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Les importations algériennes dans le détail


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Les importations algériennes dans le détail

15:57 jeudi 30 avril 2015 | Par Tewfik Abdelbari

 

TSA Algérie

Les importations de l’Algérie se sont établies, en 2014, à 58,33 milliards de dollars, selon le fichier détaillé du Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes, dont TSA détient d’une copie. Nous vous proposons une liste des principales importations algériennes.

 

Une facture alimentaire de 12 milliards de dollars

 

Au bas mot, l’Algérie a dépensé, en 2014, plus de 11,5 milliards de dollars pour nourrir sa population, selon les données disponibles, soit environ 20% de la facture globale des importations. Les produits de base, souvent subventionnés par l’État, représentent une part importante de l’approvisionnement extérieur.

 

Les diverses céréales répertoriées dans le fichier du Cnis représentent un montant de plus de 3,76 milliards de dollars. L’Algérie est parmi les pays plus gros importateurs de céréales dans le monde.

 

Les produits laitiers importés atteignent le montant de 2,4 milliards de dollars, selon les chiffres du Cnis. À lui seul, le lait représente 1,8 milliards de dollars d’importations.

 

Un milliard de dollars pour les fruits et légumes

 

Les fruits et légumes ne sont pas en reste avec une facture de près d’1 milliard de dollars, selon la même source. Des plus basiques comme l’oignon ou la pomme de terre au plus « exotique » comme la goyave ou le kiwi, en passant par les légumes secs (haricots, lentilles…), une grande partie des « verdures » que nous consommons émanent de l’étranger.

 

Parmi les autres groupes de produits pesant « lourd » dans la facture, nous citerons, entre autres, les huiles (816 millions de dollars), les sucres (850 millions), les viandes et poissons (600 millions) ou encore le thé et café (338 millions), toujours selon le Cnis.

 

Les véhicules…

 

Actuellement au centre d’une polémique autour des nouvelles normes automobiles, les différents concessionnaires algériens sont de gros importateurs. Ils sont responsables, à eux seul, de près de 6,5 milliards de dollars d’importations, en comptant les différentes pièces de rechange, selon la même source

 

 

Ce chiffre est à mettre en perspective des faibles résultats nets d’exploitation et valeur ajoutée des concessionnaires. Cela renseigne sur les marges de profit des concessionnaires, le plus souvent réalisées à l’extérieur du pays.

 

Notons que la somme de 6,5 milliards n’inclut pas les machines du secteur des bâtiments et travaux publics (BTPH) qui représentent environ 1,5 milliards de dollars d’importations, ou les machines agricoles (tracteurs, moissonneuses etc.), toujours selon le fichier du Cnis.

 

…et les carburants pour les faire rouler

 

Les hydrocarbures importés représentent une part non-négligeable des importations algériennes. Selon les chiffres du Cnis, les différents carburants pèsent pour 2,34 milliards de dollars. L’essence super représente à elle seule près de 800 millions de dollars, toujours selon la même source.

 

Médicaments

 

Les Algériens se soignent, en partie, avec des médicaments importés de l’étranger. Une facture qui s’élève à 2,52 milliards de dollars, uniquement pour les références « médicaments » et « antibiotiques ». Ce chiffre ne prend pas en compte les équipements médicaux importés, du pansement et seringues aux équipements de radiothérapie, par exemple.

 

Les chantiers dépendent des importations

 

Les différents chantiers poussent « comme des champignons » en Algérie. Logements, écoles, hôpitaux, bureaux… Le pays est en perpétuels travaux. Pour alimenter ces chantiers en matériaux de construction, l’Algérie importe une grande partie de ses besoins. Pas moins de 640 millions de dollars ont été consacrés, en 2014, à l’importation des divers matériaux comme le plâtre, le ciment, le sable, le gravier, etc., d’après les chiffres des Douanes. Cela sans compter les ouvrages métalliques, coffrages et autres produits de la sidérurgie qui entrent dans le processus de construction d’une bâtisse.

