Jump to content

Recommended Posts

Comme d’autres religions, l’islam établit un certain nombre de règles et de lois qui encadrent le régime alimentaire. Toutes les lois relatives à ce bas monde, en islam, sont basées sur le précepte selon lequel on doit chercher à maximiser les bienfaits et réduire le plus possible les effets négatifs, quelles que soient les circonstances ou la situation. Et si, dans quoi que ce soit, les effets négatifs dépassent les bienfaits, cette chose est habituellement prohibée par l’islam. Dieu dit, dans le Coran :

 

« Ils t’interrogent sur les boissons alcoolisées et les jeux de hasard. Dis : « Dans les deux, il y a un grand péché et quelques avantages pour les gens ; mais dans les deux, le péché est plus grand que le profit qu’on en tire. » (Coran 2:219)

Ainsi, l’islam a établi certaines règles à observer lors de l’abattage des animaux pour des raisons alimentaires. Ces règles servent à contrer certains effets négatifs qui pourraient survenir si elles ne sont pas suivies, de même qu’à minimiser la douleur pour l’animal.

 

La méthode d’abattage islamique

L’une des principales règles visant à rendre la viande d’un animal propre à la consommation est que l’animal doit être abattu selon les lois religieuses. Sont interdits, pour consommation, les animaux morts de causes naturelles, morts par strangulation ou par un coup violent porté à la tête, morts lors d’une chute ou transpercés par les cornes d’un autre animal, et ceux qui ont été partiellement mangés par d’autres animaux. Pour que la viande soit jugée islamiquement propre à la consommation, l’animal doit avoir été égorgé et le couteau doit avoir traversé la trachée, l’œsophage, la veine jugulaire et la carotide, mais pas la moelle épinière.

 

Cette méthode est la plus « humaine » des méthodes pour abattre un animal. C’est également l’unique méthode approuvée par le Congrès des États-Unis, tel que mentionné dans la section 1901 et 1902(b), chapitre 48, acte 7, où il est écrit :

Selon le Congrès, l’utilisation de méthodes le moins cruelles possibles pour abattre le bétail évite des souffrances inutiles, favorise des conditions de travail meilleures et plus sécuritaires pour les personnes qui travaillent dans l’industrie de l’abattage, améliore les produits et l’économie dans le monde de l’abattage et apporte des avantages divers aux producteurs, transformateurs et consommateurs qui peuvent ainsi expédier un flot régulier de bétail et de produits carnés vers d’autres états et à l’étranger. Nous déclarons donc que la politique des États-Unis en matière d’abattage et de manipulation du bétail en vue de l’abattage est que seules les méthodes les moins cruelles possibles doivent être utilisées.

 

Aucune méthode d’abattage ou de manipulation en vue de l’abattage ne doit être considérée comme conforme à la politique publique des États-Unis si elle est cruelle. Les deux méthodes d’abattage et de manipulation, ci-dessous, sont considérées comme non cruelles :

 

(a) Dans le cas des bovins, des veaux, des chevaux, des mules, des moutons, des porcs et autres types de bétail, tous les animaux doivent être insensibilisés à la douleur en recevant un coup unique [par exemple, un coup de massue sur la tête], un coup de pistolet unique, ou encore être insensibilisés par choc électrique ou procédé chimique ou tout autre moyen rapide et efficace, avant d’être attachés, hissés, jetés, déposés ou découpés; ou

 

 

(b) L’abattage selon les rites de la religion juive, ou de toute autre religion, qui exige une méthode dans laquelle l’animal tombe inconscient par une privation de sang au cerveau causée par la rupture instantanée de l’artère carotide à l’aide d’un instrument tranchant et la manipulation inhérente à une telle méthode d’abattage.

 

Cette méthode, donc, cause le moins de douleur possible à l’animal, tout en rendant la viande plus propre à la consommation. Le fait de trancher rapidement les veines du cou prive immédiatement les nerfs du cerveau du sang dont ils ont besoin pour créer la sensation de douleur. Par conséquent, celui-ci ne ressent à peu près pas de douleur.

 

Les soubresauts que l’on observe, chez l’animal, après lui avoir tranché la gorge, ne sont pas liés à la douleur, mais à la contraction et au relâchement des muscles privés de sang. Ce mouvement est également essentiel pour faire sortir le plus de sang possible du corps de la bête, chose extrêmement importante pour purifier la viande, car une trop grande quantité de sang dans celle-ci est plus propice au développement de micro-organismes. Moins elle contient de sang, plus longtemps la viande conserve sa fraîcheur.

 

Aussi, pour faire sortir une quantité maximale de sang, il est important de couper la trachée, l’œsophage et les veines jugulaires, de même que la carotide, ce qui provoque un fort jaillissement de sang à l’extérieur du corps. Toutefois, trancher la moelle épinière peut provoquer un arrêt cardiaque, ce qui causerait une stagnation du sang dans les vaisseaux à cause des dommages causés aux fibres nerveuses menant au cœur

.

 

Link to post
Share on other sites

L’animal ressent-il de la douleur lorsque cette méthode est utilisée?

Dans une étude intitulée Attempts to Objectify Pain and Consciousness in Conventional (captive bolt pistol stunning) and Ritual (halal, knife) Methods of Slaughtering Sheep and Calves’ (Tentatives de déshumaniser la douleur et la conscience dans les méthodes d’abattage conventionnelles (usage du pistolet, assommer la bête) et rituelles (halal,

 

 

couteau) des moutons et des veaux), menée par le professeur Wilhelm Schulze et son collègue, le docteur Hazim, à l’école de médecine vétérinaire de l’université Hanover, en Allemagne, des électrodes furent implantées, par chirurgie, à divers endroits du crane des animaux, à la surface du cerveau. Après une convalescence de plusieurs semaines, certaines des bêtes furent abattues selon la méthode islamique et d’autres furent d’abord assommées avant d’être abattues.

 

 

Durant l’expérience, un électroencéphalographe (EEG) et un électrocardiogramme (ECG) enregistrèrent les données du cerveau et du cœur des animaux, peu importe la méthode d’abattage utilisée. Les résultats suivants furent obtenus :

1. Les trois premières secondes suivant l’égorgement islamique, telles qu’enregistrées par l’EEG, ne montrèrent aucun changement par rapport au moment précédent l’intervention, indiquant ainsi que l’animal ne ressent aucune douleur durant ou immédiatement après l’incision.

 

 

2. Au cours des trois secondes suivantes, l’EEG enregistra un état de profond sommeil, d’inconscience. Cela est dû à la grande quantité de sang jaillissant hors du corps.

 

 

3. Suite à ces 6 premières secondes, l’EEG demeura à zéro, ne démontrant ainsi aucun niveau de douleur.

 

 

4. Tandis que l’EEG demeurait à zéro, le cœur battait toujours et le corps était pris de violentes convulsions (un réflexe de la moelle épinière), poussant une quantité maximale de sang hors du corps, produisant ainsi une viande plus saine pour le consommateur.

