LE FIGARO SUR LA SYRIE: DES JOURNALISTES VENDEURS D'AVIONS.

[Zoubir8 174]

LE FIGARO SUR LA SYRIE: DES JOURNALISTES VENDEURS D'AVIONS.

 

A propos de la Syrie, lisant Le Figaro, j'ai souvent était pris de rage contre les procès à charge contre le président syrien. Jamais rien sur les «*islamistes modérés*», si ce n'est de temps en temps quelques égratignures. Histoire de donner le change.

Car, depuis que dure le conflit, les journalistes du Figaro ne nous aurons rien épargné.

Ni les forces du régime qui «*torturent*» des enfants taggeurs à Derra, ni les barils de poudre sciemment jeté sur des civils.

 

Ils auront même dépassés Christophe Ayad du journal Le Monde, qui excelle en la matière.

Les charges sont si nombreuses et épargnent tant les monarchies moyennageuses ou l'état confessionnel israélien qu'on peut se demander pourquoi ces journalistes en veulent tant à la Syrie laïqque et multi-confessionnelle.

Car, une telle hargne n'est pas possible. C'est à se demander ce qu'à pu leur faire Bashar al-Assad et Asma al-Assad. Comment peut-on en vouloir tant à un président et à un pays tout entier pourtant envahi par des égorgeurs saoudiens, tchéchène, tunisiens et beurs.

 

Une explication qui nous semble vraisemblable. Le patron du Figaro, la famille Dassault, prend cause pour les monarchies pétrolières dans le but de leur vendre ses Rafales. Cela n'aura échappé à personne que le rejeton Dassaul membre de l'assemblée nationale est également membre de multiples groupes d'amitié avec ces monarchies.

 

Nous posons l'hypothèse que les journalistes du Figaro se trouveraient donc réduits à de simples vendeurs d'avions. Ils devraient, de ce fait, surtout ne pas faire d'ombre à la stratégie commerciale de la maison mère.

Concernant le dossier syrien, on comprend mieux ainsi l'appel d'Isabelle Lassere le 20 mai dernier à «*l'engagement plus franc des puissances régionales comme l'Arabie Saoudite*». Cela a le mérite de la clareté. Cette VRP pourrait même proposer le catalogue Dasault tant qu'elle y est.

Quant à Georges malbrunot, force est à lui reconnaître un peu plus de réalisme ces derniers temps. On note une légère inflexion vers plus d'objectivité*: peu être le fait du nombre de plus en plus évident de têtes coupées par les égorgeurs islamistes de «*l'opposition modérée*».

Quant à Philippe Gélie, dans cette compromission généralisée de la presse française, il a l'honnêteté de mettre des guillements. Il parle ainsi de «*rebelles «*modérés*» maintenant alliès au groupe al-Nosra, version locale d'al-Qaida*».

 

Espérons que dans cette affaire syrienne les journalistes sauront éviter de plus grande compromission, eux qui ont eu un temps une presse qui publiait ce célèbre «*j'accuse*».