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Inde: Deux soeurs ont été condamnées à être violées par un conseil de village indien, selon un article de Time relevé par Slate.


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Objectif : déshonorer la famille d'intouchables, dont le fils s'est enfui avec une jeune femme d'une caste supérieure. D'après l'article de Slate, les jeunes filles se sont échappées et réclament la protection de la justice, le conseil de villageois n'ayant pas d'autorité officielle bien qu'en pratique il conserve un grand pouvoir.

 

C’est la décision odieuse et arbitraire d’un conseil de village indien: Meenakshi Kumari, 23 ans, et sa petite sœur de 15 ans ont été condamnée à être violées et exhibées nues, le visage peint en noir, dans leur village, au nord du pays. Elles se sont enfuies pour échapper à ce sort.

Ce terrible verdict rendu par un conseil uniquement masculin dont aucun membre n’est élu a été révélé par Amnesty International. Comme le rapporte le magazine Time, Meenaski Kumari s’est rendue la semaine dernière à la cour suprême d'Inde. Elle y cherchait protection, pour elle et sa famille, expliquant que des membres de la caste Jats avait pillé et détruit leur maison.

Selon le média indien Zee media, la sentence du conseil du village a été fixée dans l’optique de déshonorer la famille de ces deux sœurs. La cause: leur grand frère, Ravi, s’était échappé avec une jeune femme mariée appartenant à la caste des Jats, alors qu’il est lui-même issu de la caste la plus basse qui soit, celle des Intouchables.

En février 2015, alors que les deux jeunes gens étaient en couple, elle avait été mariée de force à un membre de la caste Jats. La famille de Ravi redoute à présent aussi des représailles à son égard, car elle est sans doute aujourd'hui enceinte de son amant, comme le précise The Mirror.

Le conseil de village qui a condamné les deux sœurs le 31 juillet 2015 était notamment constitué de membres de la haute caste des Jats. Bien que les tribunaux ne reconnaissent pas ce genre de conseil présidé notamment par de vieux hommes, ces derniers gardent une influence dans beaucoup de villages de l’Inde rurale.

Amnesty International a lancé une pétition pour faire pression sur les autorités indiennes afin qu’elles protègent les deux jeunes femmes contre cette «punition abominable et injuste». Pour le moment, elle comptabilise 16.000 signataires.

Time

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  • 2 weeks later...
Objectif : déshonorer la famille d'intouchables, dont le fils s'est enfui avec une jeune femme d'une caste supérieure. D'après l'article de Slate, les jeunes filles se sont échappées et réclament la protection de la justice, le conseil de villageois n'ayant pas d'autorité officielle bien qu'en pratique il conserve un grand pouvoir.

 

C’est la décision odieuse et arbitraire d’un conseil de village indien: Meenakshi Kumari, 23 ans, et sa petite sœur de 15 ans ont été condamnée à être violées et exhibées nues, le visage peint en noir, dans leur village, au nord du pays. Elles se sont enfuies pour échapper à ce sort.

Ce terrible verdict rendu par un conseil uniquement masculin dont aucun membre n’est élu a été révélé par Amnesty International. Comme le rapporte le magazine Time, Meenaski Kumari s’est rendue la semaine dernière à la cour suprême d'Inde. Elle y cherchait protection, pour elle et sa famille, expliquant que des membres de la caste Jats avait pillé et détruit leur maison.

Selon le média indien Zee media, la sentence du conseil du village a été fixée dans l’optique de déshonorer la famille de ces deux sœurs. La cause: leur grand frère, Ravi, s’était échappé avec une jeune femme mariée appartenant à la caste des Jats, alors qu’il est lui-même issu de la caste la plus basse qui soit, celle des Intouchables.

En février 2015, alors que les deux jeunes gens étaient en couple, elle avait été mariée de force à un membre de la caste Jats. La famille de Ravi redoute à présent aussi des représailles à son égard, car elle est sans doute aujourd'hui enceinte de son amant, comme le précise The Mirror.

Le conseil de village qui a condamné les deux sœurs le 31 juillet 2015 était notamment constitué de membres de la haute caste des Jats. Bien que les tribunaux ne reconnaissent pas ce genre de conseil présidé notamment par de vieux hommes, ces derniers gardent une influence dans beaucoup de villages de l’Inde rurale.

Amnesty International a lancé une pétition pour faire pression sur les autorités indiennes afin qu’elles protègent les deux jeunes femmes contre cette «punition abominable et injuste». Pour le moment, elle comptabilise 16.000 signataires.

Time

 

ça se voit que nous ne nous sentions pas très concernée

 

L'Inde, c'est un pays lointain

cette pratique doit être une pratique "Kafira" ...

 

Et amnistie international, .. Oh please ... ils font quoi? ils défendent les causes des plus démunis? c'est ça ..

 

Notre cause à nous est tellement désespérée qu'on désespère automatiquement pour les causes des autres ..

voilà ce qu'il en est, voilà El 3aqlia wine rahi dore .. voilà ce qu'a fait de nous un gouvernement qui fait passer sous silence les plaintes de son peuple et qui ne cherche même pas à essuyer les larmes des victimes ..

(cf. Recherches sur le psycho-traumatisme en Algérie)

 

Par ailleurs, c'est vraiment triste ce qui est arrivé à ces deux jeunes filles qui doivent payer non seulement pour les erreurs de leur frère mais aussi pour l'erreur de toute la tribus qui a élu ces vieux ignorants et opportunistes (un genre de chiyatine, on connaît ça en Algérie .. )

 

Ps. désolée pour la réponse un peu en retard

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ça se voit que nous ne nous sentions pas très concernée

 

L'Inde, c'est un pays lointain

cette pratique doit être une pratique "Kafira" ...

 

Et amnistie international, .. Oh please ... ils font quoi? ils défendent les causes des plus démunis? c'est ça ..

 

Notre cause à nous est tellement désespérée qu'on désespère automatiquement pour les causes des autres ..

voilà ce qu'il en est, voilà El 3aqlia wine rahi dore .. voilà ce qu'a fait de nous un gouvernement qui fait passer sous silence les plaintes de son peuple et qui ne cherche même pas à essuyer les larmes des victimes ..

(cf. Recherches sur le psycho-traumatisme en Algérie)

 

Par ailleurs, c'est vraiment triste ce qui est arrivé à ces deux jeunes filles qui doivent payer non seulement pour les erreurs de leur frère mais aussi pour l'erreur de toute la tribus qui a élu ces vieux ignorants et opportunistes (un genre de chiyatine, on connaît ça en Algérie .. )

 

Ps. désolée pour la réponse un peu en retard

 

C'est Amnesty international qui a révélé cette histoire...

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