Jump to content

Nous appelons à voter contre l’article 51 - BULLETIN DE VOTE


Recommended Posts

Akli Mellouli

26 janvier, 22:49 ·

 

 

 

Faites tourner et mobilisez vous pour dire non !!

 

VOTATION CITOYENNE DU 7 FEVRIER 2016

TOUS AUX URNES POUR DIRE NON A L’ARTICLE 51

 

Préambule

Le Président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika a décidé de réviser la Constitution Algérienne.

Dans l’avant-projet, l’article 51 stipule :

« L’égal accès aux fonctions et aux emplois au sein de l’Etat, est garanti à tous les citoyens, sans autres conditions que celles fixées par la loi.

La nationalité algérienne exclusive est requise pour l’accès aux hautes responsabilités de l’Etat et aux fonctions politiques. »

• Cet article 51 est anticonstitutionnel, il est en contradiction avec l’article 29 qui indique que :

« Les citoyens sont égaux devant la loi, sans que puisse prévaloir aucune discrimination pour cause de naissance, de race, de sexe, d’opinion ou de toute autre condition ou circonstance personnelle ou sociale. »

• Cet article 51 est discriminant , il exclut tous les binationaux de la sphère décisionnaire et de l’espace politique.

• Cet article est dangereux, il divise le peuple et il dessert le pays en lui interdisant de bénéficier des compétences établies à l’étranger.

Pourquoi une votation citoyenne

• La Constitution ne sera pas soumise à l’approbation du peuple : Pas de référendum populaire.

• La Constitution ne sera pas soumise au débat au sein du Parlement.

• La Constitution sera directement mise au vote des Députés et des Sénateurs.

Les Algériens établis à l’étranger dont une majorité sont des binationaux n’acceptent pas que la décision de les soustraire à la Nation Algérienne pour en faire des sous-citoyens ne soit pas soumise à référendum populaire.

Les Algériens établis à l’étranger décident de mettre au vote des membres de la communauté l’article 51.

Les Algériens établis à l’étranger veulent faire entendre leur voix.

 

Votation citoyenne, mode d’emploi

Dimanche 7 février 2016, toutes les Algériennes et tous les Algériens volontaires quadrilleront leur ville, leur quartier avec une urne et un bulletin de vote à distribuer à leurs familles, leurs voisins, leurs amis.

Toutes les formes de diffusion sont à exploiter, toutes les idées sont à prendre et ne pas hésiter à innover, en cas de sèche :

o Déposer une urne et des bulletins chez les commerçants Algériens volontaires

o Déposer une urne et des bulletins chez les marchands Algériens dans les marchés

Chaque volontaire s’engage à envoyer le résultat de la votation à l’adresse mail suivante : espacefrancoalgerien@gmail.com

Au recollement des votes, l’espace Franco-Algérien s’engage à renvoyer un mail à chaque participant pour lui indiquer le résultat du vote.

 

Mobilisation et votation citoyenne

Chaque volontaire n’hésite pas à contacter ses connaissances sur l’ensemble du territoire français mais également dans le monde pour faire connaitre cette initiative pacifique et démocratique.

 

Nous appelons à voter contre l’article 51

 

 

 

BULLETIN DE VOTE

 

L’article 51 de l’avant-projet de révision de la Constitution stipule :

« L’égal accès aux fonctions et aux emplois au sein de l’Etat, est garanti à tous les citoyens, sans autres conditions que celles fixées par la loi.

La nationalité algérienne exclusive est requise pour l’accès aux hautes responsabilités de l’Etat et aux fonctions politiques. »

J’atteste sur l’honneur être de nationalité Algérienne et à ce titre je vote :

 

Pour l’article 51 Contre l’article 51

Link to post
Share on other sites

Excellente contribution parue hier sur le Soir d'Algérie d'un ancien membre du Conseil Constitutionnel, Professeur de Droit.

Il nous indique que si l'article 51 est voté, l'Algérie se mettra en contradiction avec les conventions internationales qu'elle a signées.

 

Contribution : Mémoire institutionnelle, jurisprudence constitutionnelle et débat sur l’article 51 du projet de révision de la Constitution(1)

 

Par Mohammed Abdelwahab Bekhechi.

