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Hoggra: La difficile intégration des immigrés de la deuxième génération


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La difficile intégration des immigrés de la deuxième génération

 

Alors que l’Ined parachève sa grande enquête « Trajectoires et origines » sur la diversité des populations en France, les chercheurs s’inquiètent du sort des minorités visibles masculines nées en France.

8/1/16 - La Croix

 

PHILIPPE HUGUEN/AFP

 

C’est un travail qui fait enfin œuvre, après huit années de recherches publiées au fil de l’eau. L’Institut national d’études démographique (Ined) vient de rendre public dans sa collection « Grandes enquêtes » la synthèse de ses conclusions sur la colossale étude « trajectoires et origines » menée en 2008-2009 concernant l’intégration des immigrés en France.

 

Pour en arriver là, pas moins d’une vingtaine de chercheurs ont été mobilisés, pour examiner un échantillon de 22 000 personnes sur un spectre très large (emploi, religion, famille, éducation…). Cette étude est aussi une exception dans la tradition sociologique française, très réticente aux statistiques ethniques.

L’école, maillon faible des politiques d’intégration

 

Les conclusions de l’ouvrage montrent que l’intégration est en panne pour une partie des descendants d’immigrés. Pas dans les familles d’origine européenne, ni chez les filles d’immigrés, mais parmi les minorités visibles masculines de la deuxième génération. L’exclusion sociale de ces derniers est très précoce, « dès l’école primaire et le collège », atteste Cris Beauchemin, l’un des auteurs de l’enquête.

 

En effet, 20 % d’entre eux n’obtiennent pas le brevet des collèges, et 32 % quittent l’enseignement secondaire sans diplôme général technologique ou professionnel, contre 16 % dans la population majoritaire.

 

À lire aussi : Le monde professionnel s’ouvre difficilement à la diversité

 

« Une des hypothèses, pour expliquer ce décrochage énorme, est que les garçons ont moins de cadre, sont plus libres d’aller et venir,, alors que pour les filles, dans les familles les plus sexistes, la mobilisation à l’école peut être vécue comme une stratégie d’émancipation par rapport aux hommes », explique Cris Beauchemin.

 

Cette mise en échec précoce détermine largement les parcours professionnels. Un enfant de Portugais aura 72 % de chances de décrocher un emploi un an après ses études, contre 57 % pour un enfant d’Algérien.

Le poids des discriminations

 

L’enquête met en lumière une « intégration à sens unique » les concernant. Car 93 % de la deuxième génération d’immigrés se dit « d’accord » avec les phrases « je me sens Français » ou « je me sens chez moi en France ». Mais ce n’est pas toujours ce qu’ils ressentent dans le regard des autres : plus de 50 % des immigrés originaires d’Afrique, même naturalisés, « pensent qu'on ne les perçoit pas comme Français ».

 

Pour ou contre les statistiques ethniques, un débat français

 

L’étude tente de cerner la part des discriminations  : 47% des personnes originaires d’Afrique subsaharienne, 32 % du Maroc, 30 % d'Algérie disent en avoir fait l'expérience.

 

Les chercheurs se montrent en revanche très prudents sur le « racisme anti-Blancs ». Certes, 15 % de la population majoritaire déclare en avoir été victime, mais ce rejet reste sans conséquence sur la carrière professionnelle, ou la réussite scolaire.

 

L’Ined voudrait « prendre régulièrement la mesure » de ces inégalités dans notre société. Une deuxième étude reprenant les mêmes questions que « Trajectoires et Origines » est programmée pour 2018.

JEAN-BAPTISTE FRANÇOIS

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Guest L'étrangère
L’enquête met en lumière une « intégration à sens unique » les concernant. Car 93 % de la deuxième génération d’immigrés se dit « d’accord » avec les phrases « je me sens Français » ou « je me sens chez moi en France ». Mais ce n’est pas toujours ce qu’ils ressentent dans le regard des autres : plus de 50 % des immigrés originaires d’Afrique, même naturalisés, « pensent qu'on ne les perçoit pas comme Français ».

 

Dans ce paragraphe on comprend que "intégration" veut dire acceptation ou pas. Je me sens Français ne veut rien dire du tout. Les garçons réussissent moins bien que les filles à cause d'un trop de liberté, je les trouve trop intégrer aussi et en même temps rejetés par la société française.

 

Je préfèrerai que la France soit claire et laisse à chacun ses origines, cela règlerait pas de problème.

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Guest Prisme

j'ai lu l'étude sur le site du monde, article plus complet et on aborde la différence des scolarités entre fille et garçon, on aborde l'immigration asiatique etc... les différents type d'intégration.

 

les maghrébins souffrent d'une mauvaise image qui vient quand même de quelque part, d'une éducation du garçon roi, et d'un manque d'ambition... les maghrébins ne poussent pas suffisamment leurs enfants dans les études... avoir un toit au dessus de la tête et manger semble suffire pour pas mal de gens.

 

après je trouve étrange de considérer que l'intégration économique ne passe que par des études et un poste de cadre, il y a des jobs manuels qui paient autant voir plus que des postes de cadre surtout dans le bâtiment... des snacks et boutiques qui rapportent...

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Guest L'étrangère

De toutes manières même si une fille musulmane fait des études, il suffira qu'elle est un voile pour être mise au ban de la société. La société française accepte un certain type de Maghrébins rejette tous les autres. intégré = assimilé.

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De toutes manières même si une fille musulmane fait des études, il suffira qu'elle est un voile pour être mise au ban de la société. La société française accepte un certain type de Maghrébins rejette tous les autres. intégré = assimilé.

 

talons aiguilles et jupe tres courte ,j'ai vu parfois plus courte que celle de la française ! le cv passe devant sinon "nous sommes desolés de ne pouvoir repondre favorablement a votre candidature"

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Guest Prisme

les musulmanes qui font des études et espèrent une carrière en france ne sont pas celles qui se voilent...

 

en générale les voilées (qui restent minoritaires en france sauf les turques qui voilent même les gamines) cherchent surtout le mariage, les enfants et s'occuper de leur foyer.

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Guest Prisme
talons aiguilles et jupe tres courte ,j'ai vu parfois plus courte que celle de la française ! le cv passe devant sinon "nous sommes desolés de ne pouvoir repondre favorablement a votre candidature"

 

arrête d'inventer ta vie toi...

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Guest L'étrangère
les musulmanes qui font des études et espèrent une carrière en france ne sont pas celles qui se voilent...

 

en générale les voilée (qui restent minoritaires en france sauf les turques qui voilent même les gamines) cherchent surtout le mariage, les enfants et s'occuper de leur foyer.

 

Qu'est-ce que tu me racontes encore, la France ne donne pas vraiment le choix, sa politique est franchement raciste.

Je parle de celles qui font de longues études pas des autres.

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les musulmanes qui font des études et espèrent une carrière en france ne sont pas celles qui se voilent...

 

en générale les voilées (qui restent minoritaires en france sauf les turques qui voilent même les gamines) cherchent surtout le mariage, les enfants et s'occuper de leur foyer.

 

En effet, il n'y a que "les potiches" sans ambition qui se voilent en France, toutes les Musulmanes ne sont pas idiotes!

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