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POURQUOI L'ALGÉRIE SUBIT


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Et si tu montrais ta tronche , qu'on rigole un peu , je suis sûr que tu ressembles à zoudj kilou batata :mdr:

 

Enfin je ne sais pas si tu es conscient à quel point le charisme et la classe sont important pour l'image d'un mouvement !!

 

Comparer un Bourourou avec cuila !! Ah, ça donne envie d'apprendre le grec :throb:

 

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Enfin je ne sais pas si tu es conscient à quel point le charisme et la classe sont important pour l'image d'un mouvement !!

 

Comparer un Bourourou avec cuila !! Ah, ça donne envie d'apprendre le grec :throb:

 

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c'est une personnalité que je soutien et suis d'accord avec

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Enfin je ne sais pas si tu es conscient à quel point le charisme et la classe sont important pour l'image d'un mouvement !!

 

Comparer un Bourourou avec cuila !! Ah, ça donne envie d'apprendre le grec :throb:

 

greece-sign_3176938b.jpg

 

L'essentiel c'est les principes et l'idéologie , le physique c'est vraiment secondaire , une personne peut se forger une personnalité , des principes .....etc mais n'a aucun pouvoir sur son physique

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L'essentiel c'est les principes et l'idéologie , le physique c'est vraiment secondaire , une personne peut se forger une personnalité , des principes .....etc mais n'a aucun pouvoir sur son physique

 

Bein dis donc tu préfères les racines à la fleur !!! le physique serait finalement secondaire , c'est une nouvelle sortie médiatique :mdr::mdr:

 

 

Au fait je t'ai signalé à la modération pour tes derniers commentaires....

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Bein dis donc tu préfères les racines à la fleur !!! le physique serait finalement secondaire , c'est une nouvelle sortie médiatique :mdr::mdr:

 

 

Au fait je t'ai signalé à la modération pour tes derniers commentaires....

 

Comme quoi 3li beldjadj chbab 3lik ? ! :mdr:

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Les Al

Sont compliqué et ils se compliquent

Ils savent pas que les troué qu'ils creusent

Un jour ou l'autre il y tomberont dedans

 

Les Singeries des MAKAKES pro ISRAEL

 

Un Makake dans un Zoo à Haifa

 

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Suila il nous envoie son selfie depuis haifa

 

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Je sais que je suis en train de délirer, mais comment veux tu dialoguer avec ces Makakistes autrement ?!

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Les Singeries des MAKAKES pro ISRAEL

 

Un Makake dans un Zoo à Haifa

 

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Suila il nous envoie son selfie depuis haifa

 

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Je sais que je suis en train de délirer, mais comment veux tu dialoguer avec ces Makakistes autrement ?!

oh je te comprend

tu as vue les macaques delaisser en espagne

car ca ne devait plus amuser les proprietaires

oui a tout il faut des interets

ceux la ne devaient plus en avoir

car il faut les nourir

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ce qu'un certain COHEN nous dit

c'est comme ceux qui s'associe avec eux

OUI JUSTE POUR DIRE CEUX QUI S'ASSOCIT AVEC ISRAËL VOICI CE QUE C'EST DEJA ISRAEL

ET LES AUTRES DOIVENT ETRE PIRE

A A A imprimer

Le Top 10 des fausses agressions antisémites

Chronique d’une mythomanie ordinaire

 

 

Publié le : mercredi 15 juillet

Auteur(s) : Rédaction E&R

Mots-clés : Communautés; Désinformation; France; Insolite; Judaïsme; Médias; Sionisme

Commentaires : 52

 

 

Les actes antisémites remplissent les colonnes des journaux, font régulièrement la une des JT, et sont au cœur de l’attention des pouvoirs publics. Des agressions ou des propos dont le mobile est a priori un antisémitisme dont on annonce chaque jour l’expansion galopante en France. Mais une fois passé le matraquage médiatique, ces « actes antisémites » s’avèrent souvent être des faux. Entre temps, le mensonge répété mille fois est devenu une idée répandue, une vérité : « La France est un pays antisémite »…

 