Juriste, ancien professeur de droit et

ancien membre du Conseil constitutionnel (1989-1994)2

1. Il est franchement désolant que dans la discussion actuelle sur les dispositions du projet de révision constitutionnelle relatives à une partie des droits politiques(3) des citoyens algériens possédant une autre nationalité, personne parmi les initiateurs, rédacteurs ou commentateurs de ces dispositions n’ait eu la curiosité de visiter l’histoire constitutionnelle nationale pour savoir comment on en est arrivé à inscrire dans un texte constitutionnel une disposition discriminatoire par sa nature et sa portée, et par conséquent dangereuse pour l’unité nationale et le développement de notre pays, sans tenir compte de débats juridiques antérieures sur cette question. Faut-il le dire et le répéter sans cesse, la construction d’un Etat se fait sur la base de constructions juridiques fortes qui se renforcent et se solidifient avec le temps. La jurisprudence constitutionnelle et de droit public y joue un rôle incontestable, comme l’attestent les expériences des pays démocratiques développés. Sans stabilité juridique et institutionnelle, l’accumulation du capital et de la technologie ne réussiront jamais à engendrer un Etat et une nation forte. Au cœur même de la stabilité juridique et institutionnelle, il y a les droits des citoyens. L’ignorer c’est condamner notre pays à la régression. Certains politiciens s’y attachent particulièrement en voulant faire de notre pays, un pays en éternelle recherche de son modèle d’organisation politique et sociale et d’un statut particulier pour ses citoyens dont les droits sont évalués et «octroyés» au rythme des saisons politiques et des faiseurs de droit du moment.

2. Rentrer dans le détail de l’analyse de cet article 51, qui a retenu l’attention de tous les citoyens et observateurs de la vie politique algérienne en Algérie et à l’étranger, est inutile car ses termes sont clairs et ambigus en même temps. Un travail d’artisan politique tourmenté par son œuvre : (i) il énonce que l’Algérien jouissant d’une deuxième nationalité ne peut accéder aux hautes fonctions de l’Etat. C’est clair mais discutable moralement, politiquement et surtout juridiquement ; (ii) il ajoute que ces hautes fonctions seront déterminées plus tard. Là réside l’ambiguïté et elle est politiquement chargée.

3. Bizarrement, le débat sur ce projet d’article 51 rappelle les tentatives d’exclusion d’une partie des citoyens algériens du champ politique dans le passé. La tentative la plus forte a été entreprise par le gouvernement et le Parlement à la suite de l’adoption de la Constitution du 23 février 1989 avec la loi électorale votée par le Parlement monopartisan de l’époque mais que le président de la République, Chadli Bendjedid, que Dieu ait son âme, a renvoyé devant le Conseil constitutionnel, nouvellement établi, pour en juger de la constitutionnalité. Cette première tentative d’exclusion par la loi de certaines catégories d’Algériens des fonctions électives (hautes fonctions s’il en faut) n’avait pas abouti. Il aurait été bénéfique pour les initiateurs, rédacteurs et commentateurs de cet article 51 du projet de révision constitutionnelle de prendre connaissance et de relire avec soin la décision du Conseil constitutionnel n°1-D-L-CC 89 du 20 août 1989 relative au code électoral.

4. Je m’en tiendrai à certains passages de la décision du Conseil constitutionnel, qui venait d’être installé alors et qui avait confié la délicate tâche de préparer un rapport à un de ses membres qui a eu fort à faire durant la préparation de son rapport au Conseil, car alors même des voix fortes se faisaient entendre pour convaincre l’opinion de la nécessite d’apporter des limitations aux droits politiques de certaines catégories d’Algériens pour préserver, clamaient-elles, certaines «constantes» et «acquis» dont personne n’a jamais pu définir avec précision le contenu. L’APN avait voté pour et adopté ces restrictions malgré l’article 28 de la Constitution de 1989, qui consacre «le principe d’égalité des citoyens devant la loi sans que puisse prévaloir aucune discrimination pour cause de naissance, de race, de sexe, d’opinion ou de toute autre condition ou circonstance personnelle ou sociale» (devenu art. 29 de la Constitution du 28 novembre 1996).