 

https://www.youtube.com/watch?v=mMCq2t0XSOo

 

Link to post
Share on other sites

Les techniques modernes utilisées pour assommer l’animal avant de l’abattre

Les pourfendeurs des techniques d’abattage islamiques et juives avancent que l’article 1902(a) n’est pas respecté (cet article suggère d’assommer l’animal avant de lui trancher la gorge). Selon eux, assommer l’animal le rend insensible à la douleur ou, à tout le moins, le rend plus facile à contrôler dans le cadre d’un abattage de masse effectué en abattoir. Voici certains des moyens utilisés pour assommer les bêtes :

 

Méthodes mécaniques :

• Pistolet à projectile captif : cette méthode est largement utilisée pour les animaux de ferme et les lapins. Une cartouche, de l’air comprimé et un ressort sous tension envoient un projectile à travers le crâne de l’animal. On l’appelle « pistolet à projectile captif » parce que le projectile est projeté hors du canon tout en demeurant attaché au pistolet.

• Assommer dans le but de provoquer une commotion : un instrument actionné mécaniquement porte un coup fort à la tête de l’animal et provoque une commotion. Cette méthode est utilisée pour le bétail en général et les lapins.

• Pistolet régulier : utilisé pour les animaux difficiles à maîtriser tels les cochons sauvages, les bisons, les cerfs, les chevaux ou dans les cas d’urgence.

 

Après avoir été assommé, l’animal est parfois piqué dans la colonne vertébrale. Ils utilisent parfois une tige, qu’ils insèrent dans la cavité laissée par le pistolet à projectile captif afin de détruire la partie inférieure du cerveau et la moelle épinière. Dans toutes ces méthodes, l’inconscience est provoquée soit par la tige insérée dans le crâne, qui cause des dommages au cerveau, soit par un coup violent porté au crâne. Après avoir été assommés, les animaux sont saignés et c’est ce saignement qui, enfin, provoque la mort. L’industrie exige que l’on fasse en sorte que le cœur batte le plus longtemps possible, après la procédure, pour s’assurer que le plus de sang possible s’évacue du corps de l’animal, afin que la viande puisse rester fraîche le plus longtemps possible.

Méthodes électriques

• Sur la tête seulement : les bovins, les moutons, les chèvres et les autruches sont tous assommés suivant cette méthode. Une grosse pince électrique est appliquée de chaque côté de la tête de l’animal. Un courant électrique passe ainsi à travers le cerveau, ce qui provoque prétendument une perte de conscience temporaire.

 

• Par arrêt cardiaque : méthode utilisée parfois pour les bovins, les moutons, le porcs, les lapins et les chèvres. Un courant électrique est envoyé dans la tête et dans le corps simultanément, afin qu’il s’étende au cerveau et au cœur, ou alors il est envoyé d’abord dans la tête, puis à travers la poitrine.

• Par trempage dans un bain d’eau électrifiée : cette méthode est très utilisée pour assommer les poulets, dindes, oies et canards. Les oiseaux sont attachés par les pieds, tête en bas, sur une courroie mobile qui les mène à un bain d’eau électrifiée. Leurs têtes sont alors immergées dans l’eau, provoquant une électrocution. Au cours des dernières années, la force du courant électrique a été augmentée pour s’assurer que les oiseaux meurent bel et bien d’arrêt cardiaque.

Le gazage

 

Les oiseaux sont parfois « assommés » par l’utilisation de CO2 et d’argon alors qu’ils sont toujours dans leurs cages. Cette méthode est parfois utilisée pour les porcs également.

Enfoncement d’un couteau

Dans cette méthode, un couteau est enfoncé dans la gorge ou le cou de l’animal, provoquant la mort cérébrale à cause de la privation rapide de sang au cerveau.

L’animal souffre-t-il lorsque ces méthodes sont utilisées?

Les études démontrent qu’assommer l’animal par l’utilisation d’une des techniques décrites ci-dessus le fait inutilement souffrir. Concernant le pistolet à projectile captif, l’étude menée à l’université allemande (mentionnée dans l’article précédent) a démontré ce qui suit :

 

1. Les animaux étaient, en apparence, inconscients après le coup porté.

2. L’EEG a toutefois montré une douleur intense, chez la bête, immédiatement après qu’elle ait été assommée.

3. Le cœur des animaux assommés par pistolet cesse de battre plus rapidement que celui des animaux abattus par méthode islamique, provocant une plus grande rétention de sang dans la viande, ce qui n’est pas très sain pour le consommateur.

 

Bien que les animaux apparaissent inconscients, après le coup porté, ce coup provoque, chez eux, une intense douleur, laquelle n’est pas présente chez les bêtes abattues selon la méthode islamique.

 

 

Link to post
Share on other sites

Mariposa*

 

merci

 

Il est clair que le retrait d’une quantité maximale de sang, avant la mort de l’animal, est cruciale pour assurer la pureté de la viande. Dans les diverses méthodes visant à assommer les animaux avant de les saigner, ceux-ci risquent souvent de faire un arrêt cardiaque immédiatement après avoir été assommés, soit de façon involontaire, comme lorsque l’animal reçoit un coup sur la tête, soit de façon intentionnelle, comme lorsque la volaille est immergée dans un bain électrifié.

 

Rappelons qu’une des conclusion de l’étude menée par l’université allemande sur les méthodes d’abattage est que le cœur des animaux assommés à l’aide du pistolet à projectile captif cessait de battre plus rapidement que le cœur des animaux égorgés selon la méthode islamique, ce qui se

 

traduisait par une plus grande rétention de sang dans le corps. Le fait d’assommer l’animal peut également causer un type d’hémorragie où les petits vaisseaux sanguins se rompent, laissant écouler le sang dans les tissus de la viande. Toutes ces méthodes font en sorte qu’une plus grande quantité de sang demeure dans les vaisseaux, ce qui est plus propice au développement de micro-organismes.

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=QO7NzUePBMY

 

Link to post
Share on other sites

On se préoccupe de plus en plus du fait qu’assommer les animaux pourrait contribuer à la propagation de la maladie de la vache folle, car il a récemment été découvert, lors d’une étude menée par l’Université A&M, au Texas, et par l’agence canadienne d’inspection des aliments, qu’une méthode utilisée pour assommer les animaux à l’aide d’un projectile métallique pneumatique (envoyant un coup équivalent à 150 livres de

 

pression) projette une force si explosive qu’elle disperse le tissu cérébral à travers le corps de l’animal. Cette information est troublante quand on sait que le tissu cérébral, de même que la moelle épinière, sont les parties les plus infectées chez les bêtes souffrant de la maladie de la vache folle. Et elle est encore plus troublante quand on sait que de 30 à 40 pourcent du bétail américain est assommé à l’aide de pistolets pneumatiques.

 

 

Une expérience menée par Gregory et Whittington, en 1992, et publiée dans « Research in Veterinary Science » (recherche en science vétérinaire) sous le titre Inhalation of Water During Electrical Stunning in Chickens (aspiration d’eau au moment où les poulets sont assommés électriquement) a révélé que « les poulets aspirent de l’eau au moment où ils sont immergés dans l’eau électrifiée et aucune méthode n’existe pour les en empêcher ».

 

On a également fait remarquer que les oiseaux défèquent parfois, lorsqu’ils sont immergés. Par conséquent, ceux qui aspirent de l’eau aspirent également ces défécations, ce qui rend leur viande insalubre, puisque les fluides peuvent sortir des poumons et contaminer la viande.

 

 

Link to post
Share on other sites

Dans plusieurs de ces méthodes, l’animal meurt avant d’être saigné, que ce soit involontairement, comme avec l’usage du pistolet et des pinces électrifiées, ou intentionnellement, comme lorsque la volaille subit un gazage. Selon l’islam, cela rend la viande interdite à la consommation humaine, car cela entre dans la catégorie des bêtes mortes avant d’être égorgées, lesquelles, selon le Coran, sont clairement illicites.

