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Pour sauver l'ecrit avant que l'autre serveur soit.....oublié:p. Nimos est en train de préparer la suite....meme si le temps ne lui laisse pas assez de temps....

 

J´ouvre les yeux de mon profond sommeil, je sens la douceur de ce bruit de craquement ....tend l´oreille en fermant les yeux, si agréable de l´écouter cet impact de chaque goutte d´eau sur le bord de ma fenetre dont les persiennes sont ouvertes, j´attend encore quelques minutes á apprecier le sommeil qui échappe de mes sens....j´ouvre un oeil devine ce temps d´hiver....me leve lentement pied nus....il reigne une chaleur agreable dans l´appartement....des bruits des sons amusant d´enfants qui jouent dans l´espace vert d´á coté, je souris sans trop y penser, ouvrant le robinet l´eau coule sans trop y penser....je me plonge sous la douche.....m´oublie dans cette chaleur....la vapeur appellant les souvenir de la soirée, elle est déja sortie....une heure avant peut etre deux, elle a encore laissé ses schampoing tous ouverts, son seche cheveux branché et suspendu.....

 

ferme le robinet.....m´enveloppe et prend le temps de refermer chaque schampoing les remettant dans leur ordre alphabétique...m´amuse en glissant mon rasoir et decouvrant son mot sur la glace avec son rouge á levre....."6h14: Meme si tu ronffles I still do Love your smile while sleeping", me pose encore la question de pourquoi elle continue toujours á me surprendre avec ses messages lá je m´y attend le moins, le rasoir effacant ces poils que je glisse.....sortant....les cris d´amusement d´enfants continuent, il y a une voiture qui sonne, un marchant qui parle au propriétaire du café de la loi de l´interdiction des haut parleurs des mosquées et la régulation des décibelles des commerces nuisibles, le débat fait rage cette semaine parait il, Nimos a prit des années de vieillesse il n´a ni envie ni la capacité de débattre, il a fait son temps meme prit quelques traces ...alors je revient á notre chambre....la regarde comme la redécouvrant, tous ce décors en bois noirs et mirroires....ce tableau horrible et immense de couleurs que je ne comprendrai jamais et qu´elle a réussit á me convaincre de mettre lá....ses vetements jettés un peu partout....les miens aussi....la soirée oui....maintenant je m´en souviens, je souris....enfant appelle son compagnon de jeu "3zrayen" et les cris s´en suivent de la fenetre de l´immeuble en face "Nabile, arrete de Blasphémer sinon je te tue"....Crit sa mére, meme aprés trente ans ....il y a des diversités et des conflits entre jeunes algériens et vieux algériens......ca me fait sourire, en y repensant Nimos et Pmat était aussi cela á leur maniére, je mets me chemise....aucune n´est repassée sauf la blanche, je deteste la blanche, meme si elle va pas se salir en sortant dans les rues d´Alger vu que je prendrai le Métro, regarde la veste a rayures....ma cravate a rayures rouge...

 

12 Cravates....depuis 04 ans...elle m´en a offert pour chaque anniversaire, nouvel an et notre anniversaire....elle oublie ses schampoing son seche cheveux peut etre mais jamais elle rate ce genre de choses.....ni ses messages á mon réveil...je mets les boutonnieres de ma chemise.....verifie ma mallette de documents....passe á la cuisine....encore un désordre typique á elle, son bol de lait avec les trace du miel avec lequel elle le boit....je regarde par la fenetre en méttant la machine á café....il pleut doucement....les enfants continuent a courrir et crier avec leur vélos.....la vie s´anime mais sans vacarme, je me perd dans mes pensées, combien de temps....combien de pluie a t il fallu .....

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Suite

 

la ruelle néttoyée le matin semble si plane....si jolie avec toutes ces courbes, les maison repeinte il y a deux mois avec leur facades style turques....je me sens comme un Rais Hamidou sur son port ou son navire.....me sens chez moi, je me reveille de ces reveries la machine á café sonne....je sert mon café avec les petit biscuits qu´on avait tenté elle et moi hier.....c´etait une catastrophe visuelle mais bon gout...je les croques et craque pour ce qui reste du dessin de petit coeur sur chaque biscuit...je lave ma tasse.....essuis mes main en jettant un dernier regard á la ruelle comme pour me souvenir....

 

J´allume mon portable....12 SMS, je les lirai en arrivant au métro....je ferme la porte...me dirige vers l´ascenseur....la voisine me dit bonjour, c´est une militante pour l´avortement, je ne suis pas intéressé par ses débat meme si ils sont intéressants, car moi et elle nous ne pourront jamais en avoir ni en avorter....je souffre d´une rare défaillance et pourtant elle a choisit de rester meme si je sais tout ce que ca lui coute....elle commence á me raconter leur prochain sit-in devant le tribunal, la semaine passée elle est passée á la radio parait que ce mois ci elle passera sur la télé pour débattre sur les IGV, l´ascenseur s´arrete, elle sort...elle porte encore sa jupette ecossaise et son écharpe sur le coup et son copin l´attend avec leurs amis en bas avec les pancartes, je souris....me souviens ...elle aussi était un peu folle et limite rebelle, ma premiere course en pleine nuit poursuivis par des agents de l´ordre pour Grafiti grace á elle, courrir avec un pontalon classique á sa sortie de réunion ca n´est pas une image professionnelle....Mais c´est moi quand elle est lá.