5. Suivant les conclusions de son rapporteur, le Conseil constitutionnel a rappelé la substance de cet article 28 qui ne laisse place à aucune ambiguïté quant aux droits politiques des citoyens algériens. A l’époque, les dispositions en débat visaient à écarter des élections parlementaires tout candidat qui n’aurait pas la «nationalité algérienne d’origine». La décision de 1989 a rappelé qu’«aux termes des dispositions de l’article 47 de la Constitution, il est reconnu à tous les citoyens remplissant les conditions légales d’être électeurs et éligibles, que les dispositions légales prises en la matière peuvent imposer des conditions à l’exercice de ce droit mais ne peuvent le supprimer totalement pour une catégorie de citoyens algériens en raison de leur origine». En d’autres termes, l’exercice d’un mandat politique «ne doit et ne peut faire l’objet que des seules restrictions nécessaires, dans une société démocratique, pour protéger les libertés et les droits énoncés dans la Constitution et en garantir le plein effet». Le Conseil constitutionnel avait conclu que dans une société démocratique que nous aspirons à construire, «il appartient aux électeurs d’apprécier l’aptitude de chaque candidat à assumer une charge publique». Autrement dit, il n’appartient pas aux politiciens en place à n’importe quel moment de mettre des conditions qui protègent leurs positions comme on protège une rente sur laquelle le citoyen n’a aucun droit de regard. Le hasard de l’histoire est que je viens de lire dans la presse qu’une binationale algérienne et française vient d’être élue maire d’une municipalité en France et que le député des Français d’Amérique du Nord-Est chilien et français. N’est-ce-pas le signe d’un profond respect pour les mérites, la compétence, la valeur ajoutée sociale et culturelle de ces personnalités dont leur pays d’adoption ne veut pas se priver ?

6. En prenant sa décision, le Conseil constitutionnel avait aussi exprimé l’opinion que l’Algérie est un membre actif de la communauté internationale des Etats et qu’à ce titre elle est liée par de nombreux engagements juridiques qui l’obligent et qu’en vertu de sa propre Constitution et de son droit public elle doit respecter. En effet, le Conseil constitutionnel avait rappelé qu’«après sa ratification et dès sa publication, toute convention internationale s’intègre dans le droit national et en application de l’article 123 de la Constitution acquiert une autorité supérieure à celle des lois, autorisant tout citoyen algérien de s’en prévaloir devant les juridictions, que tel est le cas notamment des pactes des Nations unies de 1966 approuvés par la loi 89-08 du 25 avril 1989 et auxquels l’Algérie a adhéré par décret présidentiel n°89-67 du 16 mai 1989, ainsi que la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples ratifiée par décret n°87-37 du 3 février 1987». Ces instruments juridiques interdisant solennellement les discriminations de tous ordres entre citoyens, et interdire à un citoyen l’accès à une fonction publique de manière ostentatoire et sans autre raison que celle d’avoir en plus de sa nationalité algérienne une autre nationalité fait partie de ces discriminations interdites.

7. En préparant sa décision, le Conseil constitutionnel avait fait une étude minutieuse de nombreuses Constitutions contemporaines en vigueur dans des pays appartenant à des aires sociopolitiques et de civilisations différentes, ainsi que des codes électoraux qui lui ont permis de conclure que l’article 28 de la Constitution de 1989 qui consacre le principe d’égalité des citoyens devant la loi sans que puisse prévaloir aucune discrimination pour cause de naissance, de race, de sexe, d’opinion ou de toute autre condition ou circonstance personnelle ou sociale est le fondement ultime d’un ordre démocratique qu’aucun argumentaire politique ne pourrait remplacer ni en autoriser une application sélective ou partielle.

8. En effet, concernant la fonction, hautement politique s’il en faut, d’élu de la nation, interdire à un citoyen algérien, ayant obtenu une autre nationalité dans le pays de son épouse, où il travaille et prospère tout en défendant les intérêts de l’Algérie, sa terre natale, est non seulement contre-productifpolitiquement mais aussi et surtout discriminant juridiquement. Juridiquement, la possession d’une nationalité est de plus en plus non seulement tolérée mais aussi acceptée et n’est plus que rarement exclusive de la possession d’une autre, sauf à de très rares exceptions (généralement liées aux activités de défense et de sûreté nationales et à l’élection à la fonction unique de chef de l’Etat).

