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SYRIE: Intervention russe contre les barbus (EI et Al Nosra).


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Des bombardiers stratégiques russes ont bombardé pour la première fois des positions de l’EI en Syrie

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Par Agence | 17/11/2015 | 16:43

 

Des bombardiers stratégiques russes ont pour la première fois bombardé des positions de l’organisation État islamique (EI) en Syrie, où Moscou mène depuis le 30 septembre une campagne de frappes aériennes, a annoncé mardi le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou.

 

Des bombardiers Tu-22 ont frappé mardi matin des cibles de l’EI dans les provinces de Raqa (est) et de Deir Ezzor (est), tandis que des Tu-160 et des Tu-95MC ont bombardé les provinces d’Alep (nord-ouest) et d’Idleb (nord-ouest), a déclaré M. Choïgou lors d’une réunion de l’état-major russe en présence du président Vladimir Poutine.(Afp)

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Deux mois russes VS un an US en Syrie, Assad tire un bilan

Par Agence | 24/11/2015

 

 

En deux mois, les forces de l’armée de l’air russes ont obtenu plus de succès dans la lutte antiterroriste en Syrie que l’alliance US en un an, a déclaré le président syrien Bachar el-Assad dans une interview accordée à chaîne chinoise Phœnix TV.

 

L’alliance des Etats-Unis mène depuis plus d’un an son opération militaire visant à lutter contre le groupe terroriste Etat islamique. Cela n’a pourtant abouti qu’à provoquer l’usurpation des territoires syriens. Tandis que, suite au lancement des frappes aériennes russes, l’armée syrienne est enfin arrivée à passer à l’offensive, estime Bachar el-Assad.

 

Le président syrien a également souligné que la campagne antiterroriste américaine s’est avérée peu efficace car « les terroristes se sont emparés de territoires plus vastes et ont reçu plus de recrues du monde entier ».

 

Cependant, l’opération militaire russe entamée récemment a déjà fait la preuve de son succès car « des groupes terroristes se sont mis à battre en retraite ainsi qu’à fuir la Syrie, que ce soit pour la Turquie et d’autres pays d’Europe, pour le Yémen ou d’autres endroits. C’est un fait », a précisé le président syrien dans une interview publiée par l’agence syrienne SANA.

 

L’armée syrienne est passée à l’offensive des terroristes de l’Etat islamique sur tous les fronts, a-t-il fait valoir.

 

Le 30 septembre l’Armée de l’air russe a entamé une opération militaire contre l’EI en Syrie sur décision du président russe Vladimir Poutine et à la demande du président syrien Bachar el-Assad.

 

Les frappes aériennes russes ciblent les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d’armes, de munitions et de combustible appartenant à l’EI.(Agence)

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J'espère que Poutine va trouver la forme pour mettre Erdogan a genoux.

Le Su-24 russe abattu par les Turcs se trouvait dans l’espace aérien syrien, selon Moscou

Par Agence | 24/11/2015

 

L’avion de combat Su-24 abattu par l’aviation turque appartient à l’armée russe mais n’a jamais quitté l’espace aérien syrien, a annoncé mardi le ministère russe de la Défense alors que la Turquie affirme que l’appareil a violé son espace aérien.

 

« Aujourd’hui, sur le territoire syrien, à cause de tirs présumés venus du sol, un avion Su-24 appartenant aux forces aériennes russes déployés en Syrie, s’est écrasé », a déclaré le ministère dans un communiqué, ajoutant qu’il « se trouvait exclusivement dans l’espace aérien syrien » et que le sort des deux pilotes restait « à définir ».

 

« Aujourd’hui, sur le territoire syrien, à cause de tirs présumés venant du sol, un avion Su-24 appartenant aux forces aériennes russes déployés en Syrie, s’est écrasé », a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué. Il « se trouvait exclusivement dans l’espace aérien syrien », a souligné l’armée russe alors que des sources à la présidence turque ont affirmé que l’avion avait « été abattu conformément aux règles d’engagement après avoir violé l’espace aérien turc malgré les avertissements ».