 

J´achete le journal.....Mehdi me dit que dans les journaux on parle de groupes de spéculateurs qui se sont fait arrété á la bouse d´Alger, il jouaient avec les actions de Djezzy et Nedjma en bourse.....Je sourit....Oh quand je me souviens.....la Bourse de mauritanie....je descend á la station de métro de Ain Benian, la ville a bien changé, tout est plus silencieux plus calme ...la vie plus simple, les gens....parlent et crient moins, les arrets si simple a trouver, les rues ....je me souviens qu´on a du comme meme utiliser le Gmape sur mon Black Berry pour trouver l´adresse de notre appartement la premiere fois qu´on était venus le visiter....oui 4 ans qu´on le posséde, trois chambres et un salon une maison de bonheur....nulle besoin de villa pour posséder le bonheur...d´ailleurs les villa ont disparu depuis quelques temps....beaucoup ont préfré aussi le Métro á leur voitures et certains preferent encore plus le vélo on en trouve en location pour 10DA et on fait le tour des ruelles, oú l´on peut apprécier les boutiques de peintres et artistes ....choses dont raffollent ces nouveaux touristes qui découvrent l´Algérie....meme si quelques unes d´elles portent des écharpes sur leur tetes ca me fait sourire, elle ont l´air sir ....amusées et loin d´ici.....je regarde l´indicateur de temps, 2min pour que le métro arrive, je profite pour écouter la femme chanter "Thadetht m3ek yakelbi":"j´ai parlé avec, coeur" si agréable voix.....et je penses á tout ceux qu´il a fallu pour qu´elle chante lá ici et ce matin....tant de chemin, tant de ....le métro est déja lá, les minutes passent si vite.....je monte tout le monde a quelque chose á lire en main....les jeunes encore plus que les autres...je souris en regardant les new "Berberiques" en leur tenue en cuir et chaine et leurs copines en robe noires toile et Pseudo-Bijou coloré en reliefs Chaouis.... de l´autre une femme probablement universitaire lit un livre de coran silencieusement, elle porte le voile et semble si sereine, si en harmonie avec elle meme et son environnement, plus loin un couple se dispute...a voix basse mais l´on reconnait une dispute de couple, combien de temps a t il fallu pour qu´une dispute de couple en publique ne dégenere pas en violence? je repense á ce temps lá, Prochain arret....Connexion avec ligne 11 et 14, et Station Train électriques, mais on doit patienter á cause des extensions de lignes qu´ils font la nuit mais meme en travaillant la nuit il reste des choses a faire le jour, "Et voilá ce bled ne va jamais avancer" crit un jeune, je souris...jette un oeil sur mes SMS, "C´est pas possible" je m´exclame...."Comment ai je pu oublier" c´est mon congé á partir de ce matin et je l´ai oublié, la vie en mécanique.....donne ca....

je me dis alors autant aller voir cette exposition qu´on publie dans le métro....dans la station de Ben Aknoun....et puis les Billet....Les billet d´avion Low Cost: Air AlgeCost, oui on part demain a Djanet pour un week end ensuite une semaine dans le desert avec un 4*4 et une tente et notre GPS nous avons fait le tour l´an passé mais c´etait court .....

 

2B continued

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Je m´avance doucement remontant de la bouche du métro, Ben Aknoun cette région universitaire est maintenant devenue encore plus vivante, la cité a prit des allure de jeunesse avec tous les étudiants qui y trainent et font leur études, en regardant les rues, les gens les bus ....tant de couleurs dans les rues une invitation á dessiner les couleur de l´Algérie sur soi, á gauche j´entend un groupe d´étudiants hommes et femmes qui dansent en portant de droles de robes, cela éveille mes sens et m´approche d´eux je me faufile entre les spectateurs....tous rigolants...je regardent ces spéctateurs bien avant de m´intéresser á ces "Acteurs"...m´arrete tant la douceur de ce paysage dans lequel je me trouve, deux couples á coté de moi un homme et son épouse avec son enfant et leurs grands parents, l´homme en mouvement doux et tendre portant sourire sur sa bouche dépose une bisou sur le bout des levres de sa femmes les enfants crient "Oh le bisou on l´a v·u souriant, sa femme prenant des couleurs rouge et rose les grands parent sourient ..... suis je donc si loin de tout ce que ce fut?

 

Je continu á me faufiler jusqu´en face des jeunes acteurs, tous en robe, il rejouent la Piéce de "Tout va bien Madame Linda", une piece assez ancienne que se jouait il y a probablement 20 ou 30 ans, une sorte de ....revisiter le passé pour ne pas oublier.....oú l´on raconte que tout va bien meme si tout au long de la piéce madame Linda perd tout ....

 

Je quitte le Club de Madame linda.....prend le temps de m´acheter un café moulu sur place, je regarde ce café dans sa tasse jettable.....combien de temps n´en ai je pas vu sur les rues? sur les trotoire?....me dirige lentement vers cette boutique que j´aime tant meme si j´y achete toujours rien quand j´y vais seul...attention un vélo.....un couple sur vélos se font la course en riant a tue-voix....pousse la porte du magasin, un magasin parmis les rares qui sont si....non il n y´a pas d´autres magasin comme celui- lá du moins selon moi, les parfums viennent se nicher en moi avant meme de refermer la porte....j´aspire comme pour apprecier la douceur d´un air qui risque d´etre mon dernier.....je regarde les sacs....de café, les senteurs de Ras elhanoute...les pierres....si rares de formes, si étrange de senteurs.....ce magasin j´en suis amoureux....aussi amoureux que d´elle, je l´aime car elle me l´a fait connaitre, meme si je rale toujours quand elle me demande de la raccompagner dans ce magasin, j´en suis esclave de cette douceur qui habite ce petit espace, qui vient de si loin en moi, ces herbes.....seches, ces herbes fraiches.....elle achete toujours ici et elle achete jamais si je l´y accompagne pas, et si je m´entete elle cuisine rien de chez nous......elle aussi adore me remplir la tete á chaque fois qu´on entre dans ce petit adorable et agréable voyage dans le passé, "ceci c´est la pierre pour que tu colories le bois...tu vois les anciens faisaient...." et elle commencaient un récital de tout ce qui se faisait dans le passé avec toute chose, je me suis d´ailleurs demandé comment une chef de section de Contrats pouvaient elle en savoir autant sur ces maudites pierres que maintenant je ne reconnait pas, je me glisse entre les pots de fruit secs...."Ah Madame est pas avec vous?" me demande la vieille dame qui gére le magasin, je me retourne la regarde cette dame si simple si sourriante, qui sait que cette douce et agréable dame a tant donné pour que ce métro, ce silence, ce jettable puisse exister, "Non Elhaja, Madame travaille aujourd´hui, et vous vous allez bien?", "Aussi bien qu´une vieille grincheuse que moi puisse l´etre, vous savez á mon age il n y a que me plaindre qui est amusant á faire " en sourriant, une Cliente l´appelle, elle me sourit et s´en va....