9. Peut-on, honnêtement et sincèrement, affirmer que presque trente années plus tard l’Algérie avance dans le sens d’une société démocratique inclusive et respectueuse des droits inhérents à la citoyenneté ? Personnellement j’en doute fort à travers la lecture de cet article 51. Les citoyens algériens, tous talents et fortunes confondus, établis à l’étranger, y compris ceux qui ont, par le fait de leur histoire individuelle ou familiale, obtenu une deuxième nationalité ne peuvent pas servir d’alibi conjoncturel aux politiciens qui font des proclamations solennelles pour leur reconnaître une place dans la nation et les invitent à contribuer au développement du pays tout en cherchant à travers cet article 51 à exclure leur contribution potentielle à la gestion publique de l’Etat et des affaires de la nation. C’est aller contre l’histoire de notre pays et lutter contre toute idée d’évolution et de développement dans le cadre d’une société fraternelle, solidaire et unie que d’accepter cet article 51 et les conséquences dommageables qu’il ne manquera pas de provoquer pour notre pays qui suivra le modèle d’Etat avec deux classes de citoyens. Non ! Avoir une seconde nationalité ne doit pas empêcher un Algérien de mettre son talent au service de l’Etat et de la nation. Le juriste que je suis ne peut se résoudre à accepter l’établissement d’une telle fracture sociopolitique par l’usage inconsidéré de la Constitution.

10. J’ose croire que le Conseil constitutionnel trouvera les arguments pour remettre en cause ces dispositions hautement attentatoires à l’égalité des citoyens devant le droit, donc juridiquement inacceptables. Si le Conseil constitutionnel ne souhaite pas se prononcer sur ces dispositions, il pourrait au minimum recommander de ne pas soumettre ce projet de révision au Parlement pour approbation car il est substantiellement dangereux pour l’ordre démocratique que la Constitution est censée promouvoir et que dès lors sa soumission à un référendum national serait alors plus appropriée aux termes mêmes de la Constitution.

A. B.

 

1- Ce débat a mis en lumière l’irréductible mentalité rentière de l’élite du pouvoir qui en voulant réduire les droits des centaines de milliers d’Algériens ayant une autre nationalité pour en faire «des presque-citoyens algériens» veut ainsi exprimer sa volonté de n’admettre dans les cercles de la décision politique que les citoyens qu’elle décidera de coopter et de reconnaître comme faisant partie de la «famille politique légitime», seule éligible à exercer un monopole de l’exercice du pouvoir. Il est triste de relever que les partis d’opposition et certains faiseurs d’opinions ne se sont pas exprimés fortement sur cette question qui pourtant est cruciale pour l’avenir d’une Algérie unie, forte et solidaire dans le monde. L’expression des «presque-citoyens» est brillamment discutée par Baya Si Hassen Benhassine in http://www.huffpostmaghreb/ com/baya-si-hassenbenhassine/algerienne-binationalere_ b_9060804.html?1453587373 qui utilise le concept de «future citoyenne de seconde zone» pour évoquer le futur statut constitutionnel des Algériens binationaux.

2- Certains amis et collègues qui ont échangé leur opinion sur cette question m’ont demandé si j’étais titulaire d’une autre nationalité. Ma réponse est je n’ai que la nationalité algérienne exclusivement, mais que je n’ai aucune réserve sur tous mes concitoyens binationaux qui représentent une véritable valeur ajoutée à la nation algérienne et leur patriotisme ne saurait être mis en cause de manière légère, comme semblent l’exprimer certains acteurs de cette révision constitutionnelle. 3- Il s’agit bien sûr du droit d’égal accès aux emplois publics, y compris les «hautes fonctions».

Link to post
Share on other sites

Algérie. Nouvelle constitution : "Nous ne nous laisserons pas déchoir de notre citoyenneté algérienne en restant les bras croisés", Akli Mellouli, président de l'espace Franco-Algérien

jeudi 28 janvier 2016

affiche-de-campagne-mellouli-300x243.jpg

 

Nouvelle constitution :

Akli Mellouli, président de l'espace Franco-Algérien

 

 

 

Les Franco-Algériens sont en colère. Et ils sont bien décidés à le faire savoir. Dans leur viseur, l’article 51 de l’avant-projet de révision de la Constitution, qui prévoit que seuls les Algériens disposant d'une seule et unique nationalité peuvent accéder « aux hautes responsabilités de l’Etat et aux fonctions politiques », excluant de fait les binationaux. Pour Akli Mellouli, président de l'espace Franco-Algérien, si la nouvelle Constitution était adoptée, les binationaux deviendraient alors des "citoyens de seconde zone".

