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Les Émirats arabes unis en route pour Mars... avec l'aide des Français

 

En mai, la toute jeune agence spatiale des Émirats arabes unis annonçait les objectifs d'une mission martienne censée atteindre notre voisine en 2021. L'Agence spatiale française va apporter son savoir-faire à ce programme.

 

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COOPÉRATION. Dimanche 25 octobre 2015, le CNES et l’UAESA (l'agence spatiale des Emirats arabes unis) se sont réunis pour la première fois à Abou Dabi avec pour objectif de définir le cadre de leur coopération. Les Français et leur savoir-faire spatial seront donc la carte maîtresse pour les Emirats arabes unis et leur ambitieux projet martien Hope (espoir). Le 6 mai dernier, les dirigeants de l'UAESA avaient décrits les objectifs scientifiques de cette sonde, dix mois seulement après avoir fondé leur agence spatiale et lancé ce défi par la voix de Mohammed ben Rachid Al Maktoum, l’émir de Dubai. Hope est censée décoller en juillet 2020 à destination de Mars et, si tout va bien, devenir ainsi le premier engin arabe jamais envoyé dans l’espace interplanétaire.

 

La sonde, censée atteindre l’orbite martienne en 2021, aura pour objectif l’étude de l’atmosphère martienne dans sa globalité : soit sa dynamique journalière et annuelle, son interaction avec la topographie du terrain — des pics volcaniques les plus élevés aux vastes déserts et aux canyons les plus profonds. Selon les responsables de la mission émiratie, cette image intégrée de l’atmosphère martienne devrait nous permettre de mieux comprendre l’évolution de l’atmosphère terrestre. La sonde, de la taille et du poids d’une petite voiture, demeurera en orbite autour de la planète Rouge jusqu’en 2023, voire jusqu’en 2025 si tout se passe bien. Durant ce temps, elle enverra plus de 100 gigabits de données à destination des chercheurs des EAU et de plus de 200 institutions dans le monde.

 

 

Cette annonce, assortie d’une vidéo postée sur Internet (voir ci-dessus, en anglais), avait d'emblée soulevé des questions quant à la faisabilité d'un tel projet. Car 2020, c'est demain et, comme l’expliquait alors Florence Sborowsky, chercheuse à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) , “Ce n’est pas l’argent qui pose un problème dans ce projet, mais le temps. On ne peut pas acheter le temps inhérent à ce type de programme." Certes, 20 milliards de dirhams (5,44 milliards de dollars) ont déjà été injectés dans le programme spatial. Mais cinq ans, c’est un délai excessivement court pour créer des infrastructures au sol, mettre au point un lanceur, construire un pas de tir et des stations de suivi.

 

 

Pour accélérer le processus, les Emirats Arabes Unis ont ainsi fait appel à la France. Sous l'égide de Jean-Yves Le Gall, Président du CNES et de Khalifa Mohammed Al Rumaithi, Président de l’UAESA, le comité Directeur du 25 octobre a permis de définir les modalités de coopération entre les deux organismes et de mettre en place des échanges d’information et de personnel. Il est d'ores et déjà prévu d'organiser des échanges d’étudiants et d’ingénieurs, de former des scientifiques arabes en technologie spatiale, etc.

 

" Si une petite et jeune nation arabe est capable d’atteindre Mars, alors réellement rien n’est impossible

 

Même si elle a des objectifs scientifiques réels, la mission Hope sera surtout symbolique : elle devrait atteindre la planète Rouge en 2021, pour fêter le 50e anniversaire de l’indépendance du pays d’avec le Royaume-Uni. "Le spatial est toujours instrumentalisé à des fins de politique nationale, régionale ou internationale", soulignait Florence Sborowsky en mai. L'émir Mohammed ben Rachid Al Maktoum s’était alors adressé à toutes les nations arabes : "Cette sonde représente l’espoir pour des millions de jeunes arabes en quête d’un avenir meilleur. Sans espoir, il n’y a pas d’avenir, pas de succès, pas de vie", ajoutant que "la mission sur Mars des Émirats contribuera largement aux connaissances humaines et sera une étape majeure pour la civilisation arabe, un réel investissement pour les générations futures."

