Lemlih 10 Posted November 28, 2015 Partager Posted November 28, 2015 La destruction d’un chasseur bombardier Su-24 russe par des avions de chasse turcs, mardi 24 novembre, au-dessus de la frontière syrienne, continue d’envenimer les relations entre la Turquie et la Russie. Une nouvelle étape a été franchie, samedi 28 novembre, après l’adoption par le président russe, Vladimir Poutine, de sanctions économiques envers la Turquie. Interdiction des importations de certaines marchandises turques Ces mesures préparées par le gouvernement russe, et adoptées, samedi, par décret par M. Poutine, sont destinées « à assurer la sécurité nationale et celle des citoyens russes ». Ces sanctions comprennent l’interdiction des vols charters entre la Russie et la Turquie, l’interdiction aux employeurs russes d’embaucher des travailleurs turcs à partir du 1er janvier, ou encore l’interdiction des importations de certaines marchandises turques, selon le texte du décret publié par le Kremlin. Selon le service de presse du Kremlin, cité par les agences russes, M. Poutine a chargé son gouvernement « de définir une liste de biens et de services auxquels les mesures économiques […] ne s’appliquent pas ». Les compagnies aériennes turques devront par ailleurs se soumettre à davantage de contrôles sur le territoire russe, « pour des raisons de sécurité ». La Russie a également décidé, vendredi, de suspendre à compter du 1er janvier l’accord d’exemption de visas entre les deux pays. « Nous avons de plus en plus de questions sur la volonté réelle d’Ankara d’éradiquer le terrorisme », a lancé le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. « Il ne s’agit pas de vengeance. […] La menace est réelle. Un flux de combattants s’est mis en place via la Turquie dans différentes directions. » source: lemonde.fr Citer Link to post Share on other sites
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