 

« Le sort des pilotes reste à définir. Selon des premières informations, les pilotes ont réussi à s’éjecter », a précisé le ministère russe de la Défense. Selon des médias turcs, l’un des deux pilotes a été capturé par les rebelles en Syrie. Lorsqu’il a été touché par des tirs, l’appareil se trouvait à 6.000 mètres, selon le ministère russe. « Les circonstances de la chute de l’avion sont en train d’être déterminées », a-t-il ajouté.

 

Peu après avoir annoncé avoir abattu l’avion russe, la Turquie a décidé de saisir l’ONU et l’Otan, dont elle est membre. Depuis le début de l’intervention militaire russe aux côtés du régime du président Bachar al-Assad fin septembre, les incidents de frontière se sont multipliés entre Ankara et Moscou. Le 3 octobre dernier, des chasseurs turcs avaient intercepté un avion militaire russe engagé en Syrie qui avait violé leur espace aérien et l’avaient forcé à faire demi-tour. Moscou avait alors mis en cause les « mauvaises conditions météo ».

 

L’armée turque avait également abattu le 16 octobre un drone de « fabrication russe » qui avait pénétré dans le ciel turc. Washington l’avait identifié avec quasi-certitude comme appartenant à l’aviation russe, ce que Moscou a toujours nié. La tension entre les deux pays s’est encore accrue ces derniers jours, après une série de bombardements russes qui ont, selon Ankara, visé des villages de la minorité turcophone de Syrie. La Turquie a convoqué vendredi l’ambassadeur russe pour le mettre en garde contre les « sérieuses conséquences » de cette opération.(Afp)

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Les erreurs de la Russie en Syrie

 

Par Contribution | 29/11/2015 | 10:29

 

La motivation de la Turquie pour abattre l’avion Su-24 russe au-dessus du territoire syrien n’a aucun lien avec une violation de l’espace aérien turc par ce dernier. Il était destiné à punir la Russie pour ses frappes contre les groupes terroristes « modérés », soutenus par la Turquie et qui agissent contre l’armée nationale syrienne, fidèle à Bachar Al Assad.

 

La science militaire établit le principe de «l’économie des forces et des moyens » qui oblige les commandants à atteindre l’objectif sans gaspiller inutilement les ressources. Nous nous souvenons que la Russie a effectué plusieurs frappes avec des missiles de croisière KH-555 lancés par des bombardiers stratégiques Tu-22M3 et sur Tu-160 opérant à partir de bases situées en Russie, à 3000 km de la Syrie. Nous nous souvenons également des missiles de croisière 3M-14T Kaliber lancés à partir de navires de surface et un sous-marin de la mer Caspienne et de la Méditerranée, à 1.500 km de la Syrie [1].

 

Ou encore des deux bombardiers stratégiques Tu-160 qui ont décollé de la base aérienne d’Olnegorsk dans la péninsule de Kola, pour contourner l’Europe et faire un trajet de 13.000 kilomètres pour frapper des cibles sur le territoire syrien avec des missiles de croisière Kh-101. Le prix d’un missile de croisière est de plus d’un million de dollars, bien que sa charge ne soit que de 450 kg [2]. Il aurait peut-être été plus efficace pour la Russie d’apporter 50 à 60 bombardiers lourds Tu-22M3, Tu-95MS et éventuellement Tu-160, en Syrie ou dans un pays voisin, où chacun pourrait exécuter trois vols quotidiens de bombardement.

 

Un autre principe de base de la lutte armée en science militaire est de «se concentrer sur la direction décisive à suivre ». En langage clair, cela signifie, ne pas mettre la charrue avant les bœufs, ou avancer progressivement du centre vers l’extérieur.

 

Près de deux mois après le début des frappes aériennes russes, plusieurs milliers d’objectifs de l’EI ont été bombardés dans le sud de la Syrie (Damas, Deraa), dans le centre de la Syrie (Homs, Hama, Idlib), dans le nord de la Syrie (Alep) et l’est de la Syrie (Raqqa et Deir ez-Zor).

 

Les bombardements avaient comme objectif la destruction des infrastructures (y compris le stockage de carburant) de l’EI et d’aider les forces terrestres syriennes dans le déclenchement des actions offensives destinées à reconquérir les territoires occupés par les rebelles.

 

Cependant, les rebelles islamistes continuent à contrôler des territoires dans le nord de la province de Lattaquié, situés à seulement 25 km de la base aérienne russe de Hmeymim. L’armée syrienne avance avec difficulté à cause des systèmes antichars que les rebelles possèdent.

