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Mosquée de Paris : Ses sbires, Charlatans et autres hommes piégés


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L’article précédent, Les Boubakeur et la mosquée de Paris : les caïds du néocolonialisme français, a utilisé comme référence les pages 232-233 du livre « Chroniques des années de sang », écrit par l’ex-colonel Mohamed Samraoui, paru en 2004 chez Denoël. Ce livre décrit Mohamed Louanoughi, alias Si Abdallah, comme terroriste islamiste des Services, dévoile son recrutement par le colonel Farid Ghobrini, et détaille son rôle dans l’attentat sanglant à la voiture piégée de Ryadh el Feth à Alger, la Tour Eiffel du Clos-Salembier, le 21 janvier 1993, en plein ramadan.

 

 

 

 

Pour des raisons encore inconnues, le général Abdelkader Ait Ouradi, alias le général Hassan, va se charger personnellement de l’exfiltration de Louanoughi, alors simple policier au grade de sergent, à Paris. En 1994, Louanoughi est parachuté garde du corps de Boubakeur. Il gravira les marches des organigrammes ténébreux des services comme ceux de la mosquée de Paris, mais il gardera le grade de sergent. Pourquoi ?

 

Le livre « Chroniques des années de sang » attribue à Mohamed Louanoughi un rôle important dans l’affaire Chalabi. Ce pseudo-réseau terroriste qui devait commettre des attentats en France et liquider des officiers qui gênaient le pouvoir de l’époque comme le général Attaïlia. Le procès Chalabi est l’Outreau de l’islam de France avec un personnage clé qui a fait tant de mal à des milliers de musulmans innocents et à leur famille, le juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière.

 

 

 

 

Digne héritier du colonialisme de Papon, ce juge lance deux rafles le 8 novembre 1994 et le 20 juin 1995. 173 personnes arrêtées, mises en examen et écrouées. 60 mois plus tard, le procès a commencé, enfin, dans le gymnase des gardiens de la prison de Fleury-Mérogis, réaménagé en tribunal théâtral pour juger 138 prévenus, dont 27 écroués. 51 prévenus relaxés et sur les 87 condamnés, 39 l’étaient à des peines inférieures à deux ans. Et la tête du réseau, Mohamed Chalabi, a été acquitté par la justice algérienne après son extradition par la France le 9 novembre 2001.

 

 

Cette affaire sera, comme promis, traitée plus longuement dans une étude plus importante sur le rôle des services algériens et français dans la manipulation du pseudo terrorisme islamiste.

 

A l’intérieur de la mosquée de Paris, il y a deux clans de DRS, cet Etat-KGP algérien dirigé pour l’instant par le général Toufik depuis qu’il a remplacé la Sécurité Militaire en septembre 1990. Louanoughi aurait été le correspondant des Services Intérieurs dirigés par Tartag, pendant que ces deux supérieurs parisiens dépendaient des Services Extérieurs dirigés par le général Attafi. Son chef immédiat était le commandant Miloud Benamara, administrateur de la mosquée de Paris, rappelé par le Supérieur le 28 janvier 2012. Leur supérieur hiérarchique à Paris était le colonel Ali Ben Daoud, interlocuteur des patrons des Services français et de plusieurs ministres de l’Intérieur et de la Défense.

 

 

 

En 2008, après 11 ans au Bureau de sécurité à l’ambassade d’Algérie à Paris, il est rapatrié et promu général par Bouteflika, en pleine guerre contre certains clans du DRS. La guerre va se précipiter et décapiter des clans en 2013. En janvier, c’est la prise d’otages d’In Amenas. En février, le général Hassan, chef de la lutte antiterroriste est radié des rangs de l’ANP, arrêté violemment et présenté devant le procureur militaire de Blida pour plusieurs chefs d’inculpations dont la constitution de groupes terroristes. En septembre, le général Ben Daoud remplace le superpuissant général-major Bachir Tartag, à la tête du service du contre-espionnage, la DSI.

 

L’affaire d’Etat de la prise d’otages d’In Amenas, le 16 janvier 2013, puis sa résolution 3 jours plus tard par l’intervention meurtrière des militaires algériens ont mis en colère l’Etat américain. La CIA et les maîtres de l’Empire ont reproché à l’Algérie de leur avoir caché que cette prise d’otages était l’œuvre des GIA du général Tartag, que ces GIA sévissaient au Sahel sans informer la CIA. GIA veut dire Groupes Islamiques de l’Armée. Les GIA sont les milices des Services algériens qui ont été habillées d’une barbe comme prolongation du treillis, et barbouillées avec un maquis d’appellations islamistes pour camoufler leurs véritables identités. Ce sont les terroristes pseudo-islamistes des Services.

 

 

 

En 1993, ces GIA ont succédé aux escadrons de la mort formés en 1991 par les généraux Mohamed Lamari et Khaled Nezar pour massacrer la démocratie balbutiante et diaboliser l’islamisme triomphant. Evidemment, il y a des terroristes islamistes, des fascistes qui se disent musulmans fondamentalistes, des nihilistes kharidjites qui massacrent au nom d’Allah.

