposer une alternative pacifique pour le règlement du conflit. Pis encore, le dédain avec lequel la diplomatie algérienne a accueilli la proposition égyptienne de créer une force militaire arabe pour « lutter contre le terrorisme » a été ressenti par l’axe Riyad-Le Caire comme un véritable affront, d’autant que ses événements ont eu lieu sur le territoire égyptien et lors d’un sommet de la Ligue Arabe. Planification Alger ne le sait pas encore mais Riyad semble vouloir faire payer la capitale frondeuse. A Sanaa, les fonctionnaires de l’ambassade algérienne sont sur les charbons ardents. Ils subissent, comme l’ensemble des habitants de la capitale yéménite les bombardements de la coalition. Ils sont occupés à recenser les ressortissants et à établir le contact avec les différentes parties sur les lieux pour s’assurer de la réussite d’une exfiltration. Ces deux missions sont primordiales, car il en découle le dimensionnement des moyens que devront mettre les autorités algériennes pour réussir l’opération. Ils sont un peu plus d’une centaine, dont beaucoup de femmes, s’y ajoutent les diplomates et leurs familles. En tout 160 Algériens figurent sur le listing des personnes à évacuer. La liste est ouverte aux ressortissants des pays voisins qui n’ont pas pu quitter le Yémen : quarante Tunisiens, quatorze Mauritaniens, huit Libyens, trois Marocains et un Palestinien. Ce sont au final, près de 230 personnes à évacuer. A Alger l’on a pris la mesure de l’opération, on décide d’envoyer le plus gros appareil civil de sa flotte, un Airbus A330 d’Air Algérie. Même si la ligne aérienne Alger-Sanaa n’a jamais été desservie par la compagnie nationale, les pilotes sont confiants malgré les difficultés qui s’annoncent. L’obstacle majeur devant cette entreprise est d’abord le survol et l’atterrissage en zone de guerre, avec d’un côté, plus d’une centaine de chasseurs occupant l’espace aérien et de l’autre une rébellion qui dispose de missiles anti-aériens, de différentes portées. Autre difficulté, l’Altitude de l’aéroport de Sanaa, plus de 7 300 pieds, fait que l’avion aura du mal à décoller à pleine charge de carburant. Le rapport poids/portance lui est défavorable. Le ravitaillement à Sanaa est exclu pour des raisons de sécurité. L’équipage devra faire l’ensemble du trajet avec un seul plein, ce qui mettra l’appareil aux limites de son rayon d’action. Menaces … Jeudi l’avion décolle d’Alger, direction Sanaa, le ministère des Affaires Etrangères prévient l’Arabie Saoudite et l’Egypte de la mission. Le plan de vol de l’appareil civil est partagé avec l’ensemble des pays qui seront traversés ou qui risquent de l’être de manière classique. Le vol se passe normalement jusqu’à l’approche de l’espace aérien saoudien. Alors que l’équipage d’Air Algérie s’attendait à une escorte militaire à partir de l’Arabie Saoudite, ils sont surpris par l’attitude de chasseurs envoyés pour les dissuader de pénétrer dans l’espace aérien. Le contrôle saoudien prévient l’équipage de l’interdiction et le somme de rebrousser chemin. Surpris et pensant à un problème de communication ou à un danger quelconque au-dessus du Yémen, les Algériens demandent un déroutement vers Dubaï. Là encore, ils sont étonnés par la fermeté du ton du contrôle aérien. L’espace saoudien est fermé à l’ensemble des appareils algériens. … séquestration L’équipage n’a pas le choix, rebrousser chemin vers le Caire et attendre que la machine diplomatique fasse son travail. En moins d’une heure et demie l’A330 atterri au Caire. Mais la situation s’aggrave. La petite délégation algérienne est malmenée, ses membres sont dirigés vers l’hôtel habituel où logent les équipages