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Ce top 10 ne traite pas des opérations sous faux drapeau en France (attentat de la rue des Rosiers) ou à l’international (comme à Bagdad entre 1950 et 1951 ou à Buenos Aires en 1994), ni des opérations de grande envergure destinées à forcer l’Alya des juifs (comme ce qui se joue actuellement en France)... Il n’est qu’un panorama d’une mythomanie ordinaire, qui va de la simple escroquerie à l’assurance aux rumeurs entretenues par les représentants officiels de la communauté juive. Un mensonge dénoncé par deux intellectuels juifs de premier plan, Jacques Attali et Isaac Bashevis Singer :

 

 

 

« Quand [le juif] se met une idée en tête, il ne peut plus penser à rien d’autre. Prenez, par exemple, le juif qui se bat contre l’antisémitisme. Il en trouvera partout, même sur une île déserte, ou au milieu du désert. Il est tellement obsédé qu’il en devient comique parce qu’il est incapable de voir une exception à la règle – ou alors il se crée des règles qui n’existent pas. »

 

Isaac Bashevis Singer, écrivain yiddish, prix Nobel de littérature 1978,

entretien avec Richard Burgin, Conversations avec Isaac Bashevis Singer (1978)

 

 

« Non, il n’y a aucun problème. Affirmer le contraire est un mensonge, un pur mensonge. […] Je crois que ce n’est tout simplement pas vrai. C’est de la propagande, de la propagande israélienne. […] Ces dix dernières années, les Israéliens se sont installés dans une sorte d’autoconviction que la situation en France est un désastre. C’est une propagande très dangereuse. C’est ridicule. Je suis un exemple que cela n’est pas vrai. »

 

Réponse de Jacques Attali à la question

« N’y a-t-il pas un problème antisémite en France ? »

posée par le journal israélien Haaretz le 16 octobre 2009

 

 

 

 

10 – Un prétexte pour changer de HLM

 

10 février 2015 au matin. Des dépêches pleuvent. Dans le 16ème arrondissement de Paris, une vingtaine de voitures ont été retrouvées taguées du mot « juif ». Un acte antisémite odieux dans une France encore sous le choc des attentats qui ont secoué Paris un mois auparavant. Le site Internet du Point titre sur « l’antisémitisme ordinaire » et l’information est immédiatement relayée par l’organisation qui s’est donné pour mission la lutte contre l’antisémitisme : la LICRA.

 

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TWEET_LICRA-ff1d4.jpg TWEET_LICRA-ff1d4.jpg

 

 

 

 

 

Dans l’après-midi, on apprend que celui qui a tagué « juif » sur des véhicules stationnés sur les avenues du Général-Clavery et Dode-de-la-Brunerie, un homme âgé de 73 ans, a été pris en flagrant délit la veille au soir. C’était en réalité la quatrième tentative d’un couple de septuagénaires (dont la femme est de confession juive), de se faire passer pour victime d’antisémitisme afin de changer de HLM…

 

En effet, le couple se rend une première fois au commissariat de police en juillet 2014 pour signaler la présence de croix gammées sur sa boîte aux lettres, sur son palier et sur la porte de son logement situé dans un immeuble de la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP). En août, ils portent plainte pour dénoncer les mêmes faits. En décembre, de nouvelles inscriptions sont retrouvées dans le HLM : des croix gammées et des inscriptions « sale juif ». Et encore le mois suivant, en janvier 2015. Quand la police prend en flagrant délit l’auteur des tags « juif » sur les voitures, les enquêteurs comparent l’écriture avec celle des précédents « graffitis antisémites », notamment les tags retrouvés sur les murs et la boîte aux lettres de l’immeuble. Une source proche du dossier rapporte alors :

 

« Ça commençait à faire beaucoup. Plusieurs personnes ont été interrogées et des tests d’écriture ont été réalisés… C’est là que les policiers ont estimé qu’il y avait quelque chose de vraiment bizarre dans cette histoire. Autre coïncidence, le couple B. a indiqué qu’il était parti un moment de son logement pour se protéger. Pendant cette période, il n’y a eu aucune inscription. Les policiers étaient convaincus que c’était lui, mais il leur manquait une preuve. Avec ce flagrant délit, ils ne pouvaient être mieux servis. […] Le couple voulait changer de logement. On ne sait pas pourquoi car il vivait à deux dans 59 m². Il avait fait deux demandes à la RIVP qui ont été refusées. Il s’agissait peut-être d’une stratégie pour obtenir gain de cause. » (Metronews, 10 février 2015)

 

Une question reste en suspend : les quatre plaintes précédant le flagrant délit ont-elles été comptabilisées dans les chiffres de l’antisémitisme en France ?

