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Hausse spectaculaire des prix des fruits exotiques


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Hausse spectaculaire des prix des fruits exotiques

12:49 lundi 5 octobre 2015 | Par Yahia Maouchi |

 

 

Les prix des fruits exotiques ont enregistré une envolée spectaculaire ces derniers jours à Alger. Le kiwi est passé de 450 DA le kilogramme avant l’Aïd à 900 dinars le kilo aujourd’hui. La banane est également touchée. Son prix est passé de 160 dinars à 250 dinars le kilogramme en l’espace de quelques jours. L’avocat et l’ananas sont désormais hors de portée à plus de 1 000 dinars le kilo alors que leur prix ne dépassait pas les 500 DA il y a quelques jours.

 

 

Contacté, le président de la Commission nationale des fruits et légumes affiliée à l’Union des commerçants (UGCAA), Mohamed Medjber, avance deux facteurs pour expliquer cette hausse : « La réduction des importations imposée par la politique d’austérité, et la dépréciation du dinar algérien face au dollar et à l’euro ». En 2014, l’Algérie avait importé des ananas pour 780 833 de dollars, des avocats et des kiwis pour 2,7 millions de dollars.

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Hausse spectaculaire des prix des fruits exotiques

12:49 lundi 5 octobre 2015 | Par Yahia Maouchi |

 

 

Les prix des fruits exotiques ont enregistré une envolée spectaculaire ces derniers jours à Alger. Le kiwi est passé de 450 DA le kilogramme avant l’Aïd à 900 dinars le kilo aujourd’hui. La banane est également touchée. Son prix est passé de 160 dinars à 250 dinars le kilogramme en l’espace de quelques jours. L’avocat et l’ananas sont désormais hors de portée à plus de 1 000 dinars le kilo alors que leur prix ne dépassait pas les 500 DA il y a quelques jours.

 

 

Contacté, le président de la Commission nationale des fruits et légumes affiliée à l’Union des commerçants (UGCAA), Mohamed Medjber, avance deux facteurs pour expliquer cette hausse : « La réduction des importations imposée par la politique d’austérité, et la dépréciation du dinar algérien face au dollar et à l’euro ». En 2014, l’Algérie avait importé des ananas pour 780 833 de dollars, des avocats et des kiwis pour 2,7 millions de dollars.

 

aujourdhui les algeriens en payent les consequences.le peuple subit.la crise est presente mais que pour le petit porte monnaie;ne parlons pas des generaux la crise ne les touchent pas

mais si on donnait la force et les moyens a nos agriculteurs on en serait pas la vaste etendue de terres agricoles!on a voulu l independance on a pas su la gerer trop de gourmands au pouvoir:mad:

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C'est normal, a force d'importer, importer, importer... et ne plus etre independant et maitre de sa propre agriculture, on en paye le prix, on est sujet au fluctuation des taux de changes, de la bourse...

 

Meme la mekla (ya pas plus vital pour la sante economique) est devenue une simple marchandise dependante de quelque "rapaces" qui s'en mettent plein la poche... :mad:

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Hausse spectaculaire des prix des fruits exotiques

12:49 lundi 5 octobre 2015 | Par Yahia Maouchi |

 

 

Les prix des fruits exotiques ont enregistré une envolée spectaculaire ces derniers jours à Alger. Le kiwi est passé de 450 DA le kilogramme avant l’Aïd à 900 dinars le kilo aujourd’hui. La banane est également touchée. Son prix est passé de 160 dinars à 250 dinars le kilogramme en l’espace de quelques jours. L’avocat et l’ananas sont désormais hors de portée à plus de 1 000 dinars le kilo alors que leur prix ne dépassait pas les 500 DA il y a quelques jours.

 

 

Contacté, le président de la Commission nationale des fruits et légumes affiliée à l’Union des commerçants (UGCAA), Mohamed Medjber, avance deux facteurs pour expliquer cette hausse : « La réduction des importations imposée par la politique d’austérité, et la dépréciation du dinar algérien face au dollar et à l’euro ». En 2014, l’Algérie avait importé des ananas pour 780 833 de dollars, des avocats et des kiwis pour 2,7 millions de dollars.

 

Déjà que le niveau de vie quelqu'il soit partout dans le monde devient de plus en cher mais la si on ne cesse de tout augmenter concernant la base essentielle pour les êtres humains qui est le poste de l alimentation et bien viendra le jour ou en Algérie car ici on parle de ça et bien l algérien ne pourra même plus se nourrir convenablement et c est alarmant....