 

Je repense a cette pauvre dame, combien de nuit blanche remplies de peur, de froid á marcher dans les rivieres enneigées, combien d´articles dans les journaux....combien de conférences.....combien de débats....J´ai un frissons qui court tout mon ame, je lui dois tant á ce petit corps et ce matin aussi elle me donne une lecon de la joie de vivre, je m´avance en sortant de l´autre porte....je sors dans ce petit quartier.....avec sa petite place, et ses bancs en bois sans aucune piéce métalliques, j´adore le banc sous l´arbre....tant de nuits blanches passées sur ce banc, ce banc nous connait si bien.....combien de fois elle s´etait donc couchée sur mon épaule en regardant le jour se lever.....une place que l´on ne peut connaitre que si l´on connait le magasin....une placette entourée d´un carré de maisons qui maintenant ne sont que des bureaux internes de la mairie décentralisation oblige....c´est pourquoi le soir est si agréable ici.....mais notre banc est occupé cette fois ci....un vieil homme avec son petit fils.....

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Je sors de la placette en retrouvant le sons, les rires, les aire de chanson ronronnées par des femmes au pied d´une petite fontaine, aires sans musiques, des voix qui racontent toute cette tristesse et ce desespoir qui fu si sombre et meublé nos rues.....est ce donc si facile de passer outre cette tristesse pour renaitre ce matin dans ce monde?

 

Je m´avance regarde ma montre ...trop tard pour l´exposition et de plus je ne me sens pas l´ame d´aller á cette exposition finalement, elle certainement saura m´en convaincre rien qu´en dessinant son sourire ce soir, je retrouve la bouche du métro, en descendant je vois une fillette en robe avec son papa qui donne le biberon á son bébé, les gens ne s´y interesse point, il semble si consommé par sa tache et surtout semble y trouver tant de plaisir, je commence alors a penser á tout ce qu´elle a choisit en restant avec moi, quitter ces sourires d´enfants, ne jamais savoir ce que c´est qu´un frisson du calin d´un enfant qui court se jetter dans ses bras, elle jamais ne sentira la douceur de consoler une fillette tombé en courant, jamais elle saura cet étonnement des adultes lorsqu´un garcon demande pourquoi les filles portent des jupes et lui a une zizette, jamais elle saura ce que c´est que de préparer le gateau de sa fille en suivant les instructions de sa petite fille bien que sachant que ca n´est pas le meilleur procédé pour en préparer un, elle a renoncé a raconter des histoires de .....le Métro déja....je cours pour le rattraper, puis m´arrete en voyant une vendeuse de roses ...les roses....le métro....le métro....les roses....je m´approche d´elle sans doute aucun je sais que les roses seront siennes ce soir, j´en achete trois, une pour la douceur de la suprendre....une seconde pour qu´elle en savour la douceur de la découvrir sur l´oreiller....je me coucherai plus tard qu´elle probablement....si elle est sage, et une derniere pour qu´elle .....y plonge dans son bain en se reveillant demain avant de prendre l´avion.....

 

je monte dans le métro suivant, regarde ses roses...Rouge...Blanche....et rose....je n´ai jamais rien compris au langage des fleurs, mais je le fais au frissons et au regard.....loin une femme parle avec son petit ami, ils regardent mes roses....le jeune homme a l´air un peu triste ou timide je ne sais le deviner....il s´avance vers moi et me dit d´une voix basse "Khouya, je m´excuse de t´importuner mais vois tu ma petite amie m´a dit que si je lui trouve pas une rose avant le prochain arret elle me boudera la semaine....je sais c´est vraiment impoli mais si tu veux je te l´achete au double", je le regarde sourriant, lui répond "Peux tu appeller ta copine pour qu´elle vienne nous rejoindre?" il semble surpris, mais fait signe a sa copine de s´approcher, elle est voilée porte un voile long mais pas integrale, elle semble si belle et sereine dedans et surtout si féminines...le voile ne touche pas le sol....oui cela a changé et le voile long sait suprendre agréablement, combien a t il fallu pour lui remettre son role....tant de soirées courrues, la vieille dame du magazin....les jours passés sous la pluies ...."Vous l´aimez?" je demande á la fille, elle devient toute rose toute rouge, et lui encore plus, baissant les yeux elle ne répond pas, je repose alors la question "Croyez vous l´aimer, ou etes vous sure de l´aimer?" il la regarde comme....suspendue á ses levres á elle....baissant toujours son regard elle prononce des lettres silencieuses insaisissable...je me retourne au garcon et lui sourit lui disant regarde ailleurs si tu veux entendre quelque chose d´elle....lui souriant comme amusé...fait semblant de regarder ailleurs..."Alors jeune demoiselle finalement vous croyez l´aimer ou etes sure de l´aimer?" "Sure.." répondit elle...."Une phrase donnerait....", "Je suis sure que je l´aime" avoue t elle toute rose...lui souriant je le vois sur son coin d´oeil il se retourne et la serre tendrement contre lui, je me léve lui dit "Vois tu demoiselle, tes roses sont ses pensées á toi, et si pour chaque pensée on te donnait une rose tu errerais dans un jardin jusqu´á l´eternité" en descendant je glisse en un mouvement qu´elle voit pas la rose rouge dans la poche de son homme, je me retourne les portes se referment le garcon glisse la rose sur la bouche de la fille en la serrant ....j´ai juste le temps de remarquer ses yeux á lui qui luisent humides.......je me sens tous leurs battements comme une musique, une symphonie dédiée á l´amour ...la tendresse si longtemps absente de ces ruelles....

