AL 10 Posted December 7, 2015 Partager Posted December 7, 2015 Le ministère algérien des affaires religieuses, cautionné par le Haut commissariat à l'Amazighité (HCA), a décidé de prendre à bras le corps "l'éducation islamique" des kabyles. [video=youtube_share;-rtsiTIEU7I] En effet, ces deux institutions de l'Etat algérien ont installé jeudi 3 décembre, à Alger, une commission mixte chargée de l'élaboration d'un projet de traduction du Coran en "Tamazight". Le projet est présenté par le ministre algérien des affaires religieuses comme un "projet civilisationnel et historique" qui servira en particulier la "langue et la culture amazighes" ainsi que "l'identité nationale algérienne"... 50 ans d'éducation islamique obligatoire, en arabe (également obligatoire), n'ont pas donné les effets escompté, alors l'Etat algérien décide d'investir dans "Tamazight" pour une "bonne lecture du Coran" Citer Link to post Share on other sites
belkarem 228 Posted December 7, 2015 Partager Posted December 7, 2015 ca va etre super ...de citer des versets en tamazight ....pour mieu les deconstruire :p quand a la traduction du coran en berbere ...cela é ete deja fais une fois par ibn toumert ! .....traduction perdue je supose ! Citer Link to post Share on other sites
belkarem 228 Posted December 7, 2015 Partager Posted December 7, 2015 Originaire de Tinmel un petit village nasrdine[Quoi ?] amazighe de l'Atlas, Ibn Toumert se fit remarquer par son zèle religieux. Il aurait fait une partie de ses études en Andalousie et se serait initié aux écrits de Ibn Hazm, théologien cordouan[Quoi ?] mort en 1064. Il professa[Quoi ?] une aversion pour l'interprétation personnelle (ra'īy) et ne se réfère qu'à la tradition (Sounna) et au consensus (Ijma`). Il se retrouve à Bagdad pour étudier les sources du droit (Fiqh). Il y aurait rencontré al-Ghazalî le grand penseur du soufisme, mais il est certain qu'il étudia la théologie de al-Ach`arî. Sur le chemin du retour sa rigueur et ses interventions créèrent quelques incidents. Il fit une rencontre essentielle à Bejaia d'un jeune homme plein de fougue, `Abdul-Mu'min, qui devint son meilleur disciple. Sa morale rigoriste l'amène à condamner toute distraction dont la musique. Il réaffirme le principe de l'unicité de Dieu (Tawhid) et récuse les anthropomorphismes (mujassimah). Sa véritable originalité fut dans la méthode de diffusion de sa doctrine plus que dans son contenu lui-même. Il écrivit des petits opuscules en langue amazighe destinés à ses disciples. Il réalisa la traduction du coran en langue amazighe, et son livre "aazou ma youtlab" (le meilleur qu'on puisse chercher), constitua la référence expliquant la doctrine d'Ibn Toumert. Citer Link to post Share on other sites
AL 10 Posted December 7, 2015 Author Partager Posted December 7, 2015 Je n'ai rien contre"peut être que bien traduit"le coran",ça ouvrira les yeux à certains,sur cette religion qui nous mène la vie dur,par les temps qui courent",mais je pensais qu'il y'avait d'autres priorités pour "les Amazighs"... Citer Link to post Share on other sites
AL 10 Posted December 7, 2015 Author Partager Posted December 7, 2015 Originaire de Tinmel un petit village nasrdine[Quoi ?] amazighe de l'Atlas, Ibn Toumert se fit remarquer par son zèle religieux. Il aurait fait une partie de ses études en Andalousie et se serait initié aux écrits de Ibn Hazm, théologien cordouan[Quoi ?] mort en 1064. Il professa[Quoi ?] une aversion pour l'interprétation personnelle (ra'īy) et ne se réfère qu'à la tradition (Sounna) et au consensus (Ijma`). Il se retrouve à Bagdad pour étudier les sources du droit (Fiqh). Il y aurait rencontré al-Ghazalî le grand penseur du soufisme, mais il est certain qu'il étudia la théologie de al-Ach`arî. Sur le chemin du retour sa rigueur et ses interventions créèrent quelques incidents. Il fit une rencontre essentielle à Bejaia d'un jeune homme plein de fougue, `Abdul-Mu'min, qui devint son meilleur disciple. Sa morale rigoriste l'amène à condamner toute distraction dont la musique. Il réaffirme le principe de l'unicité de Dieu (Tawhid) et récuse les anthropomorphismes (mujassimah). Sa véritable originalité fut dans la méthode de diffusion de sa doctrine plus que dans son contenu lui-même. Il écrivit des petits opuscules en langue amazighe destinés à ses disciples. Il réalisa la traduction du coran en langue amazighe, et son livre "aazou ma youtlab" (le meilleur qu'on puisse chercher), constitua la référence expliquant la doctrine d'Ibn Toumert. J'admire ton savoir,a Dda Belkarem !!! Citer Link to post Share on other sites
belkarem 228 Posted December 7, 2015 Partager Posted December 7, 2015 J'admire ton savoir,a Dda Belkarem !!! moi je suis a pret sur que nos amis mozabite on eux aussi meur coran en tamazigh .....et que le ministre le sait ....mais voila ....les mozabites c'est presque des heretiques pour notre ministre qui veut eviter .....une grosse polemique ... je vois d'ici ennahar lui tomber dessus ...c'est le coran des ibadites kharifjites ...!!!! politique politique !!! Citer Link to post Share on other sites
belkarem 228 Posted December 7, 2015 Partager Posted December 7, 2015 pour approfondire ...la question https://remmm.revues.org/6924 un article sur les 3 traduction en kabyle du coran existantes deja !!!! petit appercu de l'article Il y a aujourd’hui trois traductions du Coran en kabyle diversement éditées et diffusées au Maghreb. Toutes les trois sont l’œuvre de « traducteurs » berbérophones originaires de Kabylie. La première est une traduction partielle - elle ne concerne que la seconde moitié du Coran - de Kamel Naït-Zerrad, publiée en 1998 par le Centre d’Etudes Chamito-sémitique à Milan. Editée en caractères latins, elle est très peu connue en dehors du milieu des berbérisants. 2La seconde traduction est l’œuvre de Ramdane Aït Mansour. Elle a été éditée, elle aussi, en caractères latins et publiée à Alger aux éditions Zyriab en 2006, avec le soutien et une subvention du Ministère algérien de la culture. La troisième traduction est de Si Hadj Mohand Tayeb, elle a été éditée en caractères arabes et publiée par les Presses du Complexe d'Edition du Livre Saint Emir Fahd, à Médine en Arabie Saoudite, avec une subvention et le soutien du Ministère algérien des affaires religieuses. Citer Link to post Share on other sites
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