Louisa Hanoune exige un référendum populaire

[Samir16 10]

 

Pour elle, les deux Chambres du Parlement ont perdu tout crédit pour prétendre à l’honneur de discuter le projet de révision de la Constitution.

 

Le flot de déclarations contradictoires de la part de responsables, supposés être dans le secret de la décision politique, aura eu finalement raison de la patience de Louisa Hanoune qui veut cette révision. Visiblement excédée par la valse-hésitation observable au sommet de l’État, la première dame du Parti des travailleurs a poussé, hier, une gueulante en exigeant de libérer le projet de révision de la Constitution et de le soumettre à un référendum.

Mais pas la voie parlementaire et il est aisé de le comprendre, car Louisa Hanoune ne reconnaît aucune légitimité à l’Assemblée actuelle pour la gratifier de l’honneur de se prononcer sur un texte aussi important. “Il est temps, un an après la présidentielle, de libérer le projet de révision de la Constitution et de le soumettre au peuple qui a prouvé sa capacité de faire face à tous les dangers et affirmé sa maturité et sa disponibilité à assumer ses responsabilités”, a défendu Louisa

Hanoune dans une allocution à l’ouverture de la session ordinaire du bureau politique du parti. De dire que les deux Chambres du Parlement ont “perdu de leur crédibilité du fait de la fraude”.

 

Pour la chef du Parti des travailleurs, cette révision doit marquer un tournant majeur dans l’histoire de l’Algérie en considérant qu’elle (cette révision) doit être l’occasion pour le président Bouteflika de “passer à la IIe République et démocratiser l'actuel régime”. Et dans la foulée, elle relance une nouvelle charge contre le Conseil de la nation en plaidant pour son éradication du paysage institutionnel. “Une seule Chambre du Parlement suffit pour représenter le peuple”, assène-t-elle. S’agissant du contenu de cette révision, Louisa Hanoune suggère des pistes et pas des moindres.

“La réforme profonde ne saurait se faire sans indépendance de la justice, sans officialisation de la langue amazighe et sans séparation des pouvoirs.”

 

Conséquente avec la position qu’elle a toujours défendue, à savoir la possibilité de révocation, Louisa Hanoune considère que le retour à la limitation des mandats, que le pouvoir veut offrir en guise de miroir aux alouettes, dans le cadre de cette révision “est une véritable mascarade”. Les réformes qu’elle suggère, notamment le découpage administratif, elle les conditionne par deux préalables, à savoir des législatives anticipées et un véritable remaniement ministériel. Comme pour l’APN qu’elle ne cesse d’accabler, mais tout en y siégeant, Louisa Hanoune ne cache point la dent qu’elle a contre le gouvernement Sellal, l’accusant dans une de ses multiples déclarations d’être les représentants des intérêts étrangers. En revanche, elle avait fait l’éloge de Yousfi pour son patriotisme, au moment où ce dernier était en peine de défendre l’option de l’exploitation du gaz de schiste.

Louisa Hanoune a fait dans sa déclaration un clin d’œil au Cnes (universitaires) en appuyant sa grève et ses revendications légitimes. Enfin, elle a lancé un appel aux autorités publiques à contrôler et à bien gérer les fonds consacrés à la manifestation “Constantine, capitale de la culture arabe”. Il est que la tentation de “tremper le doigt dans le pot de miel” doit être grande chez certains responsables.

 

O. O.

[tek.afiriste 10]

notre battante HANOUNI n'est jamais à court d'idées et de gueulantes

dans le monde politique verrouillée de l'Algérie , la donneuse de leçons , elle aussi n'est que le porte parole d'un clan de décideurs. Taper sur HADDAD puis SELLAL n'est que noyer le poisson pour mieux protéger les requins du pouvoir maître de la rente pétrolière. HANOUNI et SELLAL sont les humbles serviteurs de TOUFIK .

HADDAD compose avec le clan des BOUTEF au mieux des intérêts de tous les militaires. Rab Dzair est plus puissant que jamais .