Lemlih 10 Posted July 13, 2015 Partager Posted July 13, 2015 Quoi que la qualité du sol soit identique entre le Maroc oriental et l’extrême Ouest algérien, la production agricole chérifienne est supérieure à la nôtre. Le secret : le travail effectif de la terre et le contrôle sévère de l’administration marocaine. Si l’on se fie à la direction régionale de l’agriculture, ces cinq dernières années, le secteur agricole dans la région d’Oujda s’est développé de façon exponentielle : des chiffres font état de 14 projets d’agrégation lancés sur un total de 41 programmés à l’horizon 2020. Une vision à long terme qui fait nourrir une partie du royaume et une autre en Europe, par le biais des exportations. A titre d’exemple, en 2013-2014, le Maroc a produit 2,2 millions de tonnes d’agrumes. Pour la culture maraîchère (pommes de terre, haricots, artichauts et tomates), la production est de 614,370 millions de dirhams et assure 19,6% de la valeur de production au niveau de l’Oriental. Ahmed Darrab, le secrétaire général de l’association des producteurs d’agrumes du Maroc l’explique, entre autres, par «l’entrée en production de nouvelles plantations» et des aides étatiques concrétisées sur le terrain. «Des projets immenses dans les filières des agrumes, du lait, du sucre, des pommes de terre et dans la production et la valorisation des olives, des céréales et de la volaille sont concrétisés. Ce ne sont pas moins de 53 projets individuels et de coopération entre l’Etat et le privé qui ont été initiés. Ils couvrent 10196 hectares», précise notre source. A cela s’ajoutent la réalisation de quatre nouvelles stations de conditionnement et le renouvellement de neuf autres, sachant que la région compte au total 20 stations. «La montée en puissance de l’agriculture dans la région de l’Oriental suppose aussi l’existence en aval d’industries de transformation pour mieux valoriser les produits, de préférence localement. C’est ce qui explique la décision du ministère de doter la région d’une agropole située à Berkane. Le site s’étendra sur une superficie de 19,5 hectares. Sur 63 lots de terrains, une trentaine a déjà trouvé preneur, deux unités sont déjà opérationnelles et trois en cours de réalisation». A l’opposé, les agriculteurs de Maghnia, Bab El Assa et Béni Boussaïd, pour ne citer que ceux-là, estiment que «Déjà, avant de parler de production de quoi que ce soit, il faut évoquer le problème du gasoil. Ce carburant qui est indispensable dans notre activité, est rarissime. On est approvisionné en deçà de nos besoins. L’électrification rurale est un autre problème. Quant à la production, on a nos mains expertes et notre amour pour la terre, sauf que le secteur n’est pas vraiment organisé. A défaut de chambres froides en nombre suffisant et de marchés de gros, le fellah travaille selon des prévisions ne répondant à aucun critère scientifique ou économique à proprement parler. Un exemple, si un agriculteur met tout son argent et ses efforts dans la culture des pastèques et des melons et que l’année est mauvaise, le fellah se retrouve livré à lui-même. Perdant toutes ses économies, l’année d’après, il optera pour une autre culture, ce qui déséquilibre le marché… Autre chose et pas des moindres, nous sommes soumis à un passavant, autrement dit, on ne peut acheminer nos produits d’une daïra à une autre sans passer par la douane pour obtenir l’autorisation de circuler. Une procédure administrative qui ralentit notre activité et nous met dans une situation de suspects». Et dire que l’Etat, au début des années 2000, a créé le FNDRA, un fonds consistant à aider et subventionner les agriculteurs pour, espérait-on, produire plus et mieux. Et ce n’est pas moins de 600 milliards de centimes qui ont été débloqués pour ce programme dans la wilaya de Tlemcen qui possède 124 000 hectares de terres emblavées. Tout cela pour qu’une dizaine d’années plus tard, la pomme de terre est écoulée à 100 DA le kilogramme. Echec d’une politique sans véritable étude, ni contrôle. Pourtant, la plaine de Maghnia et son périmètre irrigué ont cette réputation de terres fertiles ayant obtenu, dans les années 1990, le titre de la 1ère région dans la production de la pomme de terre. Quant aux vergers d’agrumes dans les localités de Remchi, Bensekrane, Hennaya, Ouled Mimoun et Maghnia qui faisaient la fierté de l’extrême ouest du pays, ils ont été, pour la plupart, convertis en plateformes pour l’érection d’habitats. Le peu de terres arables qui restent se rétrécit comme une peau de chagrin à cause de la convoitise des hommes cupides aidés par des responsables inconscients et mus par les ristournes des transactions illégales. A Maghnia, toute une forêt a été détruite pour des constructions démesurées au vu et au su de tout le monde. «Alors, ne parlez pas d’agriculture dans ces conditions où tout le monde grignote au détriment d’une richesse terrienne», rage un agriculteur qui reconnaît que «nous comparer aux Marocains dans ce domaine est de la pure insulte». En attendant d’en prendre conscience, les habitants de la région se nourrissent, aussi, des produits agricoles marocains. Une vérité difficile à dire pour certains. source; el watan Citer Link to post Share on other sites
