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le paradoxe de la persistance

idrissama

By idrissama,
in Discussion générale

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voilà j'ai trouvé cet article, quel est votre avis??

 

 

Des femmes opposées

 

J’ai découvert ce paradoxe il y a quelques jours alors qu’un de mes amis me demandait un conseil pour savoir quoi dire à une femme avec qui il discutait sur Adopteunmec. La discussion semblait plutôt mal partie, et je lui ai conseillé de ne pas lui répondre. Pourquoi ? Parce que la froideur de son dernier message me laissait penser qu’elle ne répondrait plus de toute façon et que continuer, en plus de ne servir à rien, n’aurait été rien de plus qu’une forme d’harcèlement. Les femmes font face à tellement de mecs collants dont elles ne peuvent pas se débarrasser, pas la peine de leur en rajouter.

 

Toutefois, mon ami a préféré suivre une autre stratégie. Il a préféré la relancer, parce qu’après tout, il n’avait rien à perdre. Et elle a finit par lui répondre, un peu plus chaleureusement.

 

Force m’est de constater que j’ai fait une erreur de jugement. Une erreur qu’on a tous faite mais qui m’a hanté pour le reste de la soirée… Si ça n’avait tenu qu’à moi, je ne l’aurai pas relancée. Il y a eu tellement de fois où j’ai pu faire peur à une femme (bien malgré moi) en étant trop insistant, en ne sachant pas m’arrêter à temps. Et cette sensation de culpabilité que l’on a quand on se rend compte qu’on l’a importunée… Je l’ai si souvent ressentie et si souvent détestée… Et là, au contraire, alors que tout se présentait exactement comme lorsque je suis à deux doigts d’aller trop loin, au contraire, il fallait persister. Comme si les femmes semblaient ne pas toute attendre la même réaction. Et je n’avais aucun moyen de savoir quand faire quoi…

 

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Le dilemme de la persistance

 

Le paradoxe, le voici :

 

D’un côté, on vous dit qu’il faut savoir lâcher l’affaire assez tôt pour ne pas passer pour un gros lourd et pour ne pas perdre son temps,

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D’un autre côté, on vous dit que souvent, même quand une femme ne semble pas intéressée, si vous aviez juste insisté un petit peu plus, elle aurait dit oui.

 

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J’ai souvent entendu ces deux conseils contradictoires, que je sais être fondés, mais comment voulez-vous appliquer les deux en même temps ?

 

Pire : ces conseils sont certes prodigués par les experts en séduction, mais même par les femmes elles-mêmes ! Dans un premier temps, les femmes vous disent que vous ne devez pas être un gros lourd, qu’elles en rencontrent tellement, que c’est horrible pour elles, que quand elles disent non, ça veut dire non, ce n’est pas la peine d’insister… Combien de fois j’ai pu entendre une femme dire ça ? Ça fait longtemps que je ne les compte plus sur les doigts de mille mains… Du coup, en bon gentleman, j’ai pris une résolution : ne plus jamais être lourd avec une femme, et dès que je sens un mauvais feedback de sa part, tout arrêter, pour être sûr de la préserver.

 

Et de quoi se plaignent les femmes dans un deuxième temps ? Que les hommes ne sont pas assez persistants, qu’ils abandonnent trop vite, qu’ils semblent intéressés au départ puis arrêtent d’un coup, donnant ainsi l’impression qu’ils ne savent pas ce qu’ils veulent… (voir mon article précédent). Et le comble, c’est que depuis notre perspective masculine, nous sommes si souvent confrontés à des femmes qui laissent leur numéro pour ne pas répondre ensuite, à des femmes avec qui on discute bien et qui interrompent d’un coup la conversation sans qu’on sache pourquoi, et des femmes qui changent si souvent d’avis qu’on trouve ironique que ce soit les femmes qui se plaignent de notre manque d’insistance !

 

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Là où la logique commence…

 

Ce que je vais brièvement expliquer ici reprend un peu ce dont j’ai déjà parlé dans mon article « Pourquoi je préfère que tu devines ?… ». Chez de nombreuses espèces animales, la femelle cherche à s’accoupler avec un mâle puissant. C’est la raison pour laquelle chez ces espèces, les mâles peuvent se combattre entre eux pour séduire la femelle (pensez aux cerfs par exemple). Mais parfois, les femelles ne font pas qu’observer les prouesses physiques des mâles lorsqu’ils combattent ou lorsqu’ils chassent : elles les poussent à surmonter leurs propres défenses. C’est pourquoi chez certaines espèces, vous pouvez avoir l’impression qu’un rapport sexuel peut fortement ressembler à un viol, alors qu’en fait, la femelle est parfaitement consentante. Elle fait exprès de résister au mâle qui lui plaît pour l’obliger à démontrer sa force lors du rapport, pour qu’elle soit sûr de n’être fécondée que par un mâle puissant. Essayer un instant, dans cet exemple particulier, de cerner l’état d’esprit de la femelle lorsqu’elle teste le mâle, car l’explication qui va suivre est un peu dans la même veine.

