admin 2 Posted September 25, 2008 Partager Posted September 25, 2008 Investissements étrangers : économistes et analystes internationaux jugent sévèrement les nouvelles lois algériennes Les dernières mesures gouvernementales concernant les investissements, notamment la volonté de l’Etat algérien de conserver la majorité (au moins 51%) dans les projets lancés, vont pousser les investisseurs étrangers à réfléchir à deux fois avant de s’implanter en Algérie, estiment plusieurs analystes interrogés par des agences d’information financière. Selon eux, ces mesures, qualifiées de populistes, viendront compliquer un régime d’investissements déjà piégé par la bureaucratie, les incertitudes politiques et les attentats spectaculaires d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI, ex-GSPC). Une telle perspective constituerait une très mauvaise nouvelle pour l’économie algérienne, très dépendante des exportations de pétrole et de gaz, soulignent encore ces spécialistes, qui estiment que l’Algérie a besoin de créer de nouveaux emplois dans les secteurs hors hydrocarbures où elle a besoin de compétences et de technologie. «S’ils implémentent ces mesures, cela va être une catastrophe pour l'économie, en terme d’impact sur les investisseurs qui souhaitent s'engager» en Algérie, affirme Philippe Dauba-Pantanacce, Senior économiste pour la zone Afrique du Nord-Moyent-Orient à la banque britannique Standard Chartered. «Les investisseurs étrangers ont continué à parler de l’Algérie comme un pays avec potentiel considérable, mais ces nouvelles mesures vont dissuader les potentiels investissements étrangers» explique pour sa part Simon Kitchen, Senior économiste de la banque d'investissement EFG-HERMES qui considère l’attitude du gouvernement algérien comme un retour en arrière. Et d’ajouter : « même si vous envisagez d’aller en Algérie depuis longtemps, la question qui se pose maintenant est de savoir comment en sortir si un jour vous décidez de partir». M. Kitchen fait référence à la mesure concernant le droit de préemption de l’Etat algérien sur les cessions de filiales étrangères implantées en Algérie. Geoff Porter, un analyste d’Eurasia Group consultants, explique : « Si ces mesures ont été appliquées aux hydrocarbures, elles seraient en ligne avec les tendances globales. Mais même comparativement à la Chine, ces mesures sont agressives». Pour l’économiste algérien Lyes Kahouadji, plusieurs mesures annoncées vont dans le sens de la défense des intérêts de l’Algérie, mais il affirme ne pas comprendre la manière avec laquelle elles ont été annoncées : soudainement et sans aucune concertation. «Nous ne comprenons pas pourquoi le gouvernement a pris ces décisions. Il n'y a pas eu de débat, aucune explication». Mais certains analystes sont plus nuancés, estimant qu’il pourrait s’agir d’un simple discours préélectoral. De même que des diplomates anonymes ont indiqué à Reuters que la mesure concernant la volonté de l’Etat de conserver la majorité dans les projets pourrait finalement être supprimée ou appliquée au cas pas cas, selon les dossiers. TSA Citer Link to post Share on other sites
djamal 2008 10 Posted September 25, 2008 Partager Posted September 25, 2008 Lorsque on avait intégré des compagnies étrangères (i.e. orascom ) vous vous plaigniez et lorsque on a commencé à instaurer plus d'exigences envers elles, vous vous plaignez toujours. Sachez ce que vous voulez dans la vie. Damn it if you do and damn it you don't. Ces experts financiers devraient s'occuper de la crise financière dans leur pays en premier lieu. Charity begins at home. Autrement, en Algérie ils sont à la recherche de financer le secteur de la consommation qui joue seulement au bénéfice des entreprises étrangères qui sont là pour acheminer leur produits avant leur date d'expiration. Faut suivre l'exemple de la Corée du sud qui a l'inverse de notre cas, ne jouit pas d'une manne pétrolière tombée comme une aubaine sur nous. Citer Link to post Share on other sites
tuco 10 Posted September 25, 2008 Partager Posted September 25, 2008 Lorsque on avait intégré des compagnies étrangères (i.e. orascom ) vous vous plaigniez et lorsque on a commencé à instaurer plus d'exigences envers elles, vous vous plaignez toujours. Sachez ce que vous voulez dans la vie. Damn it if you do and damn it you don't. Ces experts financiers devraient s'occuper de la crise financière dans leur pays en premier lieu. Charity begins at home. Autrement, en Algérie ils sont à la recherche de financer le secteur de la consommation qui joue seulement au bénéfice des entreprises étrangères qui sont là pour acheminer leur produits avant leur date d'expiration. Faut suivre l'exemple de la Corée du sud qui a l'inverse de notre cas, ne jouit pas d'une manne pétrolière tombée comme une aubaine sur nous. expert financier occidentaux , **I , OMC , sont des organisme qui font partie d'une conspiration internationale de vampire , il veulent user les pays du 1/3 monde jusk'A l'os , donc si les experts disent que c mauvais , c ke c forcément bon ................... Citer Link to post Share on other sites
HB 10 Posted September 25, 2008 Partager Posted September 25, 2008 Lorsque on avait intégré des compagnies étrangères (i.e. orascom ) vous vous plaigniez et lorsque on a commencé à instaurer plus d'exigences envers elles, vous vous plaignez toujours. Sachez ce que vous voulez dans la vie. Damn it if you do and damn it you don't. Ces experts financiers devraient s'occuper de la crise financière dans leur pays en premier lieu. Charity begins at home. Autrement, en Algérie ils sont à la recherche de financer le secteur de la consommation qui joue seulement au bénéfice des entreprises étrangères qui sont là pour acheminer leur produits avant leur date d'expiration. Faut suivre l'exemple de la Corée du sud qui a l'inverse de notre cas, ne jouit pas d'une manne pétrolière tombée comme une aubaine sur nous. Heuresement que la crise financière aux USA vient confirmer que le capitalisme sauvage mène á une catastrophe. Busch l'adepte du libéralisme qui reproche aux autres nations leur protectionnisme économique est entrain de supplier le congrés américain de mettre 700 milliards de dollars pour sauver des banques , Sarkosy parle d'un capitalisme régulé et régulier, une manière déguisée de dire que l'état doit controller et réguler les flux financiers, lui qui se dit un libéral convaincu. Je pense que ces analyste devraient se taire surtout en ces moments de doutes capitalistiques. Les algériens ont fait assez d'experience pour comprendre que les investisseurs ne sont en fait que des spéculateurs dignes des anciens colonisateurs. Citer Link to post Share on other sites
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