YACOB 10 Posted July 17, 2015 Partager Posted July 17, 2015 La réponse est simple ! Quoi que la qualité du sol soit identique entre le Maroc oriental et l’extrême Ouest algérien, la production agricole chérifienne est supérieure à la nôtre. Le secret : le travail effectif de la terre et le contrôle sévère de l’administration marocaine. Si l’on se fie à la direction régionale de l’agriculture, ces cinq dernières années, le secteur agricole dans la région d’Oujda s’est développé de façon exponentielle : des chiffres font état de 14 projets d’agrégation lancés sur un total de 41 programmés à l’horizon 2020. Une vision à long terme qui fait nourrir une partie du royaume et une autre en Europe, par le biais des exportations. A titre d’exemple, en 2013-2014, le Maroc a produit 2,2 millions de tonnes d’agrumes. Pour la culture maraîchère (pommes de terre, haricots, artichauts et tomates), la production est de 614,370 millions de dirhams et assure 19,6% de la valeur de production au niveau de l’Oriental. Ahmed Darrab, le secrétaire général de l’association des producteurs d’agrumes du Maroc l’explique, entre autres, par «l’entrée en production de nouvelles plantations» et des aides étatiques concrétisées sur le terrain. «Des projets immenses dans les filières des agrumes, du lait, du sucre, des pommes de terre et dans la production et la valorisation des olives, des céréales et de la volaille sont concrétisés. Ce ne sont pas moins de 53 projets individuels et de coopération entre l’Etat et le privé qui ont été initiés. Ils couvrent 10196 hectares», précise notre source. A cela s’ajoutent la réalisation de quatre nouvelles stations de conditionnement et le renouvellement de neuf autres, sachant que la région compte au total 20 stations. «La montée en puissance de l’agriculture dans la région de l’Oriental suppose aussi l’existence en aval d’industries de transformation pour mieux valoriser les produits, de préférence localement. C’est ce qui explique la décision du ministère de doter la région d’une agropole située à Berkane. Le site s’étendra sur une superficie de 19,5 hectares. Sur 63 lots de terrains, une trentaine a déjà trouvé preneur, deux unités sont déjà opérationnelles et trois en cours de réalisation». A l’opposé, les agriculteurs de Maghnia, Bab El Assa et Béni Boussaïd, pour ne citer que ceux-là, estiment que «Déjà, avant de parler de production de quoi que ce soit, il faut évoquer le problème du gasoil. Ce carburant qui est indispensable dans notre activité, est rarissime. On est approvisionné en deçà de nos besoins. L’électrification rurale est un autre problème. Quant à la production, on a nos mains expertes et notre amour pour la terre, sauf que le secteur n’est pas vraiment organisé. A défaut de chambres froides en nombre suffisant et de marchés de gros, le fellah travaille selon des prévisions ne répondant à aucun critère scientifique ou économique à proprement parler. Un exemple, si un agriculteur met tout son argent et ses efforts dans la culture des pastèques et des melons et que l’année est mauvaise, le fellah se retrouve livré à lui-même. Perdant toutes ses économies, l’année d’après, il optera pour une autre culture, ce qui déséquilibre le marché… Autre chose et pas des moindres, nous sommes soumis à un passavant, autrement dit, on ne peut acheminer nos produits d’une daïra à une autre sans passer par la douane pour obtenir l’autorisation de circuler. Une procédure administrative qui ralentit notre activité et nous met dans une situation de suspects». Et dire que l’Etat, au début des années 2000, a créé le FNDRA, un fonds consistant à aider et subventionner les agriculteurs pour, espérait-on, produire plus et mieux. Et ce n’est pas moins de 600 milliards de centimes qui ont été débloqués pour ce programme dans la wilaya de Tlemcen qui possède 124 000 hectares de terres emblavées. Tout cela pour qu’une dizaine d’années plus tard, la pomme de terre est écoulée à 100 DA le kilogramme. Echec d’une politique sans véritable étude, ni contrôle. Pourtant, la plaine de Maghnia et son périmètre irrigué ont cette réputation de terres fertiles ayant obtenu, dans les années 1990, le titre de la 1ère région dans la production de la pomme de terre. Quant aux vergers d’agrumes dans les localités de Remchi, Bensekrane, Hennaya, Ouled Mimoun et Maghnia qui faisaient la fierté de l’extrême ouest du pays, ils ont été, pour la plupart, convertis en plateformes pour l’érection d’habitats. Le peu de terres arables qui restent se rétrécit comme une peau de chagrin à cause de la convoitise des hommes cupides aidés par des responsables inconscients et mus par les ristournes des transactions illégales. A Maghnia, toute une forêt a été détruite pour des constructions démesurées au vu et au su de tout le monde. «Alors, ne parlez pas d’agriculture dans ces conditions où tout le monde grignote au détriment d’une richesse terrienne», rage un agriculteur qui reconnaît que «nous comparer aux Marocains dans ce domaine est de la pure insulte». En attendant d’en prendre conscience, les habitants de la région se nourrissent, aussi, des produits agricoles marocains. Une vérité difficile à dire pour certains. source; el watan Soyons