 

Comment les femmes peuvent-elles à la fois ne pas vouloir que vous soyez un gros lourd et vous reprocher de ne pas aller au bout des choses ? Comment peuvent-elles vous demander à la fois d’en faire plus et d’en faire moins ? C’est un juste milieu à trouver, et selon moi, tout cela est lié à un test bien particulier : le test de la persistance. Un test au cours duquel là aussi, une femme va vous forcer à dépasser les obstacles qu’elle met elle-même en place. Pourquoi ? Parce qu’avant toute chose, elle doit s’assurer que vous n’êtes pas un « gros lourd » (c’est un type d’homme très dangereux pour elle) et le seul moyen qu’elle a de s’en assurer, c’est de tout faire pour vous forcer à en être un ! Je m’explique.

 

Concrètement, ce test est très simple à mettre en place, il suffit à une femme de… se faire désirer ! Ou de jouer les « hard to get », pour utiliser un peu de vocabulaire technique. Et ça tombe bien car, comme par hasard, cela s’accorde avec le conditionnement social que les femmes subissent ! (Des fois, je me dis qu’il y a des gens dans les agences de publicité qui savent des choses que j’ignore encore). Si vous vous demandiez pourquoi les femmes paraissent souvent inaccessibles ou si dures à séduire, c’est entre autre pour cette raison.

 

Car se faire désirer permet de tester plusieurs choses à la fois :

 

Tout d’abord, cela vous force à persévérer pour la séduire, persévérance qui lui prouve que vous êtes un homme qui une fois avec elle ne la laissera pas tomber facilement. Cela lui prouve que vous devez sincèrement tenir à elle et que vous êtes prêt à vous engager, plus qu’un homme qui se décourage en tout cas.

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De plus, votre persévérance lui prouve que vous faites partie de « ceux qui savent y faire » (voir mon article « Pourquoi je préfère que tu devines ?… »).

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Et enfin, en vous poussant à être insistant, elle vous pousse à prendre le risque d’être un « gros lourd », l’idée étant de s’assurer que malgré ces incitations à l’être, vous n’allez jamais dépasser la limite.

 

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L’idée avec ce test est de vérifier que justement, vous allez trouver le juste milieu. Chaque femme attend de vous que vous soyez relativement insistant, mais pas trop. Pour la suite de cet article, j’appellerai le juste milieu qu’elle attend de votre part en terme de persistance le « juste milieu » ou « sa limite » ou encore « son niveau de persistance ».

 

Une femme effectue le test de la persistance pour s’assurer à la fois que vous êtes un homme sérieux qui est vraiment intéressée par elle et pour vérifier que vous ne serez pas dangereux. Si vous n’allez pas assez loin, vous n’aurez plus de contact avec elle et vous la perdrez ; si vous allez trop loin, elle se sentira effrayée et vous la perdrez également. Voilà pourquoi ceux qui vous conseillent de toujours tenter jusqu’à ce qu’elle vous dise non pour ne rien regretter et ceux qui vous conseillent de vous arrêter avant d’être lourd ont chacun raison.

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… Là où la logique finit

 

Tant que vous n’avez pas atteint la limite de votre cible, vous devez persister, et lorsque vous l’atteignez, vous devez savoir vous arrêter (il ne sera pas nécessaire d’aller plus loin pour la séduire de toute façon). Où se situe cette limite ? Et bien, c’est ça le problème : vous ne pouvez pas savoir ! Chaque femme veut que vous adoptiez un niveau de persistance différent, et même pour une femme donnée, le juste milieu qu’elle cherche à vous faire atteindre à l’intérieure d’elle-même varie selon l’homme et selon la situation. En d’autres termes, vous n’aurez jamais à faire la même chose, et vous ne pourrez jamais vraiment savoir. Mon raisonnement logique se termine donc ici car je ne peux plus vous guider davantage.

 

C’est d’ailleurs un problème auquel j’ai souvent été confronté à une époque. Et pour l’avoir beaucoup étudié et avoir lu de nombreux livres et articles sur ce sujet, je crois pouvoir dire qu’au fond, personne ne sait, personne ne peut vous dire comment savoir, lorsqu’une femme ne répond pas à votre appel par exemple, de quel côté du juste milieu vous êtes. De nombreux auteurs vous diront que si elle ne répond pas il ne faut pas insister et il vaut mieux passer à autre chose. D’autres au contraire vous diront c’est un test pour voir si vous allez insister parce que vous tenez vraiment à elle. Vous voyez de quel genre d’articles je parle ? Tous ces avis contradictoires me poussent à penser qu’on ne peut pas savoir. C’est du cas par cas. Et le paradoxe de la persistance explique pourquoi.