 

Les lois de l’islam proviennent de Dieu, le Créateur de tout ce qui existe, qui connaît parfaitement Sa création. Toute chose mandatée par Dieu ne l’est que sur la base de cette connaissance et doit donc être définitive et absolue dans tous les sens du terme.

 

Si nous étudions les lois de l’islam, nous comprenons que ce sont celles qui servent le mieux nos intérêts et notre bien-être, qu’elles s’appliquent en toutes circonstances et qu’elles ont toutes un dénominateur commun qui est d’apporter le maximum de bienfaits et d’éviter toutes conséquences négatives. Bien que certaines personnes reprochent à la méthode d’abattage islamique d’être cruelle envers les animaux, la réalité nous démontre le contraire.

 

Les accusations de cruauté envers les animaux devraient plutôt cibler ceux qui n’utilisent pas la méthode islamique et qui préfèrent ces méthodes qui provoquent d’inutiles douleurs et une agonie insupportable chez l’animal, tout en rendant la viande plus ou moins saine pour le consommateur.

 

https://www.youtube.com/watch?v=IWt8GOZOZVw

 

Link to post
Share on other sites

Plus de deux millions de personnes m’entourent. Et nous sommes tous ici pour la même raison. Je ne détonne pas du tout, dans cette foule. Rien ne nous distingue les uns des autres, rien ne trahit notre statut social ou notre degré de richesse. Ni montres coûteuses ni chaussures de marque. Je ne suis qu’une personne parmi d’autres, dans une mer de monde. Que je sois blanc ou noir, jaune ou brun, la couleur de ma peau n’a aucune importance. Que je vienne d’Europe, d’Asie ou d’Amérique du Sud, on m’accepte comme je suis. Les gens qui m’entourent sont jeunes ou vieux, hommes ou femmes, riches ou pauvres. Ensemble, nous représentons l’humanité dans sa diversité, tout en étant unis. Nous sommes unis dans la diversité.

 

 

Je suis au Hajj

Le Hajj est l’un des cinq piliers de l’islam, les cinq piliers étant la profession de foi, la prière quotidienne, le jeûne, la zakah et le pèlerinage à la Mecque (Hajj), en Arabie. Le Hajj est un acte d’adoration que doit faire tout musulman qui en a les moyens et qui en est physiquement et mentalement capable, au moins une fois au cours de sa vie.

« Et le pèlerinage à la Maison [de Dieu] est un devoir envers Dieu pour (tous) ceux qui peuvent se permettre le voyage. Quant à celui qui ne croit pas, [qu’il sache donc] que Dieu se passe largement de (toutes Ses) créatures. » (Coran 3:97)

Quand arrive le moment du Hajj, des musulmans des quatre coins du monde arrivent en Arabie par avion, en autobus, en voiture, et même à pied. Certains auront fait un pénible voyage pour parvenir jusque-là, d’autres n’auront qu’acheté un billet de première classe. Malgré tout, ils arrivent tous égaux sur le site du Hajj. Ils auront fait ce voyage pour se présenter devant la Maison de Dieu (Ka’ba), L’adorer et réaffirmer leur amour pour Lui et pour l’islam.

 

 

« Et appelle les hommes au pèlerinage; ils viendront vers toi à pied ou sur le dos de chameaux efflanqués (amaigris par le voyage). Ils viendront des contrées les plus lointaines afin d’y trouver certains profits matériels, et invoquer le nom de Dieu, aux jours fixés, sur la bête de troupeau qu’Il leur aura attribuée. » (Coran 22:27)

Au Hajj, les musulmans se rassemblent, plusieurs jours durant, pour célébrer les louanges de Dieu, Lui demander pardon et faire preuve d’unité devant Lui. Même si les musulmans connaissent des divisions aux niveaux financier, politique, géographique, etc, le Hajj les ramène tous au même niveau. Au Hajj, tous les musulmans sont égaux; rien, dans les rituels qu’ils accomplissent, ne les distingue les uns des autres, si ce n’est au niveau de la piété et de la sincérité, que seul Dieu peut distinguer.

Plus de deux millions de musulmans se tiennent au même endroit, portant le même vêtement simple, accomplissant les mêmes rituels et récitant les mêmes paroles. Ils sont unis dans leur adoration de Dieu, l’homme noir à côté de l’homme blanc, s’adressant à Dieu d’une seule et même voix. Le roi se tient près du pauvre et, tous deux, ils réitèrent leur soumission à Dieu, en utilisant les mêmes paroles.

 

 

Les musulmans de partout dans le monde sont unis dans leur soumission à Dieu. Ils déclarent, d’une seule voix : « Me voici, ô Dieu, me voici, à Ton service. Tu n’as aucun associé, Tu es unique. Me voici! Toutes les louanges, la grâce et le pouvoir T’appartiennent et Tu n’as aucun associé. » Cette supplication est formulée à répétition par les pèlerins. C’est leur réponse à l’appel de Dieu les invitant à faire le Hajj.

Ces paroles sont répétées avec bonne humeur et vénération par les pèlerins. Certains sont si submergés par l’émotion qu’ils se mettent à pleurer, tandis que d’autres sont totalement fous de joie et plus heureux qu’ils ne l’ont jamais été. Chaque personne se sent unique, seule parmi des millions ayant répondu à l’appel de Dieu, mais à la fois liée aux autres musulmans, dont toutes les invocations sont entendues par Dieu. Les gens s’étonnent d’être les invités de Dieu Lui-même, le Tout Miséricordieux. Car ils ont répondu à l’appel, à l’invitation de Dieu et non à l’invitation d’un gouvernement ou d’une organisation, ni à l’appel d’un membre de la famille ou d’un ami.

 

 

 

Ils font le Hajj parce que Dieu a invité les croyants à s’y réunir annuellement. Peu importe leur lieu de naissance, leur nationalité, leur ethnie, leur genre ou leur statut social, tous sont bienvenus et tous sont égaux aux yeux de Dieu. Les musulmans se rassemblent pour se connaître les uns les autres et pour se prouver à eux-mêmes, ainsi qu’au monde entier, qu’ils sont capables d’unité, d’unité dans la diversité; car ce qui les unit, c’est leur adoration de Dieu.

« Ô hommes! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, afin que vous fassiez connaissance entre vous. Certes, le plus noble d’entre vous, auprès de Dieu, est celui qui a la meilleure conduite. Certes, Dieu est Omniscient et très bien informé. » (Coran 49:13)

 

 

L’islam est la religion de l’unité. Dieu rappelle plusieurs fois aux croyants, dans le Coran, qu’ils se doivent de rester unis et qu’ils trouveront leur force dans la cohésion. Le Hajj incarne parfaitement cette unité. Les musulmans constituent une seule et même fratrie et ils se présentent au Hajj dans le même but et avec le même désir de paix.

« Les croyants sont frères les uns des autres. Alors établissez la paix entre vos frères et observez vos devoirs envers Dieu; peut-être vous fera-t-Il miséricorde. » (Coran 49:10)

« Et agrippez-vous, tous ensemble, au « câble » de Dieu et ne soyez pas divisés. Et rappelez-vous le bienfait de Dieu, sur vous, lorsque vous étiez ennemis; c’est Lui qui réconcilia vos cœurs. Puis, par Sa grâce, vous êtes devenus frères. Et lorsque vous étiez au bord d’un abîme de Feu, c’est Lui qui vous en sauva. Ainsi Dieu vous montre clairement Ses révélations, afin que vous soyez bien guidés. » (Coran 3:103)

Le Hajj est le plus important rassemblement annuel de musulmans. Tout ce qui vient troubler la paix du Hajj est interdit et peu importe ce qui se passe, autour des gens, au cours du Hajj, c’est la paix qui prévaut.

