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La République islamique de Roubaix (France)?


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La voix du Nord écrit cet article. J'entendais Mme Lydia Guirous, algérienne venue en France en 1980 et "mariée à l'Eglise" comme elle était contente de le dire hier sur Europe 1.

Elle a dit que Roubaix est de plus en plus avec des femmes en jilbab. A l'entendre j'ai eu l'impression que cela devenait une république islamique.

Qu'en est-il?

 

Région

Lydia Guirous: «Roubaix, une ville qui s’enlise dans le communautarisme»

Publié le 13/01/2015 PAR LAURENT DECOTTE

 

 

 

 

 

 

Dans son livre « Allah est grand, la République aussi », qui dénonce le communautarisme et l’islam radical, Lydia Guirous évoque Roubaix. Elle a développé son point de vue sur les plateaux télé dimanche et nous a accordé un entretien. Pour elle, « lever les tabous » permettra de contrer le FN.

Lydia Guirous (ci-contre), 29 ans, est diplômée de Dauphine et de la prestigieuse école de commerce ECSP. REPRO « LA VOIX »

 

– Certains de vos détracteurs vous reprochent de parler de Roubaix alors que vous en êtes partie.

 

« Je vis aujourd’hui en région parisienne, mais je connais cette ville. J’y suis arrivée avec mes parents à 6 ans, de Kabylie (Algérie), pour fuir le terrorisme. J’y ai vécu jusqu’à 18 ans. J’ai cessé d’y aller un temps, mais depuis quelques années, je m’y rends régulièrement. Et ça a changé. »

 

– Votre constat est très sévère.

 

« Il y a dix ou quinze ans, c’était une ville populaire au bon sens du terme. Aujourd’hui, il y a de bonnes choses : le musée de la Piscine est extraordinaire, l’EDHEC vient de s’installer, un cinéma a ouvert alors qu’à mon époque il n’y en avait pas… Mais des quartiers comme l’Épeule, l’Alma, les Trois-Ponts ou la rue de Lannoy abritent des antichambres de l’islamisme. Des rues sont des suites sans fin de boucheries hallal, de librairies religieuses, de kebabs… »

 

– Mais n’est-ce pas tout simplement lié à une concentration de population musulmane ?

 

« Des musulmans à Roubaix, ce n’est pas nouveau. Mais prenez le hallal, mes parents et leurs amis pouvaient manger hallal, mais la viande. Aujourd’hui, il y a des sushis hallal, du champagne hallal, qu’est-ce que ça veut dire ? Que c’est un business. Et le chercheur Gilles Kepel parle de besoin d’hallalisation. C’est une revendication politique, un bras de fer. »

 

– Vous dénoncez aussi les tenues traditionnelles.

 

« Vous en voyez beaucoup plus. Même des burqas, alors que c’est interdit. Mais la police, occupée par le trafic de drogue, n’en fait pas sa priorité. Ce sont à la fois des prisons pour les femmes et un moyen de se protéger contre les regards et la frustration des hommes. Je raconte dans mon livre des copines de collège, l’une rêvant d’être femme d’affaires, l’autre journaliste, l’une institutrice, l’autre styliste… Je les ai revues dix ans plus tard, soit voilées, soit en burqa. Certaines étant parties sans donner de nouvelles, d’autres se sont converties, mariées très tôt ou ont divorcé et élèvent seules leurs enfants. »

 

– Vous dites qu’il est difficile de boire un verre seule en terrasse.

 

« Surtout pour une femme musulmane. Vous pouvez aller chez Paul ou Quick, mais dans les cafés du centre, les regards de passants sont durs. Si en plus vous êtes en jupe… »

 

– Et tout cela ferait-il fuir les musulmans modérés ?

 

« Par exemple, beaucoup de mes amis sont partis, oui… Les islamistes sont en train de faire de l’islam une religion d’interdits. J’ai reçu des menaces depuis ce livre qui ne parle pas que de Roubaix. Mais il fallait le faire. Il faut aussi arrêter le clientélisme et l’angélisme. Arrêter ce déni de réalité, lever les tabous sur l’islamisme qui profitent tant au Front national. »

«Elle doit confondre avec la ville de Roubaix dans le Dakota!»