 

 

Mais ce sont les GIA des généraux Tartag & Cie qui sont derrière les massacres abominables de Bentalha, Raïs, Ghilizane, Sidi Moussa… et derrière l’effroyable assassinat des moines de Tiberhrine. Mais l’Establishment français a dépêché BHL & Cie pour blanchir les militaires sanguinaires et applaudir les putschistes fascistes.

 

Mais que peut-on attendre de l’Establishment français qui a sacrifié la vérité et la justice, qui a bradé le sang et l’honneur de nos concitoyens tués à Tibehrine ou pendant les attentats de l’été 1995 qui ont fait 10 morts et 200 blessés, le lendemain de la nomination par Jacques Chirac d’Alain Juppé comme Premier ministre. Juppé était, contrairement à Pasqua, opposé aux putschistes et favorable à l’accord de Saint-Egidio.

 

 

 

Juppé a accusé les GIA des Services d’être derrière les attentats terroristes à Paris, contrairement à Pasqua qui a défendu bec et ongle les cerbères de la junte militaire, quitte à trafiquer dans son propre bureau des documents et des fax pour accuser des musulmans innocents, comme on le verra dans l’affaire d’Etat Moussa Kraouch.

 

« Le GIA a été une organisation écran du DRS pour porter le feu en France, pour prendre la France en otage… » C’est la déclaration d’Alain Marsaud, ex juge anti-terroriste et ex patron du Service Central de lutte anti-terroriste entre 1986 et 1989, dans le documentaire « Attentats de Paris, enquête sur les commanditaires », sur Canal+ le 4 novembre 2002. C’est ce que sous-entend Jacques Chirac dans le deuxième volume de ses mémoires, Le Temps présidentiel.

 

 

Mais il a fallu attendre plus de 20 ans pour voir la chute de certains généraux des GIA, liquidés par les leurs comme le général Ali Tounsi en février 2010 dans son propre bureau de patron de la police algérienne ; trainés dans la boue judiciaire comme le général Nezar à Genève en octobre 2011 ; sacrifiés par l’Empire suite à l’affaire d’Etat d’In Amenas, comme les généraux Tartag et Hassan.

 

En dépit de la chute des généraux Tartag et Hassan, leur agent le sergent Louanoughi reste intouchable : jouit-il de la protection de généraux en képi ? Le livre « Chroniques des années de sang » a raison concernant le nouveau pharaon de la mosquée de Paris. Le point commun entre Zitouni, Zouabri et Louanoughi c’est qu’ils sont des hommes de main des GIA des Services et qu’ils ont du sang sur les mains. Doit-on attendre que les Américains nettoient la mosquée de Paris des barbouzes devenus taches dans leurs nouvelles visions toujours morbides pour les musulmans ?

 

 

 

Sinon, si nous sommes dignes d’être musulmans, dignes de la liberté en France, faisons, pacifiquement, de la mosquée de Paris notre Bastille islamique.

La cachette & la gâchette des Services ; les manettes & les mallettes pour se servir.

 

 

Louanoughi a profité de la faiblesse du colonel Ben Malek, l’attaché militaire de l’ambassade algérienne qui a remplacé le colonel Ben Daoud en 2008. Ainsi, le sergent s’est accaparé la gestion de la « question islamique » au détriment du colonel.

 

 

Avec la mort du commandant Benamara en 2012, il le remplace au poste d’administrateur de la mosquée de Paris. Il reste sergent, mais il devient plus puissant que l’ancien commandant et plus puissant que l’actuel colonel ! C’est le rêve américain à la sauce bled Mickey !

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La cachette & la gâchette des Services ; les manettes & les mallettes pour se servir.

Louanoughi a profité de la faiblesse du colonel Ben Malek, l’attaché militaire de l’ambassade algérienne qui a remplacé le colonel Ben Daoud en 2008. Ainsi, le sergent s’est accaparé la gestion de la « question islamique » au détriment du colonel. Avec la mort du commandant Benamara en 2012, il le remplace au poste d’administrateur de la mosquée de Paris. Il reste sergent, mais il devient plus puissant que l’ancien commandant et plus puissant que l’actuel colonel ! C’est le rêve américain à la sauce bled Mickey !

 

Actuel directeur de l’Administration de la Mosquée de Paris, Louanoughi cumule ce poste souverain avec celui qu’il garde en bandoulière depuis plusieurs années : inspecteur des imams de la Grande Mosquée de Paris. Son rôle dépasse le flicage des imams et l’installation de parents ou d’agents comme imams pour percevoir des salaires dépassant parfois 4000€. Il est à la fois la canne du recteur Boubakeur et la crosse du pistolet de ceux qui dirigent cette mosquée et le reste de l’Algérie. Impossible de voir Dalil sans Louanoughi. Sur toutes les photos, c’est lui que tient Dalil de sa main. Dès le début, ce sont les Services algériens qui lui ont imposé leur homme de main.

 

 

Conséquence de la déchéance de la mosquée de Paris et du crépuscule de notre communauté, il sort des ténèbres à la lumière comme intellectuel théologien ! C’est lui qui a ouvert un séminaire pompeux intitulé « l’imamat et la prédication », organisé le 3 janvier 2013 dans la grande salle d’honneur de la mosquée de Paris, avec le soutien du ministère des Affaires islamiques de l’Arabie Saoudite. Il a même récité une intervention intitulée : « Les enjeux liés à la formation des imams dans une société laïque ».