 

 

Les musulmans se rassemblent et leur diversité est une merveille à observer. Épaules contre épaules, côte à côte, les vieux et les jeunes, les pauvres et les riches, les Blancs et les Noirs accomplissent leurs prières et les rituels du Hajj. Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit : « Dans leur amour, leur bonté et leur compassion mutuels, les croyants sont comme un corps humain. »[1] Les musulmans, au Hajj, ne forment qu’un seul peuple, une mer paisible d’humanité venue adorer son Seigneur. Les musulmans se tournent tous dans la même direction et se soumettent à la volonté de Dieu. Ils sont unis dans leur amour de Dieu et unis dans leur diversité

 

 

 

Le Guide Du Pèlerin : HAJJ et 'OMRA (en français)

 

Link to post
Share on other sites

Le douzième mois du calendrier islamique est appelé Dhoul Hijjah. C’est le mois où l’on doit accomplir un des grands piliers de l’islam : le Hajj (ou Grand Pèlerinage). C’est au cours de ce mois qu’a lieu l’une des deux fêtes islamiques annuelles, l’Aïd al-Adha. Ces deux occasions spéciales, le Hajj et l’Aïd al-Adha, sont inextricablement liées à un personnage spécial, le prophète Ibrahim, connu, dans les traditions juive et chrétienne, sous le nom de prophète Abraham.

 

Plusieurs font référence au pèlerinage comme au fait d’emprunter le sentier suivi par Ibrahim, car les rituels entrepris durant le pèlerinage sont des répliques de plusieurs événements qui ont jalonné la vie de ce prophète. L’Aïd al-Adha commémore une épreuve particulière dans la vie d’Ibrahim, au moment où Dieu lui a enjoint de sacrifier son fils Ismaël. L’Aïd al-Adha survient le 10ème jour de Dhoul Hijjah, le jour où la plupart des rituels du Hajj sont terminés et où les pèlerins sacrifient un animal en honneur de l’obéissance du prophète Ibrahim envers Dieu.

 

« Abraham était certainement un exemple (à suivre). Il était obéissant envers Dieu, il était droit, et n’était point du nombre des polythéistes. Il était reconnaissant pour Ses bienfaits, et Dieu l’avait élu et guidé vers le droit chemin. Nous l’avons favorisé en ce monde, et dans l’au-delà, il sera certes du nombre des vertueux. » (Coran 16:120-121)

 

Ibrahim fit un rêve d’inspiration divine où il se vit sacrifiant son fils Ismaël. Tous les membres de la famille d’Ibrahim ayant déjà démontré une confiance totale en Dieu, Ibrahim révéla le rêve à Ismaël. Ce dernier reconnut sans hésiter que son père devait se soumettre aux ordres de Dieu. Ils se rendirent à l’endroit où le sacrifice devait avoir lieu, avec la ferme intention d’offrir la vie d’Ismaël à Dieu. Lorsqu’Ibrahim se prépara à accomplir le sacrifice de son fils bien-aimé, shaytaan (satan) essaya d’inciter Ibrahim à abandonner son projet et à désobéir à Dieu. Mais Ibrahim résista à sa tentation et le chassa. Ibrahim regarda son fils pour ce qu’il croyait être la dernière fois, mais lorsque la lame s’approcha du cou d’Ismaël, Dieu immobilisa sa main et lui révéla qu’il n’avait pas à aller plus loin. Le sacrifice avait déjà été accompli.

 

Renoncer à quelque chose pour Dieu – comme la vie de son enfant – peut paraître un sacrifice immense et inimaginable. En effet, de nos jours, même se passer de quelque chose d’aussi insignifiant qu’une tasse de café ou faire un don en argent à un organisme de charité semble hors de portée. Essayez d’imaginer ce qu’Ibrahim a dû éprouver lorsqu’il a tenu la lame au-dessus du cou de son enfant. Au dernier instant, Dieu l’a dispensé de mener à exécution Son commandement. Avoir une confiance totale en Dieu, avoir la certitude que Dieu, par Son omniscience, veut ce qu’il y a de meilleur, pour nous, est souvent difficile à réaliser. Mais cela ne devrait pas être le cas.

 

« …Et quiconque observe [strictement] ses devoirs envers Dieu, Dieu lui donnera une issue favorable et lui accordera Ses dons par [des moyens] qu’il ne soupçonnait pas. Et quiconque place sa confiance en Dieu, Dieu lui suffit. » (Coran 65 :2-3)

 

Dieu remplaça Ismaël par un mouton et c’est pourquoi les musulmans sacrifient un animal pour célébrer l’Aïd al-Adha. C’est toutefois bien plus qu’une célébration : c’est un rappel. On se rappelle de sa propre soumission à la volonté de Dieu. Les musulmans qui ne peuvent effectuer le pèlerinage, mais qui ont les moyens de s’offrir un animal doivent en sacrifier un en souvenir de l’épreuve à laquelle le prophète Ibrahim fut soumis.

 

« Ni leur chair ni leur sang ne parviennent à Dieu; seule votre piété Lui parvient… » (Coran 22:37)

 

L’acte du sacrifice animalier est souvent mal compris. Dieu n’a aucunement besoin de sang ou de viande. En fait, Dieu n’a besoin d’aucun de nos actes de dévotion. C’est pour notre propre bénéfice que Dieu nous commande de nous tourner vers Lui et de Lui obéir. Dieu souhaite constater notre piété, notre bonté et nos actes charitables. La plupart du temps, l’animal sacrifié est un mouton, une chèvre ou une vache.

 

La distribution de la viande issue du sacrifice de l’Aïd al-Adha renforce notre piété et nos efforts pour plaire à Dieu. Habituellement, une partie de cette viande est consommée par les proches parents ou la famille immédiate, une partie est offerte aux amis et aux voisins et une autre partie est donnée aux pauvres. Cet acte symbolise notre disposition à nous départir de nos richesses afin de renforcer les liens familiaux et amicaux et notre enthousiasme à abandonner des choses dont on pourrait tirer un bénéfice dans le but d’aider ceux qui sont dans le besoin. Par ce sacrifice, nous reconnaissons que toutes les grâces proviennent de Dieu.

 

L’Aïd al-Adha débute le 10ème jour de Dhoul Hijjah. Pour ceux qui ne sont pas en pèlerinage, la journée commence par une prière supplémentaire accomplie en congrégation, tôt dans la matinée, appelée prière de l’Aïd. C’est une période de célébration, de visites mutuelles entre membres de la famille et entre amis et aussi le temps de remercier Dieu pour sa Grâce et l’abondance qu’Il nous a accordées. Nous sommes tenus de maintenir le contact avec nos proches, d’être bienveillants envers notre famille et nos voisins et de faire preuve d’empathie et de compassion envers les pauvres. L’Aïd al-Adha nous rappelle par-dessus tout l’éminence de Dieu et le fait qu’Il est la source de toute abondance. En période faste tout comme dans l’épreuve, Dieu est la source de toute aisance et de toute paix, et se soumettre à Lui procure le plus grand de tous les bienfaits.