 

COMPÉTITION. Le ton était donné. La civilisation arabe qui a tant fait pour les sciences par le passé doit retrouver son lustre d’antan. Sur la scène internationale, cette sonde, dite islamique, est censée restaurer l’image des pays arabes, écorchée par des années de conflits. "La mission martienne des Émirats prouve que rien n’est impossible, que les Arabes peuvent entrer en compétition avec les plus grandes nations dans la course à la connaissance. Si une petite et jeune nation arabe est capable d’atteindre Mars, alors réellement rien n’est impossible", annonce les yeux brillants Omran Sharapova, chef du projet, dans la vidéo. Dubai veut ainsi se positionner comme fer de lance du spatial arabe, devant l’Égypte et l’Iran, multipliant les programmes de satellites de télécommunication ou radar. Quels que soient les aléas que pourrait connaître la mission Hope dans les années à venir, "il y a une réelle volonté des Émirats de s'installer sur l'échiquier spatial, qu'il soit civil ou militaire", conclut Florence Sborowsky.

 

Sylvie rouat (sciences avenir )

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...

 

on te dit que c'est les français qui font le travail _eux ils vont juste servir peut etre de cobayes ou transporter le kerosene a dos de chameaux dans le desert a cote de la fusée...et puis ils vont faire quoi sur mars ,c'est pas habitable _tu me diras c'est mieux que ce soit pas de leur faute si ils allaient sur une planete bleue.

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Guest L'étrangère

Les Moyen-Orientaux sont plus avancés que nous les Maghrébins et ils sont plus beaux. Par contre avec tout ce qui se passe chez nous, je ne vois pas l’intérêt de la fusée.

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Les Moyen-Orientaux sont plus avancés que nous les Maghrébins et ils sont plus beaux. Par contre avec tout ce qui se passe chez nous, je ne vois pas l’intérêt de la fusée.

 

j'ai l'impression que tu deviens de plus en plus stupide au fil des jours:confused:

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Guest samirovsky
Les Émirats arabes unis en route pour Mars... avec l'aide des Français

 

En mai, la toute jeune agence spatiale des Émirats arabes unis annonçait les objectifs d'une mission martienne censée atteindre notre voisine en 2021. L'Agence spatiale française va apporter son savoir-faire à ce programme.

 

13984016.jpg

COOPÉRATION. Dimanche 25 octobre 2015, le CNES et l’UAESA (l'agence spatiale des Emirats arabes unis) se sont réunis pour la première fois à Abou Dabi avec pour objectif de définir le cadre de leur coopération. Les Français et leur savoir-faire spatial seront donc la carte maîtresse pour les Emirats arabes unis et leur ambitieux projet martien Hope (espoir). Le 6 mai dernier, les dirigeants de l'UAESA avaient décrits les objectifs scientifiques de cette sonde, dix mois seulement après avoir fondé leur agence spatiale et lancé ce défi par la voix de Mohammed ben Rachid Al Maktoum, l’émir de Dubai. Hope est censée décoller en juillet 2020 à destination de Mars et, si tout va bien, devenir ainsi le premier engin arabe jamais envoyé dans l’espace interplanétaire.

 

La sonde, censée atteindre l’orbite martienne en 2021, aura pour objectif l’étude de l’atmosphère martienne dans sa globalité : soit sa dynamique journalière et annuelle, son interaction avec la topographie du terrain — des pics volcaniques les plus élevés aux vastes déserts et aux canyons les plus profonds. Selon les responsables de la mission émiratie, cette image intégrée de l’atmosphère martienne devrait nous permettre de mieux comprendre l’évolution de l’atmosphère terrestre. La sonde, de la taille et du poids d’une petite voiture, demeurera en orbite autour de la planète Rouge jusqu’en 2023, voire jusqu’en 2025 si tout se passe bien. Durant ce temps, elle enverra plus de 100 gigabits de données à destination des chercheurs des EAU et de plus de 200 institutions dans le monde.

