Jump to content

Le successeur de Bouteflika selon Stratfor Brahimi, Sellal ou Ouyahia


Recommended Posts

Il n’y a pas qu’en Algérie que la question de la succession de Abdelaziz Bouteflika brûle les lèvres. De l’autre côté de l’Atlantique, les cogitations et les pronostics vont aussi bon train.

 

 

Le centre américain de recherches Stratfor, l’un des think tank qui inspire à Washington, basé à Houston, prédit le départ de Abdelaziz Bouteflika durant l’année 2016. Une conclusion qui épouse un peu ce qui se dit à voix basse dans le sérail algérien. Le centre Stratfor, où officient d’anciens militaires et agents du Renseignement américain, croit savoir que le président Bouteflika «songerait à organiser sa succession» durant l’année 2016. Mieux encore, Stratfor dresse même la short list des prétendants les plus sérieux au remplacement de Bouteflika. Il s’agirait du trio Lakhdar Brahimi, Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia.

 

Aucune précision n’a été faite sur l’exposé des motifs d’un tel casting politique par le centre américain mis à part le souci évident de «mener à bien les réformes qu’il compte (Bouteflika) lancer pour consolider la stabilité économique et sociale de l’Algérie (sic)». Quel crédit peut-on accorder à ces supputations américaines que les références de Stratfor (proximité avec les services de renseignement) incitent pourtant à les prendre au sérieux ? On y lit que cette agence américaine est considérée aux Etats-Unis comme une sorte de service parallèle de renseignements. Autrement dit, ses analyses et ses conclusions sont prises en considérations en raison du talent et de la pertinence de leurs auteurs.

 

Mais cela suffirait-il pour dire que cette feuille de route déclinée depuis Houston soit la bonne ? Pas sûr. Jeudi dernier, Ahmed Ouyahia – l’un des «heureux élus» du think tank US aux côtés de Sellal et Brahimi – a invité les opposants à Bouteflika à patienter jusqu’à 2019. Une manière d’évacuer complètement l’hypothèse d’une présidentielle anticipée. Mais s’il est vrai que l’option de l’activation de l’article 88 – qui est à la fois problématique et pas très populaire – est clairement exclue, la formule d’un renoncement volontaire du président Bouteflika au reste de son mandat est du domaine du possible. Les salons algérois foisonnent de rumeurs autour d’une probable décision du Président de sauver son image et sa santé en se retirant à mi-mandat.

 

Vue sous cet angle, l’annonce de Stratfor paraît crédible. Aussi, les trois «impétrants» semblent les mêmes sur lesquels le landernau algérois spécule depuis des mois, mis à part peut-être Lakhdar Brahimi, qui paraît être un «senior» malgré son pedigree onusien. Mais ses «états de service», sa proximité et son amitié avec Bouteflika pourraient être décisifs face à l’«incolore» Sellal et à l’«impopulaire» Ouyahia.

 

H. M. (elwatan)

Link to post
Share on other sites
Il n’y a pas qu’en Algérie que la question de la succession de Abdelaziz Bouteflika brûle les lèvres. De l’autre côté de l’Atlantique, les cogitations et les pronostics vont aussi bon train.

 

 

Le centre américain de recherches Stratfor, l’un des think tank qui inspire à Washington, basé à Houston, prédit le départ de Abdelaziz Bouteflika durant l’année 2016. Une conclusion qui épouse un peu ce qui se dit à voix basse dans le sérail algérien. Le centre Stratfor, où officient d’anciens militaires et agents du Renseignement américain, croit savoir que le président Bouteflika «songerait à organiser sa succession» durant l’année 2016. Mieux encore, Stratfor dresse même la short list des prétendants les plus sérieux au remplacement de Bouteflika. Il s’agirait du trio Lakhdar Brahimi, Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia.

 

Aucune précision n’a été faite sur l’exposé des motifs d’un tel casting politique par le centre américain mis à part le souci évident de «mener à bien les réformes qu’il compte (Bouteflika) lancer pour consolider la stabilité économique et sociale de l’Algérie (sic)». Quel crédit peut-on accorder à ces supputations américaines que les références de Stratfor (proximité avec les services de renseignement) incitent pourtant à les prendre au sérieux ? On y lit que cette agence américaine est considérée aux Etats-Unis comme une sorte de service parallèle de renseignements. Autrement dit, ses analyses et ses conclusions sont prises en considérations en raison du talent et de la pertinence de leurs auteurs.

