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Beaucoup qui ont lu le CORAN disent comme avoir été heurter On peut dire aussi


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Keyboardzapper sera étonné de voir le nombre de vocabulaire commun entre la Bible et le Coran...le problème c'est qu'il pense que la langue originale de la Bible c'est le latin :D

 

Salut

 

le vocabulaire du coran est largement tirés du talmud...

 

du temps de moise le latin n'existait pas...

 

je crois bien que tu n'as jamais ouvert une bible de ta vie , pour te rendre compte que à la 3e page c'est écrit " CETTE BIBLE A ÉTÉ TRADUITE DU LA VERSION ORIGINALE HÉBREU ET GREC " autrement tu n'aurais dis cette grosse bourde "c'est qu'il pense que la langue originale de la Bible c'est le latin"

 

Mahomed avait des scribes qui écrivaient pour lui ses révélations. L'un des scribe était Abdallah Ibn Sa'd Ibn Abi Sarh. Lorsque ce dernier écrivait ces révélations, il lui arrivait souvent d'apporter des suggestions pour en améliorer le sens. Mohamed a souvent été d'accord et a donc autorise ces changements. Eventuellement, ce scribe a quitte l'islam car il a compris que si en tant que simple scribe il lui avait été permis de changer ce qui était suppose être la parole de dieu, cela ne pouvait donc venir de dieu. Plus tard, après la conquête de la Mecque, Mohamed a ordonna la mort de ce scribe.[/Quote]

 

 

http://commentairecritiquedelislam.blogspot.fr/2015/03/blog-post.html

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Salut

 

le vocabulaire du coran est largement tirés du talmud...

 

du temps de moise le latin n'existait pas...

 

je crois bien que tu n'as jamais ouvert une bible de ta vie , pour te rendre compte que à la 3e page c'est écrit " CETTE BIBLE A ÉTÉ TRADUITE DU LA VERSION ORIGINALE HÉBREU ET GREC " autrement tu n'aurais dis cette grosse bourde "c'est qu'il pense que la langue originale de la Bible c'est le latin"

 

 

 

 

http://commentairecritiquedelislam.blogspot.fr/2015/03/blog-post.html

A tu des sources de ces choses là

Toutes choses est et doit être indiquer

Mais que dit tu de ce que dit dieu ,son prophete et qu est son messager

La parole ne doit pas changer d'un point où d'une virgule

Tu oubli de nous révéler ici

Que dieu révèle à son prophète la vérité suivante

Nous avons fait descendre le contrat

EN LANGUE ARABE

Eh!! Mon ami keyb

Quelle cuisine tu t'adonnes

Edited by pmat
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A tu des sources de ces choses là

Toutes choses est et doit être indiquer

Mais que dit tu de ce que dit dieu ,son prophete et qu est son messager

La parole ne doit pas changer d'un point où d'une virgule

Tu oubli de nous révéler ici

Que dieu révèle à son prophète la vérité suivante

Nous avons fait descendre le contrat

EN LANGUE ARABE

Eh!! Mon ami keyb

Quelle cuisine tu t'adonnes

 

Tu es sur que la langue Arabe existait à l'époque????

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Tu es sur que la langue Arabe existait à l'époque????

 

salam Chrea

quand tu lira la bible si ce n'est pas deja fait

 

tu lira quelques paroles venant de l'arabe que jesus de nazarreth a employer et que les traducteurs on laisser

 

le mot fatate

pour designer - fille

et kamisse

pour designer la longue robe

et donc deja le monde ebreux parlait un certain nombre de mots venant de l'arabe

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salam Chrea

quand tu lira la bible si ce n'est pas deja fait

 

tu lira quelques paroles venant de l'arabe que jesus de nazarreth a employer et que les traducteurs on laisser

 

le mot fatate

pour designer - fille

et kamisse

pour designer la longue robe

et donc deja le monde ebreux parlait un certain nombre de mots venant de l'arabe

 

Merci PMAT!

Bonne journée.

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A tu des sources de ces choses là

Toutes choses est et doit être indiquer

Mais que dit tu de ce que dit dieu ,son prophete et qu est son messager

La parole ne doit pas changer d'un point où d'une virgule

Tu oubli de nous révéler ici

Que dieu révèle à son prophète la vérité suivante

Nous avons fait descendre le contrat

EN LANGUE ARABE

Eh!! Mon ami keyb

Quelle cuisine tu t'adonnes

 

salut

il n'existe aucun écrits ou traces de gravure dans la pierre ou autre stèle de l'existence de l'arabe a cette époque. et les seules manuscrit en arabe ne sont pas du tout compréhensible pour le commun des arabes car l'alphabet utilisés ne comportait aucuns diacritiques pour donne la bonne prononciation du mots et faire la distinction entre les mots.

en voici un exemple d'un manuscrit de Sanaa et dis moi si tu arrive a le déchiffré.( sans passer par une recherche sur le net )

 

098.jpg.0e1df855f9cf1db9a357fc6b029b301a.jpg

 

on aimerais bien que tu nous expliques la présence de plus de 270 mots étranger dans le coran puisque ce dernier dit être en arabe clair.