Déjà ce qui est surprenant c est la hausse avant les fêtes de l aid des prix des produits tels que le sucre etc....

Limite faut anticiper ces achats avant l augmentation des tarifs alors que c est pas normal.

 

Sinon une question pour m'informer si on parle d augmentation des fruits exotiques ici c est qu il s agit des produits importés n est ce pas ?

Que produit l Algérie au niveau fruits et légumes ? Qu est ce que l Algérie importe?

Merci pour la réponse

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Je souhaite généraliser ma question pour tout l alimentation.

Production algérienne? Produits importés ?

 

J'ai un ancien article qui resume assez bien la situation :

 

 

Le désastre de l’agriculture algérienne

 

El Watan,

 

En 2000, le lancement du Plan national de développement agricole (PNDA) réussit à susciter l’engouement chez les différents acteurs du secteur agricole. Bien que le PNDAR ait réussi à améliorer les rendements de nombreuses filières, les « crises » successives de la pomme de terre, du lait et des céréales ont démontré que la maîtrise de la production fait encore défaut.

 

La crise alimentaire qui secoue le monde a mis à nu les faiblesses de l’agriculture algérienne. On est bien loin du passé d’une Algérie, grenier de l’Europe, que des nostalgiques se plaisent souvent à évoquer. Le montant de la facture alimentaire est là pour rappeler la réalité. Notre pays est toujours dangereusement dépendant des marchés internationaux. L’Algérie se classe parmi les dix premiers pays les plus grands importateurs de céréales. Il en est de même pour d’autres produits agricoles tels que le lait en poudre, les huiles, le sucre et le café. Cette situation aurait été moins intenable si l’Algérie arrivait à exporter ce que ses terres produiraient afin d’équilibrer sa balance commerciale agricole. Mais seulement une quantité marginale de dattes, de vin et de quelques produits maraîchers a pu se frayer une petite place dans les marchés étrangers. Si l’on croit Mohamed Elyes Mesli, ancien ministre de l’Agriculture dans le gouvernement de Sid Ahmed Ghozali, cette situation n’est pas nouvelle. « Une rétrospective rapide montre que l’agriculture n’était pas si florissante avant 1962. Au milieu des années 1950, la balance commerciale agricole connaissait un fléchissement net. Le pays allait vers un déficit », souligne-t-il, battant en brèche l’idée selon laquelle l’agriculture connaissait un certain essor durant la période coloniale. Les difficultés ont commencé bien avant l’indépendance de l’Algérie. « Le pouvoir colonial, interpellé, a pour cela initié une opération de réforme agraire. Les experts prédisaient en effet que la production locale n’allait plus couvrir les besoins nationaux et qu’on allait vers des importations importantes de céréales et de légumes secs. Voilà une réalité qu’il ne faut pas perdre de vue », insiste-t-il. Les initiateurs de ces réformes n’ont pas réussi pour autant à trouver la panacée pour développer durablement l’agriculture. Depuis 1962, les politiques agricoles autant que les gouvernements se suivent mais ne se ressemblent pas : nationalisation des terres, domaines autogérés, puis vint la révolution agraire qui, loin de révolutionner l’agriculture, n’a fait que l’enliser davantage dans le marasme. En 2000, le lancement du plan national de développement agricole (PNDA), devenu plus tard PNDAR après qu’on eut décidé de lui ajouter la dimension rurale, réussit à susciter l’engouement chez les différents acteurs du secteur agricole. Le gouvernement reconnaissait à l’époque l’échec des politiques précédentes en soutenant que la nouvelle politique apportera une véritable rupture par rapport aux actions menées jusque-là. Cette initiative lancée en grande pompe devait introduire la notion de rationalité dans un domaine où l’aléatoire régnait en maître mot, l’agriculture étant un secteur qui dépend grandement des aléas climatiques.

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C'est normal, a force d'importer, importer, importer... et ne plus etre independant et maitre de sa propre agriculture, on en paye le prix, on est sujet au fluctuation des taux de changes, de la bourse...

 

Meme la mekla (ya pas plus vital pour la sante economique) est devenue une simple marchandise dependante de quelque "rapaces" qui s'en mettent plein la poche... :mad:

 

J écrivais mon com quand t as poster le tiens donc j avais pas vu.

