Soutenez Bouteflika et la vache à lait est à vous !

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Soutenez Bouteflika et la vache à lait est à vous !

 

 

Par Le Matin | 29/04/2015 22:19:00 | 9006 lecture(s)

 

 

Faudrait-il soutenir Bouteflika, lui déclarer sa flamme publiquement, lui faire la courbette, l'encenser pour s'assurer l'impunité ?

 

 

Bouteflika et les intouchables du régime.

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Apparemment, et au train où se révèlent les affaires d'égout, cela prête vraiment à se convaincre que c'est un sport algérien. Les proches du chef de l’Etat sont intouchables. Quoi qu’ils fassent, ni la justice ni le DRS, encore moins la police judiciaire ne semblent à même de les neutraliser.

 

Il y a quelques années Abdelmadjid Sidi Saïd, le syndicaliste-maison, avait mis au mépris de la loi, l'argent de la CNAS chez Khalifa Bank. Il déclara au juge: "J'assume la décision!" Et que croyez-vous il lui est arrivé ? Il est toujours secrétaire général de l'UGTA et il mène une campagne agressive pour "consommons algérien", alors que l'argent de la CNAS est volé, par sa faute par Moumen Khalifa!

 

La fille du premier des ministres Abdelmalek Sellal occupe un logement à Paris au prix de 850 000 euros, si l’on en croit un livre paru en France. Il est toujours Premier ministre et il ne prononce pas une seule phrase sans citer le nom de fakhamatouhou le président Abdelaziz Bouteflika.

 

Bouchouareb, lui aussi est détenteur d'appartements dans la même capitale et s'est investi dans la campagne du "consommons algérien", tout en mettant ses euros à l’abri en France ! Il est toujours ministre de l'Industrie !

 

Amar Saïdani, le taulier du clan qui traîne d'innombrables casseroles avec l'affaire des 3 000 milliards, détient une carte de résidence, des comptes bancaires et des biens immobiliers toujours à Paris. Il est toujours secrétaire général dont le président d'honneur est... Bouteflika!

 

Amar Ghoul est expressément et nommément cité dans l'affaire de corruption concernant la réalisation de l'autoroute est-ouest. Il est toujours ministre et ne jure que par le président!

 

Chakib Khelil et Mohamed Bedjaoui font l'objet de poursuites internationales. Ils sont libres et la justice algérienne n’a déclenché aucune poursuite contre eux.

 

L'inénarrable nationaliste occasionnel, Chérif Abbas, qui exigeait de la France la repentance coule des jours heureux dans cette même France, où l'eau coule h 24 des robinets. Finie la repentance ? C’est à croire. Pourtant, Cherif Abbas fait partie de ceux qui n'ont jamais accepté que la langue française soit langue d'enseignement à l'école algérienne! Le voilà bien obligé à ne parler que ...le français! Hypocrite!

 

Les procureurs, à l'instar de celui d'Alger qui s'était autosaisi pour poursuivre Saïd Sadi, ne s'auto-saisissent pas, et ne vont pas jusqu'au bout des affaires dans lesquelles sont impliqués les hommes-laudateurs du président.

 

Cependant, lorsque des jeunes manifestent, réclament leurs droits, ils sont vite arrêtés, jugés, condamnés et jetés en prison. Le sort réservé aux chômeurs protestataires d’Ouargla en est la meilleure preuve. Lorsque des jeunes fuyant la corruption et l'injustice étatisées sont arrêtés en haute mer, les procureurs les écrouent systématiquement. Pourtant, ils ne portent aucune atteinte à l’économie nationale, n’ont volé aucune collectivité. Lorsque des non-jeûneurs sont "débusqués" par la police, la justice les condamne séance tenante ! Lorsque des travailleurs algériens font grève, la justice, qui tient des séances nocturnes, s'empresse de déclarer: "Votre grève est illégale"!

 

C'était le cas de celle de l'éducation où la justice s'était prononcée pour la cessation pure et simple des grévistes.

 

Trois mises en demeure ont été envoyées par lettres recommandées aux enseignants grévistes! Et voilà où est arrivée l'Algérie, clochardisée par un régime népotique, éclaboussé par de nombreuses affaires de corruption.