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Glissant la clé dans la serrure avant d´ouvrir la porte de l´immeuble....je sens un parfum féminin...une odeur de ...un souffle....je me retourne, et trouve la rebelle á la jupe écossaise....elle á l´aire toute rouges, tous ses cheveux mélés elle du courrir ou sauter....elle glisse une "Bonsoir..." j´ouvre la porte répondant "Alors ont ils réussi á vous faire avorter votre entreprise?" en souriant elle me regarda au début comme choquée....puis ayant saisi la nuance elle souria..."On a un peu exagéré je dois le reconnaitre, on a mis les soutifs sur les T-shirt et ca a un peu déplu aux présents...et on s´est fait un peu bousculés... " tout en racontant leur manifestation je me perds dans mes pensées....je n´arrive meme plus á savoir sur quoi je pense mais je sais que je ne l´écoute que depuis l´ouverture de l´ascenseur, je reviens á mon corps comme si mon ame avait été visiter loin, et érré sur de lointaines terres...."Ah deux roses pour votre Dame?" je revient á la vie comme renaissant...."Les ro...ah Oui pour Elle..." l´ascenseur s´ouvre ...sans prévenir elle sort de l´ascenseur....puis d´un mouvement surprenant.....elle se colle a moi en glissant un bisou sur la joue en chuchotant..."Je suis jalouse d´elle...." foncant dans son appartement.....je reste abasourdi dans mon ascenseur dans lequel je me sens si ....pourquoi? Comment? Quand? ...la porte se referme...je reste lá dans cet ascenseur.....mes roses dans la main....mon cartable dans l´autre....et mes yeux perdus.....dans le mur de cet ascenseur....doucement la porte se reouvre l´ascenseur est redescendu au rez de chaussée.....

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Alors seuls les étoiles et les astres témoins de notre voyage epileptique, et le sombre silence qui laisse place a nos mots chuchotés entre deux baisers et nos souffles prits d´un univers qui n´est point celui de nos corps, un univers oú nos ame trouvent lieu et ciel, et le souffle exprié dans le monde de nos corps....comme dans une febrile renaissance á la vie, nous somme joints, liés sur le sol ereinté de tant d´amour glissé sur nos ames, tant de frissons semés et tant de douceur conjugué au temps de la tendresse, les regards loin dans les yeux de l´ame de l´autre á deviner cette vie que l´on donne d´un souffle qu´on glisse dans le corps de l´autre....entrelacant nos doigts......je chuchote...."Ta soupe...." ""Quoi?" "Ta soupe au poisson"....sa main la portant a mes levres embrassant sa paume de la main...."De toute maniére c´était du poisson.....On mangera chez les italiens ce soir...." .."Tu les as invités?" ..."Non pas encore ....mais je suis sur qu´ils seront ravis...."...."Moi je pensais plutot qu´on pourrait plutot sortir avec les grecs du coins....Ils m´ont l´air plutot sympa et leur serveuse est pas mal..." mordillant son petit doigts en souriant...."Madame KelbInox? (coeur d´acier)" elle l´appellait ainsi pour l´appareil dentaire que la pauvre jeune fille portait, je dois ici indiquer que nous sommes tous deux des scénaristes hors paire....Il nous arrive souvent de s´assoir dans le restaurant de diner et qu´a la fin, au dessert on a une mauvaise et agréable habitude ...chacun de nous laisse une part de son dessert et on se mets a raconter la vie ou la scéne que vivent ceux autours de nous mais la condition du jeu est qu´il soit en direct et surtout qu´il correspende aux gestes "des acteurs"..." Nimos tu vois le vieux couple au fond?, L´homme est atteint d´Alzaheimer...la femme souffre d´un cancer du sein....ce soir c´est leur 40 eme anniversaire de mariage, l´homme ne s´en souvient pas encore moins depuis quand il est dans le restaurant, il sait que le femme en face est sa collegue du bureau, enfin il croit s en souvenir", l homme regarde la femme étrangement elle doit lui avoir annoncer quelque chose á propos de sa retraite....mais dans son univers c´est bien différent ...."Elle lui avoue qu´elle est enceinte......Il arrive pas a concevoir...comment elle peut á son age.....de plus maintenant qu´il y pense il se souvient meme pas de son nom ..alors.... c´est peut etre á cause du joint.....non il se souvient pas avoir prit un quelconque joint.....Henouni tu sais maintenant que nous somme devenus une grande famille tu verras on fera des folies.....L´homme s´appuie sur la chaise pour mieux prendre son souffle.....Attend ....-Bekhta- c´est pas grave tu oublies mon nom, mais je te ferai graver cela pour que jamais tu ne puisses m´oublier.....l´homme a l´air bien faché.......Jamais tu ne metterai aucune lettre sur mon corps déja que j´arrive a deviner mes doigts si ce sont les miens alors me mettre ton nom....en plus un nom comme "Wekhda" ca c´est vraiment ce qui manquait pour que je me souvienne...Henouni...."Arrete de m´appeller ainsi je ne suis ni ton henoun ni ton pere ...noel. la fourchette de la vieille femme tombe...."Ecoute soit tu me laisse marquer en douceur, mais si tu insistes je pourrais te convaincre.....et tu vois mine de rien cette fourchette peut te dessiner beaucoup de chose sur la cuisse....et crois pas que c´est que tu es en publique que tu y échapperas.."...L´homme rapidement avant que la femme se penche, ramasse la fourchette." Dis donc pour ue Wekhda tu as pris des années pour menacer les gens...." ne se rendant pas compte que je me suis levé.....elle continue a me raconter l histoire du vieux couple, Wekhda et Mr fourchette....jusqu´a ce que je mette sa veste sur son epaule en l´embrassant sur le coté gauche de sa bouche "Tite sirene, il est temps de prendre le large je dois te faire changer d´ére et d´aire......"