 

 

 

9 – Le coup de l’assurance

 

1er novembre 2003, 23h40. Le restaurant casher L’Atrium, à Aubervilliers, appartenant à un certain Richard B., âgé de 51 ans, est le théâtre d’un violent incendie. Le patron avance aussitôt la thèse d’un acte antisémite, dont la communauté juive se fait aussitôt l’écho. La preuve ? La mezouzah [1] de la porte arrière a été arrachée et jetée à terre !

 

Sauf qu’au cours de l’enquête, la police découvre que l’homme croule sous les dettes de loyer (6 000 €), que son affaire n’est pas rentable et qu’il avait reçu, quinze jours avant le sinistre, une notification d’expulsion de l’établissement. Pour s’en sortir financièrement, Richard B. a alors décidé d’incendier son restaurant karaoké afin de se retourner vers son assurance, qui prévoyait un dédommagement de 300 000 € en cas de sinistre. Le laboratoire scientifique de la préfecture de police n’a pas été long à dénoncer un acte criminel. L’homme, placé en garde-à-vue, avouera rapidement son forfait. À sa décharge, il n’est ni le premier ni le dernier à tenter cette petite escroquerie quelque peu éculée, mais toujours bien rentable. Cette coupure du Quotidien de Paris du 26 septembre 1980 relate un fait similaire. Le « fascislamisme » n’étant pas encore à la mode, le vendeur de prêt-à-porter avait dénoncé un « attentat nazi » :

 

Quotidien_de_Paris_26_sptembre_1980-8d5f9.jpg

 

JPEG - 267.8 ko

Quotidien de Paris, 26 septembre 1980

 

 

8 – L’incendie du Centre social juif de la rue Popincourt

 

22 août 2004, 3h30 du matin. Le centre social juif de la rue Popincourt (Paris 11ème) est en flammes. Les pompiers découvrent, après avoir maîtrisé l’incendie, que les murs sont couverts de tags antisémites. Outre des croix gammées, on peut lire ces inscriptions au feutre : « Les juifs dehors », « Sans les juives, le monde serait heureux », « Itler = la France », « Vive l’Islames ».

 

Les réactions ne se font pas attendre : immédiatement, le président de la République, Jacques Chirac, renouvelle sa pleine solidarité à l’ensemble de la communauté juive. Dès 9 heures du matin, Bertrand Delanoë, maire de Paris, arrive sur les lieux accompagné du rabbin du XIe arrondissement.

 

 

 

 

 

 

 

Il est rapidement rejoint par le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, rentré en urgence de Poitiers, qui déclare :

 

« Le parquet requerra la peine maximale, et l’ensemble des forces du pays sera mobilisé pour que l’arrestation des auteurs soit rapide. »

 

Le trésorier de l’Union israélite sépharadite de France, dont dépend le centre, un certain Marcel Gotlib (également dessinateur de bandes dessinées), appelle les autorités à « prendre des mesures draconiennes ». Au micro d’Europe 1, Roger Cukierman, déjà président du CRIF, dénonce le « laxisme » de la justice, qui a « créé un véritable sentiment d’impunité par des relaxes systématiques ». Et de conclure :

 

« Ce laxisme permet aux antisémites de tous bords de s’exprimer librement. Pourquoi se priver quand on ne risque rien ? »

 

Trois jours plus tard, lors d’une visite en France, le ministre des Affaires étrangères israélien, Sylvan Shalom, se rend sur place et appelle les autorités françaises à prendre le phénomène de l’antisémitisme à bras-le-corps, évoquant la nécessité de « lois plus dures ».

