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Le Tadjikistan rase les barbes et bataille contre les hijabs


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Les autorités du pays entendent ainsi lutter contre les départs de candidats pour le jihad.

Le Tadjikistan prend des mesures radicales pour lutter contre l'appel au jihad. Ce pays d'Asie centrale à majorité musulmane impose désormais le rasage forcé et met en place des restrictions pour le pèlerinage annuel à la Mecque. Il mène également campagne contre le port du hijab, dont la vente et l'importation ont été interdites dans la capitale, Douchanbé.

L'inquiétude des autorités tadjikes tient en un chiffre : 300 de leurs citoyens combattent au sein de l'organisation État islamique et de ses groupes jihadistes affiliés. Selon le gouvernement, au moins 50 d'entre eux sont morts depuis le début de la guerre en Syrie.

Une répression grandissante

"Si l'on en juge par la quantité de poils dans la pièce, je pense qu'ils ont rasé environ 200 à 250 personnes avant moi", a témoigné Roustam Goulov, célèbre blogueur dans son pays, dans une lettre ouverte au président.

Les policiers tadjiks lui ont expliqué que porter la barbe allait à l'encontre de la "politique de l'État", et l'ont menacé de représailles physiques s'il ne se laissait pas raser. Un porte-parole du ministère de l'Intérieur a pour sa part démenti que le gouvernement soit à l'origine des rasages, affirmant que les policiers avaient "outrepassé leur mandat".

Les musulmans tadjiks se plaignent pourtant d'une répression grandissante depuis les élections législatives controversées de mars, très largement remportées par le parti au pouvoir, le Parti démocratique populaire du Tadjikistan (PDPT).

France info

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Les autorités du pays entendent ainsi lutter contre les départs de candidats pour le jihad.

Le Tadjikistan prend des mesures radicales pour lutter contre l'appel au jihad. Ce pays d'Asie centrale à majorité musulmane impose désormais le rasage forcé et met en place des restrictions pour le pèlerinage annuel à la Mecque. Il mène également campagne contre le port du hijab, dont la vente et l'importation ont été interdites dans la capitale, Douchanbé.

L'inquiétude des autorités tadjikes tient en un chiffre : 300 de leurs citoyens combattent au sein de l'organisation État islamique et de ses groupes jihadistes affiliés. Selon le gouvernement, au moins 50 d'entre eux sont morts depuis le début de la guerre en Syrie.

Une répression grandissante

"Si l'on en juge par la quantité de poils dans la pièce, je pense qu'ils ont rasé environ 200 à 250 personnes avant moi", a témoigné Roustam Goulov, célèbre blogueur dans son pays, dans une lettre ouverte au président.

Les policiers tadjiks lui ont expliqué que porter la barbe allait à l'encontre de la "politique de l'État", et l'ont menacé de représailles physiques s'il ne se laissait pas raser. Un porte-parole du ministère de l'Intérieur a pour sa part démenti que le gouvernement soit à l'origine des rasages, affirmant que les policiers avaient "outrepassé leur mandat".

Les musulmans tadjiks se plaignent pourtant d'une répression grandissante depuis les élections législatives controversées de mars, très largement remportées par le parti au pouvoir, le Parti démocratique populaire du Tadjikistan (PDPT).

France info

 

Ce sera plutôt l'effet inverse qui se produira! C'est pas par la répression qu'ils vont régler leur problème

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