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Me réveillant....doucement....ma tete pese si lourd.....je n´arrive pas a la bouger tant la fatigue me hante, je prend quelques seconde pour me reposer et prendre ce doux moment de fatigue.......repensant a...hier, le restaurant....le baiser de 04h du matin en rentrant....puis ....dure de me rappeller tant la nuit était...longue et fatigante....j´essaie de tourner ma tete et une migraine percante glisse dans mon cerveau comme une dichirure de l´ame que l ón extrait d´un corps....Un silence....pourquoi tant de silence? Non c´est un sifflement....je n´entend rien autour de moi....alors essayant de me concentrer sur mes yeux.....je les ouvre non sans grand effort, la lumiere....m´agresse les yeux....mes yeux glissent des larmes.....pourquoi suis je aussi mal? pourquoi je n´arrive pas á abouger correctement ma tete, et pourquoi ce sifflement? je continue a découvrir la lumiere artificielle des néons...je ne suis pas chez moi, ca ne peut etre chez moi, je n´ai pas de néons dans notre appartement, et Elle? Elle est oú? que s´est il passé? Pourquoi suis je lá? Oú est ce lá? j´ouvre mes yeux....découvrant un rideau long hiddeux vert.....une chambre blanche....cette odeur.....une odeur d´alcool, ne odeur.....d´hopital, pourquoi suis dans un hopital? Un incendi? un tremblement de terre? Pourquoi je ne me souviens pas de ce qui est arrivé hier soir?, je commence a me redresser mais ne suis pas capable de me tenir en équilibre meme si j´ai les jambes allongées, je retombe sur le coté.....un bruit de pas....des basquettes.....des pieds de femme....des pas puis une course....elle court, pourquoi court elle? vers ou court elle? les secondes s´écoule si lentement...et j´arrive á tout entendre rallongé....

 

Elle me parle, balbute des mots, je me concentre......je n´arrive pas a distinguer les mots....je suis trop fatigué.....je sens ma force me trahir.......la lumiere s´assombrit......le son est inaudible, reste seulement ce sifflement, que se pas.......je ne suis plus en ce monde des perceptions....

 

J´entend les oiseau,....j´arrive á entendre! j´ouvre les yeux et plus facilement que la derniere fois, mes yeux me répondent....et obéissent, je découvre un nouveau décors....une chambre colorée...une chambre avec un papier peint, des symboles....un mobilier...en bois assez ancien mais il me parait de valeur....oú suis je? j´essai de me redresser.....je n´y arrive pas....alors je reste a essayer de me souvenir de chaque détail de la soirée sans aboutir, et reste alors dans mon abondon.....Elle va bien? pourquoi n´est elle pas avec moi? Et si un malheur lui est arrivée?.et....

 

Une femme d´un certain age entre, elle commence á me parler....elle parle sans cesse mais je ne suis toujours pas capable de dicerner ses mots. Elle me parle puis me regarde d´un air interrogateur....elle me fixe, elle doit avoir posé une question, mais quelle question?, j´essaie de lui demander de répeter la question, mais je n´arrive pas a faire naitre les mots de ma bouche.....elle se remeta parler....elle parle.....je me perd....me réveille elle est déja sortie.....

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Un son de violent.....de la musique, mais je n´arrive pas á reconnaitre le morceau, moi qui avec elle suis allé á tant de conciertos de musique classique, elle qui m´a remplit la tete avec Mozart, Fréderique chopin....Elle..Elle est oú?, j´essai d´ouvrir les yeux, je me sens trop fatigué, trop faible pour deviner la lumiere ni pour soulever ma paupiere....je serre mes doigts...j´ai envie de crier ma faiblesse, moi qui ai tellement rejetté l´échec, ainsi incapable de faire quoi que ce soit...j´ai la rage de mon incapacité, la haine de ma faiblesse, j´aurai tant aimé que mes doigts se brisent sous cette haine, car si ils ne peuvent servir á me soutenir en ce moment á quoi me servent ils.....je commence á divaguer á penser des betises, Nimos arrete de perdre ton énergie pour des balivernes, je serre les dent...les doigts et puisant au fond de moi meme de toute cette rage de me voir allongé comme un tronc tombé dans une foret....je sens mon dos se décoller du drap...oui j´y arrive...je serre encore plus quoi qu´il m´en coute meme si je creve maintenant et lá je veux me relever c´est une question de défi envers ma faiblesse....je sens que je me leve....Oui juste un peu d´effort....

 

Du bruit...du vacarme, il y a des voix de femmes, d´hommes, deux femmes peut etre trois, et deux hommes, une main me soutien les épaules....je me laisse supporter, il discutent mais je n´arrive pas á saisir les mots, pourquoi ne suis je pas capable de le faire moi qui parle tant de langues...je sens que je glisse vers le bas....non on me pousse vers le bas...Non Non pourquoi veut on que je revienne allongé, non je ne veux pas me coucher, je résiste mais avec mon état de faiblesse je ne sais résister Non....je veux leur crier NON mais aucun mot ne sort, je sens une main sur mon bras gauche, elle me donne des tappes.....ils s´appretent donc á me donner une injection, c´est donc cela !! On m´a kydnapé et on veut me droguer, alors lá il savent pas á qui ils ont affaire...moi me faire droguer....Non je me laisse tomber pour mieux canaliser ce qui reste de mon energie sur mes membres, je me concentre pour reperer la source de chaque voix, il y a deux á gauche deux femmes, et de l´autre deux homme et une femme, mais au loin j´entend une voix d´un homme, je sens qu´on serre mon bras avec un fil....c´est le moment....je me débat un coup de jambes á gauche et droit j´entend un vacarme, une chute....des impacts de métal avec le sol, je me tourne....me laisse tomber....je ne sais meme pas si je ne vais pas tomber sur un scalpet...non je sens une masse de chair sous moi....un cri de femme....sans penser je laisse ma tete chuter sur la source de la voix....plus de voix.....je suppose que je l´ai assomée...enfin je l´espere....je me glisse me dirigeant á je ne sais oú.....le vacarme est encore plus fort, j´entend des mots......puis......un mal percant.....au niveau de ma cuisse.....je n´arrive plus a bouger, je me sens si faible, j´ai envie de dormir.......ils m´ont eu, ils m´ont injecté leur sédatif......je me hais d´etre si faible, si incapable de les voir ces brutes....