 

Une semaine plus tard, un certain Raphaël Benmoha, âgé de 52 ans, né à Casablanca, au Maroc, est mis en examen pour « incendie volontaire ». Ce marginal fréquentait le Centre social juif et allait être expulsé d’un studio qui lui avait été prêté par le biais d’un « rabbin ». Fulminant contre les « rabbins », Benmoha se serait vengé. Même s’il nie tout en bloc, le double des clés du local et le marqueur qui a servi aux inscriptions sont retrouvés à son domicile. Raphaël Benmoha se serait inspiré d’un épisode de la série télévisée PJ, tourné un an auparavant au centre de la rue Popincourt.

 

 

 

7 – Les Farhi, une famille de rabbins au-dessus de tout soupçon

 

3 janvier 2003. Le rabbin Gabriel Farhi est victime d’une odieuse agression antisémite à l’arme blanche dans sa synagogue du 23 rue Piéton dans le 11ème arrondissement. Transféré à l’hôpital Saint-Antoine, il en sort le soir même. L’agression est survenue vers 16h30, alors qu’il était seul à ce moment dans la synagogue avant le début de l’office du shabbat prévu à 18h30. Il déclare :

 

« Quelqu’un a sonné à la porte. J’ai ouvert, un homme un peu plus petit que moi – environ 1,75 mètre –, la tête couverte d’un casque de moto intégral avec la visière opaque rabaissée, a prononcé "Allahou Akbar" – Dieu est grand – et m’a donné un coup de couteau. Son accent était très français. »

 

Le matin même, une lettre anonyme était arrivée au siège du Mouvement juif libéral de France (MJLF), affirmant :

 

« Nous aurons la peau du rabbin Gabriel Farhi et nous vengerons le sang de nos frères palestiniens [...] Après avoir mis le feu à sa synagogue, nous nous vengerons directement sur lui. »

 

Tout est clair : l’agression porte la marque de l’antisémitisme et la lettre anonyme revendique l’incendie qui s’est déclaré dans la synagogue en mai 2002. Et l’on oublie que les expertises ont conclu que c’est un court-circuit qui a déclenché le sinistre (cf. Le Parisien, 4 mai 2002).

 

Immédiatement, le président de la République Jacques Chirac fait porter à la victime une lettre pour condamner « avec la plus grande fermeté cet acte de violence intolérable qui vise un militant de la paix et du dialogue entre les religions [...] Il ne peut y avoir dans notre République de place pour l’antisémitisme, le racisme, la xénophobie, ni pour les manifestations d’intolérance religieuses. » Le rabbin Farhi est immédiatement placé sous protection policière et le ministre de l’Intérieur d’alors, Nicolas Sarkozy, fait part de sa « détermination » à élucider l’affaire. Cinq jours plus tard, une « prière pour la fraternité et la solidarité » est organisée à la synagogue. Sont présents : Nicolas Sarkozy, Bertrand Delanoë (maire de Paris), Jack Lang, Guy Béart, Mgr Jean-Marie Lustiger (archevêque de Paris), Dalil Boubakeur (recteur de la Mosquée de Paris), ainsi que quatre anciens premiers ministres : Édouard Balladur, Alain Juppé, Laurent Fabius et Lionel Jospin.

 

Neuf jours plus tard, non seulement l’affaire n’est pas résolue, mais les enquêteurs de la PJ sont de plus en plus perplexes face à « une quinzaine d’éléments accréditant des zones d’ombre qui fragilisent la version de M. Farhi ». Les enquêteurs soulignent également les « déclarations contradictoires du rabbin ». Marianne (20 janvier 2003) et Le Figaro (21 janvier) rapportent une note du médecin-chef des pompiers décrivant une « plaie hésitante pouvant correspondre à une automutilation »…

 

 

 

 

 

 

 

Les enquêteurs vont également creuser une autre piste, plus « têtue », celle d’un « ami » du rabbin, l’universitaire Charles Leselbaum, directeur du Centre d’études ibéro-latino-américaines appliquées (CEILA) de Paris IV, qui, suspecté d’être l’auteur des menaces de mort par écrit, sera mis en examen. Il démentira vigoureusement dans Le Parisien, puis sera également blanchi. L’enquête durera 5 ans au total, au terme desquels le juge Marie-Antoinette Houyvet a rendu une ordonnance de non-lieu le 4 septembre 2008.