 

 

 

A force d’impunité, dans un climat de médiocrité, le petit sergent est devenu pharaon. A défaut d’intelligence théologique, il a imposé l’allégeance à sa personne de potentat théocrate. L’attentat de Ryadh el Feth a bien construit sa notoriété. Il a construit son influence sur la violence, il la fortifie maintenant avec l’opulence. Il fait ce qu’il veut, il a la caisse. Il arrose et il rabaisse. Il augmente les salaires de certains et les réduit pour d’autres.

 

 

Il coupe les vannes de certaines mosquées ou instituts pour couper les veines à tout mouvement voulant le renverser. C’est sa politique avec l’institut Ghazali qui inquiète les islamophobes car un nombre impressionnant de musulmans, surtout de convertis, viennent y apprendre les sciences islamiques, l’arabe et le Coran. Surtout que cet institut est dirigé par un ennemi du CRIF, Djelloul Seddiki, qui a démissionné en 2009 de l’amitié judéo-musulmane en accusant les lobbys sionistes en France de complicité avec la barbarie de Tsahal.

 

 

En lui coupant les subventions et l’herbe sous les pieds, Louanoughi veut braire le refrain Oubrou-Chalghoumi et espérer brouter le soutien des lobbys sionistes.

 

Mais souvent, le comportement de Louanoughi est motivé par la méchanceté et la cupidité.Il a arrêté le salaire de plusieurs imams juste pour les empêcher de toucher leur retraite. Depuis plusieurs années, un système de racket a été installé pour vampiriser une bonne partie de la centaine d’imams envoyés annuellement par l’Algérie pendant le ramadan. Plusieurs mosquées ont subi le chantage des subventions contre des rétro-commissions. Certaines ont déposé plainte comme la mosquée de Melun, d’autres ont renoncé à l’aide que l’Algérie a promis comme la mosquée de Villejuif.

 

 

 

C’est cette cupidité rapace qui a saboté le projet de la Grande Mosquée de Marseille. Le recteur de cette mosquée, Abderrahmane Ghoul, a refusé qu’elle soit cannibalisée par Louanoughi, le Ghoul de la mosquée de Paris. Ghoul signifie ogre ou goule. Car goule est entrée dans la langue française comme Dracula est entré dans la langue arabe, autant que dans la mosquée de Paris.

 

Louanoughi a œuvré pendant plusieurs années pour installer comme recteur de la mosquée de Paris son dernier haut protecteur à Alger, Bouabdellah Ghlamallah, l’ancien ministre algérien des affaires religieuses depuis le 25 janvier 1997 jusqu’au 5 mai 2014. Son remplaçant, le ministre Mohamed Aïssa, issu du mouvement islamiste HAMAS, peut demander maintenant des comptes à Louanoughi. Le ministre Ghlamallah a accordé une subvention d’un million d’euros à la mosquée de Belfort qui n’en a reçu que 400 000. Où sont partis les 600 000 € ? Ou sont partis les 2 millions du Qatar dont l’ancien ambassadeur Mohamed Al-Kuwari a déclaré que ce don faisait suite à l’insistance du gouvernement français ? Où sont partis les tapis inestimables offerts par l’Iran ? Où vont exactement les 6 millions d’euros qui constituent le budget annuel de la mosquée de Paris ?

 

 

Face à ces chiffres, Mohamed Aïssa va-t-il être à la hauteur de ses nouvelles fonctions ou rester un simple cadre du ministère ? Saura-t-il se distinguer de ces nombreux islamistes algériens noyés dans la corruption ? Mais malheureusement, le gouvernement algérien est de nouveau dirigé par Abdelmalek Sellal, dont le précédent gouvernement a battu tous les records de la corruption, dont le fils est marié avec la fille du puissant général Ben Daoud.

 

 

Ce dernier, lorsqu’il était à Paris comme colonel, a installé le mari de sa proche cousine comme directeur de la communication de la mosquée de Paris. Ce « communicant », Slimane Nadour, est un proche de Louanoughi… Les histoires de famille comme les histoires de corruption sont sans fin. On dirait que l’histoire scandaleuse de Louanoughi à la mosquée ne va jamais s’arrêter !

 

Pourtant, Louanoughi a été arrêté à plusieurs reprises par la police française pour diverses affaires de corruption ou de violence. Mais à chaque fois, il a été libéré par un simple coup de téléphone hiérarchique. La dernière en date, le 21 décembre 2013, il a giflé la célèbre chercheuse Hanan Karimi et violenté d’autres femmes qui ont eu plusieurs jours d’ITT et qui ont déposé 3 plaintes. Mais le pire reste à venir. La Préfecture de police doit retirer le port d’arme à Louanoughi, sinon la République sera responsable d’un éventuel nouveau crime de ce nervi sur les nerfs. Celui qui mérite d’être déféré devant la Cour Pénale Internationale n’est même pas inquiété par la justice française, n’est même pas embêté par les musulmans. C’est une honte pour la France et pour les musulmans. Laisser la bestialité empiéter sur l’islam, c’est déjà une forme d’impiété !