 

Les équipements pétroliers

 

Le montant consacré à l’importation d’équipements liés à l’exploitation du pétrole algérien est, selon les chiffres du Cnis, de 676,3 millions de dollars.

 

Il est difficile, à partir du fichier du Cnis, de déterminer la totalité de la facture d’importation liée à l’exploitation du pétrole en Algérie. Ainsi, seules les références douanières faisant explicitement référence aux termes « oléoducs », « gazoducs », « extraction de pétrole, « forage » ou « puits » sont comptabilisés ici.

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l'importance du segment d'importation alimentaire par rapport a celui des importations de vehicules indique clairement que le pays dort -rien ne se fait en algerie.

le classement parmis les pays qui importent le plus au niveau des cereales confirme que nous ne produisons rien !

 

nous allons crever de faim des que les reserves de petrole ne suffiront plus a alimenter nos foyers et a particper en meme temps aux revenus du pays .

 

je le confirme donc nous aurons une famine en algerie dans les prochaines années si rien ne change immediatement!

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le blé le lait et l'huile sont des aliments primaires qui pourraient etre produit en grande partie au pays or tout cela est importé comme tout le reste ! c'est tres grave -l'algerie est une ruche a abeille mais avouons le nous ne produisons aucun miel nous sommes des bourdons !

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mais qu'est ce que vous faites toute la journee ? tout est importé pourquoi les gens se levent le matin ?

Le ghachi fainéant et improductif n'as pas trouvé le dictateur éclairé qui lui mette le nécéssaire coup de pied au ..... !!!!!!! :mdr::mdr:

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60 ou même 200 milliards d'importations ne sont pas , en eux-mêmes , des mauvais chiffres .

 

Ils pourraient même être très bons , et souligner une très bonne marche économique , si les exportations hors-hydrocarbures étaient du même ordre !

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l'article introductif manque de rigueur ....et l’économie c'est la rigueur des chiffres ...

 

par exemple ..l'article veut donner l'impression qu'une grande partie de notre alimentation viens de l’extérieur en oubliant de dire jusqu’à quel taux ..

 

j'ai pris moi la peine de le calculer et c'est le tiers de l’alimentation qui viens de l’extérieur .....

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La rigueur des chiffres...

Site gouvernemental, wallou (ils se contentent de citer les pays)...

Bouteflika, enfin lui c'est le devant de gondole, au pouvoir depuis 99 est à la tête d'un pays qui bon an mal an importe entre 75 et 95% et la balance est fortement déficitaire car les exportations atteignent une fourchette record qui varie de 2 à 3%, alors que pourrait-on dire de ce genre d'économie?

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15:57 jeudi 30 avril 2015 | Par Tewfik Abdelbari

 

TSA Algérie

Les importations de l’Algérie se sont établies, en 2014, à 58,33 milliards de dollars, selon le fichier détaillé du Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes, dont TSA détient d’une copie. Nous vous proposons une liste des principales importations algériennes.

 

Une facture alimentaire de 12 milliards de dollars

 

Au bas mot, l’Algérie a dépensé, en 2014, plus de 11,5 milliards de dollars pour nourrir sa population, selon les données disponibles, soit environ 20% de la facture globale des importations. Les produits de base, souvent subventionnés par l’État, représentent une part importante de l’approvisionnement extérieur.

 

Les diverses céréales répertoriées dans le fichier du Cnis représentent un montant de plus de 3,76 milliards de dollars. L’Algérie est parmi les pays plus gros importateurs de céréales dans le monde.

 

Les produits laitiers importés atteignent le montant de 2,4 milliards de dollars, selon les chiffres du Cnis. À lui seul, le lait représente 1,8 milliards de dollars d’importations.

 

Un milliard de dollars pour les fruits et légumes

 

Les fruits et légumes ne sont pas en reste avec une facture de près d’1 milliard de dollars, selon la même source. Des plus basiques comme l’oignon ou la pomme de terre au plus « exotique » comme la goyave ou le kiwi, en passant par les légumes secs (haricots, lentilles…), une grande partie des « verdures » que nous consommons émanent de l’étranger.