http://www.avairan.com/non_arab_dans_le_cora.htm

Edited by KEYBOARDZAPPER
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salut

il n'existe aucun écrits ou traces de gravure dans la pierre ou autre stèle de l'existence de l'arabe a cette époque. et les seules manuscrit en arabe ne sont pas du tout compréhensible pour le commun des arabes car l'alphabet utilisés ne comportait aucuns diacritiques pour donne la bonne prononciation du mots et faire la distinction entre les mots.

en voici un exemple d'un manuscrit de Sanaa et dis moi si tu arrive a le déchiffré.( sans passer par une recherche sur le net )

 

[ATTACH=CONFIG]3236[/ATTACH]

 

on aimerais bien que tu nous expliques la présence de plus de 270 mots étranger dans le coran puisque ce dernier dit être en arabe clair.

http://www.avairan.com/non_arab_dans_le_cora.htm

 

Je n'avais donc pas tout à fait tort!

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Salut

 

le vocabulaire du coran est largement tirés du talmud...

 

du temps de moise le latin n'existait pas...

 

je crois bien que tu n'as jamais ouvert une bible de ta vie , pour te rendre compte que à la 3e page c'est écrit " CETTE BIBLE A ÉTÉ TRADUITE DU LA VERSION ORIGINALE HÉBREU ET GREC " autrement tu n'aurais dis cette grosse bourde "c'est qu'il pense que la langue originale de la Bible c'est le latin"

 

http://commentairecritiquedelislam.blogspot.fr/2015/03/blog-post.html

 

Salut,

 

L'hébreu (ع.ب.ر.ي) et l'arabe (ع.ر.ب.ي) sont des langues soeurs (comme tu dirais le kabyle et le chaoui). Elle sont très proches et le vocabulaire BIBLIQUE et très similaires au vocabulaire coranique.

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Salut,

 

L'hébreu (ع.ب.ر.ي) et l'arabe (ع.ر.ب.ي) sont des langues soeurs (comme tu dirais le kabyle et le chaoui). Elle sont très proches et le vocabulaire BIBLIQUE et très similaires au vocabulaire coranique.

 

Salam

Il faut le dire à notre Ami keyb

Que oui on dit bonjour

En arabe on dit Salam

 

Et en ebreu on dis shalom

Mais keyb tire à lui la couverture

Pour avoir raison

Car il a dit que le prophète dans l'écriture du coran

Comme si la langue Arabe ne se parlait pas

Que Dieu n'employait pas les mots juste pour le peuple arabe

Et le monde arabe n'avait pas de langue ni l'écriture

QUE LE PROPHÈTE ET LE SCRIBE NÉGOCIAIT LA FORMULE ,LA PLUS JUSTE et la plus adapter À ECRIRE AVEC L'ACCORD DU PROPHÈTE MOHAMED SSA

Que ne faut il pas entendre

 

Moi j'ai les premiers ecris

EN ARABE

Edited by pmat
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Guest L'étrangère
salut

il n'existe aucun écrits ou traces de gravure dans la pierre ou autre stèle de l'existence de l'arabe a cette époque. et les seules manuscrit en arabe ne sont pas du tout compréhensible pour le commun des arabes car l'alphabet utilisés ne comportait aucuns diacritiques pour donne la bonne prononciation du mots et faire la distinction entre les mots.

en voici un exemple d'un manuscrit de Sanaa et dis moi si tu arrive a le déchiffré.( sans passer par une recherche sur le net )

 

[ATTACH=CONFIG]3236[/ATTACH]

 

on aimerais bien que tu nous expliques la présence de plus de 270 mots étranger dans le coran puisque ce dernier dit être en arabe clair.

http://www.avairan.com/non_arab_dans_le_cora.htm

 

Aya barkana mel khorti, l'Arabe est étudié dans les plus grandes universités d'Occident. Cette belle et éloquente dame a une des plus belles lignées. La beauté de l'Arabe, ses traits d'écriture, l'intonation de ses prononciations, la profondeur de ses sens... Il n'y a pas plus belle langue dans le monde.

 

Ma adjmalaha ya ayouha a'daaha.

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Bism allah en tous cas voici ce à quoi dieu appelle les hommes

 

vous méditiez!

(266) Ô les croyants! Dépensez des meilleures choses que vous avez gagnées et des récoltes que Nous avons fait sortir de la terre pour vous. Et ne vous tournez pas vers ce qui est vil pour en faire dépense. Ne donnez pas ce que vous-mêmes n’accepteriez qu’en fermant les yeux! Et sachez qu’Allah n’a besoin de rien et qu’Il est digne de louange.

 

(267) Le Diable vous fait craindre l’indigence et vous commande des actions honteuses; tandis qu’Allah vous promet pardon et faveur venant de Lui. La grâce d’Allah est immense et Il est Omniscient.

 

(268) Il donne la sagesse à qui Il veut. Et celui à qui la sagesse est donnée, vraiment, c’est un bien immense qui lui est donné. Mais les doués d’intelligence seulement s’en souviennent

 

(269) Quelles que soient les dépenses(1) que vous avez faites, ou le vœu que vous avez voué, Allah le sait. Et pour les injustes, pas de secoureurs!