d’Air Algérie puis y sont assignés à résidence avec interdiction de quitter l’établissement. Cette séquestration durera 48 heures. A Alger l’affaire surprend, les Saoudiens font la sourde oreille. La demande algérienne de rapatriement de sa communauté au Yémen est rejetée. L’affaire prend une tournure sérieuse. C’est la présidence de la République qui gère désormais ce dossier. Alger prévient Riyad que l’avion effectuera sa mission malgré tout, vu son caractère humanitaire. L’avion décolle samedi, se pose à Sanaa, les officiels de l’ambassade ont réussi à regrouper et acheminer tout le monde en bon ordre à l’aéroport. Le vol retour se fait sans soucis, mais l’équipage ne souffle qu’après avoir atteint la méditerranée. Les officiels algériens et les dirigeants de la compagnie aérienne ont choisi de ne pas communiquer sur cette affaire. Les quelques personnes qui ont choisi de l’évoquer mettent en avant le courage de l’équipage et sa détermination à aller jusqu’au bout de sa mission. Mais l’Arabie Saoudite a décidé maintenir la pression sur l’Algérie. Le pavillon national n’a toujours pas le droit de survoler l’espace aérien saoudien, seule la desserte de Djeddah est maintenue avec interdiction aux équipages de passer la nuit sur place. La moindre formalité conforme aux codes de l’organisation de l’aviation civile internationale prend des heures. C’est ce qui explique les difficultés rencontrées par la compagnie pour rapatrier les Algériens bloqués à Djeddah ces dernières 48 heures. Au Caire Air Algérie souffre également de lenteurs des procédures et de pressions. Ce sera, en partie, le prix à payer par l’Algérie pour son refus de participer à la guerre au Yémen. K.A Citer Link to post Share on other sites
Guest padawan Posted April 6, 2015 Partager Posted April 6, 2015 Ya ma! L'axe Arabie Saoudite - Caire derna bin 3aynihoum! Ils vont nous envoyés leurs abu koleyta mettre la roubla. :mad: Citer Link to post Share on other sites
tek.afiriste 10 Posted April 6, 2015 Partager Posted April 6, 2015 Article tendancieux qui est illustré par des avions qui suggèrent d'emblée que les Saoudiens ont menacé les Algériens. Les Arabes en guerre , quoi de plus naturel que de prendre des précautions et de veiller plus strictement sur le survol de leur territoire. Les Algériens ne sont plus autorisés qu'à atterrir à Djeddah. Qui peut reprocher aux Saoud de se méfier du DRS algérien ? L'occasion est propice pour tous les haineux des Arabes pour déverser leur bile et jeter de l'huile sur le feu. Citer Link to post Share on other sites
Newen 10 Posted April 6, 2015 Partager Posted April 6, 2015 attendez-vous a un deferlement d,insultes sur votre arabite sur les milliers de chaines satellitaires khalijis. Citer Link to post Share on other sites
Errance 10 Posted April 6, 2015 Partager Posted April 6, 2015 Article tendancieux qui est illustré par des avions qui suggèrent d'emblée que les Saoudiens ont menacé les Algériens. Les Arabes en guerre , quoi de plus naturel que de prendre des précautions et de veiller plus strictement sur le survol de leur territoire. Les Algériens ne sont plus autorisés qu'à atterrir à Djeddah. Qui peut reprocher aux Saoud de se méfier du DRS algérien ? L'occasion est propice pour tous les haineux des Arabes pour déverser leur bile et jeter de l'huile sur le feu.Franchement, il faudrait arrêter de se raconter des histoires. Les Arabes se chargent eux-mêmes de se haïr, de jeter de l'huile sur le feu et de se zigouiller. Ils n'ont pas besoin de haineux. Ils le sont assez entre eux et s'en servent bien entre eux contre eux. C'est une honte! Citer Link to post Share on other sites
