Est-il devenu dangereux de marcher à Alger-centre ? Le maire d’Alger s’explique

[Samir16 10]

Hakim Bettache est le maire d’Alger-centre. Dans cet entretien, il revient sur la chute, ce dimanche après-midi, d’un balcon au boulevard Mohamed V. Il évoque l’opération de réhabilitation des immeubles de la capitale.

 

Comment se fait-il que les balcons continuent de tomber au centre-ville ?

 

Dans la commune d’Alger-centre, nous avons des immeubles dont le taux de vétusté est très important. Ce sont les façades et les parties communes (terrasses, escaliers, ascenseurs) qui sont particulièrement touchées. Nos concitoyens contribuent aussi à leur détérioration. Sur les balcons à Alger, on retrouve souvent des réfrigérateurs et d’autres choses. Le phénomène des climatiseurs pose aussi problème. L’eau qui en découle fragilise considérablement ces balcons. La disparition du métier de concierge contribue aussi dans la dégradation de ces immeubles.

 

Où en est l’opération de réhabilitation des vieux immeubles d’Alger ?

 

Les premiers chantiers ont été lancés en 2007 à Alger-centre. Les opérations avancent doucement vu le manque d’entreprises qualifiées et la difficulté que pose l’ouverture d’un grand chantier à cause du flux important de piétons. Le nombre d’immeubles privés est important aussi. L’immeuble, d’où une partie du balcon s’est effondrée, appartient à un privé. Le propriétaire n’a jamais fait de réhabilitation. Quand le nouveau wali d’Alger est arrivé, il a lancé des appels d’offres internationaux (pour régler le problème du manque d’entreprises, NDLR). On peut voir de visu des chantiers au boulevard Mohamed V et à la rue Didouche Mourad. Mais cela reste insuffisant.

 

Vous en êtes où dans cette opération ?

 

De 2007 à 2013, la réhabilitation a été timide. Après l’arrivée du wali, il y a un grand chantier qui s’ouvre. Actuellement, nous sommes à 25 ou 30%. À Larbi Ben M’hidi, près de 60% des immeubles ont été réhabilités. Les travaux viennent de commencer au boulevard Zighout Youcef. Le wali d’Alger nous a également demandé de recenser tous les ascenseurs pour les réhabiliter.

 

Est-il devenu dangereux de marcher à Alger-centre ?

 

Certes, il y a un danger pour nos concitoyens quand on voit des incidents de ce genre. Mais ce sont des incidents qui n’arrivent pas tout le temps. Je pense que l’État doit mettre le paquet pour réhabiliter en urgence ces immeubles. Mais l’État dégage déjà des sommes colossales pour la réhabilitation. Donc, il est également urgent de demander au privé de prendre ses dispositions sous peine de devoir restituer éventuellement ce bien. C’est devenu un grand problème.

[Guest Serena1]

Allah yestor. J'espere que personne n'est blesse...

[OsiriaS 403]

Hakim Bettache est le maire d’Alger-centre. Dans cet entretien, il revient sur la chute, ce dimanche après-midi, d’un balcon au boulevard Mohamed V. Il évoque l’opération de réhabilitation des immeubles de la capitale.

 

Comment se fait-il que les balcons continuent de tomber au centre-ville ?

 

Dans la commune d’Alger-centre, nous avons des immeubles dont le taux de vétusté est très important. Ce sont les façades et les parties communes (terrasses, escaliers, ascenseurs) qui sont particulièrement touchées. Nos concitoyens contribuent aussi à leur détérioration. Sur les balcons à Alger, on retrouve souvent des réfrigérateurs et d’autres choses. Le phénomène des climatiseurs pose aussi problème. L’eau qui en découle fragilise considérablement ces balcons. La disparition du métier de concierge contribue aussi dans la dégradation de ces immeubles.

 

Où en est l’opération de réhabilitation des vieux immeubles d’Alger ?