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Je sens un souffle...sur ma nuque...Un souffle doux...lent.....Un souffle régulier auquel mon coeur s´apaise, mon esprit revient á mon corps..Les yeux s´ouvrant je percois les lumiéres....les couleurs.....puis je devine la meme chambre....mais le souffle derriere ma nuque continue a caresser ma peau, j´ai tant envie de me retourner et deviner son sourire....ses levres, ses regards....mais je ne le ferai point car ma peur de la voir disparaitre et n´etre que le prolongement d´une illusion qui vit encore quelques secondes de plus...

 

Alors je me laisse ainsi á prendre le temps d´écouter cette sereinité en moi, le temps que cela durera....quand cela s´arretera t il? quand vais je me retourner et voir qu´elle n´y sera pas ....je ne veux pas ....je refuse de le penser, alors j´en arrive meme á sentir son nez collé a ma nuque...ses levres sur mon épaule, je ferme les yeux, apeuré que cela soit trop court, en réalité je ne sais des deux choses qu´elle est la pire, que cela soit vrai, ou juste une chimére....Alors je ferme les yeux et me laisse vivre ces secondes, car je les prends meme si ce ne sont que chiméres....elles sont pour elles memes meilleures que les deux jours passés..... j´adore ce contact de ces lévres sur ma nuque....cette bouche qui éffleure la nuque et sans effort me trace tant de souvenir en ma tete, mon ame s´en trouve tendrement niché en ce lieu paisible et doux qu´elle est.

 

Je souleve tendrement le drap...qu´hier me semblait un fade tissu devient ce matin la seule frontiere entre ce monde immonde qui m´entoure depuis ces deux jours ...pourquoi je crois que ce sont deux jours?, d´oú me vient ce chiffre?....Nimos ....profite de ton moment d´égarement....on ne sait jamais quand toute cette folie reprendra encore.....Je serre mon drap plus haut...pour mieux "Nous" cacher de ce monde horrifiant, et ce fade drap devient le plus cher des lieux qui cache ma tendre juste derriere mon oreille, elle est. Elle sentant son bra sur mon reins....mais je ne sais le voir ma tete trop lourde a bouger....je ne fais qu´apprécier ces secondes qui s´ecoullent comme des jours....je sens sa chevelure au contact de ma nuque......des pas....un bruit de pas....Non !! encore quelques secondes, pas maintenant......Laissez la encore quelques secondes que je sois eternel en sa présence, je sens son bras glisser....Non, Non reste....ne t´en va pas....., le souffle que j´entend est toujours doux lent et régulier....la porte.....la poignée tournée....je sens la chevelure sur mon oreille, Non je ne veux pas ouvrir les yeux de peur que cela disparaisse plus vite que ca ne disparait déja....j´en sens meme les cheveux sur ma nuque.....une voix !!! sa voix....Elle....."Remember the Promise I made...." c´est tout ce que j´arrive á garder .... la porte s´ouvre, des paroles, des paroles, je ne sais plus sentir le souffle.....ni les cheveux....seul le parfum m´est resté dans les narines....qui s´échappe á chaque souffle que j´expire.....

 

"Remember the promise I made", m´a t elle dit....

 

 

2B Continued

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Lentement je sens son parfum quitter mes narines....elle distante invisible, lá oú elle peut etre, je ne sais la sentir, la humer....le toucher....

 

Elle parle, Encore des mots qui sortent de la bouche de cette infermiere....cette fois je n´ai pas envie de me rebeller ni de polémiquer, je dois rapidement savoir oú je suis, pourquoi j´y suis et surtout comment en sortir....

 

Elle me montre une chaise roulante tout en continuant á parler parler,....le bruit.....je n´arrive á rien comprendre de ces phrases qui comme un déluge sortent de sa bouche et s´imiscant dans mes oreilles, brulant chaque parcelle de ma cervelle, comme pour me narguer pour comprendre ce que je ne sais saisir....

 

Alors je la regarde, pour la premiere fois je prend le temps de regarder et surtout voir ses traits, elle a l´air d´un certain age, d´une taille assez importante....je commence par vouloir déposer ma jambe droite mais soudainement je sens que ma jambe gauche suit immédiatement le mouvement je retire alors le draps d´un mouvement rapide et non réflechi...je découvre que mes chevilles sont liées par une sorte de ceinturon, reprend alors l´inférmiere á parler comme si j´allais saisir un mot de ce qu´elle débite....je saisi de moi meme que cela a du etre décidé vu mon agressivité la premiere fois, alors je la regarde elle me sourit... Oui sourrit moi si jamais je découvre que vous lui avez fais quelque chose ton sourire sera déssiné autrement...."Oui Oui je comprend Imbecile heureuse" lui répondis je en souriant...comme pour mieux me sentir de lui servir quelques formule de mon langage, elle approche la chaise roulante, je me glisse ensuite au bord du lit, oú elle mets ses mains sous mes bras comme pour vouloir me soulever, une rage nait en moi, comment ose t elle? Cette créature qui ose poser ses ....pattes sur moi sans que je le lui accorde....je lui dis alors "Hé Hé la crampée de cervelle du week end, je suis comme meme capable de me soulever seul.....Infermiere pirate", elle semble saisir et otter ses mains, je m´efforce alors avec tous ma force pour me saisir et m´assoir....cela serait bien humiliant si je n´y arrive et qu´aprés tout ce que j´eusse fait comme scéne je devienne juste un incapable de s´assoir.....Mon Dieu j´ai réussi, je suis plus contente de n´avoir pas donné l´opportunité á cette pirate d´inférmiere de mettre ses mains sur moi, plus que d´avoir réussi á m´assoir, elle me sourit et comme un imbécile je ne me méfie pas jusqu´a ce qu´elle commence par un mouvement rapide et imprevisible a lier mes bras sur la chaise....mais je ne résiste pas étant donné la situation en ma défaveur et l´effet de surprise elle le possédant j´attendrai mon moment si je veux me rebellier...