 

 

Cette annonce, assortie d’une vidéo postée sur Internet (voir ci-dessus, en anglais), avait d'emblée soulevé des questions quant à la faisabilité d'un tel projet. Car 2020, c'est demain et, comme l’expliquait alors Florence Sborowsky, chercheuse à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) , “Ce n’est pas l’argent qui pose un problème dans ce projet, mais le temps. On ne peut pas acheter le temps inhérent à ce type de programme." Certes, 20 milliards de dirhams (5,44 milliards de dollars) ont déjà été injectés dans le programme spatial. Mais cinq ans, c’est un délai excessivement court pour créer des infrastructures au sol, mettre au point un lanceur, construire un pas de tir et des stations de suivi.

 

 

Pour accélérer le processus, les Emirats Arabes Unis ont ainsi fait appel à la France. Sous l'égide de Jean-Yves Le Gall, Président du CNES et de Khalifa Mohammed Al Rumaithi, Président de l’UAESA, le comité Directeur du 25 octobre a permis de définir les modalités de coopération entre les deux organismes et de mettre en place des échanges d’information et de personnel. Il est d'ores et déjà prévu d'organiser des échanges d’étudiants et d’ingénieurs, de former des scientifiques arabes en technologie spatiale, etc.

 

" Si une petite et jeune nation arabe est capable d’atteindre Mars, alors réellement rien n’est impossible

 

Même si elle a des objectifs scientifiques réels, la mission Hope sera surtout symbolique : elle devrait atteindre la planète Rouge en 2021, pour fêter le 50e anniversaire de l’indépendance du pays d’avec le Royaume-Uni. "Le spatial est toujours instrumentalisé à des fins de politique nationale, régionale ou internationale", soulignait Florence Sborowsky en mai. L'émir Mohammed ben Rachid Al Maktoum s’était alors adressé à toutes les nations arabes : "Cette sonde représente l’espoir pour des millions de jeunes arabes en quête d’un avenir meilleur. Sans espoir, il n’y a pas d’avenir, pas de succès, pas de vie", ajoutant que "la mission sur Mars des Émirats contribuera largement aux connaissances humaines et sera une étape majeure pour la civilisation arabe, un réel investissement pour les générations futures."

 

COMPÉTITION. Le ton était donné. La civilisation arabe qui a tant fait pour les sciences par le passé doit retrouver son lustre d’antan. Sur la scène internationale, cette sonde, dite islamique, est censée restaurer l’image des pays arabes, écorchée par des années de conflits. "La mission martienne des Émirats prouve que rien n’est impossible, que les Arabes peuvent entrer en compétition avec les plus grandes nations dans la course à la connaissance. Si une petite et jeune nation arabe est capable d’atteindre Mars, alors réellement rien n’est impossible", annonce les yeux brillants Omran Sharapova, chef du projet, dans la vidéo. Dubai veut ainsi se positionner comme fer de lance du spatial arabe, devant l’Égypte et l’Iran, multipliant les programmes de satellites de télécommunication ou radar. Quels que soient les aléas que pourrait connaître la mission Hope dans les années à venir, "il y a une réelle volonté des Émirats de s'installer sur l'échiquier spatial, qu'il soit civil ou militaire", conclut Florence Sborowsky.

 

Sylvie rouat (sciences avenir )

 

T'es sûr que ce n'est pas ça que les Français leur ont promis

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  • 2 months later...
les berberes ont deja parlé aux extra-terrestres ça m'etonnerait qu'ils les laissent approcher !

 

:mdr:

 

H'na ma derna walou, bkalna ghir el l'ssen...

 

Avec notre langue, on a déjà fait le tour de l'univers... Il ne nous reste plus rien à explorer. Mais nous entre-tuer, ça, on sait faire...

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