OsiriaS 405 Posted April 6, 2015 Partager Posted April 6, 2015 J'ai toujours pensé qu'il n'y a pas ni un khouya ni une khti !! :eek: Citer Link to post Share on other sites
tek.afiriste 10 Posted April 6, 2015 Partager Posted April 6, 2015 Franchement, il faudrait arrêter de se raconter des histoires. Les Arabes se chargent eux-mêmes de se haïr, de jeter de l'huile sur le feu et de se zigouiller. Ils n'ont pas besoin de haineux. Ils le sont assez entre eux et se servent bien entre eux contre eux. C'est une honte! les Arabes sont une communauté humaine aussi diverse que celle des chrétiens déchirée par les mêmes intérêts et les mêmes démons. Contre eux les Arabes ont de plus , ce nouveau racismes moderne qui prépare le choc des civilisations en collaboration avec diverses sectes diaboliques et courants politiques qui prônent la religion universelle qui vénère l'argent et le gouvernement des multinationales. Alors remplace arabes , dans la pseudo guerre que l'on cherche à développer entre Saoudien et Algériens , par humains et considère qu'il est peu glorieux de jeter de l'huile sur le feu . A moins comme je l'ai dit, d'être du côté de l'ombre. Citer Link to post Share on other sites
Errance 10 Posted April 6, 2015 Partager Posted April 6, 2015 les Arabes sont une communauté humaine aussi diverse que celle des chrétiens déchirée par les mêmes intérêts et les mêmes démons. Contre eux les Arabes ont de plus , ce nouveau racismes moderne qui prépare le choc des civilisations en collaboration avec diverses sectes diaboliques et courants politiques qui prônent la religion universelle qui vénère l'argent et le gouvernement des multinationales. Alors remplace arabes , dans la pseudo guerre que l'on cherche à développer entre Saoudien et Algériens , par humains et considère qu'il est peu glorieux de jeter de l'huile sur le feu . A moins comme je l'ai dit, d'être du côté de l'ombre.Qui cherche à développer cette guerre? Et si c'est le cas pourquoi algériens et saoudiens se laissent manipuler? A moins que ces manipulations ne servent leurs desseins, ce dont je ne doute pas vraiment. Tout ce qui leur arrive est de leur faute. Ils sont dans de mauvais draps, à force de corruption, d'irresponsabilité et de laxisme dans la gestion de leurs affaires internes et externes....Déjà que ces pays ne brillaient pas... sauf par l'or de leur salles de bain ou de leurs voitures, du moins l'AS. J'espère que cela ne va pas aller trop loin. Sinon, pauvres peuples! Citer Link to post Share on other sites
Sally 11 Posted April 7, 2015 Partager Posted April 7, 2015 La seconde cause de cette hostilité est le pétrole. L'Arabie Saoudite comme à son habitude casse les prix au détriment des autres membres de l'OPEP et avec leur mentalité de m.. ils veulent humilier l'Algérie à la moindre occasion. Au fond quoi de plus facile que de s'en prendre à un pays dirigé par un impotent. On ne doit s'en prendre qu'à nous-memes. Citer Link to post Share on other sites
samir0278 12 Posted April 7, 2015 Partager Posted April 7, 2015 Pour les HAdjis Algériens de Cette Année aurons double rations de hassanantes ....., Les Ahles Qoreiche oua Mouchtakaaaaatihimes pensent que les autres Arabes doivent être aussi leurs sujets...... Citer Link to post Share on other sites
Guest Chakhss Posted April 7, 2015 Partager Posted April 7, 2015 Moi je vois un article qui se veut un récit hollywoodien, avec des initiales en bas K. A. et qui nous informe que son histoire à été dissimulée sans nous dire d'où il l'a eue et comment il en a vérifié l'authenticité. En somme, rien de consistant. Citer Link to post Share on other sites