 

Comment se fait-il que des centaines d’imams et de responsables religieux aient accepté qu’un violent inculte, pour qui seul protéger son Veau d’Or est un culte, devienne le patron de la plus grande mosquée de France ? Comment se fait-il que le Sergent Louanoughi reste en poste après la chute de ses parrains, les généraux Tartag et Hassan ?

 

 

 

Pire ! Le général-major Gaïd Salah, qui a limogé ou envoyé à la retraite plusieurs généraux et une centaine d’officiers supérieurs des Services, a été promu sur les recommandations du général Attaïlia. Cet Attaïlia, favorable à l’époque au dialogue avec les islamistes, était la cible du réseau Chalabiqu’a constitué Louanoughi. Ce Louanoughi serait-il donc protégé par les Services français et non plus algériens ?

 

Entre les services algériens et les services français : qui couche avec qui à la mosquée de Paris ?

 

Qui travaille ou roule pour le DRS ou ex-SM ? Qui travaille ou roule pour la DCRI ou ex-DST ? Ce n’est pas une question qui relève de la sécurité de l’Etat mais qui soulève une interrogation légitime sur l’état de la République et sur l’état de la Mosquée de Paris ! Louanoughi ne doit pas cacher d’autres scandales qui gangrènent la mosquée de Paris et qui empoisonnent la communauté musulmane. Il y a, malheureusement, dans cette mosquée un microcosme de mini-mafia où on se tient par la barbichette.

 

Dans ce cadre, il faut déchirer le voile sur le couple Dahmane-Hafiz. Chacun gagne officiellement de l’argent au nom de la mosquée de Paris ; donc grâce à Louanoughi. Le premier au nom de Conseiller du recteur et l’autre au nom d’avocat de la mosquée de Paris. Mais pas que ! La mosquée de Paris est un fonds de commerce inépuisable. Certains notables y rentrent comme au casino pour jouer l’argent des musulmans et empocher tout seul les gros-lots.

 

 

Peu importe la différence du niveau intellectuel entre les deux, leurs réseaux de double-allégeance et leurs forces de nuisances sont terribles. L’un est un sergent ultra-harnaché de la Légion étrangère, l’autre est un commandant BCBG d’un sous-marin nucléaire.

 

Chemseddine Hafiz est un cas d’école. C’est lui qui a le plus grand réseau et le plus gros portefeuille entre la France et l’Algérie. Il était le protégé du colonel Ben Daoud et son candidat pour remplacer Boubakeur. Il était aussi le candidat de Sarkozy pour ce poste. En 2002, dès son arrivée au ministère de l’Intérieur, pour lui libérer le poste prestigieux de recteur de la mosquée de Paris, Sarkozy a proposé à Boubakeur de la parachuter président, à vie et à plein temps, du CFCM. Mais Boubakeur refusa. Alors, Sarkozy proposa à son ami intime Hafiz de le parachuter président de « Vivre l’Islam », l’association productrice de l’émission dominicale sur l’islam sur France 2. Depuis, Hafiz n’a plus quitté ce poste. Les Présidents français, de la République française à France Télévision changent, mais les Présidents musulmans, des mosquées aux associations et émissions islamiques, ne changent pas ! Même s’ils y sont arrivés en violation du droit ou de la morale.

 

Il y a aussi une chose qui ne change pas, c’est l’amitié intime, jusqu’au centime près, entre l’avocat Hafiz et l’ancien directeur de la DST, Yves Bonnet. Ce couple mixte était surtout très proche du général Smaïl Lamari, mort le 27 août 2007. Ce général était le bras droit du général Taoufiq, responsable du contre-espionnage et de la lutte contre le terrorisme. C’est-à-dire, l’un des responsables du terrorisme d’Etat algérien. C’est l’un de ses agents, Lembarek Boumaarafi, qui a assassiné le président Boudiaf le 29 juin 1992.

 

 

Hafiz et Bonnet se sont donc retrouvés autour de ce sinistre général. Le premier a aidé ce général, au moins juridiquement via la rédaction des contrats SCI, dont les placements immobiliers à Paris. On ne va pas ergoter sur l’argent sale et sur l’argent du peuple algérien, au vu du sang du peuple algérien qu’a ce général sur les mains et sur les bottes. Le deuxième, Bonnet, a aidé ce général dans sa lutte contre le terrorisme, c’est-à-dire contre la démocratie et contre le peuple algérien, au moins par le consulting très lucratif autour de la création des GIA.