 

(270) Si vous donnez ouvertement vos aumônes, c’est bien; c’est mieux encore, pour vous, si vous êtes discrets avec elles et vous les donniez aux indigents. Allah effacera une partie de vos méfaits. Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.

 

(271) Ce n’est pas à toi de les guider (vers la bonne voie), mais c’est Allah qui guide qui Il veut. Et tout ce que vous dépensez de vos biens sera à votre avantage et vous ne dépensez que pour la recherche de la Face «Wajh» d’Allah. Et tout ce que vous dépensez de vos biens dans les bonnes œuvres vous sera récompensé pleinement. Et vous ne serez pas lésés(2).

 

(272) Aux nécessiteux qui se sont confinés dans le sentier d’Allah, ne pouvant pas parcourir le monde, et que l’ignorant croit riches parce qu’ils ont honte de mendier - tu les reconnaîtras à leur aspect - Ils n’importunent personne en mendiant. Et tout ce que vous dépensez de vos biens, Allah le sait parfaitement(3).

 

(273) Ceux qui, de nuit et de jour, en secret et ouvertement, dépensent leurs biens (dans les bonnes œuvres), ont leur salaire auprès de leur Seigneur. Ils n’ont rien à craindre et ils ne seront point affligés.

 

(274) Ceux qui mangent [pratiquent] de l’intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé. Cela, parce qu’ils disent: «Le commerce est tout à fait comme l’intérêt». Alors qu’Allah a rendu licite le commerce, et illicite l’intérêt(1). Celui, donc, qui cesse dès que lui est venue une exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu’il a acquis auparavant; et son affaire dépend d’Allah(2). Mais quiconque récidive... alors les voilà, les gens du Feu! Ils y demeureront éternellement.

 

(275) Allah anéantit l’intérêt usuraire et fait fructifier les aumônes. Et Allah n’aime pas le mécréant pécheur.

 

(276) Ceux qui ont la foi, ont fait de bonnes œuvres, accompli la Ṣalāt et acquitté la Zakāt auront certes leur récompense auprès de leur Seigneur. Pas de crainte pour eux, et ils ne seront point affligés. (277)

Edited by pmat
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Aya barkana mel khorti, l'Arabe est étudié dans les plus grandes universités d'Occident. Cette belle et éloquente dame a une des plus belles lignées. La beauté de l'Arabe, ses traits d'écriture, l'intonation de ses prononciations, la profondeur de ses sens... Il n'y a pas plus belle langue dans le monde.

 

Ma adjmalaha ya ayouha a'daaha.

Ca nempeche pas qu'Allah a utilise beaucoup de mots non arabes dans son coran,c'est un arabe non pur,truffe de mots perses, syriaques etc......., alors inutile de nous faire tout un plat sur la beaute de la langue arabe, tu ne laimes pas parqu'elle est belle , mais parceque c'est ta langue, et , c'est une regle qui s'applique a tout le monde , ma langue est la meilleure du monde et je ne l'echangerai pas contre une autre, alors treve de fierte mal placee
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Ca nempeche pas qu'Allah a utilise beaucoup de mots non arabes dans son coran,c'est un arabe non pur,truffe de mots perses, syriaques etc......., alors inutile de nous faire tout un plat sur la beaute de la langue arabe, tu ne laimes pas parqu'elle est belle , mais parceque c'est ta langue, et , c'est une regle qui s'applique a tout le monde , ma langue est la meilleure du monde et je ne l'echangerai pas contre une autre, alors treve de fierte mal placee

 

Ce qui prouve que ce n'est pas Allah qui a écrit ce bouquin!

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Ca nempeche pas qu'Allah a utilise beaucoup de mots non arabes dans son coran,c'est un arabe non pur,truffe de mots perses, syriaques etc......., alors inutile de nous faire tout un plat sur la beaute de la langue arabe, tu ne laimes pas parqu'elle est belle , mais parceque c'est ta langue, et , c'est une regle qui s'applique a tout le monde , ma langue est la meilleure du monde et je ne l'echangerai pas contre une autre, alors treve de fierte mal placee

quel est ce mot?

qui sont-ils ces mots?

 

quand le monde arabe dit salam

les juifs eux disent shalom

 

les autres peuple disent Salut

 

qui part de l'arabite

SAL...

on a trois lettres dans salut

qui n'est rien d'autre que la salam arabe

 

camissa ou kmedja

n'est rien d'autre que traduit pour etre dit

Chemise ca commence pas c et venant de l'italien ou l'espagnole eux on garder le mot CAMISSA POUR DIRE CHEMISE

Edited by pmat
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IL EST ÉCRIS EN TRES GROSSES LETTRES

PARS DES PANNEAU

AU CENTRE CULTUREL ALGÉRIEN

QUE:

75% de la langue française viens de l'arabe

comme dire la cote d'azure

qui vien de Azhare ect..

si quelqu'un avait quelques chose a dire il l'aurais fait

 

on aurais fait un proces a l'algerie pour ces alegations

eh bien rien

 

au contraire les Algériens apprennent a autrui ce qu'il en est des choses

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Guest L'étrangère
Ca nempeche pas qu'Allah a utilise beaucoup de mots non arabes dans son coran,c'est un arabe non pur,truffe de mots perses, syriaques etc......., alors inutile de nous faire tout un plat sur la beaute de la langue arabe, tu ne laimes pas parqu'elle est belle , mais parceque c'est ta langue, et , c'est une regle qui s'applique a tout le monde , ma langue est la meilleure du monde et je ne l'echangerai pas contre une autre, alors treve de fierte mal placee

 

Vous êtes devenu tellement mégalo que vous parlez de votre Dieu d'une manière très insolente. Croyez-vous que vous venez de nul part ? Ne me dites pas mes parents blablabla car eux aussi ne viennent pas de nul part.