 

https://www.youtube.com/watch?v=dGlvtndR4rc

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=jpy8zUgkmN4

Link to post
Share on other sites

Les virologues savent depuis longtemps que le porc est un terreau fertile pour des virus tels l’influenza. Le microbiologiste et expert en immunologie Graham Burgess a dit : « Les virus qui se développent chez les poules peuvent potentiellement se développer chez le porc; et ceux qui se développent chez les humains peuvent potentiellement se développer chez le porc. Nous considérons donc le porc comme un terreau extrêmement fertile pour plusieurs types de virus et nous savons qu’il peut jouer un rôle dominant dans la transmission de nouveaux virus. »

Le porc est connu pour abriter toutes sortes de parasites, de bactéries et de virus. La cysticercose est une infection parasitaire du système nerveux central causée par les larves d’un ver plat, le tænia solium, que l’on retrouve habituellement chez le porc. L’infection se produit lorsque les larves pénètrent dans l’organisme et provoquent la formation de kystes. On retrouve ce ver, chez le porc, à peu près partout dans le monde, mais il affecte plus de gens dans les pays pauvres et sous-développés où les porcs circulent souvent librement, parmi les gens, et mangent même les excréments humains. Cela ne signifie pas, évidemment, que les pays industrialisés soient à l’abri de ce problème.

 

Par ailleurs, le Center for Disease Control (organisation de santé publique américaine) rapporte que les cas sont quasi inexistants dans les pays musulmans, où les gens ne consomment pas de porc.

La trichinose, une autre infection parasitaire, est causée par le fait de manger de la viande crue ou insuffisamment cuite d’animaux infectés par les larves d’un ver appelé trichinella, que l’on retrouve surtout dans la viande de porc et dans certaines viandes de gibiers carnivores. La CDC met en garde contre ce parasite, car si un être humain mange de la viande d’un animal contenant des kystes associés à ce parasite, les sucs gastriques de son estomac feront se dissoudre la pellicule extérieure des kystes pour libérer les larves dans l’organisme.

 

 

Link to post
Share on other sites

La CDC met en garde contre ce parasite, car si un être humain mange de la viande d’un animal contenant des kystes associés à ce parasite, les sucs gastriques de son estomac feront se dissoudre la pellicule extérieure des kystes pour libérer les larves dans l’organisme.

 

 

Les larves se dirigent ensuite vers le petit intestin et viennent à maturité en moins de deux jours. C’est alors que les femelles pondent leurs œufs, qui forment de nouvelles larves, qui elles voyagent par les artères jusqu’aux muscles. Dans les muscles, les vers s’enroulent sur eux-mêmes et forment un kyste; ils sont alors encapsulés. Le nombre de cas de trichinose, dans le monde, décroit de manière régulière grâce à la prise de conscience du public sur les dangers de manger de la viande de porc crue ou insuffisamment cuite et à l’interdiction de nourrir les porcs avec de la viande crue.

 

Les porcs sont omnivores et mangent donc à peu près n’importe quoi, incluant des insectes morts, des vers, des charognes, des ordures et même d’autres porcs. Ils possèdent peu de glandes sudoripares, ce qui fait que leur corps est incapable de se débarrasser entièrement de ses toxines. De nouvelles études démontrent que certaines techniques agricoles mènent directement à la propagation des infections bactériennes.

 

 

Les porcs vivent souvent dans des endroits restreints et malpropres et des études démontrent qu’ils abritent des bactéries de plus en plus résistantes aux antibiotiques. Ces bactéries entrent ensuite dans la chaîne alimentaire et de récentes recherches, aux États-Unis, indiquent que 49% des porcs et 45% de ceux qui travaillent avec les porcs abritent maintenant ces bactéries responsables de la mort de plus de 18 000 personnes par année aux États-Unis.

« Il ne vous a interdit que les charognes, le sang, la viande de porc et ce qui a été sacrifié au nom d’un autre que Dieu. » (Coran 2:173)

 

« Dis : « Dans ce qui m’a été révélé, je ne trouve (aucune viande) qui soit interdite à celui qui souhaite en manger à part les charognes, le sang qu’on a fait couler ou la chair de porc – car c’est vraiment une souillure – ou ce qui, par transgression, a été sacrifié au nom d’un autre que Dieu. » (Coran 6:145)

Les musulmans s’abstiennent de consommer du porc et de ses produits dérivés parce que Dieu le leur a interdit. Et quelques recherches sur l’anatomie du porc et son mode de vie nous apprennent qu’il s’agit certainement d’un animal très malpropre. Ceux qui souhaitent, donc, consommer de la nourriture saine, naturelle et pure devraient s’abstenir de consommer du porc

 

Link to post
Share on other sites
La CDC met en garde contre ce parasite, car si un être humain mange de la viande d’un animal contenant des kystes associés à ce parasite, les sucs gastriques de son estomac feront se dissoudre la pellicule extérieure des kystes pour libérer les larves dans l’organisme.

 

 

Les larves se dirigent ensuite vers le petit intestin et viennent à maturité en moins de deux jours. C’est alors que les femelles pondent leurs œufs, qui forment de nouvelles larves, qui elles voyagent par les artères jusqu’aux muscles. Dans les muscles, les vers s’enroulent sur eux-mêmes et forment un kyste; ils sont alors encapsulés. Le nombre de cas de trichinose, dans le monde, décroit de manière régulière grâce à la prise de conscience du public sur les dangers de manger de la viande de porc crue ou insuffisamment cuite et à l’interdiction de nourrir les porcs avec de la viande crue.

 

Les porcs sont omnivores et mangent donc à peu près n’importe quoi, incluant des insectes morts, des vers, des charognes, des ordures et même d’autres porcs. Ils possèdent peu de glandes sudoripares, ce qui fait que leur corps est incapable de se débarrasser entièrement de ses toxines. De nouvelles études démontrent que certaines techniques agricoles mènent directement à la propagation des infections bactériennes.

 

 

Les porcs vivent souvent dans des endroits restreints et malpropres et des études démontrent qu’ils abritent des bactéries de plus en plus résistantes aux antibiotiques. Ces bactéries entrent ensuite dans la chaîne alimentaire et de récentes recherches, aux États-Unis, indiquent que 49% des porcs et 45% de ceux qui travaillent avec les porcs abritent maintenant ces bactéries responsables de la mort de plus de 18 000 personnes par année aux États-Unis.

« Il ne vous a interdit que les charognes, le sang, la viande de porc et ce qui a été sacrifié au nom d’un autre que Dieu. » (Coran 2:173)

 

« Dis : « Dans ce qui m’a été révélé, je ne trouve (aucune viande) qui soit interdite à celui qui souhaite en manger à part les charognes, le sang qu’on a fait couler ou la chair de porc – car c’est vraiment une souillure – ou ce qui, par transgression, a été sacrifié au nom d’un autre que Dieu. » (Coran 6:145)

Les musulmans s’abstiennent de consommer du porc et de ses produits dérivés parce que Dieu le leur a interdit. Et quelques recherches sur l’anatomie du porc et son mode de vie nous apprennent qu’il s’agit certainement d’un animal très malpropre. Ceux qui souhaitent, donc, consommer de la nourriture saine, naturelle et pure devraient s’abstenir de consommer du porc

 

 

 

Que trouve t'ont dans ce même coran que le porc subitement peut devenir une viande 100% halal pour celui qui ne trouve rien a mange a part le halouf...autant de contradiction d'un verset a l'autre...