 

Les premiers chantiers ont été lancés en 2007 à Alger-centre. Les opérations avancent doucement vu le manque d’entreprises qualifiées et la difficulté que pose l’ouverture d’un grand chantier à cause du flux important de piétons. Le nombre d’immeubles privés est important aussi. L’immeuble, d’où une partie du balcon s’est effondrée, appartient à un privé. Le propriétaire n’a jamais fait de réhabilitation. Quand le nouveau wali d’Alger est arrivé, il a lancé des appels d’offres internationaux (pour régler le problème du manque d’entreprises, NDLR). On peut voir de visu des chantiers au boulevard Mohamed V et à la rue Didouche Mourad. Mais cela reste insuffisant.

 

Vous en êtes où dans cette opération ?

 

De 2007 à 2013, la réhabilitation a été timide. Après l’arrivée du wali, il y a un grand chantier qui s’ouvre. Actuellement, nous sommes à 25 ou 30%. À Larbi Ben M’hidi, près de 60% des immeubles ont été réhabilités. Les travaux viennent de commencer au boulevard Zighout Youcef. Le wali d’Alger nous a également demandé de recenser tous les ascenseurs pour les réhabiliter.

 

Est-il devenu dangereux de marcher à Alger-centre ?

 

Certes, il y a un danger pour nos concitoyens quand on voit des incidents de ce genre. Mais ce sont des incidents qui n’arrivent pas tout le temps. Je pense que l’État doit mettre le paquet pour réhabiliter en urgence ces immeubles. Mais l’État dégage déjà des sommes colossales pour la réhabilitation. Donc, il est également urgent de demander au privé de prendre ses dispositions sous peine de devoir restituer éventuellement ce bien. C’est devenu un grand problème.

 

Les propriétaires devraient normalement payer leurs parts aussi.

[Pattex 10]

Moi ce n'est pas un balcon mais un matelas pourri qui m'a raté de quelques centimètres à Bab El Oued , comme quoi il n'y a pas que les balcons qui tombent

[OsiriaS 403]

Moi ce n'est pas un balcon mais un matelas pourri qui m'a raté de quelques centimètres à Bab El Oued , comme quoi il n'y a pas que les balcons qui tombent

 

:mdr::mdr:

[segalas 10]

le mec il dit que ce genre d'accident n'arrive pas tout le temps ! -et bein voila vous etes rassuré .

 

et la loi elle sert a quoi en cas de peril il suffit de saisir les biens insalubres-pour le reste une injonction de travaux obligeant les proprietaires privés a effectués la rehabilitation des parties communes .

 

la mise en place de syndic d'immeuble obligatoire c'est pour quand ?

[algerien49 10]

le plus dangereux,dans cette histoire,c est le jour ou un balcon tombe et entraine dans sa chute d autres balcons.

[Ladoz 11]

Ce Mr a acquis , de haute lutte, le titre de "Maire des dalles de sol et des faïences noires et blanches" :crazy::crazy:

[Ladoz 11]

Moi ce n'est pas un balcon mais un matelas pourri qui m'a raté de quelques centimètres à Bab El Oued , comme quoi il n'y a pas que les balcons qui tombent

 

Y a même des frigos qui tombent parfois :crazy::crazy:

[OsiriaS 403]

Y a même des frigos qui tombent parfois :crazy::crazy:

 

Ya yemaaaaaaaaaa qui nakrakom je me dit je viens de ou ?? d'une

clinique psychiatrique :33:

[cerisecerise 10]

Moi ce n'est pas un balcon mais un matelas pourri qui m'a raté de quelques centimètres à Bab El Oued , comme quoi il n'y a pas que les balcons qui tombent

 

:mdr::mdr::mdr:

[cerisecerise 10]

Ya yemaaaaaaaaaa qui nakrakom je me dit je viens de ou ?? d'une

clinique psychiatrique :33:

 

:mdr::mdr::mdr: