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saison estivale 2015 a Bejaia -de grands changements ?


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Béjaïa : Abdelkaïoum Ledraa, directeur du tourisme de la wilaya, à propos de la saison estivale

«Il y aura de grandes améliorations cette année»

image: http://www.depechedekabylie.com/themes/ddk/img/font_decrease.gif

 

 

 

«Il y aura de grandes améliorations cette année»

Dans l’entretien qui suit, M. Abdelkaïoum Ledraa, directeur du tourisme de la wilaya de Béjaïa, nous parle des préparations prévues pour la saison estivale 2015.

 

La Dépêche de Kabylie : La saison estivale est sur le point de démarrer. Est-ce-que tout est prêt pour l’accueil des estivants ?

 

Abdelkaïoum Ledraa : Depuis le mois de février dernier, comme à chaque année, une commission présidée par le secrétaire général de la wilaya a commencé les travaux d’inspection et de préparation de la saison estivale. Dans cette commission, il y a différentes Directions : celle de la Protection civile, celle des Travaux publics, celle de l’Environnement, celle de la Santé, celle du Commerce et du contrôle des prix…. Dans un premier temps, il s’agit de faire l’état des lieux, conformément aux textes législatifs et réglementaires. Un document de synthèse est produit, puis le Secrétaire général ordonne la réalisation des travaux. Il y a, en effet, beaucoup d’anomalies et d’insuffisances, et personnellement, je ne suis pas satisfait de l’état actuel des plages.

 

Quels sont les moyens que vous comptez mettre en œuvre pour y remédier ?

 

Cette année, une enveloppe de quatre-vingt-neuf millions de dinars a été allouée au projet d’aménagement des trente-quatre plages ouvertes à la baignade. Des cribleuses seront ainsi acquises pour le nettoyage, ainsi que des tracteurs avec remorque. Des cabines combinées douches/toilettes seront installées dans ces endroits, ainsi que des chaînes de balisage des zones de baignades pour protéger les baigneurs de ceux qui pratiquent le Jet-ski et qui se montrent parfois dangereux quand ils s’approchent trop près des plages. Pour la surveillance des baignades, des miradors vont être érigés pour dominer la totalité de la plage. Depuis deux semaines, nous avons établi un schéma organisationnel comprenant les parkings, les parasols, et les douches/toilettes, délimitant les zones de bronzage et de baignade et indiquant les endroits pour l’installation des postes de Protection civile et de sécurité. Dans certaines zones, la sécurité sera assurée par la sureté nationale, dans d’autres ce sera par la gendarmerie nationale. Ce schéma sera utilisé pour établir un cahier des charges pour l’acquisition des équipements de nettoyage, d’éclairage,… En plus de la dotation des quatre-vingt-neuf millions de dinars dont nous avons parlé plus haut, la wilaya a dégagé une enveloppe de cinq millions de dinars par commune. Il était d’un million et demi de dinars l’année dernière. Ces montants sont à ajouter aux deux millions de dinars initiaux dont bénéficient les communes concernées. Il y a donc une amélioration sensible des budgets alloués à la période estivale de cette année.

 

Le ministère de l’Intérieur a annoncé l’interdiction de la concession des plages pour cette année. Qu’en est-il réellement ?

 

Une réunion a été tenue au ministère de l’Intérieur, avec les quatorze wilayas du littoral. Il y a été décidé d’interdire ces concessions mais de mettre à la disposition des estivants des zones de bronzage libres, avec toutefois la possibilité de louer les équipements nécessaires, tels les transats et les parasols. Mais cette opération sera contrôlée, afin d’éviter les comportements sauvages. Des tournées seront organisées pour évaluer le fonctionnement des mesures prises et de prendre des décisions si nécessaire. Actuellement, il y a des travaux d’aménagement qui sont en cours sur dix-sept plages. Dix autres projets du même genre ont été approuvés, quatre sont en cours d’approbation,… Il y a aussi des démarches entreprises pour le classement de plages importantes, telles celles de Melbou, Souk El-Tenine et Béni Ksila. Il y aura de grandes améliorations pour cette saison 2015, mais ce ne sera pas encore entièrement satisfaisant. Il faudra encore un peu de temps pour permettre d’apprécier les résultats de ces mesures et des travaux qui sont entrepris.

 

Il n’y a pas que les plages dans le tourisme…

 

En dehors du tourisme balnéaire, il y a en effet plusieurs autres catégories, tels le tourisme de montage et le tourisme thermal qui sont également pris en charge afin d’améliorer la qualité des services et des prestations. Certaines études sont en cours de réalisation et d’autres terminées, qui permettront la prise de décisions adéquates. Actuellement, certains de ces sites sont gérés de la manière la plus archaïque qui soit. Je pense par exemple à Tizi N’Berber, Kefrida, Hammam Silal, Hammam Kiria, les Grottes Féériques,…etc. Il y a aussi le tourisme climatique avec les sites d’Akfadou, de Bouhamza et d’Adekkar. La gestion de ces sites sera prise en charge pour lui donner un caractère plus professionnel et le mettre à niveau pour améliorer la qualité des services et prestations rendus aux visiteurs. Le territoire de la wilaya de Béjaïa offre une variété de possibilités touristiques qui fait de la région une destination très prisée par les estivants.

 

La ville de Béjaïa, elle-même, n’est-elle pas une attraction touristique ?