 

 

 

 

Pourquoi vous mobilisez-vous contre cet article de loi ?

 

L’article 51 de l’avant-projet de révision de la Constitution dit que « l’égal accès aux fonctions et aux emplois au sein de l’Etat, est garanti à tous les citoyens, sans autres conditions que celles fixées par la loi ». Mais plus loin, ce même texte dit aussi que « la nationalité algérienne exclusive est requise pour l’accès aux hautes responsabilités de l’Etat et aux fonctions politiques. »

 

L’exclusivité de la nationalité algérienne exclut de fait tous les binationaux de la sphère décisionnaire et de l’espace politique. En clair, dès l’adoption de cette Constitution, nous deviendrons des citoyens de seconde zone avec des droits amputés. C’est injuste, intolérable et révoltant.

 

En plus d’être anticonstitutionnel, ce texte est en contradiction avec l’article 29 qui stipule que « les citoyens sont égaux devant la loi, sans que puisse prévaloir aucune discrimination pour cause de naissance, de race, de sexe, d’opinion ou de toute autre condition ou circonstance personnelle ou sociale. ».

 

On a donc affaire à un article discriminatoire qui renvoie sept millions d’Algériennes et d’Algériens à la sous citoyenneté. Il insulte la mémoire de ces milliers de martyrs, morts pour que tous les Algériens soient des citoyens à part entière. Il remet en cause la sincérité de notre attachement à notre pays d’origine.

 

Cet article est donc dangereux : il divise le peuple et il dessert le pays en lui interdisant de bénéficier des compétences établies à l’étranger.

 

 

 

Pourquoi selon vous le président Bouteflika a-t-il décidé de réviser la Constitution ?

 

D’après ses explications, il le fait pour inscrire l’Algérie dans la démocratie. C’est donc surprenant qu’au nom de cette démocratie, on commence par exclure une partie du peuple algérien !

 

Cet article a-t-il des chances d'être voté ?

Si le conseil constitutionnel n’invalide pas cet article, je pense qu’il sera voté car il ne sera pas soumis à un référendum populaire, ni à un débat au sein du Parlement. Les deux chambres vont être réunies et les parlementaires auront à voter globalement sur la Constitution. Comme la majorité parlementaire est aussi la majorité présidentielle, la suite des évènements est toute tracée...

 

 

 

Que demandez-vous au final ?

 

Le retrait total de cet article. Pour cela, nous mobilisons nos compatriotes partout dans le monde. Le 6 février prochain, un collectif d'associations organise des rencontres un peu partout en France pour informer et mobiliser nos concitoyens.

Le 7 février, nous organisons, cette fois-ci, un peu partout dans le monde une votation citoyenne*. Toutes les Algériennes et tous les Algériens volontaires quadrilleront leur ville, leur quartier avec une urne et un bulletin de vote à distribuer à leurs familles, leurs voisins, leurs amis. L'espace franco-algérien appelle bien entendu à voter contre cet article 51. Nous voulons montrer aux rédacteurs de cet article que nous ne nous laisserons pas déchoir de notre citoyenneté algérienne en restant les bras croisés.

 

 

 

* A la différence d’un référendum, la votation citoyenne n’est pas un processus institutionnel décidé par les élus ou le gouvernement. C’est un référendum auto-organisé qui naît et existe par la mobilisation citoyenne.

 

 

 

Propos recueillis par Nadir Dendoune

- See more at: http://www.lecourrierdelatlas.com/1080228012016Nouvelle-constitution-Nous-ne-nous-laisserons-pas-dechoir-de-notre-citoyennete-algerienne-en-restant-les-bras-croises-Akli-Mellouli-president-de-l-espace-Franco-Algerien.html#sthash.epXHlStd.iCP8H37L.dpuf

Link to post
Share on other sites
Guest L'étrangère

Appartenir à une patrie et vivre dans une autre, là est tout le problème.

Il faut penser au patriotisme.. Je ne sais pas comment sélectionner, rien que dans le forum nous avons des bi très patriotique à l'Algérie... mais aussi à la France et nous avons des uni-nationalités dont le patriotisme va à l'étranger.