 

 

Al baqara v173

Certes, Il vous est interdit la chair d'une bête morte, le sang, la viande de porc et ce sur quoi on a invoqué un autre qu'Allah. Il n'y a pas de péché sur celui qui est contraint sans toutefois abuser ni transgresser, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.

 

إِنَّمَا حَرَّمَ عَلَيْكُمُ الْمَيْتَةَ وَالدَّمَ وَلَحْمَ الْخِنزِيرِ وَمَا أُهِلَّ بِهِ لِغَيْرِ اللّهِ فَمَنِ اضْطُرَّ غَيْرَ بَاغٍ وَلاَ عَادٍ فَلا إِثْمَ عَلَيْهِ إِنَّ اللّهَ غَفُورٌ رَّحِيمٌ

 

Link to post
Share on other sites

Il n'y a pas de contradiction entre les versets

 

 

 

 

 

L’islam constitue un mode de vie holistique qui tient compte du bien-être physique, spirituel et émotionnel des êtres humains. Dieu nous a créés dans un unique objectif : être adoré de nous (Coran 51:56). Mais Il ne nous a pas abandonnés à l’instabilité et à l’insécurité. Il nous a envoyé un livre pour nous guider (le Coran), de même que des prophètes et des messagers pour nous expliquer que placer notre confiance en Dieu est notre meilleur gage de succès dans ce monde comme dans l’au-delà.

 

Le musulman passe sa vie à tenter d’obtenir la satisfaction de Dieu en L’adorant et en obéissant à Ses lois. L’une d’elles est l’interdiction de consommer du porc et ses produits dérivés.

 

On peut se demander pourquoi cette viande est considérée comme mauvaise, puisqu’elle est consommée dans plusieurs parties du monde. Le fait que cette viande contienne des parasites et transmette des maladies très nocives, pour l’homme, peut paraître comme une raison valable pour l’interdire. Mais lorsqu’on essaie de comprendre la raison pour laquelle les musulmans s’abstiennent de manger du porc, ce souci de santé et d’hygiène devient secondaire. Car si les musulmans ne mangent pas de porc et ses produits dérivés, c’est tout simplement parce que Dieu le leur a interdit.

 

« Il ne vous a interdit que les charognes, le sang, la viande de porc et ce qui a été sacrifié au nom d’un autre que Dieu. » (Coran 2:173)

 

Dans certains cas, il se peut que nous ne sachions jamais très bien pourquoi Dieu ordonne ou interdit certaines choses. Dans le cas du porc, aucune raison précise n’est donnée, sauf dans le verset 145 de la sourate 6 du Coran, où Dieu dit, en faisant référence à la chair de porc, qu’elle est « impure ». Le musulman se soumet volontairement aux commandements de Dieu, sans toujours chercher à connaître les raisons qui motivent ces commandements. De plus, Dieu a clairement affirmé que le croyant est celui qui, lorsqu’il entend le commandement de Dieu, s’y soumet immédiatement :

 

« La seule parole des (véritables) croyants, lorsqu’ils sont cités devant Dieu et Son messager pour que celui-ci juge entre eux est : « Nous avons entendu et nous obéissons. » Voilà ceux qui réussissent. » (Coran 24:51)

 

« Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois que Dieu et Son messager ont décidé d’une chose (pour eux), d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Dieu et à Son messager s’égare de toute évidence. » (Coran 33:36)

 

Le croyant comprend que Dieu est le plus Sage et qu’Il est très Juste et que, par conséquent, Ses lois visent notre bien-être, qu’il soit physique, émotionnel ou spirituel. Le Créateur connaît mieux que quiconque la meilleure manière, pour Sa création, de vivre en ce bas monde, tout en se préparant pour l’au-delà. Il n’est permis, au musulman, de consommer du porc en aucune circonstance, sauf en cas de situation désespérée, où la vie de la personne en dépend. Car, règle générale, en cas de nécessité extrême, ce qui est interdit devient permis.

 

Dieu nous permet de jouir de toutes les bonnes choses et nous interdit les choses qui sont susceptibles de nuire à notre foi, notre santé, notre bien-être et nos mœurs. Par conséquent, le musulman est très conscient des dangers liés au fait de consommer des boissons ou aliments interdits et c’est pourquoi il s’efforce de ne consommer que ce qui est permis, même si cela implique qu’il fasse des efforts ou des dépenses supplémentaires.

 

Si un croyant consomme du porc par inadvertance ou sans le savoir, cela n’est pas compté comme un péché. Dieu ne châtie jamais quelqu’un pour son manque de connaissance ni pour un oubli ou une erreur. Mais si le croyant sait, avec certitude, qu’une nourriture, une boisson ou un médicament contient du porc ou un produit dérivé, il lui est totalement interdit de le consommer. S’il a des doutes, il doit faire des efforts pour s’informer correctement ou alors s’abstenir, car l’interdiction s’applique indépendamment de la quantité de porc dans un produit. De nos jours, il est facile d’obtenir les listes d’ingrédients de la plupart des produits directement chez les manufacturiers.

 

Les juristes musulmans ont des opinions différentes sur les produits dérivés du porc qui ont subi une importante transformation. L’Organisation islamique des sciences médicales croit qu’une transformation importante (comme certains additifs dans les médicaments ou produits de consommation) annule l’interdiction. Il n’y a toutefois aucune différence d’opinion quant au fait que la viande de porc transformée, comme le bacon, est tout à fait interdite.

 

La récente éclosion de grippe porcine au Mexique et en Amérique du Nord a amené certains pays à procéder à l’abattage en masse de porcs. Il existe de nombreuses preuves scientifiques suggérant que les porcs abritent des parasites nocifs pour les humains et que cet animal est considéré comme le terrain propice idéal pour l’influenza.

 

 

 

 

Link to post
Share on other sites
Il n'y a pas de contradiction entre les versets

 

 

 

 

 

 

 

« Il ne vous a interdit que les charognes, le sang, la viande de porc et ce qui a été sacrifié au nom d’un autre que Dieu. » (Coran 2:173)

 

 

Al baqara v173

Certes, Il vous est interdit la chair d'une bête morte, le sang, la viande de porc et ce sur quoi on a invoqué un autre qu'Allah. Il n'y a pas de péché sur celui qui est contraint sans toutefois abuser ni transgresser, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.

 

إِنَّمَا حَرَّمَ عَلَيْكُمُ الْمَيْتَةَ وَالدَّمَ وَلَحْمَ الْخِنزِيرِ وَمَا أُهِلَّ بِهِ لِغَيْرِ اللّهِ

فَمَنِ اضْطُرَّ غَيْرَ بَاغٍ وَلاَ عَادٍ فَلا إِثْمَ عَلَيْهِ إِنَّ اللّهَ غَفُورٌ رَّحِيمٌ

 

Les contradictions ne veut pas les voir.

 

de toute façon tu ne participes pas au debats tu post comme un robot...

Link to post
Share on other sites

Il n'y a pas de contradiction entre les versets

 

 

Il n’est permis, au musulman, de consommer du porc en aucune circonstance, sauf en cas de situation désespérée, où la vie de la personne en dépend. Car, règle générale, en cas de nécessité extrême, ce qui est interdit devient permis.

 

\\\\

 

 

 

Tout d’abord il est bon de précisé que l’interdiction de la consommation de porc par Allah (le très haut ) ne date pas de l’arrivé de l’islam , puisque cette interdiction existait déjà bien avant chez les israélites.