 

La ville de Béjaïa est très riche en sites touristiques. Gouraya, le Pic des Singes, Cap Carbon, les Aiguades, la Brise de Mer, la Casbah, Bordj Moussa,… certains sites sont en cours de travaux de restauration et d’autres en état d’études. Il y a par exemple une étude qui est en cours pour la prise en charge et la restauration du site des Aiguades. Sitôt les études terminées, les procédures de lancement des travaux seront engagées. La région reçoit un nombre difficile à évaluer de visiteurs. Il n’existe aucune statistique fiable du nombre de touristes qui visitent Béjaïa chaque année. Seuls des chiffres de fréquentation des plages sont établis par la Protection civile, mais ils ne sont pas suffisants pour donner un état précis du nombre de touristes. Les sites touristiques de la ville souffrent, cependant, de deux problèmes majeurs : les accès compliqués dus à la topographie de la ville et le manque de signalisation. Les étrangers qui veulent aller à Gouraya ou aux Aiguades, par exemple, sont obligés de demander leur chemin aux passants. Il n’y a presque pas de panneaux indicateurs dans la ville. Heureusement que la population de la région est accueillante, et il faut le signaler. Les estivants se sentent toujours bien accueillis dans la région et personne ne se plaint d’agression ou de mauvais traitements. Les familles peuvent sortir et se balader même la nuit, sans que personne ou presque, n’ait eu à se plaindre de quoi que ce soit.

 

Quelles sont, selon vous, les insuffisances les plus importantes à signaler dans le secteur du tourisme à Béjaïa ?

 

En premier lieu, je signalerai les capacités d’accueil. Les établissements hôteliers balnéaires de la région n’offrent que mille-huit-cents lits. Les centres de camping, également, n’offrent qu’une quantité limitée, évaluée entre vingt et vingt-deux mille places. En plus, sur les vingt-neuf campings recensés, nous avons dû procéder à la fermeture de onze d’entre eux, pour non-conformité aux conditions d’accueil. Il y a aussi un phénomène que nous n’arrivons pas à quantifier, c’est celui de la location chez l’habitant. C’est un phénomène récurrent, où les gens louent des appartements ou des villas pour des durées limitées, sans qu’aucune déclaration ne soit faite aux autorités. En 2013, nous avons initié une procédure, demandant aux locataires de renseigner une fiche à titre d’information, sans pour autant en faire une déclaration commerciale. L’objectif pour nous, dans un premier temps, était l’établissement de statistiques. Personne n’a répondu à l’appel. L’année d’après, seuls vingt-deux appartements ont été déclarés. Nous avons pourtant besoin d’avoir des outils de gestion afin de réglementer également ce secteur et offrir à la fois aux estivants et aux propriétaires le cadre adéquat de l’exercice de cette activité.

 

Il y a aussi plusieurs ZET (Zone d’Extension Touristiques) dans la wilaya ?

 

Il y en a au total quatorze. Deux d’entre elles ont déjà été approuvées et dix sont en cours d’études. Deux autres sont des sites classés, comme celui de Gouraya. Pour réussir un plan de développement touristique, il faudrait libérer le foncier à vocation touristique. Il y a actuellement trente-cinq projets en cours de réalisation, qui vont améliorer les capacités d’accueil d’environs trois mille lits, en créant mille-trois-cents postes d’emploi. Il y a encore d’autres projets en cours d’études. Le plan d’action de libération du foncier a été approuvé par le wali, dont 61% des terrains ont été accordés au secteur du tourisme, sur une superficie dépassant les cent hectares, générant plus de cinq mille emplois, pour un montant de quarante-neuf milliards de dinars. Deux mille lits sont prévus dans ce projet.

 

Il y a aussi le projet de Mr Rebrab ?

 

Ce projet sera important. Des terrains ont été acquis en vue de la création d’un grand complexe touristique dans la région de Tichy. Il donnera de nouvelles capacités touristiques à la région. La région se prête à toutes les catégories de tourisme. Et la wilaya est ouverte à tous les projets d’investissement dans le secteur. Nous étudions toutes les propositions qui nous sont soumises et nous encourageons le secteur privé à prendre part à cet énorme projet de développement.

 

 

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je ne sais pas pourquoi mais je m'attends a rien du tout -34 plages 89 millions de dinars -des sommes ridicules par rapport a ce qu'il y a faire pour en faire des lieux d'accueils digne de ce nom .

 

tout est approximatif -prochainement-bientot --on verra -on a decidé mais ce sera apres !

 

 

j'espere qu'ils vont pas commencer les travaux maintenant et foutre en l'air la saison car cela ne sera ni terminé ni vivable .

 

je sens qu'on va bronzer a cote des bulldozers !

 

Tout a refaire !zero !

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ils commencent les travaux entre les serviettes lol- c'etait en septembre qu'il fallait commencer et librer les lieux en juin au maximum pour la saison !

 

amateurisme total -incompetence ou je m'en foutisme !

 

22 declarations de locations entre particuliers -1800 lits sur toute la ville de bejaia et ca veut faire du tourisme la releve des hydrocarbures -mais on marche sur la tete -on va crever de faim a la moindre baisse des tarifs petroliers .

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parler du tourisme en algérie, c'est comme donner des sbagettis à la bolognaise aux singes, ils ne savent pas quoi en faire, ouvrir juste un simple bistrot pour vendre un café en terasse, c'est mission impossible, alors le sable fin, la fernieté et parasol, c'est fini pour longtemps à mon avis

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