 

Cette affaire aura mis en cause une personnalité importante du judaïsme français (il a guidé Dany Boon dans sa conversion, par exemple), qui a dirigé entre 1995 et 2007 le Mouvement juif libéral de France, MJLF lancé par son père, le rabbin Daniel Farhi, en 1977. Ce dernier, Chevalier dans l’ordre national du Mérite (1988), Chevalier puis Officier de la Légion d’honneur, a été placé en garde en vue en 2012 pour présomption d’agression sexuelle sur mineure par le Brigade de protection des mineurs de la PJ parisienne, puis déféré au parquet. Dans cette affaire qui remonte aux années 1990, un non-lieu a finalement été rendu en novembre 2014.

 

 

 

6 – Pour Klugman, les propos de Le Pen sont inspirés d’Adolf Hitler

 

25 avril 2002. La « peste brune » s’est abattue sur la France : Jean-Marie Le Pen est au deuxième tour de l’élection présidentielle. Au soir du 21 avril, le président du Front national a déclaré :

 

« Socialement je suis de gauche, économiquement de droite et, nationalement, je suis de France. »

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SUITE 1

 

Une phrase antisémite ? « En déclarant qu’il était socialement de gauche et nationalement de France, Jean-Marie Le Pen a repris les termes employés par Adolf Hitler en novembre 1932 dans son discours de clôture du congrès du Parti national-socialiste. Le Pen a fait son coming-out et a révélé ses convictions hitlériennes », déclare Patrick Klugman, le vigilant président de l’Union des étudiants juif de France (UEJF). Klugman a en fait donné écho a une rumeur qui s’est rapidement repandue sur Internet, puis dans les médias et les organisations antiracistes, qui ont répercuté l’info : la phrase de Le Pen est un copier-coller d’une citation du Führer du 29 novembre 1932 au congrès du parti nazi !

 

 

 

 

 

 

 

Sauf que le lendemain de la sortie de Klugman, on peut lire ce petit entrefilet dans Libération :

 

« Renseignement pris, il n’y a pas eu de congrès du NSDAP en novembre 1932, et Hitler n’a jamais prétendu que son “cœur était de gauche”, pour reprendre les termes exacts de la rumeur. »

 

En réalité, il ne s’est rien passé ce 29 novembre 1932, sauf une chose : la naissance d’un certain Jacques Chirac.

 

 

 

5 – Quand le grand rabbin de France affabule

 

13 octobre 2000, 8h du matin. La seconde intifada a commencé depuis deux semaines en Palestine. En direct de Jérusalem, où il s’est rendu pour assister à la fête des Cabanes, le grand rabbin Sitruk est invité à réagir sur France Inter. Il lance :

 

« Nous avons appris que [dans une école juive du XIXème arrondissement de Paris] des jeunes gens avaient été poignardés, six précisément. L’un d’eux est décédé des suites de ses blessures. C’est extrêmement grave. C’est la première fois qu’un juif est assassiné en France depuis la guerre, parce qu’il est juif et uniquement parce qu’il est juif. »

 

 

 

 

 

Le jour même, la police se rend sur place et découvre immédiatement qu’il s’agit d’une affabulation du grand rabbin Sitruk. Heureusement, Henri Tincq, « journaliste » et expert en religion du Monde, viendra à sa rescousse dans un article intitulé : « Le grand rabbin de France est victime de rumeurs » (15 octobre 2000). L’honneur est sauf, Joseph Sitruck est une « victime »…

 

L’article d’Henri Tincq a néanmoins le mérite de donner une explication au nombre pléthorique de fausses agressions antisémites :

 

« “De telles rumeurs, on en reçoit une cinquantaine par heure !”, dit-on dans les radios juives : femmes poussées sous le métro, enfants agressés à la sortie du lycée Yavné (13e arrondissement), etc. »

 

Et Libération (14 octobre 2000) de confirmer :

 