francs, le marocain trime parce qu'il doit gagner sa vie, il a déjà eu faim ! Alors il accepte n'importe quel travail, pourvu qu'il gagne sa vie ! Son principe est qu'il n'y a pas de sot métier ! L'agriculture marocaine a son armée de travailleurs qui produisent et exportent fruits et légumes frais. Dans certains créneaux, ils sont arrivés à concurrencer l'Espagne et la France ! L'algérien a le ventre plein, pourquoi travaillerait-il ? Il a perdu le sens de l'effort (RAGDA WA TMANGI) Le jeune algérien n'aime pas le travail pénible, à fortiori dans l'agriculture et le bâtiment, il aspire à devenir gardien de nuit dans un établissement public, de préférence, pour bénéficier des nombreux acquis sociaux. Gardien de nuit pour dormir la nuit et pavaner le jour ! Le problème de l'agriculture algérienne et, pas uniquement celui de la plaine de Marnia, est le manque de main d'oeuvre, main d'oeuvre surtout qualifiée. Pour Marnia, ce manque de main-d'oeuvre est amplifié par le marché noir ! A ce sujet, où sont passés les centres de formation agricole ? C'est révélateur, certains ont été convertis en centre de formation administrative !!! Citer Link to post Share on other sites
Lemlih 10 Posted July 17, 2015 Author Partager Posted July 17, 2015 A ce sujet, où sont passés les centres de formation agricole ? C'est révélateur, certains ont été convertis en centre de formation administrative !!! [/b] C'est trés juste Pourquoi l'Algerie ne fait pas grand chose pour se nourrir ils forment des bac + 3 ou bac + 5 en science eco, science po, science et techniques Mais forment moins des agriculteurs, forment moins ou pas du tout ceux qui travaillent dans l'hotellerie... Citer Link to post Share on other sites
trinita 2 670 Posted July 24, 2015 Partager Posted July 24, 2015 ce sont des conjonctures socio politiques qui ont completemnt destabilisé l'algerie.. deja la guerre d'algerie et la fuite des colons de leurs terres la france avec l'aide des ces allié qui tente de bloquer tout converstion des terres vers des proriétaires nationaliste algeriens par les accords d'(évian..le colon est là et n'est pas la.. en plus le socialisme des années 60 80 chaque gouvernement apporte un model qui chinois yougoslave bulgare sovietique etc en plus les anciens schéma de production agro pastorale centré vers les haut plateaux qui suite a la secheresse ont transporté ce type de production vers le litorale qui etait typiquement arboricole ''oliviers et fruitiers'' ils ont tout ruiné avec le surpaturage et tranformation des terre jadis acquise a l'arbre oliviers et ensuite agrume et avicole regions de temouchent en region de culture cerealière..lspous leurs pression l'equipe de boumedienne a ordonné l'arachage des vignes et bloqué toute implantation de culture arboricoles..les anciens loobies des haut plateaux maintenant redevenue desertique du coté de tiaret sougueur gharadya bayadhe n3ama etc font pressions sur le le gouvernement et sur le litoral..ils ont en principe comsommé tout leur argent dans l'immobilier dans les villes ils se sont convertie dans le commerce tout ce qui est batiment et construction.. une prtie a investie l'occupation des terres non pas pour rpoduire mais pour construire car un agropastorale ne sait pas faire l'agriculture.il n'ont aucune connaissance dans ce domaine d'ailleurs dans leurs plat traditionelle y'a pas les legumes.. les mlegumes c'etait comment dire ''une specialité'' des hdare des ancienne ville tlemcen alger constantine etc.. le foncier est est accaparé par ces bedouins qui font pressions et qui savent donner la chita et trouver des allier en payant des sommes faramineuse meme pour avoir des soutiens etrangers.. parceque ils vivaient dans le model tribale ils ont gardé cette ''action de groupe violente''...la situation pour les français maintenant l'union europeen est confuse justement a cause des ces tributs qui soulevent des tempetes de poussières.. si le foncier se stabilise dans les communes et se meurts dans les villes du litorales, la situation va se calmer... l'union europeens peut dans un programme a l'aide au logement faires des jumelage avec des communes du litorale afin de lancer au moins un plan d'urbanisme calqué sur celui de plan de marchal ou plan de constantine..l'europe donc aide les banque privés algerienne d'octroyer des credits pour l'occupation des base de lotissements....une fois les gens construisent leurs maisons 100M² SUR 2 NIVEAU MAX il n y aura plus de pression bedouine.. tout ces bedouins vont se retourner vers l'automobile pour faire des placements... l'algerie est sous pression..externe et interne qui tous les deux font le bonheur a satan qui cherche a affamé les algeriens et aussi les marocains..il ne lache personne.... la stabilité de l'europe passe par la stabilité de l'afrique du nord.. sinon satan va ruiner l'afrique du nords et la mettre entre les bras de l'europe Citer Link to post Share on other sites
trinita 2 670 Posted July 24, 2015 Partager Posted July 24, 2015 il faut donc sortir et le pla de constantine ou plan marshal pour l'algerie et le laisser a la disposition des historiens Citer Link to post Share on other sites
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