 

Mais cela suffirait-il pour dire que cette feuille de route déclinée depuis Houston soit la bonne ? Pas sûr. Jeudi dernier, Ahmed Ouyahia – l’un des «heureux élus» du think tank US aux côtés de Sellal et Brahimi – a invité les opposants à Bouteflika à patienter jusqu’à 2019. Une manière d’évacuer complètement l’hypothèse d’une présidentielle anticipée. Mais s’il est vrai que l’option de l’activation de l’article 88 – qui est à la fois problématique et pas très populaire – est clairement exclue, la formule d’un renoncement volontaire du président Bouteflika au reste de son mandat est du domaine du possible. Les salons algérois foisonnent de rumeurs autour d’une probable décision du Président de sauver son image et sa santé en se retirant à mi-mandat.

 

Vue sous cet angle, l’annonce de Stratfor paraît crédible. Aussi, les trois «impétrants» semblent les mêmes sur lesquels le landernau algérois spécule depuis des mois, mis à part peut-être Lakhdar Brahimi, qui paraît être un «senior» malgré son pedigree onusien. Mais ses «états de service», sa proximité et son amitié avec Bouteflika pourraient être décisifs face à l’«incolore» Sellal et à l’«impopulaire» Ouyahia.

 

H. M. (elwatan)

 

 

Salut frère COASTER

 

Tout ce que je vous demande,c'est de ne pas choisir un marocain,d'ourigine comme moi pour le remplacement de votre président

Link to post
Share on other sites
Il n’y a pas qu’en Algérie que la question de la succession de Abdelaziz Bouteflika brûle les lèvres. De l’autre côté de l’Atlantique, les cogitations et les pronostics vont aussi bon train.

 

 

Le centre américain de recherches Stratfor, l’un des think tank qui inspire à Washington, basé à Houston, prédit le départ de Abdelaziz Bouteflika durant l’année 2016. Une conclusion qui épouse un peu ce qui se dit à voix basse dans le sérail algérien. Le centre Stratfor, où officient d’anciens militaires et agents du Renseignement américain, croit savoir que le président Bouteflika «songerait à organiser sa succession» durant l’année 2016. Mieux encore, Stratfor dresse même la short list des prétendants les plus sérieux au remplacement de Bouteflika. Il s’agirait du trio Lakhdar Brahimi, Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia.

 

Aucune précision n’a été faite sur l’exposé des motifs d’un tel casting politique par le centre américain mis à part le souci évident de «mener à bien les réformes qu’il compte (Bouteflika) lancer pour consolider la stabilité économique et sociale de l’Algérie (sic)». Quel crédit peut-on accorder à ces supputations américaines que les références de Stratfor (proximité avec les services de renseignement) incitent pourtant à les prendre au sérieux ? On y lit que cette agence américaine est considérée aux Etats-Unis comme une sorte de service parallèle de renseignements. Autrement dit, ses analyses et ses conclusions sont prises en considérations en raison du talent et de la pertinence de leurs auteurs.

 

Mais cela suffirait-il pour dire que cette feuille de route déclinée depuis Houston soit la bonne ? Pas sûr. Jeudi dernier, Ahmed Ouyahia – l’un des «heureux élus» du think tank US aux côtés de Sellal et Brahimi – a invité les opposants à Bouteflika à patienter jusqu’à 2019. Une manière d’évacuer complètement l’hypothèse d’une présidentielle anticipée. Mais s’il est vrai que l’option de l’activation de l’article 88 – qui est à la fois problématique et pas très populaire – est clairement exclue, la formule d’un renoncement volontaire du président Bouteflika au reste de son mandat est du domaine du possible. Les salons algérois foisonnent de rumeurs autour d’une probable décision du Président de sauver son image et sa santé en se retirant à mi-mandat.

 

Vue sous cet angle, l’annonce de Stratfor paraît crédible. Aussi, les trois «impétrants» semblent les mêmes sur lesquels le landernau algérois spécule depuis des mois, mis à part peut-être Lakhdar Brahimi, qui paraît être un «senior» malgré son pedigree onusien. Mais ses «états de service», sa proximité et son amitié avec Bouteflika pourraient être décisifs face à l’«incolore» Sellal et à l’«impopulaire» Ouyahia.

 

H. M. (elwatan)

 

c'est ce meme centre de khorti qui avait prédit dans les années 90 la chute de l'algerie , il conseillait meme a cette epoque aux politique US de traité directement avec les criminels islamiste, dont l'hébergement aux frais de hareem essoltane d'Anouar Haddam aux état-unis

 

 

pour ce qui est de la succession, le retour d'Ouyahia aux commande du RND n'est pas fortuit c'est le bon client de toufik

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...