T as répondu en partie à mon interrogation

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J'ai un ancien article qui resume assez bien la situation :

 

 

Le désastre de l’agriculture algérienne

 

El Watan,

 

En 2000, le lancement du Plan national de développement agricole (PNDA) réussit à susciter l’engouement chez les différents acteurs du secteur agricole. Bien que le PNDAR ait réussi à améliorer les rendements de nombreuses filières, les « crises » successives de la pomme de terre, du lait et des céréales ont démontré que la maîtrise de la production fait encore défaut.

 

La crise alimentaire qui secoue le monde a mis à nu les faiblesses de l’agriculture algérienne. On est bien loin du passé d’une Algérie, grenier de l’Europe, que des nostalgiques se plaisent souvent à évoquer. Le montant de la facture alimentaire est là pour rappeler la réalité. Notre pays est toujours dangereusement dépendant des marchés internationaux. L’Algérie se classe parmi les dix premiers pays les plus grands importateurs de céréales. Il en est de même pour d’autres produits agricoles tels que le lait en poudre, les huiles, le sucre et le café. Cette situation aurait été moins intenable si l’Algérie arrivait à exporter ce que ses terres produiraient afin d’équilibrer sa balance commerciale agricole. Mais seulement une quantité marginale de dattes, de vin et de quelques produits maraîchers a pu se frayer une petite place dans les marchés étrangers. Si l’on croit Mohamed Elyes Mesli, ancien ministre de l’Agriculture dans le gouvernement de Sid Ahmed Ghozali, cette situation n’est pas nouvelle. « Une rétrospective rapide montre que l’agriculture n’était pas si florissante avant 1962. Au milieu des années 1950, la balance commerciale agricole connaissait un fléchissement net. Le pays allait vers un déficit », souligne-t-il, battant en brèche l’idée selon laquelle l’agriculture connaissait un certain essor durant la période coloniale. Les difficultés ont commencé bien avant l’indépendance de l’Algérie. « Le pouvoir colonial, interpellé, a pour cela initié une opération de réforme agraire. Les experts prédisaient en effet que la production locale n’allait plus couvrir les besoins nationaux et qu’on allait vers des importations importantes de céréales et de légumes secs. Voilà une réalité qu’il ne faut pas perdre de vue », insiste-t-il. Les initiateurs de ces réformes n’ont pas réussi pour autant à trouver la panacée pour développer durablement l’agriculture. Depuis 1962, les politiques agricoles autant que les gouvernements se suivent mais ne se ressemblent pas : nationalisation des terres, domaines autogérés, puis vint la révolution agraire qui, loin de révolutionner l’agriculture, n’a fait que l’enliser davantage dans le marasme. En 2000, le lancement du plan national de développement agricole (PNDA), devenu plus tard PNDAR après qu’on eut décidé de lui ajouter la dimension rurale, réussit à susciter l’engouement chez les différents acteurs du secteur agricole. Le gouvernement reconnaissait à l’époque l’échec des politiques précédentes en soutenant que la nouvelle politique apportera une véritable rupture par rapport aux actions menées jusque-là. Cette initiative lancée en grande pompe devait introduire la notion de rationalité dans un domaine où l’aléatoire régnait en maître mot, l’agriculture étant un secteur qui dépend grandement des aléas climatiques.

 

Merci pour le partage

Que le café soit importé ça m étonne pas c est un peu comme partout mais les huiles lait en poudre ça me surprend. Est ce un soucis de savoir faire?

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C'est normal, a force d'importer, importer, importer... et ne plus etre independant et maitre de sa propre agriculture, on en paye le prix, on est sujet au fluctuation des taux de changes, de la bourse...

 

Meme la mekla (ya pas plus vital pour la sante economique) est devenue une simple marchandise dependante de quelque "rapaces" qui s'en mettent plein la poche... :mad:

 

c'est comme ça ta3alam'na tefaneyne , la notion du 3arg el jebina n'existe rahate m3a el waldin

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tous les chiffres que donne le gvt sont faux pour moi -ces chiffres sont la pour rassurer car ils etaient donnés a un moment ou le pays disposait de ressources en devises qui permettaient de faire passer n'importe quelle couleuvre aupres de la population - il suffisait en effet de passer commande et on regulait les prix et les quantités disponibles...savez vous qu'on importe des oranges ,des pasteques ,des dattes et meme du couscous - bizarre hein ?