 

Ellle pousse et la chaise comme á rouler, je sors pour la premiere fois de cette chambre ou cellule je ne saurai comment l´appeller....on passe dans un couloir...il y a plusieurs chambres...c´est donc cela c´est une institutions hospitaliere? mais pourquoi si peu de déplacements....quel genre d´établissements...est ce?

 

je regarde le sol il est constitué de carrés blanc et marrons, il me semble un style des années 50-60 la couleur est trop uniforme aucun dégradé, les joints bien entretenus....ils me semblent meme neuf....la chaise en roulant grince.....la peinture des mur semble etre rugueuse.....

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Les jours passent, je passe le clair de la journée dans le jardin, ne pouvant ni comprendre ni parler encore moins lire leur langue je me retrouve á observer le monde, combien de temps n´ai je donc pas pu prendre le temps de voir le temps s´écouler? Trop longtemps probablement.....Certainement...

 

J´entend venir en moi les aire d´une symphonie que j´adore que trop....Canon de Pachelbel, ce mélange de douceur et de rythme qui hante, une musique qui me fait repenser á ce front de mer, qui m´appartenait jadis en sa présence, elle qui savait si bien laisser les vagues porter quelques mots que les langues qu´elles manient n´ont pu dire, ni dessiner, repensant á toutes ces gouttes d´eaux venues attérir sur les visage de chacun comme pour se nicher sur la peau et s´inspirer des frissons que l´on a pour les chuchoter á la mer qui dans sa bonté nous les renvoyait á chacun sur ces goutes d´eau nées de vagues....

 

Combien d´heures ai je donc dédié á la mer? au front de mer? á m´assoir et dejeuner....je me souviens de nos débuts, elle si timide et moi encore plus maladroit.....nos dejeuner au front de mer, ce tissu carré qu´elle aimait si bien étaler pour qu´on s´assoient dessus, ce fu un monde dans le monde, notre monde avait une si fine épaisseur, mais c´était le notre et oh combien meilleur que toutes les routes, toutes roches, toutes les villes qui nous entourraient....nous étiones le monde, et le reste était la limite de notre monde, nous étions les habitant du monde oú seuls une langue était reine, celle des silences et des baisers fondus au gout de discours et de débats qui souvent finissaient que tard le soir, la mer refroidissant nos corps et nos ames se réchauffant de nos présences, nous emmenions chacun une part de ce monde chez soi, pour le retrouver quelques jours plus tard....

Certaines fois nous emmenions le monde chez moi ou chez elle pour le redessiner....certains jours ou nuit, le monde était les nuages d´autre fois le sol....mais qu´importe donc que le monde soit á droit ou renversé, il était le notre et nous suffisait....

 

Je me rend compte que la symphonie s´est arrétée, m´approche du bureau de l´infermier de garde....c´est lá oú est gardé la machine qui fait naitre cette musique....c´est un tourne disque assez ancien, mais toujours fonctionnel...je saisi doucement le disque et le remet une autre fois....á jouer le meme aire...je me retourne d´aucun ne se rend compte de ce qui est le monde....quand votre musique ne se joue plus.

 

2B Continued

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Je ferme les yeux...je me repose pour la premiere fois depuis quelques jours....je sors doucement les pieds de mes chaussures blanches en tissu....mes pieds sentant l´herbe fraiche, ce frissons qui glisse et remonte le long de mes jambes...meublant jusqu´aux profondeurs de mon ame...une musique au loin qui arrive á mes oreilles... 1973 de James Blunt, James blunt? Pourquoi maintenant? pourquoi écoutent ils James Blunt? Comprennent ils donc la langue Anglaise? je commence á entendre de mots autour de moi, des mots que je saisis ! beaucoup de voix, beaucoup de mots je suis heureux, content meme si je ne dis rien, j´entend enfin une langue que je saisis, depuis des semaines que je vivais dans un monde incompréhensible pour moi, tel un analphabéte...

 

J´ouvre doucement les yeux...les voix disparaissent peu á peu au fur et á mesure que mes yeux s´ouvrent, mes oreilles sentent l´air de Canon de pachelbel, des mots que je ne peux saisir et d´autres que je saisi, le tout devient un mélange insaisissable, un ensemble de vacarme de voix, et sons....

 

Je m´en veux d´avoir été si préssé, d´etre si éveillé, d´avoir ouvert autant les yeux, je redécouvre les pieds sur l´herbe mais le frisson ne sait plus trouver son chemin vers ma peau....je sombre dans la tristesse d´avoir que le souvenir de ce moment pour me souvenir de ce que je fu....

 

Mais maintenant je sais que je suis pas si loin de ce que je fu....je sais qu´il faut que j´y revienne, et j´y reviendrai...je ferme les yeux j´essaie de retrouver James Blunt et 1973, j´essaie, je crois de toutes mes forces que je réussirai si j´y mets assez de forces et de voeux....á ce moment lá une main se pose sur mon épaule...tout est un échec avant meme d´avoir été une tentative, j´ouvre les yeux et découvre une vieille main sur mon epaule, c´est un vieux qui vient s´assoir, me regardant...comme ayant trouvé une étoile sur le sol, comme si la lune avait pris place en ses yeux....il me regarde comme pour me dire quelque chose de trop important pour que les mots le déssinent.