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Les deux, Hafiz et Bonnet, entretiennent leur délicieuse amitié autour de la fille de ce général, Amel Lamari, autour du très lucratif commerce du médicament vers l’Algérie. Les deux, Hafiz et Bonnet, se sont éloignés conjointement du DRS pour rouler, officiellement, pour Bouteflika et pour son quatrième et morbide mandat. Il est de notoriété public que les pots-de-vin de Bouteflika font tourner les têtes, les vestes et les bourses. Mais la différence de couleur entre les galons et les drapeaux ne devrait-elle pas faire perdre la tête à certains ? Comment peut-on être bonnet blanc avec les Services algériens et blanc bonnet avec les Services français ? Sauf si Bonnet-Lamari ou Hafiz-Bonnet sont la même chose. Sauf si les Services algériens et les Services français sont au service des mêmes personnes. En tout cas, la personnalité Chemseddine Hafiz doit choisir entre d’un côté son business avec Bonnet, et de l’autre côté l’émission islamique de France 2 et la mosquée de Paris. Certains grands écarts sont vulgaires !

 

En termes de vulgarité, l’ancien conseiller de Sarkozy est une encyclopédie. Abderrahmane Dahmane est un bébé du sarkozysme dont le label est « Casse-toipauv’con ». Il a été décoré Chevalier de la Légion d’honneur en 2009 par Sarkozy en tant que président après l’avoir décoré Chevalier du Mérite en 2004 en tant que ministre de l’intérieur. C’est Sarkozy qui a fait de lui un cheval de combat du communautarisme et un mulet du clientélisme en le nommant conseiller à Beauvau, puis conseiller, à deux reprises, à l’Elysée. Après sa première éviction de l’Elysée fin 2008, il a été nommé Inspecteur Général de l’Education Nationale (IGEN). Son parachutage dans un collège du 18èmearrondissement de Paris a provoqué de fortes critiques, parfois racistes. Internet a déterré les déboires politiques et judiciaires de celui qu’on présentait comme « le seul non-bachelier à être propulsé inspecteur de l’enseignement ». Face au mépris du peuple, Dahmane retourne chez Sarkozy en tant que conseiller chargé de la diversité. C’est-à-dire du clientélisme communautariste. Alors, il organise pleins de dîners à la gloire de Sarkozy pour les harkis, les soufis, les maghrébins, les africains, les asiatiques, les kabyles, les avocats originaires de…, les taxieurs originaires de…

 

Le 10 mars 2011, il a été piégé à la mosquée de Paris par son ennemi de toujours, le recteur Boubakeur qui l’a chauffé pour lui faire dire « L’UMP de Copé, c’est la peste pour les musulmans. » Le lendemain, Sarkozy le limoge. Il tente de se faire pardonner, lance des roses à Sarkozy à travers quelques médias, mais trop tard. Alors, il annonce la fabrication de plus de 600.000 étoiles vertes qu’il commença à « distribuer aux Musulmans dans les banlieues ». Mais son opération fait pschitt ! Il crée le Collectif de la diversité unie, mais il va rester une coquille vide, comme les associations qu’il a créées auparavant, le Conseil des démocrates musulmans de France, le Conseil consultatif des musulmans de France, Génération 2001.

 

Ce n’est qu’après que Sarkozy lui ait coupé les vivres de l’Elysée, que Dahmane empesta à l’AFP : « Je n’ai pas l’intention d’être le supplétif alimentaire de Sarkozy… Je vais me mettre en campagne pour défendre la dignité des musulmans de ce pays. » Mais il n’a pas été suivi par les musulmans qui n’aiment pas les relations incestueuses entre la politique et la religion, ni les maîtresses politiques ni les traîtresses communautaires, ni les manipulations communautaristes, ni les gesticulations carriéristes. Face au store de la boutique UMP qui s’est baissé définitivement devant lui, il retourne à ses origines… socialistes. Car il a commencé sa carrière politicienne chez Sos Racisme. Changer de veste est sa spécialité. Pendant les présidentielles algériennes de 1999, il a été un membre actif dans le comité de soutien du candidat Bouteflika qu’il a trahi, quelques années plus tard, pour s’engager pendant les présidentielles de 2004 derrière son rival Ali Benflis. Mais ce dernier perd, alors Dahmane se rallie de nouveau à Bouteflika, avant de retourner soutenir Benflis en 2014, pensant que Bouteflika n’allait pas concourir pour un quatrième mandat.

 

Mais il n’arrive à faire son trou nulle part.Alors il tente d’infiltrer la nouvelle grande mosquée de Porte Clignancourt, dirigée par cheikh Salah Hamza, recteur historique de la mosquée de la rue Myrha. Après la polémique des prières de rue, cheikh Hamza négocie directement avec le Préfet de Paris Michel Gaudin le bail et le loyer de la fameuse caserne qui sera transformée en un temps record en grande mosquée.

 

 

Lors d’une visite du chantier par des membres du cabinet du préfet et de nombreux fidèles, le recteur Hamza claque la porte après que Renaud Vedel ait déclaré qu’il n’aime pas que son travail soit critiqué. Vedel était le directeur de cabinet adjoint du préfet Gaudin, puis celui du ministre de l’Intérieur Valls, avant de le suivre à Matignon comme conseiller pour les affaires intérieures.

 

 

La réaction du cheikh Hamza va lui faire gagner le respect du préfet et du maire qui vont dévoiler plus de générosité envers la mosquée. Mais Dahmane a cru sentir l’odeur de la bête blessée, alors il va traquer le recteur Hamza et sonner l’hallali chez les Services et dans la cour d’Hidalgo.