La langue arabe est très riche et fait partie des plus pures des langues. Il y a d'autres langues que je trouve jolie, je demande souvent quelle sonorité a le français, je ne peux pas juger.. mais l'Arabe si.

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Guest samirovsky
Vous êtes devenu tellement mégalo que vous parlez de votre Dieu d'une manière très insolente. Croyez-vous que vous venez de nul part ? Ne me dites pas mes parents blablabla car eux aussi ne viennent pas de nul part.

La langue arabe est très riche et fait partie des plus pures des langues. Il y a d'autres langues que je trouve jolie, je demande souvent quelle sonorité a le français, je ne peux pas juger.. mais l'Arabe si.

 

Le discours sur la pureté des races comme celles des langues doit normalement être haramisé, sinon proscrit:D

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Aya barkana mel khorti, l'Arabe est étudié dans les plus grandes universités d'Occident. Cette belle et éloquente dame a une des plus belles lignées. La beauté de l'Arabe, ses traits d'écriture, l'intonation de ses prononciations, la profondeur de ses sens... Il n'y a pas plus belle langue dans le monde.

 

Ma adjmalaha ya ayouha a'daaha.

 

être étudié ne veut pas dire que c'est une langue ancienne....je te parle de trace de l’écriture arabe dans l'histoire antiques...les sumériens ont laissé des écrits sur des tablettes mais les arabe rien du tout.

 

faut dire merci a celui qui a introduit les diacritiques autrement l'arabe ne serait compris que par ceux qui l'on écrit du temps de mahomed...

 

Toutes les langues sont belles et chacune a son propre charme...tu ne peut dire que telle langue est plus belle que l’autre...

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quel est ce mot?

qui sont-ils ces mots?

 

Tu veux des mots,tires de la langue perse, juive, syriac, ethiopienne, berbere?car Allah a utilise des mots non arabes tires de toutes ces langues????????meme le mot korane et fourquane qui designent le coran ne sont pas arabes
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Vous êtes devenu tellement mégalo que vous parlez de votre Dieu d'une manière très insolente. Croyez-vous que vous venez de nul part ? Ne me dites pas mes parents blablabla car eux aussi ne viennent pas de nul part.

La langue arabe est très riche et fait partie des plus pures des langues. Il y a d'autres langues que je trouve jolie, je demande souvent quelle sonorité a le français, je ne peux pas juger.. mais l'Arabe si.

Dire que l'arabe est la belle est une forme de racisme, comment peut ellle belle quand elle ne comporte pas la lettre V,ou P,dire que c'est belle langue car ce connard d'Allah, l'a choisi est une aberration,et tout con qu'il est , il n'a jamais dit qu'il l'a choisi car elle est la belle belle et la plus charmante des langues, d'ailleurs , il n'a jamais donne une explication plausible de son choix, que je trouve pour ma part tres inadequat
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Dire que l'arabe est la belle est une forme de racisme, comment peut ellle belle quand elle ne comporte pas la lettre V,ou P,dire que c'est belle langue car ce connard d'Allah, l'a choisi est une aberration,et tout con qu'il est , il n'a jamais dit qu'il l'a choisi car elle est la belle belle et la plus charmante des langues, d'ailleurs , il n'a jamais donne une explication plausible de son choix, que je trouve pour ma part tres inadequat

 

salam maureted

Je ne te reprocherais pas ta vulgarité envers dieu

 

Si tu parles comme ça c'est que tu ne maitrise point l'arabe

Ou que tu n'as pas trouvé chaussure a ton pied en échangeant avec un arabe

 

Car les occidentaux l'apprécient et la trouve contrairement a toi

Très belle et très pertinentes

 

Mais je crois savoir quelle est ton problème

tu aurais voulu traduire techniquement tes connaissance intellectuelles européanisé en ne trouvant pas leur égale en langue arabe

 

On est souvent dans le comment on dit X ou Y

 

Alors qu'il suffirait que nos Administrateur structure académique

Le veuille et le parle tout simplement

 

Et notre langage changera

 

Mais bien des intello ont la parole facile pourtant en parlant l'arabe il diront ( par ce que)

Car il ne se sont pas habituer a le dire en arabe

Edited by pmat
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salam maureted

Je ne te reprocherais pas ta vulgarité envers dieu

Un exemple pour te le prouver si toi tu parles et que tu maitrises

Essaye de nous traduire ce qui suit

Et soit fidèle :

Basta ! Décrypter Résister Inventer Débattre Chroniques Dossiers

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Naomi Klein : « Si nous conjuguons justice sociale et action pour le climat, (...)

Urgence

Naomi Klein : « Si nous conjuguons justice sociale et action pour le climat, les gens se battront pour cet avenir »

par Agnès Rousseaux, Sophie Chapelle 8 avril 2015

Face à l’ampleur des inégalités générées par le capitalisme débridé, face à l’urgence écologique que représente le dérèglement climatique, « tout peut changer », assure Naomi Klein dans son nouveau livre. A condition de ne pas « céder au désespoir », car « trop de vies sont en jeu », et de « se battre pour construire un système économique plus juste ». L’essayiste et militante altermondialiste canadienne est connue pour ses ouvrages critiques du capitalisme : No Logo dénonçait la tyrannie des marques, La stratégie du choc décryptait la brutalité des réformes néo-libérales. Elle pointe désormais l’impunité totale dont bénéficient les grandes entreprises pétrolières et gazières qui font peser une menace mortelle sur la planète. Entretien et vidéo.

Basta ! : Nous savons ce qui va arriver si nous ne faisons rien contre le dérèglement climatique – un désastre écologique et humain – et pourtant rien ne se passe. Comment expliquer ce déni dans lequel nous vivons ?

 

Naomi Klein : Le problème n’est pas que nous ne faisons rien, mais que nous nous engageons activement dans les mauvais choix. Notre système économique repose sur une croissance infinie. Toute expansion est considérée comme positive. Nos émissions de CO2 augmentent beaucoup plus rapidement que dans les années 1990. Dans la dernière décennie, le prix très élevé du pétrole a incité le secteur énergétique à se tourner vers de nouvelles formes d’extraction, plus coûteuses et plus polluantes, comme le pétrole des sables bitumineux et la fracturation hydraulique [gaz de schiste]. Nous avons encouragé les multinationales à produire à moindre coût, avec une main d’œuvre pas cher et des ressources énergétiques à prix bas. On ne peut pas dire que nous ne faisons rien : nous faisons empirer le problème !

La question climatique est angoissante pour beaucoup de gens. Vous estimez au contraire qu’elle constitue une opportunité pour tout changer, que la transition énergétique représente un défi exaltant. Comment changer l’état d’esprit de celles et ceux qui le vivent comme une contrainte et avec anxiété ?

Nous payons les conséquences de deux décennies de politiques climatiques qui n’étaient pas basées sur la justice. Résultat : la facture de la transition écologique pèse sur notre consommation quotidienne, sur les travailleurs. Les gens associent désormais les actions contre le changement climatique à l’augmentation du coût de la vie, au fait de payer un supplément pour des produits « verts » ou des énergies renouvelables. Ils ont commencé par accepter cette logique. Puis la crise économique est arrivée, les gens ont payé pour renflouer les banques et se demandent pourquoi ils devaient aussi payer pour les grandes entreprises polluantes. Non seulement celles-ci ne sont pas pénalisées, mais elles réalisent d’énormes profits. Cette injustice a provoqué des réactions.

« Tout peut changer » : entretien avec Naomi Klein

Nous devons construire une vision claire et ambitieuse de ce que peut être une transition basée sur la justice. Une transition dont la facture sera payée par ceux qui sont responsables de cette crise, et non par ceux qui n’en ont pas les moyens. Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas des sacrifices. Mais les gens seront beaucoup plus disposés à faire ces changements s’ils constatent que les normes sont appliquées avec justice, que l’on demande aussi aux plus grands pollueurs de changer.

 

Certaines multinationales pétrolières, comme ExxonMobil, BP ou Shell, ont déclaré la guerre à la planète, écrivez-vous…

Le modèle économique de ces entreprises les pousse à chercher sans cesse de nouvelles réserves de combustibles fossiles – charbon, pétrole et gaz. Une étude publiée par Carbon Tracker il y a trois ans montre à quel point cela va à l’encontre de ce que nous devons faire : l’industrie mondiale des énergies fossiles a aujourd’hui en réserve cinq fois plus de carbone que ce que peut absorber l’atmosphère, si nous voulons maintenir le réchauffement climatique en deçà de 2°C. Deux degrés, c’est un seuil déjà très dangereux. C’est l’objectif que se sont fixé nos gouvernements lors de la conférence sur le climat de Copenhague [en 2009]. Cela nous donne un « budget global » de carbone : nous savons combien de carbone peut être brûlé pour avoir une chance sur deux d’atteindre cet objectif. Or, ces entreprises possèdent des réserves de carbone cinq fois plus importantes que ce budget global. Ce qui explique pourquoi elles se battent avec tant d’ardeur contre la diffusion d’une information scientifique juste et honnête sur le climat, pourquoi elles financent les responsables politiques et les organisations qui nient le réchauffement climatique, pourquoi elles s’opposent à toutes les mesures de lutte contre le changement climatique, que ce soit une taxe sur le carbone ou le soutien aux énergies renouvelables.

Pourquoi ces entreprises bénéficient-elles d’une telle impunité, malgré la menace qu’elles font peser sur la planète ?

 

Ces industries, notamment pétrolières, sont les entreprises les plus puissantes au monde. Nos gouvernements ont mené des guerres pour protéger leurs intérêts. Les énergies fossiles, par nature, sont concentrées géographiquement. Leur extraction, leur transport, leur traitement, coûtent très cher. Ce qui entraine une concentration de richesse et de puissance entre les mains d’un petit nombre d’entreprises, publiques ou privées. Une concentration de pouvoirs qui facilite la corruption, légale ou illégale – les responsables qui font des allers-retours entre entreprises et milieu politique, les énormes quantités d’argent qui servent à payer des campagnes politiques – pour ne parler que des processus légaux. Voilà pourquoi ces multinationales bénéficient d’une totale impunité.