 

Dans tous les pays, pour avoir un poste de haut fonctionnaire, il faut la nationalité du pays (je ne sais pas si on en France on a des bi-nationaux). L'Algérie doit se protéger, regarder les pays du MO..

Link to post
Share on other sites
Comment voter ?

 

regarde au premier message

si non il faut aller la ou il y a le plus de precisions

si non au premier message il il quastion tu coche l'une ou l'autre ou tu l'ecrit et tu l'envois par la boite MAIL

demain normallement je met un logiciel de sondage en marche avec un ami

mais si quelqu'un ici a ce savoir je suis preneur

 

LA LE SUJET

https://www.facebook.com/mentalecheta.chafia?fref=ts

Link to post
Share on other sites
Appartenir à une patrie et vivre dans une autre, là est tout le problème.

Il faut penser au patriotisme.. Je ne sais pas comment sélectionner, rien que dans le forum nous avons des bi très patriotique à l'Algérie... mais aussi à la France et nous avons des uni-nationalités dont le patriotisme va à l'étranger.

 

Dans tous les pays, pour avoir un poste de haut fonctionnaire, il faut la nationalité du pays (je ne sais pas si on en France on a des bi-nationaux). L'Algérie doit se protéger, regarder les pays du MO..

 

nous la premiere vague on y est pour rien

voila que la depute passe a la TV Algerienne

et le journaliste lui parle des Algerien partient en France dans les Annes 90

et la on est comme certain ici pour eux on est que des harkis

Link to post
Share on other sites

Pmat , vous faite un plat pour rien , je trouve que c'est logique d'avoir une nationalité si on a envie d'être ministre d'une république , les autre postes ma3liche ça passe mais ministre quand même , il faut être sensé quand même , le bi- national a le choix entre etre ministre ou sa nationalité

 

nous avons tous créer au loup , a propos de la nationalité américaine de Chakib Khalil et nous savons tous qu'il allait vendre sonatrach a sa deuxième patrie si ce n'est Toufik alors imaginons un peu un ministre franco-algerien qui négocie un accord cadre entre la France et l'Algérie que vat-il faire ?? sur quelle corde va-t-il jouer ?

 

nous vous aimons , nous vous considérant algérien a part entière , vous nous avez sortis dans le rue pour célébrer nos victoire en football nous etions fiers de vos exploits en science ...etc ; mais soyez logique et surtout sensés

Link to post
Share on other sites
Pmat , vous faite un plat pour rien , je trouve que c'est logique d'avoir une nationalité si on a envie d'être ministre d'une république , les autre postes ma3liche ça passe mais ministre quand même , il faut être sensé quand même , le bi- national a le choix entre etre ministre ou sa nationalité

 

nous avons tous créer au loup , a propos de la nationalité américaine de Chakib Khalil et nous savons tous qu'il allait vendre sonatrach a sa deuxième patrie si ce n'est Toufik alors imaginons un peu un ministre franco-algerien qui négocie un accord cadre entre la France et l'Algérie que vat-il faire ?? sur quelle corde va-t-il jouer ?

 

nous vous aimons , nous vous considérant algérien a part entière , vous nous avez sortis dans le rue pour célébrer nos victoire en football nous etions fiers de vos exploits en science ...etc ; mais soyez logique et surtout sensés

Bonjour Karim

moi meme j'eytais d'accord pour ses choses pour les deux constitution des annes 80

et celon toi

moi fils de FLN et FLN moi meme dans son temps

et ayant carte de sejour

 

et que he stipule pour un poste en Algerie

 

et quand je m'adresse a m'inscrire pour un logement comme tout Algerien

 

on me dit toi tu n'a pas le droit

tu ne resides pas en Algerie

 

c'est ca le droit

 

et le fautif est l'argumentation de l'article 51

Link to post
Share on other sites

quand je pense que tous ses vieux croulant qui nous gouvernent sont nées Français. :D

 

si cette constitution avait été mis en exercice avant, ni Boutef et ni boudiaf n'auraient pu accéder à cette fonction.

 

l'article 51 n'a qu'un but, empêcher Lakdar brahimi d’être choisi à la fonction, le reste n'est que du saupoudrage, et l’artisan qui est derrière cette lumineuse idée n'est autre que Belkadem.

