Jump to content

Deuxième journée de frappes russes en Syrie, l'Iran s'active


Recommended Posts

Deuxième journée de frappes russes en Syrie, l'Iran s'active

 

par Vladimir Soldatkin et Laila Bassam

 

MOSCOU/BEYROUTH (Reuters) - L'aviation russe a frappé jeudi pour la deuxième journée consécutive en Syrie où plusieurs centaines de soldats iraniens, indique-t-on de sources libanaises, ont pris position en vue d'une offensive au sol en soutien aux forces gouvernementales de Bachar al Assad.

 

Les chasseurs russes ont mené des frappes contre une base aérienne tenue par les djihadistes de l'Etat islamique (EI) dans la province de Rakka, leur fief du nord de la Syrie, et dans le secteur de Daïr az Zour, également contrôlé par l'EI, mais aussi contre d'autres objectifs dans l'ouest tenus par des rebelles dont certains ont été formés et équipés par la CIA, rapporte la chaîne de télévision libanaise Al Mayadine, proche du pouvoir syrien.

 

Les villes de Homs et de Hama ont notamment été visées.

 

Cité par l'agence de presse RIA Novosti, un officier de l'armée de l'air russe a rapporté que l'analyse des données montrait que toutes les frappes qui ont été menées mercredi et jeudi concernaient uniquement des cibles de l'EI.

 

L'IRAN SE PRÉPARERAIT À UNE OFFENSIVE AU SOL

 

Dans un autre signe de l'internationalisation du conflit syrien, qui a déjà fait plus de 250.000 morts et déplacé des millions de personnes en quatre ans et demi, des sources libanaises ont affirmé jeudi à Reuters que les frappes aériennes russes allaient être prochainement suivies par une offensive au sol menée par les forces pro-gouvernementales syriennes et leurs alliés chiites iraniens et du Hezbollah libanais.

 

Une avant-garde constituée de centaines de soldats iraniens est arrivée ces dix derniers jours en Syrie. "Il ne s'agit pas de conseillers mais de centaines de soldats avec leurs équipements et leurs armes", souligne-t-on. Les combattants du Hezbollah libanais, qui participent à la guerre aux côtés des forces gouvernementales, se préparent eux aussi à cette grande opération terrestre.

 

"Il est possible que les prochaines opérations terrestres se concentrent sur les régions d'Idlib et d'Hama", a précisé une de ces deux sources.

 

La décision de la Russie d'entrer en guerre au côté d'Assad, de même que l'implication militaire accrue de l'Iran ainsi qu'elle se dessine, pourraient constituer un tournant dans le conflit syrien dans lequel les Etats-Unis et la coalition rassemblée autour d'eux opèrent déjà depuis un an.

 

"La solution échappe désormais aux Syriens", a constaté Sipan Hemo, le chef de la milice kurde syrienne YPG qui a chassé les djihadistes de l'EI de certaines portions du territoire syrien cette année, notamment à Kobani.

 

Dans des déclarations faites à l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) à la veille des premières frappes russes mais diffusées jeudi, il ajoutait que le conflit ressemblait désormais "à une Troisième Guerre mondiale, où les grandes puissances s'affrontent pour la répartition de zones d'influence".

 

(avec Sylvia Westall et Tom Perry à Beyrouth, Andrew Osborn et Lidia Kelly à Moscou et Michelle Nichols aux Nations unies; Pierre Sérisier, Danielle Rouquié et Henri-Pierre And

Link to post
Share on other sites
Deuxième journée de frappes russes en Syrie, l'Iran s'active

 

par Vladimir Soldatkin et Laila Bassam

 

MOSCOU/BEYROUTH (Reuters) - L'aviation russe a frappé jeudi pour la deuxième journée consécutive en Syrie où plusieurs centaines de soldats iraniens, indique-t-on de sources libanaises, ont pris position en vue d'une offensive au sol en soutien aux forces gouvernementales de Bachar al Assad.

 

Les chasseurs russes ont mené des frappes contre une base aérienne tenue par les djihadistes de l'Etat islamique (EI) dans la province de Rakka, leur fief du nord de la Syrie, et dans le secteur de Daïr az Zour, également contrôlé par l'EI, mais aussi contre d'autres objectifs dans l'ouest tenus par des rebelles dont certains ont été formés et équipés par la CIA, rapporte la chaîne de télévision libanaise Al Mayadine, proche du pouvoir syrien.

 

Les villes de Homs et de Hama ont notamment été visées.