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Septembre 2013, Hamza envoie des lettres officielles au préfet de police et au maire Vaillant pour leur signifier que Dahmane ne le représente pas. Alors, Dahmane va tenter d’instrumentaliser la communauté subsaharienne, surtout une poignée de jeunes appâtés par des postes salariés, pour essayer de faire un putsch à la mosquée, distribuant même des tracts accusant cheikh Hamza de racisme anti-noir. Dahmane est poursuivi pour diffamation et injures publics. Mais la question qui doit être posée est comment un personnage comme Dahmane a-t-il pu poursuivre un chemin incroyable allant des tribunaux et leurs casseroles à l’Elysée et ses protocoles ?

 

Les Services, de France comme d’Algérie, ont moins besoin de cerveaux que de taupes et de corbeaux. Et comme l’ennemi des dictatures arabes comme de l’Empire impérialiste-sioniste est le réveil des musulmans, alors on a offert aux corbeaux les nids de représentants musulmans, alors on a permis aux taupes de creuser des chemins incroyables entre les casernes ou les commissariats d’un côté, et de l’autre côté les mosquées.

 

La situation à l’intérieur de la mosquée de Paris est tellement minée et malpropre, dégueulasse pour paraphraser l’ex-ministre Fadila H’mara, qu’on peut utiliser au sens propre, et non pas seulement au figuré, le verbe qui articule la question « Entre les services algériens et les services français : qui couche avec qui à la mosquée de Paris ? »

 

Samira Morel DCRI Mosquée de Paris

 

Samira Morel : la Marianne de la laïcité policière.

 

Ce chapitre est interdit aux plus de 60 ans. Pour ne pas gagner une crise cardiaque, ceux qui ont le cœur encore pur et qui ont eu au moins 10 ans lors du déclenchement de la Révolution algérienne du Premier Novembre, doivent sauter ce chapitre ; car il est question de sauteries et de coteries, de coucheries et de porcheries, de couplages décadents entre les descendants de Boussof et les descendants du couple Aussaresses-Papon.

 

Samira Morel, alias Anna Roux, est une histoire digne de celle de Mata Hari, mais dans laquelle la dignité de la grande mosquée de Paris se fait harakiri. C’est une histoire digne des romans de Gérard de Villiers dans sa série SAS, mais dans laquelle les clones des SAS, Section Administrative Spécialisée, dirigent autant l’Algérie que la mosquée de Paris. C’est l’histoire d’une jeune franco-marocaine qui dévoile, à son corps-défendant, les sévices que subissent les musulmans par les services franco-algériens.

 

Décembre 2013, pour remercier Samira Morel qui vient de lui ramener la nationalité française, Laounoughi décide de l’emmener pendant toute une semaine en vacances algériennes. Il lui fait traverser la Méditerranée par le ciel, la baigne dans la débauche de luxe d’Alger à Oran et lui fait découvrir le septième ciel de la classe oligarchique, de celle que Boudiaf, le Président algérien assassiné, appelait la mafia politico-financière, certes sanguinaire, mais ô combien chic ! Sauf qu’entre voyous de services, jeunes officiers et enfants d’apparatchiks, la jalousie fait rage et les smartphones arment et immortalisent les commérages.

 

Au cabaret Snowhouse, propriété dévergondée du colonel chérif Othmanesur la corniche oranaise, Laounoughi a débridé ses instincts primitifs dans une soirée chaude, où le champagne et les billets d’argent ont coulé à flot, où il s’est distingué en arrosant les plus écœurantes des chanteuses-danseuses-de-ventre avec une avalanche de billets qui a englouti plusieurs millions de centimes, qui a dégoûté les égouts de l’Algérie, cette génération dorée d’une dictature en loques et d’une modernité en toc. Car Laounoughi a dépensé son argent d’une façon névrotique digne des TOC, troubles obsessionnels compulsifs, d’une façon aveuglante, assourdissante, indigne de la modération et de la modernisation de la débauche coloniale. D’une façon ultra-ostentatoire, et donc attentatoire aux normes de la vulgarité élitiste.

 

Par égard aux âmes sensibles, nous autocensurons la publication des photos et des vidéos de cette soirée torride qui représente la nuit morbide dans laquelle l’Algérie est givrée.Pour ceux qui veulent se rincer l’œil ou se donner un prétexte pour nettoyer la mosquée de Paris, ils peuvent aller voir Zekri, le président de l’Observatoire de l’islamophobie, ou Chems-Eddine Hafiz, le notable et l’avocat de la mosquée de Paris.

 

C’est Maître Hafiz qui va dénoncer l’escapade du couple Laounoughi-Morel aux Services algériens et français. Les Services français vont mettre à la porte leur agent Samira Morel. Les services algériens vont la mettre à l’abri ! Peu importe la débauche oranaise, la mosquée algérienne de Paris l’embauche comme conseillère du recteur Boubakeur !

 

 

Avant de la prendre sous son bras, Boubakeur a écrit, de sa propre main chancelante, aux Services français pour annuler le licenciement de Samira Morel. Il a écrit personnellement à ses responsables hiérarchiques : le Préfet de police de Paris et René Bailly, le directeur de la DRPP. La Direction du Renseignement de la Préfecture de Police est une bizarrerie parisienne, elle a succédé aux renseignements généraux de la préfecture de police en juillet 2008, elle a été protégée de la fusion entre les RG et la DST, donnant naissance à la DCRI : Direction Centrale du Renseignement Intérieur.