 

Une vidéo postée sur Internet montre comment un hélicoptère russe Mi-8, envoyé en mission de recherche et de sauvetage de l’équipage de l’avion Su-24 abattu par l’armée de l’air turque, a été détruit par les rebelles, avec un système de missiles antichars BGM-71 TOW, de fabrication américaine.

 

Rappelons que le Su-24 est tombé dans le Gouvernorat de Lattaquié, à 4.5 km de la frontière turco-syrienne, dans le territoire où opèrent des groupes rebelles de l’ASL (constitués de l’armée turque et soutenus par les Etats-Unis et ses alliés) et le front Al Nosra Al-Qaïda en Syrie). Ce ne sont donc pas des Turkmènes qui combattraient contre Assad comme l’a affirmé à plusieurs reprises la Turquie [3].

 

Il aurait peut-être été plus efficace d’interrompre, en premier lieu, l’approvisionnement des rebelles islamistes en armes et en recrues en provenance de Turquie. Ce qui signifie que les bombardements de l’aviation russe auraient été subordonnés exclusivement à l’offensive de l’armée syrienne au sol, le long de la frontière avec la Turquie dans les gouvernorats d’Alep, Idlib et Lattaquié (environ 70 km). C’est seulement après que la frontière avait été sécurisée par l’armée syrienne, que les bombardements de l’armée de l’air russe pourraient être étendus à d’autres régions de la Syrie.

Les 30 bombardiers russes (12 Su-24, 12 Su-25 et 6 Su-34) à partir de la base aérienne russe Hmeymim peuvent exécuter chacun 2-3 sorties quotidiennes, chacun étant armé de 2-4 bombes intelligentes de haute précision (100, 250 ou 500 kg) ou de missiles guidés. [4] Ce qui signifie frapper 70-90 cibles quotidiennes. Ces avions sont insuffisants, ils arrivent à peine à se concentrer sur les cibles de Daesh détectés par les drones de reconnaissance dans le nord du gouvernorat de Lattaquié.

 

A titre de comparaison, lors de la guerre en Irak en 2003, la coalition américaine a utilisé environ 1.400 avions de combat. Contrairement aux 30 Su-24, Su-25 et Su-34 déployés par la Russie en Syrie, un seul bombardier lourd Tu-95, peut prendre à bord 30 bombes de 500 kg, ou 60 bombes de 250 kg ou 120 bombes de 100 kg. Un tapis de bombes gravimétriques pourrait neutraliser une surface équivalant à 10 terrains de football en une seule mission.

 

Les rebelles islamistes se battent en terrain montagneux, à la frontière avec la Turquie et continuent à opposer une résistance acharnée aux troupes terrestres de l’armée syrienne grâce la protection offerte par le terrain et les armes américaines modernes dont ils sont équipés.

Rappelons que dans l’histoire récente, ce sont les bombardements massifs qui ont décidé du sort de la guerre.

 

Pour chasser le front Al Nosra du dispositif actuel à la frontière turque et permettre la progression des troupes syriennes, il est nécessaire d’opérer un changement majeur de la tactique. Cela exigerait de doubler le nombre de drones de reconnaissance et une utilisation massive de bombardiers lourds. Un calcul simple montre que, après deux à trois semaines d’attaques intensives avec au moins 50 bombardiers lourds russes Tu-95 et Tu-22M, il est possible de nettoyer complètement la zone de la frontière avec la Turquie.

 

Je pense que la Russie a commis une erreur en ne livrant pas à la Syrie des systèmes anti-aériens de missiles S-300 ou S-400, avant même l’arrivée du groupe de bombardement russe de la base aérienne Hmeymim.

 

La présence de ces missiles anti-aériens aurait permis à l’armée nationale de la Syrie d’exercer la souveraineté sur son espace aérien et aurait protégé les bombardiers russes, tout comme l’OTAN a soutenu la Turquie, en déployant à la frontière turco-syrienne des batteries de missiles AA Patriot de l’Espagne, de la Hollande, de l’Allemagne et des Etats-Unis.

