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au pays de la kaaba


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Le terrorisme vit et s'étend grâce à ses soutiens .......

 

Atlantico : Quelques heures avant sa rencontre avec le Premier ministre du Qatar, Manuel Valls a déclaré sur RTL à propos de l'implication de l'Arabie saoudite et du Qatar dans le financement du terrorisme "Je n'ai pas de raison de douter de l'engagement de ces deux gouvernements". Quels sont exactement les soupçons qui pèsent sur ces deux pays du Golfe ? Sur quoi se fondent-ils ?

 

Roland Lombardi : Il est difficile de prouver noir sur blanc que le Qatar et l’Arabie saoudite financent des organisations terroristes.

 

 

 

Surtout, que ces financements sont le fait, la plupart du temps, moins des Etats et de leurs gouvernements que de particuliers, de fondations ou d’organisations originaires de ces deux pays.

 

Mais par déduction et grâce à certaines révélations et enquêtes sérieuses, nous pouvons conclure que oui, d’une certaine manière, Doha et Riyad financent (du moins de manière indirecte et discrète) des mouvements terroristes.

 

 

 

On se souvient tous du rôle de l’Arabie saoudite dans la guerre d’Afghanistan lorsqu’elle financait et soutenait (avec les Américains et les Pakistanais) les moudjahidines (cf. Oussama Ben Laden) contre les Soviétiques, puis plus tard, à partir de 1994, les Talibans avec qui elle partage le même corpus politico-religieux du wahhabisme… Dans les années 1990, Riyad a été très influente dans les guerres des Balkans puis dans les troubles du Caucase. C’est d’ailleurs à partir de 1990 que Moscou interdit le wahhabisme sur son sol et expulse les imams d’origine ou sous influences saoudiennes

 

 

 

Quant au Qatar, pour rappel, en mars 2014, le sous-secrétaire américain au Trésor, responsable de la lutte contre le financement du terrorisme, a révélé que l’émirat, qui est pourtant un allié de Washington, finançait depuis de nombreuses années le Hamas. N’oublions pas que durant l’été 2014 et l’opération israélienne « Bordure protectrice » à Gaza, le Qatar avait menacé d’expulser le chef du bureau politique du Hamas installé à Doha, Khaled Mechaal, si celui-ci acceptait les propositions égyptiennes dès le début du conflit…

 

Par ailleurs, les liens du Qatar avec d’autres mouvements dangereux pour le Moyen-Orient sont de notoriété publique. Ainsi, les relations du Qatar avec le Hamas s’inscrivent parfaitement dans la politique étrangère de l’émirat depuis quelques années…

 

 

 

En juin 2013, les Talibans n’ont-ils pas été autorisés à ouvrir un bureau diplomatique à Doha ?

 

Le rôle du Qatar semble aussi important en Afrique du Nord. Ainsi, la presse française et certains spécialistes ont révélé que Doha apportait un soutien financier à des éléments djihadistes dans le Nord du Mali mais aussi à certaines tribus séparatistes touaregs. Les services spéciaux français mais aussi algériens ont alerté les autorités françaises sur un probable financement d’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) par des Qataris. D’ailleurs, avant l’intervention de l’armée française au Mali, rappelons que la seule organisation humanitaire autorisée dans le nord du pays était le Croissant-Rouge du Qatar…

 

En Libye aussi, le Qatar est soupçonné d’entretenir des liens très étroits avec des groupes islamistes depuis la chute de Kadhafi, comme s’en était alarmé le Premier ministre libyen de transition, Mahmoud Jibril…

 

 

 