 

 

Mais comment protéger la République et l’Islam de ses travers ?

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Depuis plusieurs mois, depuis le début de l’année, la mosquée de Paris, enflammée par cette affaire, est en ébullition marécageuse qui risque de devenir volcanique. Pendant plusieurs années, Samira Morel était protégée, choyée et gâtée par la mosquée de Paris avant d’être recrutée officiellement. Jusqu’au mois de mars 2014, Samira Morelétait connue du nom doux d’Anna Roux, son pseudonyme de Service. C’est grâce aux municipales de 2014 que son vrai nom a été révélé, que l’affiche électorale qui met à nu son vrai nom a traversé, comme une traînée de poudre, les couloirs et les coulisses de la mosquée de Paris. Samira Morel était candidate sur la liste du maire sortant de Charenton-Le-Pont, Jean-Marie Brétillon, réélu avec 64,80% des voix. Les voies d’Iblisou de l’Empire sont, souvent, impénétrables !

 

Ainsi, Samira Morel a dû renoncer au chemin que l’establishment lui a tracé, celui des ténèbres lucratives du Renseignement, celui du business de l’infiltration-manipulation des musulmans, celui qu’a pris le fameux Bernard Godard, celui qui l’a fait pénétrer, initiée et chaperonnée dans la mosquée de paris. Mais, en continuant sa carrière à l’UMP comme Conseillère municipale, elle pourra devenir une Rachida Dati ou un Dahmane Abderrahmane en dentelles. En continuant sa carrière à la mosquée de Paris comme Conseillère du recteur Boubakeur, elle pourra devenir une Dounia Bouzar ou un Tareq Oubrou en jarretelles. Et nous, nous continuons à arroser financièrement et laver religieusement ceux et celles qui nous crachent dessus. Nous, musulmans en France ou ailleurs, nous sommes la communauté qui entretient ou soutient ceux qui la souillent ou la dépouillent, ceux qui la poignardent ou la bombardent.

 

mosquée de Paris & débauche 47 rue Geoffroy-Saint-Hilaire

 

Le 47 rue Geoffroy Sain-Hilaire : la mosquée & le trottoir.

 

Les Arabes, avant même l’arrivée de l’Islam, donnaient au mot Honneur un sens rebelle et insubordonné, un sens que l’histoire humaine leur envie: ils lui donnaient même leur vie. L’islam a sublimé ce caractère pour faire des Arabes des hommes d’honneur inégalés et incomparables, bâtisseurs de la plus grande civilisation musulmane.

 

 

Mais voilà, nous sommes en France, dans un bâtiment islamique, une mosquée que le Coran surnomme la maison d’Allah, devenu le théâtre du summum du déshonneur.

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Les Algériens, avant même l’indépendance de l’Algérie, n’ont cessé de donner au mot nif un sens extraordinaire. Au propre, il signifie nez ; au figuré, il signifie honneur. Mais voilà, nous sommes dans la plus grande mosquée de France, celle que dirige l’Algérie. Nous sommes dans une de ses parties située au 47 rue Geoffroy Sain-Hilaire, devenue le théâtre de parties fines. C’est ici que les péchés se consomment, que la chair se consomme, que l’alcool se consomme. C’est ici qu’Iblis viole la mosquée ! C’est le miroir de ce que nous sommes : des lâches ou des aveugles.

 

Il n’est pas question ici de l’usurpation scandaleuse ou de l’utilisation frauduleuse des appartements de grands standing qui composent le grand immeuble situé 47 rue Geoffroy saint-hilaire, qui appartiennent tous à la grande mosquée de Paris. Mais du PPP, ce prestigieux petit palace dont lequel on reçoit les VIP, de Chirac à Sarkozy, de Valls à Hollande, ce PPP qu’occupe le ministre algérien des affaires religieuses quand il est de passage à Paris.

 

Il est question du luxueux rez-de-chaussée infesté par un raz-de-marée d’effluves sataniques. Nous sommes au parfum de ce scandale, mais nous n’avons plus de nez ou plus de langue. Donc, nous n’avons plus de nif ! Depuis plusieurs années, plusieurs centaines de musulmans Algériens comme les auteurs de cet article, imams et responsables de mosquées affiliées à la Fédération de la Grande Mosquée de Paris, sommes au courant, mais nous concourons, par notre silence, à la prolongation du viol de la mosquée, à la propagation du mal, à la prorogation de la colère d’Allah sur nous.

 

Il y a presqu’un siècle, Kaddour Benghabrit, le premier recteur, a fait de la grande mosquée de Paris un club mondain fréquenté par le tout-Paris. Il donnait un somptueux dîner mensuel et partageait sa table avec Cocteau et Sacha Guitry.