-observez autour de vous ,vous verrez des agriculteurs de la pomme de terre qui vendent sur le bord des routes leur production -ceci signifie tout simplement qu'il n'y a pas de filiere de commercialisation pour les produits locaux -vous remarquerez la meme chose pour la pasteque ou le melon et les oranges ...il n'y a plus d'agriculture organisée en algerie ,les seules filieres qui fonctionnent sont celles liées aux importations ,la production locale s'ecoule dans l'informel mais elle est loin de representer une alternative aux importations ,si elles venaient a cesser faute de devises.

 

l'ons peut nous raconter ce qu'elle veut pour moi tout est bidonné et on va pas tarder a 'en apercevoir.

 

pour moi la production agricole du pays peut etre considerée comme nulle ou infime.

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L’Algérie importe désormais des pastèques, des dattes et même du couscous !

Par Abdou Semmar | janvier 15, 2015 11:47

 

17 millions de dollars. C’est la somme de devises que l’Algérie a dépensé en 2014 pour importer des oranges. 20 millions de dollars. C’est la somme de devises que l’Algérie a dépensé en 2014 pour importer des abats congelés. Mais l’Algérie ne s’est pas arrêtée là ! En 2014, elle a même importé des dattes et du couscous. Qui l’eût cru ?

On savait que notre pays adorait tout importer. Mais qui aurait pu imaginer qu’un jour, nos devises, si chères et précieuses, allaient être gaspillées et jetées par la fenêtre pour importer des produits alimentaires fabriqués localement ou disponibles en grandes quantités dans notre pays ! Oui, notre pays en 2014, a importé des dattes et même du couscous. Selon le dernier rapport du Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (CNIS), l’Algérie durant les 11 premiers mois de l’année 2014, a importé 44 mille dollars de dattes et 28 mille de dollars de couscous. Et pourtant, ces deux produits font la réputation de notre pays dans le monde entier sont censés être cultivés ou produits en masse par notre économie. L’Algérie au lieu d’exporter ses dattes et son couscous, s’est retrouvée dans la position de les importer. Effarant !

 

 

Le même rapport du CNIS, que nous avons pu consulter, révèle que nous avons dépensé pas moins de 120 millions de dollars pour importer des pastèques, melons, citrons et raisins. Une somme colossale alors que notre pays dispose de plusieurs millions d’hectares de terres agricoles capables de produire ces fruits et légumes. Des terres agricoles qui ont même le potentiel d’exporter leurs récoltes à l’étranger. Malheureusement, ce potentiel est entièrement inexploité. Et pendant ce temps-là, notre pays a importé en 2014 plus de 6 milliards de dollars de produits alimentaires et agricoles. Un véritable gouffre budgétaire. Rien que les importations des céréales (blé, orge et maïs), elles se sont établies à 3,29 milliards de dollars (mds usd) durant les 11 premiers mois de l’année 2014, contre 2,92 mds usd à la même période de 2013, soit une hausse de 12,52%.

Des chiffres inquiétants qui font froid dans le dos. Des chiffres qui renseignent sur les dégâts immenses de la mauvaise gouvernance sur notre économie.

- See more at: http://www.*******************/blog/2015/01/lalgerie-importe-desormais-des-pasteques-des-dattes-et-meme-du-couscous/#sthash.rYj5rm4G.dpuf

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tout ça est le reflet d'une très mauvaise gestion économique qui a débuté à un moment où les ressources financières étaient encore importantes, et qui a conduit à des gaspillages honteux. Les algériens s'étant habitués à ces importations sont devenus des tubes digestifs.

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d'année en annee la production agricole diminue _ sinon pourquoi les chiffres augmentent autant , cela signifie tout simplement que les importations palient a la baisse de la production et pas seulement a l'augmentation de la population.

 

regardez la valeur du dinar sur le marché informel on est a 167 DINARS pour 1 EURO ...si c'est pas un signal d'une crainte majeur sur la valeur des biens produits en algerie ,je ne sais pas ce que c'est ?

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tout ça est le reflet d'une très mauvaise gestion économique qui a débuté à un moment où les ressources financières étaient encore importantes, et qui a conduit à des gaspillages honteux. Les algériens s'étant habitués à ces importations sont devenus des tubes digestifs.

 

Ey ey mon ange est intelligente ;)

 

Je te lis souvent et z'aime bien ton raisonnement allahibarek

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Déjà toi je sais que tu n as pas lu le questionnaire auquel g répondu (les 200 questions) :04:

Sinon tu m aurais pas poser cette question (si pas bien :04:)

 

ooh punaise, je l'ai parcouru.. mais je ne me souviens pas du tout...

 

tu as dit que tu travaillais ? disouli :D

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