Quant à la Syrie et l’Irak, ce sont peut-être les zones où le Qatar et l’Arabie saoudite ont été les plus actifs ces dernières années. En effet, depuis le début de la guerre civile en Syrie, les deux monarchies du Golfe ont mis toute leur énergie pour dominer l’opposition syrienne. C’est pourquoi, jusqu’à la scission d’avril 2013, Riyad et Doha ont soutenu le Front Al-Nosra. Cette organisation, qui rappelons-le, est affiliée à Al-Qaïda et inscrite pourtant sur la liste noire des terroristes de Washington ! Après le printemps 2013, lorsqu’Al-Nosra s’est donc séparé de l’Etat islamique (EI) dirigé par al-Baghdadi, Doha s’est alors tourné vers l’EI à l’inverse de Riyad qui poursuivit, elle, son financement d’Al-Nosra…

 

Enfin, le Qatar reste le plus grand bailleur de fonds des Frères musulmans au Moyen-Orient et en Europe. Mais les Frères musulmans peuvent-ils être considérés comme des terroristes ? En tout cas, ils le sont officiellement pour l’Arabie Saoudite, la Russie et le président égyptien Al-Sissi.

 

Quant à l’Arabie saoudite, elle soutient et finance la plupart des mouvements salafistes à travers le monde…

 

 

Pourquoi l'Arabie saoudite et le Qatar financeraient-ils le terrorisme islamiste ?

 

L’Arabie saoudite, et encore moins le petit Qatar, n’ont pas d’armée digne de ce nom. Il n’ y a pas de tradition guerrière ou militaire comme par exemple en Egypte. On en voit d’ailleurs le résultat avec l’intervention saoudienne au Yémen depuis mars 2015 et qui est d’ores et déjà ratée. Par ailleurs, rappelons que depuis 1945 et le pacte du Quincy, le royaume saoudien est sous la protection des Etats-Unis (cf. la guerre du Golfe de 1990)…

 

 

 

C’est donc avec leurs pétrodollars que les monarchies du Golfe ont pu s’offrir des allégeances et des influences, à la fois diplomatiques et religieuses, à travers le monde.

 

Lorsqu’il fallait « muscler » ces influences, financer et soutenir des milices islamistes voire des groupes terroristes fut alors la solution.

 

 

 

Le Qatar et l’Arabie saoudite (malgré toutefois une certaine rivalité et une opposition de vue) ont donc exploité le chaos provoqué par les « Printemps arabes » afin d’aider les Frères musulmans et les salafistes à renverser les régimes traditionnels arabes. Doha et Riyad ont alors présenté la Turquie islamo-« démocrate » d’Erdogan (proche des Frères musulmans) comme un exemple auprès des naïfs Occidentaux…

 

Lorsque au bout de presque cinq ans, cette stratégie s’avéra être un échec partout, en Tunisie, en Egypte et surtout en Libye et en Syrie, les monarchies du Golfe ont tout de même continué à financer et aider les milices islamistes notamment dans ces deux derniers pays…

 

 

On parle également d'un financement du terrorisme par de riches particuliers ou associations du Qatar ou d'Arabie saoudite … Qu'en est-il ?

Un exemple : Il y a un millier de princes en Arabie saoudite. Les luttes au sein du pouvoir du royaume étant féroces et intenses, chaque prince joue sa propre partition avec ses propres deniers dans la région et la plupart du temps pour des raisons internes (recherche du soutien de certains religieux souvent opposants du roi, allégeance de futurs appuis extérieurs - l’EI a menacé d’ailleurs le royaume - au cas où, pressions sur le roi, etc. …).

 

 

Les gouvernements saoudiens et qataris ferment-ils volontairement les yeux ? Si oui, pourquoi ?

 

Au début de la révolte syrienne contre Assad, par exemple, le patron des services de renseignements saoudiens, le prince Bandar Bin Sultan, avait réussi à convaincre le roi Abdallah, déjà très malade, qu’il fallait « combattre par tous les moyens » le régime d’Assad, ennemi numéro un de Riyad car allié du grand rival, l’Iran. Ainsi, faire tomber Bachar el-Assad était un des moyens de contrecarrer l’influence grandissante de Téhéran dans la région. En Irak, appuyer Al-Qaïda était aussi une stratégie afin de nuire et d’affaiblir le pays à majorité chiite et sous influence iranienne. Mais lorsque l’EI, issu d’Al-Qaïda, s’est développé et s’est de plus en plus émancipé de la tutelle financière et politique de ses parrains du Golfe, tout en menaçant ouvertement le royaume saoudien, le monstre, qu’ils avaient aidé à créer, devint alors incontrôlable…

 

 

Où en est-on aujourd'hui ? La tendance est-elle à l'augmentation de ces financements ou plutôt à leur réduction ?