 

S’il y avait eu de tels systèmes S-400 les avions de la coalition anti-EI conduite par les Américains ne seraient pas entrés dans l’espace aérien de la Syrie sans l’autorisation de Bachar Al Assad, et la Turquie ne pourrait pas prétendre bombarder l’EI tout en frappant à la place les positions des rebelles kurdes luttant efficacement contre l’EI.

 

Si les Russes avaient eu en Syrie des systèmes de missiles S-400, ils auraient évité, dès le début, l’interception de leur bombardier Su-24 par le F-16 turc, et les turcs n’auraient jamais lancé un missile air-air contre l’avion russe parce qu’ils savaient que le leur aurait été abattu.

 

Valentin Vasilescu (Réseau International)

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Poutine et les russes vont doucement mais sûrement....:mdr:

Rien ne presse.

Les bombardements russes sont efficaces et font très mal aux terroristes avec moins de pertes russes jusqu'à présent.

 

Ce qui est clair c'est le soutien dont bénéficie les terroristes : direct de la part de la turquie fasciste d'erdogan, du quatar (le pays corrupteur des instances internationales) et surtout de l'arabie tayhoudite.

Soutien indirect : usa (obama anti-Poutine) et la france de hollande-valls-fabius (le trio des traitres sionisés et islamophobes).

Donc la partie n'est pas simple.

Poutine a ses alliés et il sait qu'il doit absolument combattre ce terrorisme barbare qui sera utilisé contre son pays par l'axe du mal : usa-israel-arabie saoudite-turquie.....:eek:

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C'est quoi ça ???????????? :eek:

 

Ah oui.Le cri des vampires venant d'outre-tombe.....:mdr:

 

oUI POUTINE SORT LE GRAND JEU;

sPASSIBA TOVARICH POUTINE!

 

Les avions russes Su-34 effectuent leurs sorties en Syrie avec des missiles air-air

© Flickr/ poter.simon

International

16:17 30.11.2015

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Ce lundi, les avions russes Su-34 ont fait leurs premières sorties en Syrie non seulement avec des bombes, mais également avec des missiles de type air-air, a déclaré aux journalistes le représentant des forces aériennes russes, le colonel Igor Klimov.

 

M.Klimov précise également que les avions russes emportent ses missiles à titre défensif. Selon le responsable, les missiles sont capables de détruire des cibles à une distance maximale de 60 kilomètres.

 

La Russie a lancé le 30 septembre dernier une campagne de frappes aériennes contre les positions de l'Etat islamique en Syrie à la demande du président syrien Bachar el-Assad.

 

Le 24 novembre, un chasseur F-16 de l'armée de l'air turque a abattu un bombardier Su-24 impliqué dans les frappes aériennes russes contre Daech en Syrie. Selon Ankara, l'avion russe a violé l'espace aérien turc. Moscou dément ces rapports tout en soulignant que son bombardier ne présentait aucune menace pour la Turquie.

 

Suite à l'incident, le président russe Vladimir Poutine a accusé les autorités turques de faire le jeu des terroristes dans la région.

 

Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international/20151130/1019926470/avions-russes-sorties-syrie.html#ixzz3szixKtzu

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L'aviation russe détruit un grand dépôt de munitions en Syrie

© Sputnik. Alexandr Vilf

International

16:49 04.12.2015(mis à jour 19:26 04.12.2015)

Dossier:

Syrie: frappes aériennes russes contre l'EI (210)

 

Cette semaine, des chasseurs Su-30 ont escorté les bombardiers russes pendant leurs missions en Syrie.

 

L'aviation russe a détruit un grand dépôt de munitions des terroristes en Syrie, a annoncé vendredi le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.

 

"Un grand dépot d'armes et de munitions a été détruit près de Murek, dans la province de Hama. Le site a été complètement rasé par l'explosion d'une bombe", a indiqué le porte-parole.

 

Par ailleurs, les forces russes ont découvert et détruit un poste de commandement des terroristes dans la province de Homs.

 

"Un poste de commandement des terroristes a été découvert près de la ville de Khnefis, dans la province de Homs. Ce poste coordonnait les tirs d'artillerie des groupes terroristes contre les localités voisines. L'aviation a anéanti ce site, perturbant la gestion de tir des djihadistes dans cette région", a-t-il ajouté.