 

Le discours de Lydia Guirous est plutôt mal perçu à Roubaix. Ses propos dimanche soir dans « Zone interdite », sur M6, ont déclenché une avalanche de réactions négatives. Sur les réseaux sociaux, les plus nombreux dénoncent une énième stigmatisation de leur ville, qui souffre d’une image qui tient souvent plus du cliché que de la réalité. « Les femmes n’ont pas le droit de boire des cafés en terrasse ? Lydia Guirous doit confondre Roubaix dans le Nord - Pas-de-Calais avec la ville de Roubaix dans le Dakota (États-Unis) ! Car ici les femmes sirotent cafés et mojitos en terrasse ! », ironise par exemple sur Facebook la militante associative Leila Chebli.

 

Le sujet ne suscite pourtant pas l’unanimité. Élue d’opposition pour le mouvement divers gauche Nous, c’est Roubaix, Zohra Zarouri estime qu’il ne faut pas « fermer les yeux » et que « c’est un fait que Roubaix s’islamise ». Mais ce n’est pas cela qui la dérange. « Cela ne concerne pas toute la ville mais il y a effectivement des endroits où je ne mettrais pas les pieds en tant que femme, car je serais dévisagée, avance-t-elle. On m’a déjà demandé, le soir, pourquoi j’étais dehors et pas chez moi à m’occuper de mes enfants ! Il y a ici une pression religieuse inconsciente et il devient difficile de critiquer la religion. Surtout quand on est d’origine maghrébine. »

 

« Ce qui est gênant, c’est la généralisation »

 

Pour la mairie, qui se bat pour redorer le blason de la ville, la sortie de Lydia Guirous tombe mal. Mais pas question pour la municipalité de porter plainte : « On sort d’une semaine où on a beaucoup parlé de liberté d’expression. On ne veut pas être là-dedans. On préfère être dans l’échange », soutient Jérôme Dumont, directeur de la communication de la Ville.

 

Ce dernier pointe plutôt du doigt l’attitude des journalistes Bernard de la Villardière et Wendy Bouchard, présents sur le plateau : « Lydia Guirous fait la promotion de son livre, mais eux sont journalistes et ne devraient pas laisser dire n’importe quoi sans vérifier. On ne peut nier que les femmes sont en difficulté dans certains endroits. Mais ce qui est gênant, c’est la généralisation. C’est invraisemblable de laisser dire que Roubaix est une ville régie par la loi islamiste, que les élus sont lâches et que les femmes doivent raser les murs ! »

 

La municipalité va inviter la rédaction de M6 à venir visiter Roubaix pour constater la réalité par elle-même. Une intervention qui va dans le même sens que celle de la Société civile roubaisienne (SCR), un mouvement politique lancé à l’automne par Sauria Redjimi, une des adjointes au maire de Roubaix Guillaume Delbar (UMP). La SCR a réclamé hier un droit de réponse à « Zone interdite », estimant dans un communiqué qu’« affirmer que Roubaix est devenue une terre islamiste et jihadiste est une pure hérésie ». BRUNO RENOUL

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en fin de compte ...toutes les critiques sur le livre c'est : elle a raison ...mais elle exagere !

 

donc une histoire de verre a demi plein pour les uns et demi vide pour les autre !

 

c'est une livre ( que j'ai lu) ecris par les tripes ...ce n'est pas un travail de journaliste ni d'un sociologue ..mais une oeuvre d'ecrivain alors forcement la perception de la réalité est diffrente et son mode expression encore plus !

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en fin de compte ...toutes les critiques sur le livre c'est : elle a raison ...mais elle exagere !

 

donc une histoire de verre a demi plein pour les uns et demi vide pour les autre !

 

c'est une livre ( que j'ai lu) ecris par les tripes ...ce n'est pas un travail de journaliste ni d'un sociologue ..mais une oeuvre d'ecrivain alors forcement la perception de la réalité est diffrente et son mode expression encore plus !