Link to post
Share on other sites
quand je pense que tous ses vieux croulant qui nous gouvernent sont nées Français. :D

 

si cette constitution avait été mis en exercice avant, ni Boutef et ni boudiaf n'auraient pu accéder à cette fonction.

 

l'article 51 n'a qu'un but, empêcher Lakdar brahimi d’être choisi à la fonction, le reste n'est que du saupoudrage, et l’artisan qui est derrière cette lumineuse idée n'est autre que Belkadem.

Ah un sage parmi nous

 

Il y a du vrais

Link to post
Share on other sites
Guest L'étrangère

Sabahou Elkir.

 

Non ce n'est pas sage. Ibrahimi est très vieux et sa femme fait partie des étrangères. Je suis totalement avec cette loi si elle concerne les hautes fonctions d'état. Par contre le logement non, il doit être pour tout le monde.

Il faut protéger un pays.

Link to post
Share on other sites
Sabahou Elkir.

 

Non ce n'est pas sage. Ibrahimi est très vieux et sa femme fait partie des étrangères. Je suis totalement avec cette loi si elle concerne les hautes fonctions d'état. Par contre le logement non, il doit être pour tout le monde.

Il faut protéger un pays.

On ne peut que partager

Mais l'article generalise

Link to post
Share on other sites
Appartenir à une patrie et vivre dans une autre, là est tout le problème.

Il faut penser au patriotisme.. Je ne sais pas comment sélectionner, rien que dans le forum nous avons des bi très patriotique à l'Algérie... mais aussi à la France et nous avons des uni-nationalités dont le patriotisme va à l'étranger.

 

Dans tous les pays, pour avoir un poste de haut fonctionnaire, il faut la nationalité du pays (je ne sais pas si on en France on a des bi-nationaux). L'Algérie doit se protéger, regarder les pays du MO..

 

En France hélas il y a des bi dans les administrations, pire, il y a des ministres bi!

Il faut savoir sur quelle fesse on est assis, ou on est Algérien ou on est Français, on ne peut pas être bique et bouc!

Link to post
Share on other sites
quand je pense que tous ses vieux croulant qui nous gouvernent sont nées Français. :D

 

si cette constitution avait été mis en exercice avant, ni Boutef et ni boudiaf n'auraient pu accéder à cette fonction.

 

l'article 51 n'a qu'un but, empêcher Lakdar brahimi d’être choisi à la fonction, le reste n'est que du saupoudrage, et l’artisan qui est derrière cette lumineuse idée n'est autre que Belkadem.

 

Tous les chibani sont né Français, ensuite on a eu le choix entre les deux nationalités, certains on choisi la France et les autres l'Algérie!

Link to post
Share on other sites

Comme tu n'as aucune idée de ce qu'est l'Algérie depuis 20 ans...Nimos va te dire que si ça te intéressait tant que ça la constitution Algérienne tu saurais que ton idole que tu défendais par Wi-Fi. ...ne les passe pas par référendum mais par l APN des heffafates comme dit l éditorialiste del Akhabar

 

Donc voter ou pas ....tu devrais te renseigner avant de pondre des inepties....:p

 

Puis....ce qui te dérange dans cet article n est pas la politique mais juste un logement pour lequel tu nous cassés la tête depuis des années. ..faudrait savoir que tu as cotisé en France donc faut demander à la France ce logement

 

 

C'est drôle que tu n'aies jamais dénonce le viol de la constitution pour faire de ton copain un roi à vie....tu as jamás dénonce la corruption de tout un gouvernement ....C est vrai qu en Savoie tu subis rien de tout cela. ...ah mais pour un logement tu appelles à un contre vôte. ...

 

 

Tu devrais commencer à avoir un peu honte de ta bêtise et ton égoïsme. ...par Wi-Fi.