 

Parmi les autres groupes de produits pesant « lourd » dans la facture, nous citerons, entre autres, les huiles (816 millions de dollars), les sucres (850 millions), les viandes et poissons (600 millions) ou encore le thé et café (338 millions), toujours selon le Cnis.

 

Les véhicules…

 

Actuellement au centre d’une polémique autour des nouvelles normes automobiles, les différents concessionnaires algériens sont de gros importateurs. Ils sont responsables, à eux seul, de près de 6,5 milliards de dollars d’importations, en comptant les différentes pièces de rechange, selon la même source

 

 

Ce chiffre est à mettre en perspective des faibles résultats nets d’exploitation et valeur ajoutée des concessionnaires. Cela renseigne sur les marges de profit des concessionnaires, le plus souvent réalisées à l’extérieur du pays.

 

Notons que la somme de 6,5 milliards n’inclut pas les machines du secteur des bâtiments et travaux publics (BTPH) qui représentent environ 1,5 milliards de dollars d’importations, ou les machines agricoles (tracteurs, moissonneuses etc.), toujours selon le fichier du Cnis.

 

…et les carburants pour les faire rouler

 

Les hydrocarbures importés représentent une part non-négligeable des importations algériennes. Selon les chiffres du Cnis, les différents carburants pèsent pour 2,34 milliards de dollars. L’essence super représente à elle seule près de 800 millions de dollars, toujours selon la même source.

 

Médicaments

 

Les Algériens se soignent, en partie, avec des médicaments importés de l’étranger. Une facture qui s’élève à 2,52 milliards de dollars, uniquement pour les références « médicaments » et « antibiotiques ». Ce chiffre ne prend pas en compte les équipements médicaux importés, du pansement et seringues aux équipements de radiothérapie, par exemple.

 

Les chantiers dépendent des importations

 

Les différents chantiers poussent « comme des champignons » en Algérie. Logements, écoles, hôpitaux, bureaux… Le pays est en perpétuels travaux. Pour alimenter ces chantiers en matériaux de construction, l’Algérie importe une grande partie de ses besoins. Pas moins de 640 millions de dollars ont été consacrés, en 2014, à l’importation des divers matériaux comme le plâtre, le ciment, le sable, le gravier, etc., d’après les chiffres des Douanes. Cela sans compter les ouvrages métalliques, coffrages et autres produits de la sidérurgie qui entrent dans le processus de construction d’une bâtisse.

 

Les équipements pétroliers

 

Le montant consacré à l’importation d’équipements liés à l’exploitation du pétrole algérien est, selon les chiffres du Cnis, de 676,3 millions de dollars.

 

Il est difficile, à partir du fichier du Cnis, de déterminer la totalité de la facture d’importation liée à l’exploitation du pétrole en Algérie. Ainsi, seules les références douanières faisant explicitement référence aux termes « oléoducs », « gazoducs », « extraction de pétrole, « forage » ou « puits » sont comptabilisés ici.

 

Mais il faut pas exagerer non plus, l'Algerie n'est pas un pays cerealier, et je parle du blé tendre......

Le lait non plus, l'Algerie ne sera jamais un grand producteur de lait car nous n'avons pas assez de paturage...

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Guest L'étrangère

L'Algérie peut être un pays céréalier elle était bien la grange de l'Europe. Pour le lait, fromage, etc. nous n'avons pas assez de vache je pense. Par contre l'Algérie possède des mandarines, oranges, nèfles, fraises, bakhssiss, olives, huile d'olives, figue de barbarie, menthe, tfifih (petite pomme) à gogo et surement d'autres produits. Tout cela peut s'exporter. Le problème est encore le soin.

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L'Algérie peut être un pays céréalier elle était bien la grange de l'Europe. Pour le lait, fromage, etc. nous n'avons pas assez de vache je pense. Par contre l'Algérie possède des mandarines, oranges, nèfles, fraises, bakhssiss, olives, huile d'olives, figue de barbarie, menthe, tfifih (petite pomme) à gogo et surement d'autres produits. Tout cela peut s'exporter. Le problème est encore le soin.

