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Alger stock exchange :Les managers algériens ignorent la Bourse


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ILS SE FOCALISENT SUR LE FINANCEMENT BANCAIRE

Les managers algériens ignorent la Bourse

Par Ali AMZAL - Lundi 11 Mai 2015

 

La création de points de Bourse au niveau des banques constitue le cheval de bataille de ces réformes

Alors que l'économie affiche près de 18.000 milliards de DA de PIB, la capitalisation boursière ne dépasse pas les 15 milliards de DA.

Les entreprises algériennes, privées comme publiques, se mettent ces derniers mois en mode «actif» et affichent des ambitions de production, voire d'exportation.

Les activitée du Forum des chefs d'entreprises témoignent de cette volonté, sauf qu'aucun acteur économique national n'évoque la Bourse comme mode de financement des activités économiques, au moment où la rente pétrolière vient à se raréfier. Pour Abdelhakim Berrah, président de la Commission d'organisation et de surveillance des opérations en Bourse (Cosob), «les demandes d'introduction en Bourse se sont multipliées les dernières années, mais en les traitant, ce que nous retenons c'est que les entreprises algériennes notamment publiques, ne sont pas prêtes». Dans une économie qui affiche près de 18.000 milliards de DA de PIB (produit intérieur brut), la capitalisation globale sur la place d'Alger ne dépasse pas les 15 milliards DA. Ce qui est alarmant et dérisoire aux yeux des experts. Il faut savoir que quatre titres seulement sont actuellement cotés à la Bourse d'Alger. Il s'agit en l'occurrence de la chaîne hôtelière EGH El Aurassi, du groupe Saidal, d'Alliance Assurances et de NCA Rouïba. Huit entreprises publiques devraient bientôt les rejoindre: la Compagnie algérienne d'assurance et de réassurance, le Crédit populaire d'Algérie, Cosider Carrières, l'Entreprise nationale des aménagements hydrauliques, l'opérateur de téléphonie mobile Mobilis et trois usines du Groupe industriel des ciments d'Algérie. Mais cette introduction, annoncée il y a plus d'une année, tarde à se concrétiser.

Les raisons d'un tel retard sont à chercher dans une cruelle pauvreté en culture de financement et d'investissement, une inefficacité flagrante des systèmes managériaux des entreprises, une quasi-dépendance des entreprises publiques aux banques et au Trésor public et une méconnaissance considérable de la part des entreprises, notamment les PME, des avantages que peut apporter une adhésion à la Bourse. «Nombreuses sont les entreprises familiales qui n'ont pas conscience des valeurs ou de la méthode de fonctionnement de la Bourse et qui par conséquent n'ont pas la confiance et les connaissances nécessaires pour faire leur entrée sur le marché boursier» dira le P-DG de la Bourse d'Alger, Yazid Benmouhoub. Pour remédier à cette situation et opérer une relance du marché boursier, la Cosob, autorité de régulation du secteur, annonce un programme de réformes qui tend essentiellement à drainer plus d'entreprises vers l'adhésion en Bourse. Il s'agira à cet effet de redonner confiance aux entreprises, en favorisant la clarté et la transparence des transactions boursières. Son ultime objectif sur les cinq ans à venir, serait d'atteindre les 7,35 milliards d'euros.

Les grandes lignes de ses réformes se précisent à travers notamment un allégement conséquent de la fiscalité pour les entreprises qui souhaiteraient entrer en Bourse et une réduction des frais d'adhésion dans un premier temps.

A cela succédera une série de mesures destinées à revoir le volet juridique régentant l'activité boursière, une refonte des conseils d'administrations des entreprises publiques. Celles-ci doivent impérativement opérer un passage de leur statut de représentants administratifs à de vrais responsables.

D'un autre côté, la création de points de Bourse au niveau des banques constitue le cheval de bataille de ces réformes. Ce sont des guichets qui auront pour mission première dinformer les investisseurs sur les éventuelles opérations boursières, d'une part, d'autre part, ils seront tenus de faciliter les procédures d'accès et d'accompagner les entreprises durant leurs premiers pas en Bourse.

Tout cet «attirail» administratif et financier ne servira à rien tant que les patrons algériens s'accrochent au caractère familial de leurs entreprises.

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j'ai une idée business à alger, il nous manque singulièrement des pissotières pour se soulager, il y a un énorme potentiel pour un chiffre d'affaires hors du commun à cet endroit précis,

un lieu d'aisance stratégique situé entre la grande poste, la gare routiere, hassiba etc, c'est trés utile pour les passants, alors la bourse, les bourses, bof, fini tout ça, c'est pour les idiots utiles

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