600000 familles pauvres recensées en Algérie

[COASTER 10]

Le nombre a été révélé par le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, lors de son passage au Forum de la radio nationale. Il a indiqué qu’en 2014, 600 000 familles algériennes étaient classées pauvres et sans revenus.

 

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a déclaré que durant l’année2014 la caisse de la « zakat » a été renflouée par les dons offerts par les fidèles à hauteur de 143 milliards de centimes, dont 87, 5% de ladite somme ont été versées aux profits des familles nécessiteuses pour une moyenne de 10 000 DA par famille.

 

Le ministre s’est dit très content par ce flux important des dons offerts par les fidèles – qui se fait au niveau des mosquées, car avec ces aides -inestimables, les familles nécessiteuses ont pu glaner des sommes d’argent allant de 2000 DA en 2013 à 10 000 DA en 2014. Soit une hausse de 80%.

 

Mieux, Mohamed Aïssa a dévoilé que la somme de 10 000 DA va être revue à la hausse pour les familles en difficultés financières, car avec les dons importants enregistrés chaque année, le ministère a les moyens de verser chaque trimestre 10 000 DA pour chaque famille.

 

Ceci dit, les familles nécessiteuses qui sont recensées au niveau de chaque mosquée des 48 wilayas vont bénéficier d’une aide estimée à 40 000 DA par an. Aussi, lors de son passage au Forum de la radio, Mohamed Aïssa a indiqué que la majorité de la zakat qui est versée par les fidèles a été recensée à Alger. D’autre part, Mohamed Aïssa a dévoilé le grand projet appelé « entreprise zakat » et « entreprise Wakfs » qui est en préparation au niveau du gouvernement.

 

Ces deux projets portent sur deux volets importants : le premier venir en aide aux familles démunies aux revenus faibles et le second est de mettre fin au sujet du « mufti de la République » qui a fait couler beaucoup d’encre par les médias.

 

Pour le ministre, la mise en place d’un mufti de la République va amplement contribuer à améliorer l’autorité religieuse, cela pour protéger la nation des conflits religieux et fustiger les fetwas qui parviennent d’Outre-mer.

 

Poursuivant son intervention au Forum de la radio, Mohamed Aïssa a annoncé dans le cadre de la « carte nationale pour pauvre » au profit des familles démunies pendant le mois de Ramadhan, la tutelle a recensé 600 000 familles pauvres et nécessiteuses qui ont été touchées par les fonds de la caisse.

 

Ces familles, ajoute le ministre, vont bénéficier des améliorations en matière d’aides financières et autres sous forme de prêts financiers remboursables et sans intérêts : « Nous allons installer un comité ministériel, en collaboration avec les services de la caisse de la zakat pour mener à bien cette importante démarche visant à venir en aide à ces familles, pauvres et nécessiteuses.

 

Pour cela, nous allons passer au peigne fin les listes des familles qui sont inscrites dans chaque commune du pays et cela avec la coopération du ministère de la Solidarité nationale qui reste un partenaire essentiel pour la réalisation de cette « carte nationale pour pauvre ».

 

« Il convient d’ajouter aussi qu’un grand travail est en train de se faire sur le terrain par le ministère pour venir en aide aux familles en difficultés financières aigues », a déclaré Mohamed Aïssa.

 

Mais pour dénombrer les vraies familles nécessiteuses et jugés pauvres. Mohamed Aïssa a expliqué que cette liste est faite sur la base des témoignages des personnes et le contrôle de la société civile. L’Imam dans chaque mosquée est chargée de bien la surveiller d’une façon permanente.

 

Pour Mohamed Aïssa, le temps est venu de passer par la caisse de la zakat à l’entreprise de la zakat qui regorge de plus d’aides aux familles pauvres. Notons que, le ministre a annoncé que 6 500 prêts ont été accordés aux jeunes démunis pour une enveloppe financière estimée à 8000 milliards de centimes, et ce dans le cadre de la caisse de la zakat.

 

 

source: detrobel.com

[Guest L'étrangère]

On ne peut pas connaitre les véritables chiffres, il ne faut pas oublier que beaucoup travaillent sans être déclarés ni assurés et donc compter parmi les sans emploi et ressources.

 

Qu'entendent-ils par jeunes démunis ?