 

Je l’ai dit plus haut, la politique de l’Arabie saoudite et du Qatar depuis ces dernières années dans la région est un véritable fiasco. D’autant plus que l’intervention Russe en Syrie risque d’en être le coup de grâce. Sans parler, suite aux derniers attentats de Paris, du virage à 360° de la diplomatie française envers Moscou et qui était pourtant, jusqu’à présent, la plus conciliante avec Riyad et Doha. La Turquie (confrontée à de graves problèmes internes) et même les Etats-Unis sont même sur le point de s’entendre avec le Kremlin…

 

 

 

Il semblerait alors que le Qatar ait grandement réduit ses aides et ses financements à des groupes jihadistes. Ce phénomène est d’ailleurs visible depuis plusieurs mois déjà. En effet, les Frères musulmans, les protégés de Doha, ont été écartés en Tunisie et sont pourchassés en Egypte. En Syrie, les milices que soutenait le petit émirat sont au plus mal. Toujours en Syrie et en Irak, l’EI qui, selon les experts, possèderait un patrimoine de 2 260 milliards de dollars, n’a plus besoin de l’argent qatari. Même à Gaza, le financement du Hamas par le Qatar est à présent scrupuleusement surveillé par les banques égyptiennes… Enfin, sous la pression internationale et dans le but de préserver ses investissements à l’étranger mais aussi afin de redorer son image déjà bien écornée par les médias occidentaux et même français, le Qatar a finalement et discrètement décidé de se retirer « du jeu ».

 

 

 

Quant à l’Arabie saoudite, depuis un an et demi, sous l’égide du prince Mohammed Ben Nayef, l’homme de l’anti-terrorisme et aujourd’hui héritier du trône, Daesh et Al-Qaïda ont été placés sur la liste des organisations terroristes à combattre. Cependant, en Arabie, les sympathisants jihadistes sont nombreux et cela se voit clairement sur les réseaux sociaux. Pour preuve aussi, cet appel, il y a quelques semaines, d’une cinquantaine de religieux saoudiens exhortant les pays arabes et les musulmans à apporter un soutien « moral, matériel, politique et militaire » aux jihadistes en Syrie contre Assad et surtout les Russes. Comme nous l’avons vu précédemment, certains princes financent encore et fournissent en armes les « rebelles » syriens et les combattants d’Al-Nosra. Les autorités saoudiennes sont inquiètes de ces agissements et de la colère de certains. Ainsi, elles ferment les yeux et peut-être y participent même aussi afin de ménager la chèvre et le chou. Mais le cœur n’y est plus. Devant l’évolution des positions occidentales, l’éventualité d’un accord sur le maintien (provisoire ?) de Bachar el-Assad au pouvoir et d’une seule coalition contre Daesh, unissant Russes, Américains et à présent Français, Riyad est de plus en plus isolé diplomatiquement. D’autant plus, que les Etats-Unis semblent vouloir se rapprocher de l’Iran. Si nous ajoutons à cela, les tensions et les luttes de pouvoir, le gouffre financier que provoquent la guerre au Yémen et surtout la politique de baisse du prix du baril, un stress hydrique sans précédent…l’Arabie connaît et va connaître des difficultés de plus en plus grandes. C’est pourquoi le roi Salman et son entourage souhaitent une plus grande fermeté envers les supporters d’une politique qui a échoué et surtout, engager le dialogue (qui a commencé) avec les Russes qui sont devenus incontournables et qui peuvent devenir finalement un contrepoids à l’inexorable influence de l’Iran. Au final donc, il est fort probable, qu’à plus ou moins long terme, nous assistions à une réduction de ces financements qui sont d’ailleurs de plus en plus critiqués par les Occidentaux.

