Séphia 896 Posted October 12, 2015 Partager Posted October 12, 2015 Espoir de soigner un cancer comme on soignerait un rhume... Dr. Aurélie Juhem - Elle a trouvé la molécule tueuse de cancer Citer Link to post Share on other sites
Potivar 10 Posted October 12, 2015 Partager Posted October 12, 2015 Santé: La France a trouvé la molécule miracle contre le cancer Une découverte des plus prometteuses, celle réalisée par Dr Aurélie Juhem, chercheuse dans un laboratoire grenoblois. Il s’agit d’une molécule capable d’arrêter la prolifération d’une tumeur puis de détruire spécifiquement les vaisseaux formés pour l’alimenter. On l’appelle « ET-D5 » et elle pourrait bien révolutionner le milieu médical. Elle a été, jusqu’ici, testée avec succès sur des souris et ne sera expérimentée qu’en 2016 sur des humains. Cette molécule a une double action : elle pénètre directement dans la tumeur en arrêtant la division des cellules et donc sa croissance. La molécule ET-D5 est active en administration par voie orale, un point très positif au regard des chimiothérapies qui s’administrent par intraveineuse… Direct Info Citer Link to post Share on other sites
karim1970 10 Posted October 12, 2015 Partager Posted October 12, 2015 Espoir de soigner un cancer comme on soignerait un rhume... Dr. Aurélie Juhem - Elle a trouvé la molécule tueuse de cancer on l'a tuera avant qu'elle tue le cancer :confused: industrie du cancer rapporte des milliards d'euros par an L'industrie du cancer : des molécules au prix exorbitant et à l'efficacité douteuse « Le but de la politique est de garder la population inquiète et donc en demande d’être mise en sécurité, en la menaçant d’une série ininterrompue de monstres, tous étant imaginaires. » Henry Louis Mencken (1880-1956) Aujourd’hui, le coût du cancer s’élève seul à 14 milliards d’euros annuels pour 350 000 nouveaux patients et plus d’un million de malades cancéreux à 100 %. Sur plus de 65 millions d’habitants, le cancer représente 1 à 2 % des malades versus plus de 8 % des dépenses. D’autant plus que faire pleurer sur les pauvres cancéreux – prétendument privés de quelques mois de vie si on leur refuse les molécules toutes neuves, d’efficacité incertaine et plus chères que l’or – relève du jeu d’enfants. Les plans cancer successifs – initiés sous forme de mission cancer dès 1998 – imposèrent une nouvelle organisation de la cancérologie pour contrôler les modes de prise en charge du cancer en France et donner les traitements de leur choix. Oublié l’acharnement thérapeutique et la qualité de vie de malades auxquels la prescription de traitements éprouvés – capables de leur offrir confort et survie appréciables – nous aurait quasiment conduits auparavant à la plainte à l’Ordre. Le vice-président du Comité consultatif national d’éthique (6) souleva le problème à partir d’un exemple concret et biaisé. Était-il éthique de dépenser 54 000 dollars pour allonger une espérance de vie de quelques mois ? Pour prolonger de douze mois la vie des 550 000 Américains qui décèdent du cancer tous les ans, le journal précisait qu’il faudrait dépenser 440 milliards de dollars supplémentaires par an. En France, au nom de l’équité, il fut décidé de libérer la prescription de ces innovations à prix de luxe. De quelle équité, par rapport à qui ? Du bonheur des laboratoires et de leurs complices. Les Français, pendant le même temps, n’auraient ni lunettes ni dentisterie remboursées. L’idéologie aveuglante, comme le dit l’amie de Mme la Ministre dans sa lettre ouverte (7). La question à se poser n’était-elle pas plutôt : pourquoi acceptons-nous sans discussion des prix aussi exorbitants pour ces nouvelles molécules, prix non discutés au prétexte d’une recherche onéreuse et de prix communs à toute l’Europe ? Si l’Europe délire, délirons ensemble (sauf les Anglais qui adoptent une autre attitude et se font diffamer !). Les banques