 

Tu voulais un gouvernement de bouteflika...ben tu l as et tu le subis même si C est pour cet article....les algériens ont subit bien pire à cause de ton vote

 

 

 

Link to post
Share on other sites

Comme tu n'as aucune idée de ce qu'est l'Algérie depuis 20 ans...Nimos va te dire que si ça te intéressait tant que ça la constitution Algérienne tu saurais que ton idole que tu défendais par Wi-Fi. ...ne les passe pas par référendum mais par l APN des heffafates comme dit l éditorialiste del Akhabar

 

Donc voter ou pas ....tu devrais te renseigner avant de pondre des inepties....:p

 

Puis....ce qui te dérange dans cet article n est pas la politique mais juste un logement pour lequel tu nous cassés la tête depuis des années. ..faudrait savoir que tu as cotisé en France donc faut demander à la France ce logement

 

 

C'est drôle que tu n'aies jamais dénonce le viol de la constitution pour faire de ton copain un roi à vie....tu as jamás dénonce la corruption de tout un gouvernement ....C est vrai qu en Savoie tu subis rien de tout cela. ...ah mais pour un logement tu appelles à un contre vôte. ...

 

 

Tu devrais commencer à avoir un peu honte de ta bêtise et ton égoïsme. ...par Wi-Fi.

 

Tu voulais un gouvernement de bouteflika...ben tu l as et tu le subis même si C est pour cet article....les algériens ont subit bien pire à cause de ton vote

 

 

 

 

La malhonnêteté à son comble... En effet....

Il supporte... Crie et défend son idole ... Tant qu'il ne supporte pas les affres de cette politique qu'il défend de France...

Maintenant qu'il en subit une infime portion de cette mascarade qu'il cautionne... Il crie au loup....

 

@PMAT.... Ce sont les irresponsables comme toi... Qui ont fait cette Algérie corrompue et malade....

Link to post
Share on other sites

L’étranger

 

Quand les voiles déchirées du silence

Parsèment de peines les écrits en errance

Je reste, à ta porte, un étranger

 

Quand le brouillard couleur indifférence

Vient caresser mes tempes en souffrances

Je reste, à tes yeux, un étranger

 

Quand la mémoire se dilue dans l’intolérance

Et jette aux oubliettes les souvenirs en carences

Je reste, dans ton ombre, un étranger

 

Quand tes rêves, à la nuit font allégeances

Repoussant dans les abîmes mon apparence

Je reste, dans ta lumière, un étranger

 

Quand le noir désir se vêt d'arrogances

Sur des soupirs sans existences

Je reste, dans ton cri, un étranger

 

Quand un cœur en quête, prie l'assistance

Et ne reçois que triste insolence

Je reste, à tes yeux, un étranger

 

Quand le silence épouse la connivence

Pour ne faire qu'un avec la conscience

J’en tire les conséquences et meurt en étranger.

 

Demain peut être

 

ça reste d'actualité des deux cotés de la méditerranée

Link to post
Share on other sites
L’étranger

 

Quand les voiles déchirées du silence

Parsèment de peines les écrits en errance

Je reste, à ta porte, un étranger

 

Quand le brouillard couleur indifférence

Vient caresser mes tempes en souffrances

Je reste, à tes yeux, un étranger

 

Quand la mémoire se dilue dans l’intolérance

Et jette aux oubliettes les souvenirs en carences

Je reste, dans ton ombre, un étranger

 

Quand tes rêves, à la nuit font allégeances

Repoussant dans les abîmes mon apparence

Je reste, dans ta lumière, un étranger

 

Quand le noir désir se vêt d'arrogances

Sur des soupirs sans existences

Je reste, dans ton cri, un étranger

 

Quand un cœur en quête, prie l'assistance

Et ne reçois que triste insolence

Je reste, à tes yeux, un étranger

 

Quand le silence épouse la connivence

Pour ne faire qu'un avec la conscience

J’en tire les conséquences et meurt en étranger.

 

Demain peut être

 

ça reste d'actualité des deux cotés de la méditerranée

Bonjour MOMO

JE TE REMERCIE POUR CE POEME JUSTE ET VRAIS

 

PS: C'EST DE QUI?

 

c'est tres beau

Edited by pmat
Link to post
Share on other sites
La malhonnêteté à son comble... En effet....

Il supporte... Crie et défend son idole ... Tant qu'il ne supporte pas les affres de cette politique qu'il défend de France...

Maintenant qu'il en subit une infime portion de cette mascarade qu'il cautionne... Il crie au loup....

 

@PMAT.... Ce sont les irresponsables comme toi... Qui ont fait cette Algérie corrompue et malade....

 

toi et ton compere vous n'avez meme pas honte de ce que vous avancez

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...