 

SUITE

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SUITE 1

 

oui si on est pas familier avec le sens des formules sauf pour les traducteur

ca sera oui tres dificile trouver les mots

 

Pour reprendre la main, devons-nous démanteler le pouvoir de ces entreprises transnationales ? Qu’est-ce que cela signifie concrètement ?

Nous devons d’abord ne pas augmenter leur pouvoir. Ce qui implique de bloquer les nouveaux accords de libre-échange, comme celui entre l’Europe et les États-Unis [Tafta], le Partenariat TransPacifique, ou l’accord entre l’Union européenne et le Canada. Ces accords donnent de nouveaux pouvoirs aux entreprises multinationales pour défier les gouvernements en matière de politique climatique. Un exemple : la société suédoise Vattenfall conteste la transition énergétique allemande, en affirmant qu’elle lui a fait perdre 4,7 milliards d’euros [à cause de l’abandon du nucléaire, ndlr.]. Un énorme montant, pour lequel elle poursuit le gouvernement allemand (grâce à des clauses relatives aux droits des investisseurs [1]). De quoi inquiéter les autres gouvernements, car la transition énergétique allemande est l’une des tentatives les plus audacieuses de transition vers les énergies renouvelables. Cette pression sonne donc comme un avertissement pour les gouvernements : « Si vous suivez cette voie, vous serez poursuivis ». Autre exemple : la fracturation hydraulique. Le Québec l’a interdite, le gouvernement français a adopté un moratoire. Mais au Canada, en vertu de l’accord Alena, une entreprise états-unienne conteste cette interdiction, affirmant que cela viole ses droits au forage de gaz. Ne donnons pas à ces multinationales des pouvoirs supplémentaires pour défier nos gouvernements, avec de nouveaux accords de libre-échange !

Il faut aussi les dépouiller de leurs pouvoirs actuels. Aux États-Unis, il faut contester le fait que les entreprises sont traitées comme des personnes devant la loi et que leurs dépenses de lobbying sont assimilées à de la liberté d’expression ! Une réglementation beaucoup plus stricte est nécessaire concernant le financement des campagnes de lobbying par les entreprises. Ces entreprises ont un modèle économique profondément immoral. Les bénéfices qu’elles ont gagnés sont illégitimes. Les gouvernements ont donc le droit de réclamer ces bénéfices, pour financer la transition pour sortir des énergies fossiles. C’est ce qui affaiblira leur pouvoir, car ce sont ces bénéfices qui les rendent puissantes. ExxonMobil a gagné 46 milliards de dollars en une seule année ! Un record.

Que dire aux salariés de ces entreprises polluantes, qui risquent de perdre leurs emplois ? Quelles alliances sont possibles ?

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suite et fin

 

La réponse au changement climatique doit être fondée sur la justice. Et c’est loin d’être une évidence ! Nous devons d’abord définir ensemble ce qu’est une transition juste. Ce principe doit être intégré dans nos revendications. Concrètement, cela signifie que les travailleurs du secteur des énergies fossiles qui perdraient leur emploi se verront offrir d’autres emplois, notamment dans le secteur des énergies renouvelables. Les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, les transports en commun créent 6 à 8 fois plus d’emplois que les investissements dans le secteur extractif. Mais si les emplois du secteur extractif sont les seuls emplois existants, le mouvement syndical va évidement se battre pour ces emplois.

Une alliance entre le mouvement ouvrier et le mouvement de justice climatique est pourtant nécessaire. Nous en voyons les prémices : l’alliance syndicale au Royaume-Uni demande par exemple la création « d’un million d’emplois pour le climat ». C’est le bon moment pour construire ce type d’alliance : le compromis entre les travailleurs, les syndicats et ces multinationales a été rompu, car ces dernières ne créent plus de nombreux emplois. Elles licencient même à cause du faible prix du pétrole. Ce ne sont pas les écologistes qui volent les emplois des travailleurs du secteur des énergies fossiles ! Ces derniers mois, à cause de la chute spectaculaire du prix du pétrole, plus de 100 000 emplois ont été perdus dans le secteur pétrolier et gazier aux États-Unis. Une preuve qu’il est extrêmement risqué de tout parier sur une matière première, comme le pétrole et le gaz, dont le prix oscille sans cesse. Le moment est opportun pour construire une économie plus stable. L’avantage du vent et de l’énergie solaire, c’est qu’ils sont libres, au même prix tout le temps, ils ne sont pas soumis de la même façon à ces cycles d’expansion et de ralentissement.

Les mobilisations ont montré que s’opposer n’est pas suffisant. Nous avons besoin d’une vision claire de ce qui doit remplacer le système actuel, écrivez-vous. Qui va construire ce projet, cette vision ?