samy89 82 Posted April 7, 2015 Partager Posted April 7, 2015 Moi je vois un article qui se veut un récit hollywoodien, avec des initiales en bas K. A. et qui nous informe que son histoire à été dissimulée sans nous dire d'où il l'a eue et comment il en a vérifié l'authenticité. En somme, rien de consistant. J'ai eu la même impression moi aussi d'une histoire rocambolesque . Citer Link to post Share on other sites
Guest George Bish Posted April 8, 2015 Partager Posted April 8, 2015 Moi je vois un article qui se veut un récit hollywoodien, avec des initiales en bas K. A. et qui nous informe que son histoire à été dissimulée sans nous dire d'où il l'a eue et comment il en a vérifié l'authenticité. En somme, rien de consistant. J'ai eu la même impression moi aussi d'une histoire rocambolesque . Un Avion d’Air Algérie interdit de survoler l’Arabie Saoudite Témoignage accablant du commandant de bord du vol 5600 Si c’était à refaire, je le referai sans aucune hésitation…» Cette phrase est du commandant du vol 5600 d’Air Algérie, Morad Aomraoui, qui a mené avec brio l’opération de rapatriement de 160 Maghrébins de l’aéroport de Sanaa, au Yémen, vers l’Algérie. Sans aucune hésitation, il est revenu sur les circonstances de ce voyage, qu’il dit «très particulier». «Lorsque j’ai été désigné pour ce vol, je n’avais pas senti de danger ou de risque possible. Pour moi, c’était une opération humanitaire qui allait permettre de sauver nos compatriotes», dit-il. «C’était, précise-t-il, le sentiment de tous les membres de l’équipage qui l’accompagnait, sur le A330.» «A mes côtés, il y avait deux autres pilotes, Diafet et Sahri, mais aussi un mécanicien, Faradji, le chef de cabine et Hamida l’hôtesse, qui a fait preuve d’un courage exceptionnel. Avant d’embarquer, nous avions obtenu toutes les autorisations de vol et de survol des pays que nous allions survoler pour atteindre l’aéroport de Sanaa. A cinq minutes de Djeddah, un appel radio de la tour de contrôle nous interdit de traverser l’espace aérien saoudien. Bien sûr, l’injonction nous étonne. Nous ne sommes pas habitués à ce genre d’interdiction. Nous précisons à nos interlocuteurs que nous avons toutes les autorisations nécessaires, mais ces derniers se montrent intransigeants. Faire demi-tour était pour nous impossible. Nous étions obligés de tourner en rond dans le ciel, en attendant le retour d’écho des responsables de la compagnie que nous avions informés. L’attente a été longue, presqu’une heure, avant que la décision de rejoindre Le Caire soit prise», raconte le commandant de bord. L’avion atterrit à l’aéroport du Caire. L’équipage est accueilli par les diplomates algériens, qui les informent que l’affaire est entre les mains des plus hautes autorités du pays. «Nous étions confiants. Nous attendions avec impatience la réponse d’Alger. Nous avons passé la nuit à l’hôtel et le lendemain, on nous informa que la mission avait été annulée. La nouvelle nous a déçus. Nous voulions vraiment accomplir cette mission. Mais quelques heures plus tard, nous recevons l’ordre de rejoindre Sanaa. Nous avons passé notre deuxième nuit au Caire. Il n’était pas question d’arriver tard dans la journée à Sanaa. Nous décollons samedi matin, avec des autorisations de survol de l’espace saoudien, obtenues pour la seconde fois après de longues tractations à un très haut niveau de l’Etat», révèle M. Aomraoui. Il reconnaît que la traversée de l’espace aérien saoudien a suscité la crainte des uns et des autres. «Nous ne savions pas pourquoi les Saoudiens nous avaient sommés de faire demi-tour, mais lorsque nous sommes passés, nous avions très peur. Notre seul contact avec eux s’est limité aux communications avec la tour