imposent aux États des récessions qui ne pourront à terme que casser le système. Les laboratoires pharmaceutiques – dont les bénéfices (15 à 25 % du chiffre d’affaires) sont indécents, particulièrement en temps de crise – imposent des prix scandaleux qu’aucun État responsable ne devrait accepter, sous aucun prétexte. À titre d’exemple, dix-huit semaines de traitement avec une molécule ciblée comme le cetuximab (Erbitux* du laboratoire Merck) coûtent en moyenne 80 000 dollars et n’améliorent la survie médiane que de 1,2 mois. Dans sa grande bonté, le groupe pharmaceutique allemand Merck ne livre plus ce médicament contre le cancer aux hôpitaux publics grecs en raison de factures impayées. « Cela n’affecte que la Grèce, où nous avons été confrontés à de nombreux problèmes. Cela ne concerne que ce produit », explique M. Zachert, directeur financier de Merck au Börsen-Zeitung le 3 novembre 2012. Cynique ou inconscient, il ajoute : « Les Grecs pourront toujours se procurer l’Erbitux* dans les pharmacies. » Avec quel argent ? L’anticancéreux Erbitux* est le deuxième médicament sur ordonnance de Merck le plus vendu. Il a représenté un chiffre d’affaires de 855 millions d’euros en 2011. Ne pleurez pas pour Merck : il publie un bénéfice trimestriel meilleur que prévu le 26 octobre 2012 quelques jours avant la « punition » infligée aux hôpitaux grecs. Le chiffre d’ affaires s’est établi à 11,5 milliards de dollars. Merck anticipe un chiffre d’affaires 2012 au même niveau ou proche de celui de 2011 sur la base de taux de change constants. Manifestement insuffisant pour continuer à livrer les hôpitaux grecs. Médecine ou finances ? La réforme drastique de la santé va encadrer les prescriptions médicales en cancérologie et bientôt, dans la foulée, dans les autres spécialités pour qu’aucun malade n’échappe aux nouvelles drogues aux prix astronomiques « au nom de l’équité ! », leitmotiv des dirigeants qui ne parlent que de justice quand ils nous enferment dans un carcan administratif au service de la finance. Selon le rapport de l’Institut national du cancer (INCa) en 2010, en France, les dépenses d’anticancéreux récents (8) s’élevaient, dans les établissements publics et Espic (hors secteur privé) à 1,04 milliard d’euros en 2009, soit 6,5 % de plus qu’en 2008. La progression des dépenses impliquées par ces molécules est, de loin, bien supérieure à celle de l’ensemble des médicaments. Continuerez-vous à croire que la prescription d’un mois de crizotinib (Xalkori*) à 13 000 euros par mois par Pfizer soit acceptable et que les pauvres laboratoires vont renoncer à la recherche si ces prix délirants ne sont pas acceptés ? Xalkori* a été approuvé par la FDA pour le traitement d’un type de cancer du poumon : un potentiel mondial de ventes de 540 millions de dollars. 6. Suite à un article du New York Times. 7. Lettre ouverte à Marisol Touraine, site Atlantico, novembre 2012. 8. De la « liste en sus » des nouvelles thérapies ciblées. 91 % des coûts des anticancéreux de la liste en sus se répartissent entre 10 molécules qui représentent 61 % des coûts, voir supra. lire aussi http://www.coordiap.com/tribune-libre-caplc-cancer-et-marketing-1945.htm Citer Link to post Share on other sites
Séphia 896 Posted October 12, 2015 Author Partager Posted October 12, 2015 on l'a tuera avant qu'elle tue le cancer :confused: industrie du cancer rapporte des milliards d'euros par an J'en doute karim...mais c'est sûr (ou presque) qu'ils trouveront autre chose pour nous rendre dépendants de leurs industries... Citer Link to post Share on other sites
Miz 10 Posted October 13, 2015 Partager Posted October 13, 2015 "Les résultats des essais menés sur les souris l'ET-D5 n'ont cependant pas encore été publiés "pour des raisons de concurrences"". D'accord. :noexpression: Citer Link to post Share on other sites
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