 

Cité par l'agence de presse RIA Novosti, un officier de l'armée de l'air russe a rapporté que l'analyse des données montrait que toutes les frappes qui ont été menées mercredi et jeudi concernaient uniquement des cibles de l'EI.

 

L'IRAN SE PRÉPARERAIT À UNE OFFENSIVE AU SOL

 

Dans un autre signe de l'internationalisation du conflit syrien, qui a déjà fait plus de 250.000 morts et déplacé des millions de personnes en quatre ans et demi, des sources libanaises ont affirmé jeudi à Reuters que les frappes aériennes russes allaient être prochainement suivies par une offensive au sol menée par les forces pro-gouvernementales syriennes et leurs alliés chiites iraniens et du Hezbollah libanais.

 

Une avant-garde constituée de centaines de soldats iraniens est arrivée ces dix derniers jours en Syrie. "Il ne s'agit pas de conseillers mais de centaines de soldats avec leurs équipements et leurs armes", souligne-t-on. Les combattants du Hezbollah libanais, qui participent à la guerre aux côtés des forces gouvernementales, se préparent eux aussi à cette grande opération terrestre.

 

"Il est possible que les prochaines opérations terrestres se concentrent sur les régions d'Idlib et d'Hama", a précisé une de ces deux sources.

 

La décision de la Russie d'entrer en guerre au côté d'Assad, de même que l'implication militaire accrue de l'Iran ainsi qu'elle se dessine, pourraient constituer un tournant dans le conflit syrien dans lequel les Etats-Unis et la coalition rassemblée autour d'eux opèrent déjà depuis un an.

 

"La solution échappe désormais aux Syriens", a constaté Sipan Hemo, le chef de la milice kurde syrienne YPG qui a chassé les djihadistes de l'EI de certaines portions du territoire syrien cette année, notamment à Kobani.

 

Dans des déclarations faites à l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) à la veille des premières frappes russes mais diffusées jeudi, il ajoutait que le conflit ressemblait désormais "à une Troisième Guerre mondiale, où les grandes puissances s'affrontent pour la répartition de zones d'influence".

 

(avec Sylvia Westall et Tom Perry à Beyrouth, Andrew Osborn et Lidia Kelly à Moscou et Michelle Nichols aux Nations unies; Pierre Sérisier, Danielle Rouquié et Henri-Pierre And

 

Oui, c'est le moment de lancer des offensives terrestres.

Avec un tel appui aérien russe.

Allah ouakbar.

Merci Poutine.

Ya Poutine adhrab adhrab al irhab as_sa3oudi.:mdr::mdr:

Link to post
Share on other sites

C'est malheureux que al saoud donne leurs noms à l'arabie

et les gens continuent à les appeler "khadim el haramayn"

en réalité c'est mousta3miri el haramayn, des colonisateurs injustes

promus rois par les anglais et protegés par les américains

 

Les russes operent des frappes chirurgicales contre les dépots des armes des Irhab en Syrie

Maintenant, l’Irak favorable à des frappes aériennes Russes contre Daech sur son territoire

 

L'heure de vérité a sonné ? nchallah

Link to post
Share on other sites

Le gouv us fr gb qatar séouds font semblant de bombarder depuis 1 ans car ils soutiennent

l'entité illégale non hébreu créée en 1948 par la mafia de l'onu ex SDN et qui colonise .

Le gouv Russe veut maintenir sa présence dans la région tout en protégeant les minorités.

 

La Russie a affirmé samedi que ses frappes aériennes en Syrie entamées mercredi avaient semé la "panique" chez le groupe Etat islamique (EI), en forçant 600 de ses membres à abandonner leurs positions.

 

"Nous avons réussi à réduire significativement le potentiel militaire des terroristes (...). La panique et la désertion ont commencé dans leurs rangs", a affirmé un haut responsable de l'état-major russe, le général Andreï Kartapolov.

 

Selon lui, "environ 600" militants de l'EI "ont abandonné leurs positions et tentent de s'enfuir vers l'Europe".

 

Depuis mercredi, "l'aviation russe a effectué plus de 60 frappes en Syrie visant plus de 50 sites d'infrastructure de l'organisation terroriste Etat islamique", parmi lesquels des entrepôts de munitions et d'explosifs et des camps d'entraînement de l'EI, a précisé M. Kartapolov, cité dans un communiqué de l'état-major.

 

Compte tenu des premiers résultats, "non seulement nous allons poursuivre les frappes aériennes, mais aussi les intensifier", a souligné le responsable

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...