de contrôle. Lorsque nous avons atteint l’espace aérien yéménite, nous n’avions pas peur de la situation qui prévalait, mais plutôt des conditions d’atterrissage qui étaient très difficiles. L’aéroport de Sanaa n’est pas équipé de moyens techniques et les conditions météorologiques étaient très mauvaises. Faire atterrir un A330 relevait de l’exploit», explique le commandant de bord. «Je ne comprenais pas l’hostilité des Saoudiens à notre égard» Mais, ajoute le commandant Aomraoui, une fois l’appareil immobilisé sur la piste, l’équipage se rend compte de la gravité de la situation dans ce pays confronté à une guerre par procuration menée par une coalition de pays arabes sous la direction de l’Arabie Saoudite et à laquelle l’Algérie a refusé de prendre part. «L’image est très forte. Elle suscite de lourdes inquiétudes. On voyait des hangars en feu, des avions bombardés, de la fumée qui s’élevait et on sentait fortement l’odeur de chair calcinée. Les alentours de l’aéroport faisaient vraiment peur. Nous sentions de l’agressivité dans les propos des agents de la tour de contrôle, gérée par les Saoudiens. Mais le plus important était d’embarquer tous ces Algériens qui nous attendaient avec impatience», souligne notre interlocuteur. Celui-ci ne comprend pas l’hostilité des Saoudiens à l’égard des Algériens. «Ils assuraient le contrôle de l’espace aérien, mais aussi de l’aéroport de Sanaa. Ils faisaient pression sur les agents yéménites pour qu’ils ne nous assistent pas. D’ailleurs, ce sont les membres de l’équipage qui ont assuré l’embarquement des bagages et des passagers. Nous étions obligés d’attendre plus longtemps à cause d’un groupe d’Algériens arrivés en retard : ils venaient de très loin et ont eu des problèmes en cours de route. Les représentants de notre ambassade au Yémen nous ont beaucoup aidés», note le commandant, qui fait l’éloge des Yéménites rencontrés à l’aéroport : «Ils étaient très contents de nous voir atterrir sur le tarmac. Ils auraient voulu nous aider, mais je pense qu’ils avaient peur de le faire. Ils ont dû recevoir des instructions des Saoudiens pour ne pas nous assister. Nous avons discuté avec certains d’entre eux, qui nous sont exprimé leur solidarité. Ils nous ont dit que la veille, les bombardements n’ont pas cessé». «Nous étions pressés de repartir. Lorsque le groupe de retardataires est arrivé et après les formalités, il fallait penser au décollage avec de très mauvaises conditions de vol. Il fallait aussi mettre de côté sa peur pour s’occuper des 160 passagers et leur faire oublier ce qu’ils ont dû vivre avant d’être à bord de l’appareil. Quitter le tarmac sous les regards hostiles des Saoudiens et traverser l’espace aérien de leur pays est un exercice très difficile. La peur ne nous a pas quittés tout au long du voyage, mais au fond nous étions très contents d’avoir pu sauver nos compatriotes et ceux de nos voisins. Dans le feu de l’action, nous n’avions pas mesuré la gravité du danger. Mais après si…» souligne le commandant du vol 5600 Alger-Sanaa. Avant de conclure, il rend hommage à son «équipage qui a été à la hauteur de cette mission humanitaire», mais aussi aux représentants des ambassades d’Algérie en Egypte et au Yémen qui ont «tout fait pour que l’opération ne soit pas annulée». Pour le commandant Aomraoui, le vol a été vécu comme «une expérience inoubliable». Non seulement par lui et son équipage, mais aussi par leurs familles qui ont vécu trois jours d’angoisse dans l’attente de nouvelles. «Nos familles étaient mortes de peur à l’idée que l’appareil soit visé par un tir d’obus, surtout lorsqu’elles ont su que les autorités saoudiennes nous avaient