Cette vision doit être construite dans un processus démocratique, non uniforme. Un projet qui fonctionne en France ne sera pas le même au Canada ou en Inde. Nous devons diffuser des exemples de ce qui marche, à tous les niveaux – local, régional ou national. Comme ce grand combat sur la côte ouest des États-Unis près de Bellingham, dans l’État de Washington. Une ville très verte, mais avec un projet de construction d’un énorme terminal d’exportation de charbon. Cela a donné lieu à une importante bataille, très dure, entre les écologistes et les travailleurs. Puis il y a eu des alliances entre le mouvement contre la mine de charbon, mené par les peuples autochtones de l’État de Washington, et les syndicats, qui ont proposé un plan différent de réaménagement du front de mer. Ce plan va créer des emplois pour les travailleurs, mais avec un développement vert et non pas l’exportation de combustibles fossiles vers l’Asie. Une façon de sortir de cette impasse entre travailleurs et écologistes.

Le processus est différent dans chaque endroit. L’essentiel est d’amorcer ces discussions. Je suis étonnée de notre incapacité à faire des liens entre des mobilisations contre la hausse des tarifs dans les transports publics et le changement climatique. Ou bien des grèves des travailleurs ferroviaires en lutte contre la privatisation, dans lesquelles il n’est jamais question du climat. Nous échouons fondamentalement à créer ces connexions, à mener ces combats en commun.

Que peut-on espérer de la Conférence internationale sur le climat qui aura lieu à Paris en décembre 2015 ? Vous semblez ne rien en attendre... Il faut être réaliste : cette conférence ne va pas sauver le monde. Il n’y aura pas d’accord aussi ambitieux que ce que demandent les scientifiques. Ils nous disent de réduire nos émissions de 8 à 10 % par an, à partir de maintenant. Et nos gouvernements parlent de commencer à réduire les émissions de 2 à 3 % à partir de la prochaine décennie. Ce n’est pas la même chose ! C’est une grave erreur de penser que nous pourrions d’un seul coup convaincre nos dirigeants. Cela nous condamne à la déception. C’est ce qui s’est passé avec le sommet de Copenhague en 2009 : beaucoup de gens en sont sortis profondément déprimés. Nous devons plutôt voir la conférence de Paris comme un jalon sur la route.

Et cette conférence est importante car il y a eu, en particulier en Europe, un énorme évitement de la question du climat depuis le début de la crise économique. On ne parle plus que d’austérité, de la crise économique, ou du terrorisme. Le Sommet de Paris est une chance pour pouvoir aborder de nouveau le sujet. Une occasion pour contrer les discours insensés de nos dirigeants, réclamer une réduction spectaculaire des émissions dès maintenant, et également obtenir une ou plusieurs victoires significatives. Si le prix du pétrole reste bas, nous pourrions gagner une victoire concernant l’interdiction de forage dans l’Arctique. Tout est lié au prix du pétrole : avec les sables bitumineux en Alberta par exemple, le plus grand projet industriel sur la planète, nous avons livré une bataille vraiment difficile : le prix du pétrole a rendu l’exploitation de pétrole en Alberta incroyablement rentable pour les entreprises. Mais en ce moment les investisseurs fuient l’Alberta car extraire ce pétrole est devenu très coûteux. Ce contexte rend une victoire structurelle possible – un moratoire sur l’extraction des sables bitumineux ou la bataille de l’Arctique. Ces sujets ne sont pas à l’ordre du jour de la Conférence de Paris, mais nous ne devons pas renoncer à inscrire cela sur l’agenda des négociations.

Vous évoquez aussi les nombreuses luttes locales pour le climat. Quel est ce « nouveau territoire » que vous nommez « Blockadia » ?

C’est un type d’action contre le changement climatique. Ce « mouvement de résistance aux énergies fossiles » est né dans la lutte contre le pipeline Keystone XL aux États-Unis : un énorme oléoduc que l’entreprise TransCanada veut construire depuis les sables bitumineux de l’Alberta jusqu’au golfe du Mexique. Le pétrole des sables bitumineux est l’un des plus polluants. Quand la construction du pipeline a débuté, les opposants se sont enchaînés aux clôtures, sont montés dans les arbres, ont construit un camp, qu’ils ont appelé Blockadia. Ce terme a été repris partout où les gens se battent contre des projets d’extraction, contre une mine, un terminal d’exportation, la fracturation hydraulique. C’est un « espace » transnational (voir la cartographie [2]) : les techniques audacieuses de Blockadia viennent de l’hémisphère sud. Le mouvement a pris naissance dans les années 1990 lors de la lutte victorieuse du peuple Ogoni au Nigeria pour chasser le géant pétrolier Shell de leur territoire.

Que dites-vous aux gens qui veulent faire quelque chose « dans leur vie quotidienne » en faveur d’un changement ?