« Les fausses nouvelles se multiplient. Ainsi, le meurtre relaté vendredi par Joseph Sitruk avait déjà été “révélé” mercredi à la rédaction de Libération par un informateur qui précisait que la victime était scolarisée à Beth Ohr Joseph, une école privée du XIXème arrondissement parisien. Cette information, bien que démentie par l’école, a été colportée par des dizaines d’interlocuteurs de bonne foi. Michel Zerbib, directeur de l’information de Radio J, a reçu une cinquantaine de coups de fil pour la seule journée de mercredi : “On passe notre temps à vérifier des rumeurs presque toujours infondées.” »

 

 

 

4 – Les propos « négationnistes » de José Bové

 

3 avril 2002. José Bové mets les pieds dans le plat. De retour de Palestine, le leader de la Confédération paysanne donne une conférence de presse. Alors que quelques jours avant, des incendies de sont déclarés dans des synagogues, José Bové brise un tabou :

 

« Il faut se demander à qui profite le crime. Je dénonce tous les actes visant des lieux de culte. Mais je crois que le gouvernement israélien et ses services secrets ont intérêt à créer une certaine psychose, à faire croire qu’un climat antisémite s’est installé en France pour mieux détourner les regards. »

 

Lors de cette conférence de presse, il accuse également Israël de « purification ethnique ». Le lendemain de cette sortie, le B’nai B’rith « condamne avec la plus grande fermeté les propos de José Bové qui insinuent que la campagne menée par les Israéliens contre le terrorisme, certes brutale, s’apparente aux actes commis par les nazis. Ce qui revient ni plus ni moins à nier la Shoah. C’est une faute historique, une faute morale monstrueuse, que l’ensemble de la classe politique devrait condamner. »

 

Dans son communiqué, le B’naï B’rith « demande immédiatement » à José Bové de « s’excuser publiquement de la tenue de pareils propos ». Le 2 mai 2002 sur France Info, Alain Juppé l’accuse d’être « un des grands complices de M. Le Pen depuis des années ». Acculé, José Bové va s’excuser, d’abord dans Marianne, puis devant la France entière, sur France 2, le 14 septembre 2002 :

 

 

 

 

 

 

 

C’est à cette époque que José Bové, comme une dizaine d’autres militants antisionistes, pro-palestiniens ou modérément pro-israéliens (le militant écologiste Alain Lipietz, l’avocate et épouse de Carlos, Isabelle Coutant-Peyre, le cinéaste israélien Eyal Sivan ou le secrétaire général des Amitiés franco-irakiennes, Gilles Munier, etc.) reçoit une lettre jointe d’une balle de calibre 22 LR, accompagnée de la mention suivante : « La prochaine n’arrivera pas par la poste. »

 

Des plaintes sont déposées et la police ouvre une enquête, qui va déboucher sur l’arrestation d’un certain Raphaël Schoemann, un retraité de 65 ans, marié et père de deux enfants, au casier judiciaire vierge, qui voulait s’en prendre à des personnes qu’il estimait « antisémites ». Raphaël Schoemann signait ses courriers « Nadine Mouk », une formule qui signifie en arabe dialectal : « Maudite soit la religion de ta mère. » Lors de la perquisition de son domicile, les enquêteurs trouvent un véritable arsenal de guerre : un fusil à répétition SIG, un revolver Smith & Wesson, deux armes interdites à la vente en France et acquises illégalement en Suisse quelques mois après l’envoi des courriers, un fusil à pompe calibre 12, un revolver 22 LR, un fusil Winchester, une visée laser et des munitions. L’homme était inscrit à la Fédération française de tir et s’entraînait régulièrement. Lors de sa garde à vue, il assure évidemment :

 

« Je n’avais aucune intention de passer aux voies de fait, surtout avec des armes. »

 

Pour sa défense, il assure avoir été fortement marqué par l’expérience de ses parents, internés à l’arrivée des nazis en Allemagne. Pour le psychiatre, l’homme est lucide, il a l’entière responsabilité de sa conduite. S’il s’était agi d’un militant nationaliste ou d’un musulman, nul doute qu’au vu de l’arsenal et des menaces de morts proférées, menace terroriste oblige, l’affaire aurait été portée au sommet de l’État. Mais Raphaël Schoemann ne sera condamné en première instance par le Tribunal correctionnel de Paris qu’à 1 euro de dommage et intérêt à verser à chacune de ses victimes et 10 mois de prison avec sursis.

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