interdit le survol de leur espace aérien et que nous l’avons traversé après les négociations avec les autorités algériennes», révèle le commandant de bord, qui conclut : «Demain je bouclerai mes 56 ans et si on me demande de refaire la même opération, je n’hésiterai pas une seule seconde. Pour moi, c’est une expérience à ne pas rater…» Le témoignage du commandant de bord démontre l’abnégation de l’équipage du vol 5600 pendant cette mission humanitaire que les autorités saoudiennes ont tenté de faire capoter. Salima Tlemçani El watan Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted April 9, 2015 Partager Posted April 9, 2015 Les Al Saoud ....de vraies crapules judéo-maçonniques :bash::bash::bash: Citer Link to post Share on other sites
Guest saluti Posted April 9, 2015 Partager Posted April 9, 2015 Ils étaient obligé de passer par l'AS? ils pouvaient aller par le sud, le Soudan,ou alors par la mer rouge jusqu'au Yemen... Citer Link to post Share on other sites
Buffalo 10 Posted April 9, 2015 Partager Posted April 9, 2015 Vol Alger - Sanaa : 519€ Le commandant Aomraoui à affrété un Boeing 777 sous couverture de Qatar Airways et organise des vols : Alger-Sanaa pour 519€ A/R. vite à vos claviers pour réserver une place. Le billet est sponsorisé par l’IS via Qatar Airways. Le billet retour est remboursé si non utiliser dans les 40 jours.:D cool Non ? Vol Alger - Sanaa : Alger - SanaaQatar AirwaysAller/retourdu 28 Mai au 1 AoûtIl 40 jours 519€ Le lien Opodo : Vol Alger Sanaa pas cher | Comparateur JETCOST Citer Link to post Share on other sites
samy89 82 Posted April 9, 2015 Partager Posted April 9, 2015 Si c’était à refaire, je le referai sans aucune hésitation…» Hamida l’hôtesse, qui a fait preuve d’un courage exceptionnel. . «Demain je bouclerai mes 56 ans et si on me demande de refaire la même opération, je n’hésiterai pas une seule seconde. Salima Tlemçani El watan J'adore faire semblant de gober tout ce que les journalistes nous font croire. Pas mal la pause Hamida y a toute la famille.;) Citer Link to post Share on other sites
samy89 82 Posted April 9, 2015 Partager Posted April 9, 2015 Là y a un probleme Citer Link to post Share on other sites
Guest padawan Posted April 9, 2015 Partager Posted April 9, 2015 Elle est magnifique l’hôtesse sur la photo de George. :o Citer Link to post Share on other sites
Guest Chakhss Posted April 9, 2015 Partager Posted April 9, 2015 Elle est magnifique l’hôtesse sur la photo de George. :o Plus qu'une na3ja cherfa? :D Citer Link to post Share on other sites
Guest padawan Posted April 9, 2015 Partager Posted April 9, 2015 Plus qu'une na3ja cherfa? :D Je suis moche. J'ai le droit à tout les écarts! :D Citer Link to post Share on other sites
karim1970 10 Posted April 9, 2015 Partager Posted April 9, 2015 Elle est magnifique l’hôtesse sur la photo de George. :o padawan , sur 13 hommes sur la photo sans compter le photographe et toi t'as d'yeux que sur la nana :confused: :D Citer Link to post Share on other sites
COASTER 10 Posted April 9, 2015 Partager Posted April 9, 2015 Plus qu'une na3ja cherfa? :D en plein dans le visage:mdr::mdr::mdr: Citer Link to post Share on other sites
COASTER 10 Posted April 9, 2015 Partager Posted April 9, 2015 padawan , sur 13 hommes sur la photo sans compter le photographe et toi d'yeux que sur la nana :confused: :D l'algerien ne change pas Citer Link to post Share on other sites
Guest Chakhss Posted April 9, 2015 Partager Posted April 9, 2015 Je suis moche. J'ai le droit à tout les écarts! :D Y a toujours un bon côté en toute chose :D Citer Link to post Share on other sites
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