 

Selon lui, les avions russes ont également anéanti une douzaine de stations de pompage de pétrole dans les régions syriennes contrôlées par les djihadistes du groupe Etat islamique (EI), ainsi que des postes de commandement, des camps d'entraînement et des dépots d'armes des terroristes du 26 novembre au 4 décembre.

 

Au total, l'aviation russe a frappé 1.458 sites terroristes dans les provinces d'Alep, d'Idlib, de Lattaquié, le Hama, de Homs, de Deir el-Zor et de Raqqa en une semaine.

 

"La semaine dernière, les avions russes ont détruit 12 stations de pompage, 8 sites pétroliers et près de 170 camions-citernes", a précisé le général.

 

Un point d'appui important des terroristes a été rasé dans la province de Lattaquié.

 

Des chasseurs Su-30 ont protégé les avions d'assaut et les bombardiers russes pendant leurs missions, d'après lui.

 

Selon le général, les militaires russes constatent que le nombre des drones de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis en Syrie a triplé.

 

Parfois, près de 50 drones se trouvent simultanément dans l'espace aérien syrien. La plupart de ces appareils surveillent les sites pétroliers ou survolent la frontière entre la Syrie et la Turquie, a précisé M.Konachenkov. Selon lui, les informations recueillies par ces engins permettraient de faire le jour sur le trafic de pétrole de Daech.

 

La Russie mène une opération aérienne contre les groupes terroristes Etat islamique (EI) et Front al-Nostra en Syrie depuis le 30 septembre dernier, sur demande du président syrien Bachar el-Assad.

 

Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international/20151204/1020052401/syrie-russie-frappe-aerienne.html#ixzz3tNj7vOQ3

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  • 4 weeks later...

Syrie: féroces combats autour de Cheikh Meskin

Par RFI Publié le 30-12-2015 Modifié le 30-12-2015 à 06:50

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De violents affrontements se déroulent depuis lundi entre l'armée syrienne et les rebelles pour le contrôle de la ville de Cheikh Meskin, dans la province de Deraa, dans le sud de la Syrie. Il s’agit d’un important carrefour qui ouvre la voie vers Damas, au nord et vers la province de Soueida, à l'est.

 

Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh

 

L'armée syrienne et ses alliés libanais du Hezbollah, aidés par des raids aériens, ont réussi à occuper le nord de Cheikh Meskin et une base militaire appelée la « Brigade 82 », qui avait été prise par les rebelles il y a près d'un an. Les défenseurs de la ville ont alors lancé un appel à la mobilisation générale et des renforts ont commencé à affluer de toute la province, pour tenter de stopper la progression de l'armée régulière. Une contre-offensive des rebelles a permis de freiner l'avancée des troupes gouvernementales et la reconquête de certaines positions dans la base n°82.

 

Les combats se sont intensifiés mardi soir, faisant de nombreuses victimes dans les deux camps. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) fait état de la mort du chef des unités de renfort, qui appartient au Front al-Nosra, la branche syrienne d'al-Qaïda.

 

Succès des forces loyalistes

 

A Cheikh Meskin, al-Nosra et l'Armée syrienne libre se battent côte à côte, vu l'importance des enjeux militaires. Cela n'a pas empêché l'armée gouvernementale de couper presque toutes les voies de ravitaillement des rebelles.

 

Plus au nord, l'armée syrienne a repris au groupe Etat islamique la localité de Mahin, située à l'est de Homs, dans le centre du pays. L'aviation russe est entrée en action avec intensité, pour ouvrir la voie aux troupes positionnées au sol.

Chronologie et chiffres clés

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  • 5 weeks later...

Le « bourbier » russe en Syrie se révèle être une campagne bien pensée

5442 vues 30 décembre 2015 43 commentaires Guerres Réseau International

Le « bourbier » russe en Syrie se révèle être une campagne bien pensée

 

Voilà quelques grands titres récents des « médias officiels de Washington » :

 

• Les Etats-Unis à Poutine : Bienvenue dans le « bourbier » ISIS – 29 septembre

• Obama : La Syrie sera un « bourbier » pour la Russie – 2 octobre

• Le « bourbier » russe anéantit tout espoir de vaincre ISIS – 16 octobre

• Les Russes sont favorables aux frappes aériennes en Syrie malgré le souvenir lancinant du bourbier afghan – Oct 20