 

Pas pour le blé tendre, le climat n'etant pas assez propice.Mais le blé dur qui est la base de la semoule, couscous...etc, il existe en effet un potentiel et je ne crois pas qu'il soit importé.

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la realité c'est que ce systeme a devalorisé le travail notamment celui de la terre au profit de la speculation immobiliere et du BTP.Des programmes comme l'ansej ont finit d'achever ce qui restait des actifs en transformant tout le monde en patron sans mains d'oeuvres...l'absence d'une politique rural dans les années 80 2000 a fait deplacer des populations de la campagne vers les grandes villes et reduit d'autant la production agricole.

 

quand belkarem dit qu'on importe seulement le tiers ce sont des chiffres qui datent peut etre des années 80 mais pas de 2015 -je suis convaincu que nous importons plus de 95 % de ce que nous mangeons !

 

d'annee en annee nous voyons disparaitre meme les cultures vivrieres qui se pratiquaient dans les campagnes dans chaque village - nous voyons se reduire l'elevage -nous voyons se reduire les quantités d'olives recoltées ,les figuiers sont tous assechés - en tout cas pres de chez moi c'est comme ça ! ils mangent tous en achetant - si j'extrapole a toute l'algerie c'est un desastre qui nous attend !

 

 

y a t il une agriculture professionnelle apte a remplacer toute cette production je ne crois pas!

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la realité c'est que ce systeme a devalorisé le travail notamment celui de la terre au profit de la speculation immobiliere et du BTP.Des programmes comme l'ansej ont finit d'achever ce qui restait des actifs en transformant tout le monde en patron sans mains d'oeuvres...l'absence d'une politique rural dans les années 80 2000 a fait deplacer des populations de la campagne vers les grandes villes et reduit d'autant la production agricole.

 

quand belkarem dit qu'on importe seulement le tiers ce sont des chiffres qui datent peut etre des années 80 mais pas de 2015 -je suis convaincu que nous importons plus de 95 % de ce que nous mangeons !

 

d'annee en annee nous voyons disparaitre meme les cultures vivrieres qui se pratiquait dans les campagnes - nous voyons se reduire l'elevage -nous voyons se reduire les quantités d'olives recoltés ,les figuiers sont tous assechés - en tout cas pres de chez moi c'est comme ça ! ils mangent tous en achetant - si j'extrapole a toute l'algerie c'est un desastre qui nous attend !

 

Alors il faut ouvrir les frontieres et acceuillir la main d'oeuvre marocaine pour les ceuillettes ! (Il seront nos mexicains !!!)

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Guest L'étrangère

Je ne pense pas tant que ça Segalas, je mange principalement algérien. Même les soi-disant marques étrangères ne sont que des copies made in chez nous.

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Je ne pense pas tant que ça Segalas, je mange principalement algérien. Même les soi-disant marques étrangères ne sont que des copies made in chez nous.

 

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tu sais tamra si tu manges des pates d'une marque algerienne mais que la matiere premiere pour les faire les oeufs et le blé vienne de l'exterieur -tu manges toujours made in europe.

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Le ghachi fainéant et improductif n'as pas trouvé le dictateur éclairé qui lui mette le nécéssaire coup de pied au ..... !!!!!!! :mdr::mdr:

 

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pour une fois je suis d'accord avec toi c'est ma solution aussi ! seule une dictature technocragique peut remettre le pays sur la bonne voie!

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pour une fois je suis d'accord avec toi c'est ma solution aussi ! seule une dictature technocragique peut remettre le pays sur la bonne voie!

 

.........en est fort aise :crazy::crazy::crazy:

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l'article introductif manque de rigueur ....et l’économie c'est la rigueur des chiffres ...

 

par exemple ..l'article veut donner l'impression qu'une grande partie de notre alimentation viens de l’extérieur en oubliant de dire jusqu’à quel taux ..

 

j'ai pris moi la peine de le calculer et c'est le tiers de l’alimentation qui viens de l’extérieur .....

 

Du moment que le lait, le blé , le sucre et certains médicaments "essentiels" viennent de l'étranger la sécurité nationale est en danger !

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