 

D’ailleurs dans les textes juifs et chrétiens , il est écrit :

 

« Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue et le pied fourchu,maisqui ne rumine pas : vous le regarderez comme impur.Vous ne mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leurs corps morts : vous les regarderez comme impurs ».

 

levitique 11 : 8

 

« Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue, mais qui ne rumine pas : vous le regarderez comme impur. Vous ne mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leurs corps morts »

Deuteronome

 

 

« Qui fait des sépulcres sa demeure, Et passe la nuit dans les cavernes, Mangeant de la chair de porc, Et ayant dans ses vases des mets impurs »

Essaïe 65 : 4

 

« Celui qui immole un boeuf est comme celui qui tuerait un homme, Celui qui sacrifie un agneau est comme celui qui romprait la nuque à un chien, Celui qui présente une offrande est comme celui qui répandrait du sang de porc, Celui qui brûle de l'encens est comme celui qui adorerait des idoles ; Tous ceux-là se complaisent dans leurs voies, Et leur âme trouve du plaisir dans leurs abominations ».

Essaïe 66 : 3

 

« Ceux qui se sanctifient et se purifient dans les jardins, Au milieu desquels ils vont un à un, Qui mangent de la chair de porc, Des choses abominables et des souris, Tous ceux-là périront, dit l'Éternel »

Essaïe 66 : 17

 

Dans l’évangile de Marc et de Luc il est écrit :

 

« Car Jésus lui disait : Sors de cet homme, esprit impur !

Et, il lui demanda : Quel est ton nom ? Légion est mon nom, lui répondit-il, car nous sommes plusieurs.Et il le priait instamment de ne pas les envoyer hors du pays.Il y avait là, vers la montagne, un grand troupeau de pourceaux qui paissaient.Et les démons le prièrent, disant : Envoie-nous dans ces pourceaux, afin que nous entrions en eux.Il le leur permit. Et les esprits impurs sortirent, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita des pentes escarpées dans la mer : il y en avait environ deux mille, et ils se noyèrent dans la mer ».

 

https://www.youtube.com/watch?v=QTO3tLlKdE8

 

Link to post
Share on other sites

N'est-ce pas une contradiction là....

 

Il n'y a pas de contradiction entre les versets

 

 

Il n’est permis, au musulman, de consommer du porc en aucune circonstance, sauf en cas de situation désespérée, où la vie de la personne en dépend. Car, règle générale, en cas de nécessité extrême, ce qui est interdit devient permis.

 

Salut

 

N'est-ce pas une contradiction là....en aucune circonstance sauf la circonstance désespérée...murFrape

 

cela revient a interdire a une personne de faire du feu dans un dépôt d'explosifs sauf au cas de froid extrême...

Link to post
Share on other sites
Il n'y a pas de contradiction entre les versets

 

Il n’est permis, au musulman, de consommer du porc en aucune circonstance, sauf en cas de situation désespérée, où la vie de la personne en dépend. Car, règle générale, en cas de nécessité extrême, ce qui est interdit devient permis.

]

 

Tu sais lire KEYBOARDZAPPER!

 

eninn te l'a expliqer en detail et tu cherch qoi? q'es ce qe tu veu prouver?

 

 

N'est-ce pas une contradiction là....

 

Salut

 

N'est-ce pas une contradiction là....en aucune circonstance sauf la circonstance désespérée...murFrape

 

cela revient a interdire a une personne de faire du feu dans un dépôt d'explosifs sauf au cas de froid extrême...

 

il n'y a pas de contradictions, en Islam la viande de porc est interdite a la consommation mais il est permis d'en manger en cas de de situation deseperee, par exempl si on se retrouve dan une situation de faim extreme a la limite de la la famine.

 

Pas le choix dan ce cas la, Il est permis d'en manger, c'es une question de survie.

Link to post
Share on other sites
Tu sais lire KEYBOARDZAPPER!

 

eninn te l'a expliqer en detail et tu cherch qoi? q'es ce qe tu veu prouver?

 

 

 

 

il n'y a pas de contradictions, en Islam la viande de porc est interdite a la consommation mais il est permis d'en manger en cas de de situation deseperee, par exempl si on se retrouve dan une situation de faim extreme a la limite de la la famine.

 

Pas le choix dan ce cas la, Il est permis d'en manger, c'est une question de survie.

 

Salut

 

toi aussi tu ne veux pas voir l’évidence....

 

vous faites toute une théorie que sa viande est nocif..............et tout d'un coup quand vous êtes confronté a une situation donnée vous ne le percevez plus comme impure...

 

on appelle cela atanaqod el fe3li

 

Quand vous montre une incohérence vous vous acharner a nous faire taire...

 

Pas le choix dan ce cas la, Il est permis d'en manger, c'est une question de survie
enfin !!! tu admet que un simple ventre creux annule un interdiction coranique....!
Link to post
Share on other sites
Salut

 

toi aussi tu ne veux pas voir l’évidence....

 

vous faites toute une théorie que sa viande est nocif..............et tout d'un coup quand vous êtes confronté a une situation donnée vous ne le percevez plus comme impure...

 

on appelle cela atanaqod el fe3li

 

Quand vous montre une incohérence vous vous acharner a nous faire taire...

 

enfin !!! tu admet que un simple ventre creux annule un interdiction coranique....!

 

 

1) La viande de porc est tjs consideree comme impur en Islam qel qe soit les circonstances.

 

2) Il s'agit d'une situation extreme ou il est permis non pas de se remplir le ventre creux mais de ne pas mourir de faim.

 

T'a tres bien compris la differenc, c'est simpl a comprendre, tu cherche just el jidal pour walou .

Link to post
Share on other sites

La consommation du porc peut être la cause de plusieurs maladies

 

 

Les autres non-musulmans et athées ne seront d'accord avec cet interdit que si on leur présente des preuves logiques et scientifiques.

 

 

La consommation du porc peut être la cause de pas moins de 70 types de maladies. Une personne peut avoir plusieurs helminthes comme l'ascaride, l'ankylostome, etc. L'un des plus dangereux est le Taenia Solium qui, dans la terminologie courante est appelé ténia, ou ver solitaire. Il se réfugie dans l'intestin et il est très long.

 

Ses oeufs pénètrent le système sanguin et peuvent ainsi atteindre pratiquement tous les organes. S'ils pénètrent dans le cerveau, ils peuvent provoquer des pertes de mémoire. S'ils pénètrent dans le coeur, ils peuvent provoquer un arrêt

 

cardiaque. S'ils pénètrent les yeux, ils peuvent causer la cécité et s'ils pénètrent le foie, ils peuvent y causer de sérieux dommages. Ils peuvent endommager presque tous les les organes du corps.

 

 

 

Link to post
Share on other sites

Une idée reçue répandue au sujet du porc veut que si celui-ci est bien cuit, les oeufs de vers qu'il contient meurent. Dans un projet de recherche entrepris aux états-Unis, il a été découvert que parmi 24 personnes ayant contracté le Trichura Tichurasis, 22 avaient fait bien cuire leur viande de porc. Cela indique que les oeufs présents dans la viande ne meurent pas lorsque exposés à des températures de cuisson.