 

Read more at Financement du terrorisme*: ce qu?il est possible de dire du rôle de l?Arabie Saoudite et du Qatar (et pourquoi la Russie peut changer la donne) | Atlantico.fr

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Bravo monsieur Boudjedra....

 

Le regard de Rachid Boudjedra

 

L’Arabie saoudite ou la perversion politique

10:03 vendredi 20 novembre 2015 | Par Rachid Boudjedra | Actualité

 

Aucun pays dans l’histoire de l’humanité n’a été aussi complexe, compliqué, contradictoire, et donc pervers. Peuple nomade vivant dans une région où s’est forgée la langue arabe, grâce aux poètes prestigieux de ce qu’on a appelé « la jahilia« , tels Imrouou El Kai¨ss, Al Khanssaa et surtout Echanfara, le poète gueux et voyou, et grâce à la beauté de certains de ses sites,tel que le nord de cette presqu’île où se trouve la ville d’Aden et qui a donné le mot « Eden » au monde entier et à ce jour.

 

L’Arabie saoudite n’a jamais été une entité jusqu’à la chute totale de l’Empire Ottoman vers les débuts du 20e siècle et l’invasion anglaise qui sentait (puait ?) déjà le pétrole. Et ce ne sont pas les Ibn Saoud, comme on le croit souvent, qui composaient la plus grande tribu mais les Ibn Wahab dont le chef développa la doctrine wahabite implacable et inhumaine qui va devenir la Constitution de l’Arabie Saoudite dès que les Anglais installèrent les Ibn Saoud à la tête de cet état créé de toutes pièces par eux; et -aussi- la constitution du Qatar, un siècle plus tard, presque.

 

À la limite, le pétrole n’est pas la première priorité de ce royaume qui fait l’admiration unanime de l’Occident qui le parraine et le couve. De tout temps, ce pays a travaillé en bonne entente et en totale complicité avec les USA, d’abord et avec l’Europe, ensuite. Avec le pétrole, l’Arabie saoudite a formé des cadres hors pair qui ont étudié dans les plus grandes universités américaines mais il y a chez ces intellectuels saoudiens un dédoublement de la personnalité et à partir de là une fracture endogène de la conscience du monde qu’ils ont.

 

Entre l’habit traditionnel souvent de mise et l’habit européen qu’on ne se gêne pas de porter dès qu’on quitte le pays, l’homme saoudien vit deux vies en même temps : une vie monastique selon l’idéologie-Constitution wahabite et une vie dépravée dans les grandes villes américaines et européennes.

 

L’Occident ne pouvait trouver un meilleur gendarme arabo-musulman pour gérer et protéger ses intérêts économiques et financiers. Depuis la guerre d’Afghanistan, La décennie islamo-terroriste en Algérie, l’invasion de l’Irak en deux fois et l’écrasement de la Syrie, cet Occident là a fait son sale boulot avec l’argent saoudien st sous la houlette de Ryadh. Le moucheron quatari, lui, ne jouant en fait qu’un rôle de hall d’exposition pour la sainte alliance occidentalo-saoudienne.

 

Mais l’Arabie a comme règle absolue et définitive : le déni total.

 

Même le calvaire de Raef El Badaoui est un non-événement pour cet État!

 

Mais le déni politique n’est pas l’apanage du régime wahabi car l’Occident le pratique d’une façon obsessive et obsédante.

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Valls qui dit que pour lui saoudiya et qatar ne sont pas derrière le terrorisme

Alors que leurs services secrets de saoudiya et du qatar détruisent le monde

Il dit c'est difficile de le prouver, et les services secrets de la france ils fond quoi?

Saoudiya et Qatar sont le Nid du terrorisme, merci pour l'article

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