 

Je vais chercher ce livre.

Moi ce qui m'a étonné son discours à la radio.

Elle est vraiment remontée contre les islamistes...

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Guest Neptune

la je la suis pas du tout quand elle parle de kebab et de boucherie hallal... en quoi est-ce un signe d'intégrisme:confused:

 

pour ce qui est des musulmans tête à claque qui harcèlent les autres, c'est probable...

 

Un jour je mangeais pendant le ramadan dehors et y'a un noir qui vient me voir en mode, je vais te faire la leçon de morale du jour... le mec se permet d'importuner les gens qu'il ne connait pas seulement car j'ai vaguement l'air d'être maghrébine. Bref, la population musulmane (surtout les plus jeunes) a tendance à être lourde et puérile:D rien de nouveau sous le soleil.

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Guest samirovsky
La voix du Nord écrit cet article. J'entendais Mme Lydia Guirous, algérienne venue en France en 1980 et "mariée à l'Eglise" comme elle était contente de le dire hier sur Europe 1.

Elle a dit que Roubaix est de plus en plus avec des femmes en jilbab. A l'entendre j'ai eu l'impression que cela devenait une république islamique.

Qu'en est-il?

 

Région

Lydia Guirous: «Roubaix, une ville qui s’enlise dans le communautarisme»

Publié le 13/01/2015 PAR LAURENT DECOTTE

 

 

 

 

Dans son livre « Allah est grand, la République aussi », qui dénonce le communautarisme et l’islam radical, Lydia Guirous évoque Roubaix. Elle a développé son point de vue sur les plateaux télé dimanche et nous a accordé un entretien. Pour elle, « lever les tabous » permettra de contrer le FN.

Lydia Guirous (ci-contre), 29 ans, est diplômée de Dauphine et de la prestigieuse école de commerce ECSP. REPRO « LA VOIX »

 

– Certains de vos détracteurs vous reprochent de parler de Roubaix alors que vous en êtes partie.

 

« Je vis aujourd’hui en région parisienne, mais je connais cette ville. J’y suis arrivée avec mes parents à 6 ans, de Kabylie (Algérie), pour fuir le terrorisme. J’y ai vécu jusqu’à 18 ans. J’ai cessé d’y aller un temps, mais depuis quelques années, je m’y rends régulièrement. Et ça a changé. »

 

– Votre constat est très sévère.

 

« Il y a dix ou quinze ans, c’était une ville populaire au bon sens du terme. Aujourd’hui, il y a de bonnes choses : le musée de la Piscine est extraordinaire, l’EDHEC vient de s’installer, un cinéma a ouvert alors qu’à mon époque il n’y en avait pas… Mais des quartiers comme l’Épeule, l’Alma, les Trois-Ponts ou la rue de Lannoy abritent des antichambres de l’islamisme. Des rues sont des suites sans fin de boucheries hallal, de librairies religieuses, de kebabs… »

 

– Mais n’est-ce pas tout simplement lié à une concentration de population musulmane ?

 

« Des musulmans à Roubaix, ce n’est pas nouveau. Mais prenez le hallal, mes parents et leurs amis pouvaient manger hallal, mais la viande. Aujourd’hui, il y a des sushis hallal, du champagne hallal, qu’est-ce que ça veut dire ? Que c’est un business. Et le chercheur Gilles Kepel parle de besoin d’hallalisation. C’est une revendication politique, un bras de fer. »

 

– Vous dénoncez aussi les tenues traditionnelles.

 

« Vous en voyez beaucoup plus. Même des burqas, alors que c’est interdit. Mais la police, occupée par le trafic de drogue, n’en fait pas sa priorité. Ce sont à la fois des prisons pour les femmes et un moyen de se protéger contre les regards et la frustration des hommes. Je raconte dans mon livre des copines de collège, l’une rêvant d’être femme d’affaires, l’autre journaliste, l’une institutrice, l’autre styliste… Je les ai revues dix ans plus tard, soit voilées, soit en burqa. Certaines étant parties sans donner de nouvelles, d’autres se sont converties, mariées très tôt ou ont divorcé et élèvent seules leurs enfants. »

 

– Vous dites qu’il est difficile de boire un verre seule en terrasse.

