Redressement au PT : Hanoune accuse Haddad et des ministres

[Lemlih 10]

La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) continue de nier l'existence d'une quelconque «crise» au sein de son parti et accuse clairement Ali Haddad et des membres du gouvernement d'être derrière la tentative de déstabilisation de sa formation politique.

 

Dans une conférence de presse animée, hier, au siège de son parti à El Harrach (Alger), Mme Hanoune a qualifié de «mercenaire» l'ancien cadre de son parti qui mène depuis quelque temps une «campagne de dissidence». La secrétaire générale du PT est, par ailleurs, catégorique. Elle lance que ses détracteurs affirment clairement que cette campagne est financée par le président du FCE, Ali Haddad. Pire, l'ancien cadre du PT, ajoute la conférencière, crie à qui veut l'entendre qu'il est épaulé par plusieurs membres du gouvernement dont le ministre de l'Industrie Abdeslam Bouchouareb et même le nouveau patron du DRS, Bachir Tartag. Qualifiant de «cercle maffieux» le groupe à l'origine de la prétendue dissidence au sein du PT, Louiza Hanoune a appelé solennellement les ministres mis en cause ainsi que le nouveau patron du DRS à se démarquer publiquement de ce groupe. «Ça suffit. Les responsables cités par le groupe maffieux doivent réagir», a martelé la responsable du PT qui pointe également du doigt le FLN qui serait à l'origine de cette «cabale» contre son parti.

 

L'ancienne candidate à la présidentielle de 2014, qui ménage subtilement le Premier ministre Abdelmalek Sellal et le secrétaire général de la centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi Saïd, affirme en outre que son parti n'est nullement «ébranlé» par les procédés malsains de ce groupe mafieux. Elle soutient en ce sens que de plus en plus de citoyens des différentes wilayas et d'organisations patronales ont manifesté leur soutien et leur solidarité au parti pour faire face à ce qu'elle qualifie de «pouvoir parallèle». «Le PT ne pliera pas et les patriotes de ce pays ne plieront pas non plus», tance Louiza Hanoune, l'air déterminé.

 

par Z. M.

Quotidien d'oran