Nous savons ce que nous pouvons faire pour réduire notre empreinte carbone. Beaucoup d’entre nous le font déjà. C’est bon pour nous et pour notre santé, cela réduit les dissonances dans nos vies. Mais certains ressentent un découragement car ils ont adopté ces changements individuels et constatent que cela n’entraîne pas de changements structurels. Vouloir tout changer en même temps est écrasant. C’est pourquoi je trouve encourageant le mouvement de désinvestissement des énergies fossiles [mouvement qui appelle les investisseurs à se désengager financièrement des secteurs pétroliers, gaziers et du charbon] : ces étudiants qui exigent que leurs universités ou leurs villes se désinvestissent des énergies fossiles, ces travailleurs qui réclament que leurs fonds de retraites s’en retirent. C’est important dans une perspective d’éducation populaire : ce sont des actions collectives importantes, mais pas écrasantes. Par ailleurs, cette injonction qui nous fait demander « Que puis-je faire en tant qu’individu ? » est vraiment un symbole du triomphe de la logique du marché. Car cette bataille ne peut être menée que collectivement.

Voyez-vous la « décroissance » comme une solution ?

Ce terme est utile pour le diagnostic : nous devons sortir d’un système économique dont le référentiel est la croissance. Nous devons réduire notre utilisation des ressources, et plus généralement, notre consommation – du moins dans les endroits du monde où il y a surconsommation. Mais considérer la décroissance comme un but est une erreur. Le fait que la croissance soit le cœur du problème ne signifie pas que la décroissance doive être la solution. Si le problème est lié au fait de mesurer le progrès à travers la croissance, alors changeons notre manière de mesurer le progrès. Chaque contexte est différent, mais à un moment où les gens connaissent une implacable austérité, il me semble que parler de décroissance n’est pas une stratégie de communication efficace.

Que pensez-vous des solutions technologiques contre le réchauffement climatique ? Les réponses ne peuvent-elles être que politiques ?

C’est une combinaison. Les énergies renouvelables sont des technologies. L’agro-écologie est une combinaison de connaissances anciennes et de technologies modernes. Il ne faut pas rejeter par principe tout ce qui est technologique. Mais se concentrer sur des solutions technologiques donne cette fausse impression que nous n’avons pas à changer quoi que ce soit, à l’exception de nos sources d’énergie. Les solutions techniques comme la géo-ingénierie sont de la science-fiction : cette idée qu’il existera une formule magique nous permettant de cacher le soleil pour arrêter le réchauffement de la planète... C’est précisément ce type de vision arrogante du monde qui est à l’origine du problème.

Votre livre analyse en profondeur les liens entre capitalisme et changement climatique. Se battre pour le climat implique-t-il nécessairement de lutter contre le capitalisme et de changer de système économique ?

Il n’y pas d’autre moyens. Il y a encore une tendance au sein du mouvement écologiste à penser que l’on va trouver un moyen d’avancer sans offenser ceux qui ont aujourd’hui le pouvoir. Une sorte de voie médiane à trouver. C’est franchement une mauvaise stratégie. De plus en plus de gens comprennent que ce système économique est un échec. Il y a aujourd’hui des débats sur les inégalités massives qu’il a engendrées. Si le mouvement pour la justice climatique montre qu’agir pour le climat est la meilleure chance que nous ayons de construire un système économique plus juste, avec plus d’emplois et de meilleure qualité, plus d’égalité, plus de services sociaux, de transports collectifs, toutes ces choses qui améliorent la vie quotidienne, alors les gens se battront pour ces politiques. Cela est crucial.

Le problème est que nous avons des ennemis. J’utilise ce mot à dessein, car les industries basées sur les énergies fossiles se battent comme des diables pour protéger leurs intérêts, elles font tout ce qu’elles peuvent pour gagner. Et puis vous avez les gens qui sont dans le « milieu mou », qui ne participent pas vraiment à la bataille, parce que le résultat est incertain. Lier justice économique et attion pour le climat peut permettre de créer une alliance avec tous ces gens, qui se battront pour cet avenir parce qu’ils en bénéficieront directement.

Êtes-vous optimiste ?

Ce n’est pas une question d’optimisme ou de pessimisme. Nous éprouvons tous du pessimisme, car personne, à part un menteur ou un fou, ne peut affirmer que nous sommes sûrs de gagner ces batailles ! Mais céder au désespoir est aujourd’hui une position moralement répréhensible. Trop de vies sont en jeu. S’il y a la moindre chance qu’une autre voie soit possible, nous avons la responsabilité morale de nous battre pour accroître cette probabilité.

L’urgence de la crise climatique, le fait que nous n’avons plus de temps à perdre, que nous sommes dans des délais très serrés, que nous ne pouvons pas nous permettre de perdre ce combat, tout cela peut être un catalyseur pour gagner des batailles que beaucoup d’entre nous mènent depuis de très nombreuses années.

Recueillis par Agnès Rousseaux et Sophie Chapelle

 

English version :

Naomi Klein : "If you can marry an economic justice agenda with climate action, people will fight for that future"

 

Photos : Manifestation pour l’urgence climatique et contre l’industrie fossile, New York, le 21 septembre 2014, puis le 13 février 2015 / CC maisa_nyc

- Voir la retransmission de la conférence de Naomi Klein qui s’est tenue à Paris le 30 mars à Paris

Naomi Klein, Tout peut changer, capitalisme & changement climatique, Actes Sud, mars 2015

Oil Watch International et EJOLT ont fait un excellent travail de cartographie de cet espace mondial.

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Vos commentaire

1 Le 11 avril à 03:52par maxime.suard

 

ET VIS VERSA IL EST TRES DIFICILE CELUI QUI N'EST PAS INITIE A TRADUIRE

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