 

« Surtout pour une femme musulmane. Vous pouvez aller chez Paul ou Quick, mais dans les cafés du centre, les regards de passants sont durs. Si en plus vous êtes en jupe… »

 

– Et tout cela ferait-il fuir les musulmans modérés ?

 

« Par exemple, beaucoup de mes amis sont partis, oui… Les islamistes sont en train de faire de l’islam une religion d’interdits. J’ai reçu des menaces depuis ce livre qui ne parle pas que de Roubaix. Mais il fallait le faire. Il faut aussi arrêter le clientélisme et l’angélisme. Arrêter ce déni de réalité, lever les tabous sur l’islamisme qui profitent tant au Front national. »

«Elle doit confondre avec la ville de Roubaix dans le Dakota!»

 

Le discours de Lydia Guirous est plutôt mal perçu à Roubaix. Ses propos dimanche soir dans « Zone interdite », sur M6, ont déclenché une avalanche de réactions négatives. Sur les réseaux sociaux, les plus nombreux dénoncent une énième stigmatisation de leur ville, qui souffre d’une image qui tient souvent plus du cliché que de la réalité. « Les femmes n’ont pas le droit de boire des cafés en terrasse ? Lydia Guirous doit confondre Roubaix dans le Nord - Pas-de-Calais avec la ville de Roubaix dans le Dakota (États-Unis) ! Car ici les femmes sirotent cafés et mojitos en terrasse ! », ironise par exemple sur Facebook la militante associative Leila Chebli.

 

Le sujet ne suscite pourtant pas l’unanimité. Élue d’opposition pour le mouvement divers gauche Nous, c’est Roubaix, Zohra Zarouri estime qu’il ne faut pas « fermer les yeux » et que « c’est un fait que Roubaix s’islamise ». Mais ce n’est pas cela qui la dérange. « Cela ne concerne pas toute la ville mais il y a effectivement des endroits où je ne mettrais pas les pieds en tant que femme, car je serais dévisagée, avance-t-elle. On m’a déjà demandé, le soir, pourquoi j’étais dehors et pas chez moi à m’occuper de mes enfants ! Il y a ici une pression religieuse inconsciente et il devient difficile de critiquer la religion. Surtout quand on est d’origine maghrébine. »

 

« Ce qui est gênant, c’est la généralisation »

 

Pour la mairie, qui se bat pour redorer le blason de la ville, la sortie de Lydia Guirous tombe mal. Mais pas question pour la municipalité de porter plainte : « On sort d’une semaine où on a beaucoup parlé de liberté d’expression. On ne veut pas être là-dedans. On préfère être dans l’échange », soutient Jérôme Dumont, directeur de la communication de la Ville.

 

Ce dernier pointe plutôt du doigt l’attitude des journalistes Bernard de la Villardière et Wendy Bouchard, présents sur le plateau : « Lydia Guirous fait la promotion de son livre, mais eux sont journalistes et ne devraient pas laisser dire n’importe quoi sans vérifier. On ne peut nier que les femmes sont en difficulté dans certains endroits. Mais ce qui est gênant, c’est la généralisation. C’est invraisemblable de laisser dire que Roubaix est une ville régie par la loi islamiste, que les élus sont lâches et que les femmes doivent raser les murs ! »

 

La municipalité va inviter la rédaction de M6 à venir visiter Roubaix pour constater la réalité par elle-même. Une intervention qui va dans le même sens que celle de la Société civile roubaisienne (SCR), un mouvement politique lancé à l’automne par Sauria Redjimi, une des adjointes au maire de Roubaix Guillaume Delbar (UMP). La SCR a réclamé hier un droit de réponse à « Zone interdite », estimant dans un communiqué qu’« affirmer que Roubaix est devenue une terre islamiste et jihadiste est une pure hérésie ». BRUNO RENOUL

 

 

Takbir !!:starwars::starwars:

 

Allah akbar !!

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