 

 

Aux visiteurs nocturnes de la mosquée, il offrait son livre pornographique Abou Nawas, qu’il avait édité à compte d’auteur en 1931. Entre méchoui et spectacles de danses du ventre, la mosquée de Paris était célèbre pour ses soirées chaudes. Messali Hadj, le père du mouvement nationaliste algérien, qualifiait la mosquée de Paris de cabaret oriental.

 

 

Toute cette dépravation avait lieu au 47 rue Geoffroy Sain-Hilaire. Avant, c’était un mélange étrange entre les youyous et le clapotis des bottes nazis, entre les bourgeois et les filles de joie. Maintenant, c’est une joyeuse et silencieuse garçonnière pour les voyous des Services dits Secrets. La seule différence entre les maisons closes, c’est la clandestinité.

 

Le dimanche 30 mars 2014, avant la première prière de l’aurore, l’imam de la mosquée de Paris croise un groupe sortant du 47 rue Geoffroy Sain-Hilaire, dans un état décomposé semblable à ceux qui sortent des boîtes le week-end. Ce groupe était composé de Mohamed Louanoughi, Samira Morel et quelques zombies. Ils ont oublié de raccorder leurs montres avec le passage à l’heure d’été. Le PPP est devenu un PPPP : un placard pour des plaisirs de passe. Quelle horreur !

 

Entre soirées pompettes et galipettes, voilà que l’histoire se répète ! Entre Beurettes et burettes, voilà l’état d’une partie de la grande mosquée de Paris. Entre barbouzes et partou… La question qui suit celle du « Qui tue qui ? »c’est : « qui prostitue qui ? ». Mais la question fondamentale est qui sommes-nous ?

 

 

Sommes-nous vraiment musulmans ? Sommes-nous encore des hommes ? Pour étouffer ces questions, pour étouffer les scandales dont celui du 47 rue Geoffroy Sain-Hilaire, on va nous sortir la fatwa de la fitna, la loi de l’omerta musulmane. Cette caution religieuse de la lâcheté sous un voile islamique.

 

Les gardiens du temple pourri prêchent qu’il ne faut pas laver son linge sale en public. Ils déballent et étalent la fatwa de la fitna comme un drap blanc pour couvrir religieusement la gesticulation des amants de Satan et de ses maîtresses, pour voiler religieusement notre conscience morte ou notre lâcheté traîtresse. Le diable de l’hypocrisie tient dans une main une épée qui martyrise, pulvérise, terrorise les mosquées et les musulmans ;

 

 

dans l’autre main, il entretient et agite un bouclier nommé fitna : ne dénoncez pas le mal sinon vous allez l’aggraver. La fatwa de la fitna sert à entraver notre cœur, à nous rendre complices des assassins dépravés.

 

Il est temps de commencer le nettoyage de printemps. Il y a un plus d’un demi-siècle, le 19 mai 1956,les étudiants musulmans de France et d’Algérie ont lancé une grève générale avec ce leitmotiv : « Il vaut mieux être le cadavre d’un homme debout qu’un esclave à genoux ». Alors que nous, nous avons la possibilité d’incarner cet homme debout. Alors, pourquoi rester moitié esclaves moitié mourants ? Moitié couchés, moitié musulmans ? Nous n’avons à verser aucune goutte de sang, ni le nôtre ni aucun autre, mais juste un peu de salive et un peu de sueur, pour une grande cause.

 

 

Celle de l’honneur de plus de 10 millions de musulmans de France. Nous ne serons ni raflés ni torturés. Nous ne risquons de perdre ni notre liberté ni nos boulots. Mais nous allons, peut-être, faire gagner à l’islam une grande mosquée débarrassée de sa crasse lucrative. Cette mosquée qui sera pour la communauté musulmane de France une véritable locomotive. Cette communauté qui sera pour la Oumma un beau miroir et un fort bouclier.

 

Avant qu’il ne soit trop tard, la mort pouvant frapper n’importe quand n’importe qui parmi nous, rentrons à la mosquée de Paris sans frapper ni personne ni à la porte, nettoyons-la et lavons notre honneur. Levons-nous avec honneur. Ne restons pas spectateurs de ceux qui violent notre mosquée sous nos yeux, qui pratiquent le trafic de l’islam comme trahison religieuse et le trafic des musulmans comme traite mafieuse, qui se revendiquent les proxénètes de notre communauté.Cessons de faire le trottoir. Rentrons dans l’histoire.

 

Al Khatabi Ben-Badis

30/05/2014

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l Algerie est dirigé par des traitres, qui n'ont aucun patriotisme, ils aiment trop la france.

 

Ils aiment plutôt l'argent . ;)

Il n'y a qu'à voir leurs comptes en suisse, au luxembourg et à londres.Pas seulement en france.

 

Cela dit tu critique la mosquée de paris mais tes "amis" de l'UOIF marocains sont pires.De vrais extrémistes, pro-momo6 et anti-français et surtout anti-algériens alors camembert.Sois honnête pour une "musulmane". c'est haram de chercher à manipuler les gens. ;)

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Si tu peux développer un petit chwia ? :huh:

 

toi je t'aime toujours, je ne sais pas comment tu fais, mais à chaque phrase, je vois une grande philosophie, et meme si tu n'a aucune ironie derriere, ça reste des chefs d'oeuvre :D merci

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