 

Si seulement la femme en face de vous vous guidait, vous y verriez plus clair, mais son test n’aurait plus aucune valeur. Si elle ne vous donne aucune indication, seul un homme qui la comprend, qui sent ce qu’elle veut vraiment, qui la respecte au point de ne pas l’effrayer mais qui la désire au point de ne pas la laisser tomber, et qui adopte spontanément ces comportements, peut réussir à sortir avec elle. Si elle donne des indications au contraire, un homme qui « veut juste du sexe pour se barrer après » pourra également parvenir à sortir avec elle.

 

C’est entre autre pourquoi les femmes sont passées reines dans l’art de dissimuler leurs attentes : les communiquer, cela représenterait un danger. Mais ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’en les dissimulant, seuls les hommes qui adopteraient le même niveau de persistance que celui recherché par une femme en particulier pourraient sortir avec elle. C’est le but recherché, mais ce niveau de persistance, ce juste milieu, est très fin : dites juste une phrase de trop, relancez-la juste une fois de trop et vous faites fuir une femme pour toujours ! Et alors qu’il faut être très précis, tous les hommes vont offrir un niveau de persistance différent. Car comme les femmes, ils ont eux aussi un avis subjectif de ce qu’est le « juste milieu » à avoir en terme de persistance.

 

Tout ça pour vous prouver que très peu d’hommes vont réussir à viser juste. Et cela signifie que « les gros lourds » et « les hommes qui ne savent pas ce qu’ils veulent » sont tous deux des problèmes auxquels les femmes seront nécessairement confrontées ! Ironiquement, les femmes se plaignent que les hommes soient trop insistants ou pas assez engagés, alors que ces comportements sont une conséquence naturelle et inévitable d’un test qu’elles mettent elles-mêmes en place inconsciemment ! Si elles voulaient vraiment que ces deux genres d’hommes disparaissent et n’avoir affaire qu’à des hommes qui trouvent le juste milieu, ce serait très simple : elles n’auraient qu’à guider les hommes davantage. Mais vous avez remarqué à quel point cela leur paraît tout simplement inconcevable… car si elles le faisaient, elles n’auraient plus aucun moyen de sélectionner les « bons » au milieu des autres.

 

Petite précision, quand je vous parle des « gros lourds » inévitables dans le paragraphe précédent, je pense davantage à un homme sincère, qui veut séduire une femme mais qui devient trop insistant même en essayant de faire du mieux qu’il peut, parce qu’il ne peut tout simplement pas deviner ce que la femme en face de lui attend. Je ne vous parle pas d’un « gros lourd » qui mettrait sa main aux fesses d’une inconnue dans le métro, ou encore qui suivrait une femme sur un kilomètre en lui-disant que si elle a mis une jupe, c’est bien qu’elle a envie qu’on vienne lui faire l’amour… Dans ce cas de figure, vous n’avez pas besoin d’être guidé par votre cible ni d’être intelligent pour vous rendre compte que vous avez très largement dépassé sa limite.

 

Le test de la persistance permet de filtrer ces vrais gros lourds-là également, mais même sans appliquer ce test, ceux-ci peuvent ne plus faire partie de ce monde, avec juste une bonne éducation. En ce qui concerne les lourds plus modérés en revanche, je pense que la plupart des hommes seront d’accord avec moi : même en voulant bien faire, comment voulez-vous que nous ne fassions jamais d’erreur avec si peu d’indications ? Je sais qu’un monde où les hommes sont moins dangereux est possible, mais un monde où les hommes ne feraient jamais d’erreur me paraît tout simplement inconcevable, avec la compréhension que j’ai de la séduction à l’heure actuelle.le

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Arimas

Arimas 10

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le paradoxe de la femme qui dit oui quand elle veut dire non et qui dit non quand elle veut dire oui... :D

Il s'appuie sur l'exemple d'un de ses amis en contact avec une femme avec qui le départ a été un peu "hésitant" et froid... mais en insistant un peu les choses se sont améliorées.

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peggy

peggy 236

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le paradoxe de la femme qui dit oui quand elle veut dire non et qui dit non quand elle veut dire oui... :D

Il s'appuie sur l'exemple d'un de ses amis en contact avec une femme avec qui le départ a été un peu "hésitant" et froid... mais en insistant un peu les choses se sont améliorées.

 

Samira t'aurais du laisser ces fainéants lire l'article :D

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Guest thalwith

Guest thalwith

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le paradoxe de la femme qui dit oui quand elle veut dire non et qui dit non quand elle veut dire oui... :D

Il s'appuie sur l'exemple d'un de ses amis en contact avec une femme avec qui le départ a été un peu "hésitant" et froid... mais en insistant un peu les choses se sont améliorées.

 

merci Samira :o

 

@idrissima énigme résolue, tu sais ce qui te reste a faire :D

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