• La Russie risque de s’enfoncer dans un « bourbier » en Syrie – Vice-secrétaire d’Etat étasunien – 31 octobre

• Le bourbier syrien – 3 novembre

• Le bourbier de Poutine en Syrie prouve qu’Obama avait raison – 9 décembre

• Les mésaventures de Poutine au Moyen-Orient – 11 décembre

• La Syrie est-elle déjà un bourbier pour Poutine ? – 12 décembre

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Tout ceci est un tissu de sottises et de propagande. L’Establishment de Washington est passé maître dans l’art de prendre ses désirs pour des réalités. Le gouvernement et l’armée russes savaient exactement ce qu’ils faisaient. Après une centaine de jours d’assistance militaire russe au gouvernement syrien les résultats arrivent. Ils ont l’air bon. L’État islamique a perdu la plus grande partie de ses revenus pétroliers et ses marges de manœuvres sont réduites. L’armée syrienne et ses alliés progressent contre leurs différents ennemis sur plusieurs fronts. Le coût de l’expédition russe est relativement faible.

 

Cette réalité est en train de se faire jour :

 

• Selon les Etats-Unis, les coûts sont supportables pour la Russie et les objectifs russes sont atteints en Syrie pour l’instant – 28 décembre

 

Trois mois après le début de son intervention militaire en Syrie, le président russe Vladimir Poutine a atteint son principal objectif qui était de stabiliser le gouvernement Assad, et, comme les coûts sont relativement faibles, les opérations militaires pourraient se poursuivre à ce niveau pendant des années, selon des officiels étasuniens et des experts militaires.

 

 

« Je pense qu’il est incontestable que le régime d’Assad, avec le soutien militaire de la Russie, est probablement dans une position plus sûre qu’il ne l’était », a déclaré un responsable de l’Administration, qui a requis l’anonymat. Cinq autres officiels américains interrogés par Reuters pensent aussi que la mission russe a été largement réussie jusqu’ici pour un coût relativement bas.

 

Des officiels américains ont souligné que Poutine pourrait rencontrer de sérieux problèmes si son implication dans la guerre civile qui dure depuis plus de quatre ans, se prolongeait.

 

Pourtant, depuis que la campagne a commencé le 30 septembre, la Russie a subi des pertes minimales et, en dépit de difficultés budgétaires nationales, elle couvre sans aucun problème le coût de l’opération, que les analystes estiment à 1 ou 2 milliards de dollars par an. La guerre est financée par le budget annuel régulier de la Défense de la Russie qui est d’environ 54 milliards de dollars, selon un officiel du renseignement américain.

 

Grâce à l’aide russe, le temps est désormais l’allié du gouvernement syrien. En effet, plus cela prend de temps de parvenir à un accord négocié avec les divers groupes soutenus de l’extérieur, moins ces groupes et leurs commanditaires auront de pouvoir sur le terrain et d’influence sur l’issue de négociations. L’Etat islamique et plusieurs autres groupes salafistes comme Ahrar Al Sham vont se réduire à des forces terroristes clandestines. Elles pourront continuer à attaquer ici ou là mais elles ne pourront pas tenir de terrain. Malheureusement des attentats comme le triple attentat-suicide d’aujourd’hui à Homs, qui a tué environ 50 civils, continueront de se produire pendant un certain temps. Le plus grand défi sera la défaite de Jabhat al-Nusra, Al-Qaïda en Syrie. Ce groupe s’est enraciné dans le sol et la population locale et sera le plus difficile à éradiquer. Il va falloir le couper de ses sponsors et de son ravitaillement pour pouvoir le vaincre. Les services secrets locaux vont devoir infiltrer le groupe pour atteindre ses leaders.

 

La Russie n’a pas encore employé toute sa puissance en Syrie. Elle attend que les Renseignements lui fournissent un tableau plus complet de la situation avant de s’attaquer aux plus petites unités de l’opposition. Cela peut prendre encore un mois. La grande offensive du gouvernement contre ses ennemis dans la province et la ville d’Idleb est également encore en préparation. A moins d’un événement extérieur imprévu, ce sera le principal mouvement des six prochains mois.

Moon of Alabama

 

Traduction : Dominique Muselet

 

source: http://www.comite-valmy.org/spip.php?article6695

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