Jump to content

Le gouvernement prépare les Algériens à des temps difficiles


Recommended Posts

12:48 mardi 22 septembre 2015 | Par Achira Mammeri

 

 

Les Algériens devront s’attendre à vivre des temps difficiles. Après Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, respectivement directeur du cabinet de la présidence et Premier ministre, c’est au tour du ministre du Commerce Bekhti Belaib, de tirer la sonnette d’alarme. Le gouvernement serait sur le point de réévaluer sa politique de subvention, a fait savoir hier le ministre sur les ondes de la Radio nationale. Bekhti Belaib a, en effet, annoncé que « le gouvernement est en train d’étudier la proposition de cibler certaines subventions », sans donner aucun autre détail.

 

Un réveil tardif

 

Panique à bord ou simple retour aux réalités après des années d’excès et de gaspillage ? En tout cas, les Algériens auront remarqué ces derniers jours qu’au sein du gouvernement, le ton a changé. Après avoir été excessivement rassurant au début de la crise, le gouvernement se réveille et rappelle quelques vérités aux Algériens au sujet du gaspillage, du manque de productivité, de la bureaucratie, etc. Le discours dégage, par ailleurs, complètement la responsabilité du gouvernement dans la crise.

 

Pourtant, le gouvernement est sur le plan moral, politique et constitutionnel le premier responsable de la gestion de l’argent public. Car c’est bien l’Exécutif qui décide du budget, qui dépense et qui gère l’économie nationale d’une manière unilatérale. Écouter et se concerter n’ont jamais été les points forts des gouvernements successifs ces deux dernières décennies. Les dépenses furent d’abord une affaire politique adaptée à chaque conjoncture.

 

Rappelons que le Premier ministre, devenu entre-temps directeur de campagne du président Abdelaziz Bouteflika en 2014, avait distribué 1 300 milliards de dinars dans le sillage de ses visites dites « d’inspection » à travers plusieurs wilayas, effectuées la veille des dernières élections présidentielles. Sellal avait mené la campagne électorale jusqu’au bout malgré les critiques de la classe politique et les mises en garde des économistes. Le gouvernement distribuait des budgets comme on distribue des cadeaux, parfois sans raison et sans contrepartie. Sellal est même allé loin, en affirmant que les jeunes pouvaient se marier avec l’argent de l’Ansej. Des déclarations irresponsables de la part d’un responsable politique.

 

Des décisions irresponsables

 

L’autre vérité occultée par Sellal aujourd’hui a trait aux augmentations de salaires. Contre l’avis des patrons et de nombreux économistes, l’Exécutif a décidé d’augmenter les salaires avec effet rétroactif. Abdelmalek Sellal et bien d’autres responsables se sont rendus compte des années plus tard que cela n’a eu aucun impact sur la productivité et les Algériens. Les salaires ont alimenté l’inflation et provoqué une hausse de la consommation et donc des importations. Aujourd’hui, les hausses de salaires ont été effacées par l’inflation et la baisse du dinar. Mais elles ont laissé des traces sur l’économie.

 

 

Pour Sellal, la solution est aujourd’hui toute trouvée : pour sortir de la crise, il faut révolutionner « le mode de pensée » des citoyens, des administrateurs et des gestionnaires. Mais combien de temps faudra-t-il aux Algériens pour se débarrasser de cette culture d’assistanat, une culture soigneusement nourrie par le régime politique ?

 

Le système se trouve piégé par ses propres plans et ses propres initiatives (logement social, Ansej, etc.). Sellal veut passer à une autre étape, mais il risque de ne pas être entendu. Le logement gratuit, l’Ansej et les différents dispositifs d’aides sociales et de subventions font partie du mode de vie des Algériens. Ils sont perçus comme des droits non-négociables. Pour les citoyens, le mal vient de la corruption, des milliards volatilisés aux faveurs de scandales économiques dont les responsables restent impunis, comme c’est le cas de Chakib Khelil, l’ex-ministre de l’Énergie

 

Sellal demande aux Algériens ce que lui est incapable de faire : agir et reconnaître la gravité de la situation. En effet, le gouvernement, depuis le début de la crise, fait preuve d’un manque grave de courage politique. Il se contente de balancer de temps à autre des messages codés aux Algériens.

 

Le gouvernement continue à « réfléchir » sur plusieurs choses à l’image de l’investissement, du Crédoc, du crédit à la consommation… Il souhaite « rationaliser » les dépenses et diversifier l’économie nationale, mais en attendant, le baril poursuit sa chute. Et plus le temps passe, plus les solutions seront difficiles à mettre en œuvre ou très douloureuses.

Link to post
Share on other sites

vous vous rappelez de cette video lors d'un meeting ou sellal disait qu'on pouvait se marier avec l'argent de l'ansej ...a ce moment la il etait sincere -ils n'ont jamais eu l'intention de recuperer les sous pour les caisses de l'etat car ils pensaient que le petrole allait continuer a coter plus de 100 DOLLARS ...je connais pas mal de jeunes qui ont prit 500 millions voir plus et qui ont fait la fete avec ...helas pour moi je n'y avais pas droit sinon j'en aurais bien profiter pour un hilux comme tout le monde .

Link to post
Share on other sites

ce serrer la ceinture en quoiq,,q

ils copient de mots des pays developpé sans savoir leurs signification

en algerie ya pas de monaie y'a des bons de consomations dans le systemle rentier..

d'ailleurs ils parlent en terme du couffin

un peu de tomate un peu de courgette un peu de pomme de terre une baguette de pain un litre de lait de soja un peu de sucre café et thé..

ce serrer la ceintures pour ne pas manger de ce couffin??

du n'importe quoi

le probléme de l'algerie c'est vrai c'est dans le volume du couffin un cadre de la nation prend 10 couffins par mois pleine de courgette de tomate

que va t'il faire avec tous ces couffins??

le systeme rentier n'a aucun sens..les gens sont dans une prison peinte en château ou dans la cours du château il ya la parade les ministre les armés la musiqiue la télé..les voitures qui tourne dans la cours en claxonant..une masrrahiya une opera dinars

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...