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comment les algeriens profitent du petrole?


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Transferts sociaux/ Que de milliards pour acheter la paix sociale!

Par Abdou Semmar | octobre 19, 2015 10:32

 

 

 

2016, l’année prochaine, les transferts sociaux en Algérie vont augmenter de 7,5 %. Malgré la crise financière qui frappe à nos portes, l’Etat algérien a décidé de reconduire la même politique, à savoir dépenser des milliards et des milliards de dollars pour subventionner des produits importés afin de maintenir la paix sociale.

Des milliards de dollars pour subventionner des produits presque tous importés. Un budget énorme qui aurait pu profiter davantage à la production nationale s’il était réinvesti dans le soutien aux entreprises et entrepreneurs nationaux. Mais, au lieu de cela, les autorités algériennes préfèrent donner des subventions tous azimuts sans réfléchir à leur impact au niveau des couches sociales les plus défavorisées. Celles-ci ont-elles besoin d’un sachet de lait ou d’une baguette de pain pour s’épanouir ou d’un emploi stable et d’un salaire digne qui lui garantit de quoi vivre dignement ? Personne au sommet du pouvoir en Algérie ne se pose cette question. L’essentiel, encore une fois, est de nourrir les bouches de ces Algériens afin qu’ils ne protestent pas dans la rue. Voici les chiffres exacts de ce que l’Algérie va dépenser en 2016 pour subventionner les produits de première nécessité et maintenir en vie des services publics

L’Algérie dépensera près de 4,77 milliards de dollars pour le soutien à l’habitat à travers la construction de plusieurs milliers de logements sociaux et AADL. Et en dépit de tous ces logements, l’accès à la propriété demeure un luxe que seul les nantis peuvent se permettre.

Près 4,46 milliards de dollars seront accordés l’année prochaine pour “le soutien aux familles”, selon la terminologie des pouvoirs publics dont 2,22 milliards de dollars pour les subventions des prix des produits de base (céréales, lait, sucre et huile).

Près de 3,165 milliards de dollars pour le soutien à la santé publique. Et malgré ce budget conséquent, la qualité des soins dans notre pays demeure catastrophique. Où va donc tout cet argent ?

Il est à signaler, en outre, que les subventions indirectes vont coûter à l’Algérie plus de 15 milliards de dollars, consistant en:

– 6,30 milliards de dollars de différentiel entre les prix réels des carburants y compris les quantités importées, et le prix de leur cession dans les stations de services.

 

– Plus de 7,50 milliards de dollars de différentiel entre le prix réel du gaz naturel et son prix de vente aux consommateurs.

– Et 1,54 milliards de dollars de subvention d’équilibre à la société Sonelgaz.

Ces chiffres hallucinants prouvent que les transferts sociaux en Algérie pèsent énormément sur le budget de l’Etat. Permettent-ils réellement de réduire les inégalités et la pauvreté en Algérie ? Pas vraiment, puisque ces subventions ne réduisent en rien la paupérisation de larges couches populaires. Mal-gérées et mal-distribuées, elles génèrent, au contraire, des frustrations et des déceptions. Et si tout cet argent avait été consacré à l’industrialisation et au développement d’une véritable économie moderne, quelle aurait été le visage de l’Algérie d’aujourd’hui ?

- See more at: http://www.*******************/blog/2015/10/transferts-sociauxles-chiffres-exacts-de-ces-milliards-pour-acheter-la-paix-sociale/#sthash.Aa2TBskE.dpuf

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Guest L'étrangère

Bah oui ils le disent, li 'andou yakoul frite omelette li ma 'andouch yakoul frite omelette. Pourquoi vendre à la population algérienne le gaz moins cher que son prix de revient ? Le pétrole pareil...

 

Les Algériens ne croient pas à la crise.

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Malgré qu'il y a une mauvaise gestion des richesse souterraines algérienne il y a quand même quelques réalisations honorables...

 

depuis boudiaf la richesse est devenu lamentable mal géré...

nous n'avons plus que des bouffons pour gérer toute cette richesse...

 

je vous conseil le livre de Hocine malti "histoire secrète du pétrole algérien "

 

malti_petrole.JPG

 

un extrait

Très jeune, l'Algérie a contracté le virus de la "maladie hollandaise". Cette affection, diagnostiquée dans les années 1960 aux Pays-Bas - d'où son nom -, est provoquée par l'irruption d'une richesse unique et subite.

 

Ici, c'est la découverte de pétrole, en 1956, dans le Sahara algérien, qui est en cause. L'Algérie, malade de son or noir : ce constat clinique, Hocine Malti le dresse avec un regard de praticien aguerri. Ingénieur pétrolier, il a participé aux premiers pas de cette nouvelle industrie avant de devenir un des dirigeants du secteur, puis un consultant international.

 

Il raconte comment, d'abord, il y a la découverte du premier gisement, en janvier 1956, six ans à peine avant l'indépendance de l'Algérie. Puis viennent les manoeuvres françaises, qui, sentant que le pays va leur échapper, tentent de séparer le Sahara du reste de l'Algérie - manoeuvres auxquelles mettra fin le général de Gaulle en septembre 1961. Il y a, enfin, la naissance, en 1963, de la Sonatrach, la compagnie nationale d'hydrocarbures, qui deviendra un Etat dans l'Etat. Encore aujourd'hui, la Sonatrach, douzième groupe mondial, premier d'Afrique avec ses quelque 50 000 salariés, domine la vie politique et économique de l'Algérie.

 

"98 % des importations du pays sont couverts par les recettes procurées par le pétrole et le gaz", assure M. Malti. Il relate alors en détail, sans verser dans le pamphlet, comment, au fil des années, le groupe est devenu la proie d'une corruption grandissante (en janvier , il s'est trouvé à nouveau au coeur d'un scandale, son PDG a été placé sous contrôle judiciaire, sa direction décimée...), et comment il n'a cessé d'être l'enjeu de relations internationales perverties.

 

"Cette politique, qui consistait à attirer les compagnies pétrolières américaines (...) afin de sortir du face-à-face avec la France, évoluera, en raison de la soif de pouvoir et du désir d'enrichissement personnel de la classe dirigeante, vers une mainmise croissante des firmes américaines sur le pétrole, dénonce l'auteur, qui fut vice-président de la Sonatrach de 1972 à 1975. Puis viendra le temps de la compromission totale de la collaboration avec les officines de renseignement américaines et le lobby militaro-industriel des Etats-Unis, qui entraîneront le pays vers le gouffre au fond duquel il se trouve aujourd'hui."

 

A côté, le pas de deux avec les Soviétiques des années 1970 paraît bien pâle ! Et c'est sur un sidérant chapitre consacré à la société algéro-américaine Brown & Root-Condor (BRC) que le livre s'achève. On y apprend que cette société, créée en 1994, était détenue pour partie par Kellog Brown & Root, elle-même filiale du géant américain Halliburton - présidé par Dick Cheney avant qu'il ne devienne vice-président des Etats-Unis en 2001.

 

"Un filon formidable de collecte de renseignements pour la CIA", écrit M. Malti, doublé d'une entreprise juteuse avec un chiffre d'affaires "multiplié par vingt" en douze ans d'existence... Et, surtout, BRC aurait permis l'installation, dans le Sahara, d'une base américaine secrète. La révélation de son existence en 2006 aboutit, l'année suivante, à sa dissolution, à la demande du président algérien lui-même, Abdelaziz Bouteflika.

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