 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=oAkGFlkZcAk

Link to post
Share on other sites

Pendant que les musulmans fuyaient la Mecque par petits groupes, le Prophète, en compagnie de quelques proches, attendait l’ordre divin qui lui permettrait d’aller rejoindre les autres à Yathrib. Quand l’ordre descendit enfin, il donna son manteau à Ali et le fit étendre sur son lit de sorte que quiconque aurait l’idée de regarder à l’intérieur croirait le voir, lui. Les assassins devaient frapper au moment où il sortirait de chez lui, durant la nuit ou tôt le matin. Il savait qu’ils ne feraient aucun mal à Ali. Ils entouraient déjà sa maison lorsqu’il en sortit en douce, sans être vu. Il se rendit chez Abou Bakr et ils allèrent tous deux se réfugier dans une caverne située dans une

 

 

montagne déserte; ils y restèrent cachés jusqu’à ce que l’agitation et les clameurs s’estompent. À la tombée de la nuit, le fils, la fille et le berger d’Abou Bakr leur apportaient de la nourriture et les informaient des dernières nouvelles. Une fois, un groupe de recherche ennemi passa si près de leur cachette qu’ils arrivaient à saisir leurs paroles. Abou Bakr eut peur et dit : « Ô Messager de Dieu! Si l’un d’eux vient à regarder vers le bas, il nous verra! » Mais le Prophète répondit :

 

« Que penses-tu de deux personnes dont le troisième compagnon est Dieu? Ne crains rien, car Dieu est avec nous. » (Sahih al-Boukhari)

 

Lorsque le groupe de recherche s’éloigna, Abou Bakr envoya demander qu’on apporte des chameaux et un guide à la tombée du jour, puis ils entreprirent le voyage jusqu’à Yathrib.

 

Après avoir voyagé durant plusieurs jours en empruntant des chemins peu fréquentés, ils atteignirent une banlieue de Yathrib appelée Qoubaa. À cet endroit, comme les gens avaient entendu dire que le Prophète avait quitté la Mecque, ils sortaient chaque matin, grimpaient sur les collines pour guetter au loin sa venue, jusqu’à ce que la chaleur insupportable les force à rentrer. Le Prophète et ses compagnons de voyage arrivèrent en milieu de journée, après que les gens se soient retirés chez eux. Un juif qui était à l’extérieur les vit approcher et informa les musulmans que ceux qu’ils attendaient étaient enfin arrivés. Les musulmans sortirent les accueillir.

 

Le Prophète resta quelques jours à Qoubaa, où il établit les fondations de la première mosquée de l’histoire de l’islam. Entre-temps, Ali, qui avait quitté la Mecque à pied trois jours après le Prophète, était lui aussi arrivé. Le Prophète, ses compagnons de la Mecque et les « alliés » de Qoubaa se rendirent avec lui à Médine, où les gens attendaient leur arrivée avec impatience.

 

Les habitants de Médine (Yathrib) n’avaient jamais connu un jour plus heureux que celui-là. Anas, un proche compagnon du Prophète, a raconté :

 

« J’étais présent le jour où le Prophète arriva à Médine et je n’ai jamais connu un jour meilleur et plus heureux que celui-là. J’étais présent, également, le jour où il quitta ce monde et je n’ai jamais connu un jour plus sombre que celui-là. » (Ahmed)

 

Chaque famille de Médine espérait que le Prophète viendrait s’installer chez elle et certaines personnes tentèrent même de diriger sa chamelle vers leur maison. Mais il les arrêta et dit :

 

« Laissez-la, car elle est guidée par Dieu. »

 

Elle dépassa plusieurs maisons, puis elle s’arrêta et s’agenouilla sur la terre de Banou Najjaar. Le Prophète n’en descendit pas tout de suite; elle se releva, marcha un peu, puis se retourna et revint au même endroit et s’agenouilla de nouveau. Alors le Prophète en descendit. Il était satisfait du choix de sa chamelle, car Banou Najjaar comptait ses oncles maternels parmi ses membres et il souhaitait les honorer en allant chez eux. Lorsque des membres de la famille commencèrent à sortir de leur maison pour l’inviter à y entrer, un certain Abou Ayyoub s’avança vers sa monture et la guida vers sa maison. Le Prophète dit :

 

« Un homme suit sa monture. » (Sahih al-Boukhari, Sahih Mouslim)

 

La première tâche qu’il entreprit, à Médine, fut la construction d’une mosquée. Il envoya chercher les deux garçons qui possédaient la palmeraie qui occupait le terrain qu’il avait choisi pour sa construction et leur en demanda le prix. Ils répondirent : « Nous t’en faisons cadeau, ô prophète de Dieu! ». Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) refusa toutefois leur offre, les paya et construisit une mosquée à cet endroit, participant lui-même aux travaux. Tout en travaillant, les gens l’entendirent prononcer les paroles suivantes :

 

« Ô Dieu! La seule vie est celle de l’au-delà. Pardonne aux alliés et aux émigrants. (Sahih al-Boukhari)

 

La mosquée servait de lieu de prière pour les musulmans. La prière, qui avait jusque-là été un acte individuel accompli en secret, était maintenant accomplie ouvertement et elle était devenue le symbole de la société musulmane. L’époque où les musulmans et l’islam étaient opprimés et écrasés était révolue. Maintenant, le adhan, c’est-à-dire l’appel à la prière, serait prononcé à voix haute et son appel retentirait jusque dans chaque maison afin de rappeler à chaque musulman de respecter ses obligations envers son Créateur. En plus d’être un lieu de prière, la mosquée était une école où les musulmans apprenaient les divers éléments de leur religion, un lieu de rencontre où les différends de divers groupes étaient résolus et un lieu administratif à partir duquel on gérait les affaires sociales; c’était un véritable symbole de la façon dont l’islam englobe toutes les facettes de la vie quotidienne. On s’acquittait de toutes ces tâches en ce lieu que l’on avait construit à partir des troncs des palmiers qui y étaient déjà et dont le toit avait été fait à partir des branches de ces mêmes palmiers.

 

Lorsque la construction de la mosquée fut terminée, il construisit également des maisons de chaque côté de celle-ci pour sa famille, encore une fois à partir des troncs de palmiers. La mosquée et la maison du Prophète à Médine sont toujours là, de nos jours.

 

La hijrah était terminée. C’était le 23 septembre 622 et l’ère islamique (le calendrier musulman) commence à partir de ce jour-là. C’est également ce jour-là que Yathrib fut rebaptisée : on lui donna le nom de Madinat-oun-Nabi, c’est-à-dire la Cité du Prophète, communément appelée Médine.

 

C’est ainsi que se déroula la hijrah, l’émigration de la Mecque à Yathrib. Les treize années d’humiliation, de persécution, de succès mitigé et d’une mission prophétique difficile à mener faisaient maintenant partie du passé.

 

C’était le début de dix années de succès à venir, du plus grand succès ayant jamais couronné les efforts d’un homme. Jusque-là, il n’avait été qu’un prêcheur. Mais à partir de ce moment, il devint le dirigeant d’un État, d’abord un tout petit État qui, en l’espace de dix ans, allait devenir l’empire d’Arabie. La hijrah marque une division claire dans l’histoire de la mission du Prophète, division que l’on retrouve également dans le Coran. Les révélations de Dieu dont lui et ses fidèles avaient besoin, maintenant, n’étaient pas du même genre que celles dont ils avaient eu besoin lorsqu’ils étaient opprimés, à la Mecque. C’est pourquoi, dans le Coran, les sourates révélées à la Mecque diffèrent de celles révélées à Médine; les premières s’adressent aux individus et à leurs états d’âme, de même qu’au Prophète en tant qu’avertisseur, tandis que les autres s’adressent surtout aux musulmans en tant que communauté sociale et politique et au Prophète en tant qu’exemple à suivre, législateur et réformateur.

 

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...