 

Il commence á parler avec leurs "sons et bruits" je ne saisi rien de ce qu´il me dit, il a l´air préssé mais semble trop émotif pour son age...il débite tant de sons tant de voyelles....que ma tete ne fais que s´intéresser á l´éclat de ses yeux qui varie au fur et á mesure de ses voyelles....puis il s´en va comme si de rien n´était...je me dis pauvre homme il doit en avoir pris dans la vie pour se retrouver ainsi.....il me regarde en sourriant....me disant tout bas á quelques metres "Toi Eskaldon..." et l´inférmiere vient le reprendre, l´emmene .... Je prend quelques seconde pour réaliser .... il vient de prononcer des mots que je saisi....pour la premiere fois depuis des semaines....je saisi un mot dans ce monde flou, je me leve comme affolé je cours derriere lui et l´inférmiere, tend ma main je veux comprendre d´oú vient ce "Toi Eskaldon"..je veux savoir pourquoi il sait dire cela, je veux savoir comment il sait dire cela....tant de questions, ma main s´approchant de l´epaule de l´inférmiere, elle tourne sa tete...je la vois crier....puis .....noir total.....

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Je me réveille doucement de mon sommeil, sentant un mal percant dans ma tete...une migraine qui est nichée aux profondeurs de ma tete, j´ai tant de mal á bouger ma tete, pourtant je penche ma tete vers la gauche, puis la droite dans un mouvement inutile, comme pour vérifier que je suis en un seul morceau...je souleve ma main en ouvrant les yeux...je me redécouvre dans la meme chambre aux meubles anciens...ma main caressant sous mes cheveux juqu´á ce que une percée de mal déchire mon cerveau....une bosse....j´ai recu un coup....oui l´in´fermiere, le vieux....je leur courrait comme un affolé dérriere ils ont du croire que j´allais les agresser....et ils ont du y mettre les moyens pour m´immobiliser...

 

Je passe encore deux jours dans cette chambre fade et inutile, mes visiteurs se limittent á la grande femme qui vient vérifier quelques fois mes liens et mon état, puis un jour allongé sur le lit....je ferme les yeux....j´entend les patients crier dans la cour...les bruits se mélent, un son de métro...qui ralentit..."Prochain arret Val d´hydra, connexion avec lignes 12, et 13, Tramway"....j´entend les gens courrir derriere moi pour sortir...s´enfoncant vers les portes....je suis machinalement le mouvement....ne saisissant rien de ce qui m´entoure, je me contente de suivre mécaniquement la foule, cette station de métro j´y vais si peu pour ne pas dire jamais, je marche regardant tout ce monde défiler devant moi, je sens toutes ces odeurs, parfums, senteurs de légumes, de freins, de métal, de néon, de peinture, j´adore ce sentiment de sentir ses odeurs qui me sont si familliaire, je me retrouve vite seul dans cette station dés que le métro quitte le quai...

 

Je remonte les marche, entendant....des bruits de fetes en haut....je sors doucement de la bouche du métro....des enfants et adolescents qui foncent en courrant vers le métro riant á tue voix, des drapeaux en verts et blanc...des visages coloriés mais aucune violence dans les yeux, j´arrive au niveau de la route....des chars.....des chars....de fetes, oú plusieurs figures sont représentées, plusieurs personnages.....je marche essayant de reconnaitre un quelconque coin ou immeuble, rien ne me semble conaissable, je marche et me faufile entre les personnes, eux chantant des chansons que je n´arrive pas á deviner.....puis je la vois....je l´appercois....elle lá....regardant les chars passer comme si de rien n´était....j´avance, peur d´avancer et que ca ne soit que le résultat de mes hallucination et son absence, je marche en sa direction plus rapidement....mes pas me tirent vers elle, mais ma tete me recommande de rester ou retourner vers le métro, Non je ne céderai pas á la peur d´avoir mal, mieux vaut avoir mal.....

 

Je suis juste derriere elle.....encore un autre parfum....elle a mis un nouveau....je ne connais pas celui lá....je m´approche d´elle en lui chochottant á l´oreille "Evidement les poupées t´ont toujours impréssionnée...." en sourriant....Elle se retourne....ses yeux noires....plein de curiosité...elle me répond "Pardon?" je la regarde sourriant, en lui disant "et tu ne demandes pas oú je suis passé depuis ce temps?" "Et pourquoi je devrais?" "Parceque par exemple le talon de ta chaussure est toujours cassé, et que tu m´avais dis de le réparer", elle fait un pas de surprise en arriere "Comment vous le savez?", elle me vouvoit....pourquoi me vouvoit elle?

"Parceque probablement j´ai appris quelques tours a Nostradamus...." en sourriant...."Vous etes malin vous....ou vous croyez l´etre?" "On est jamais malin quand croit l´etre" répondis je, j´adore ce jeux de phrases, et de mots, "Croire c´est bien, penser c´est mieux" répondit elle....."Quand on pense on sait qu´il ne suffit plus de croire....c´est pourquoi il faudrait penser á me croire quand je dis qu´il faut continuer autour d´un café, les mots n´en seront que plus savoureux"..."Et vous croyez vraiment que c´est avec ce genre de phrases préfaites que vous allez emballer? pauvre adolescentes qui vous croient..." me répondit elle en souriant avec malice..."mes adolscentes ne sauraient etre impréssionnées, il faudrait que je sache c´est quoi un BCBG, et FBI...et mon volcabulaire est trop ennuyeux pour une adolescente dés qu´il dépasse le deuxieme mot de la phrase"..."C´est pas possible ce que vous etes bavard et tetu...." "Je l´ai appris sur quelqu´un qui aurait pu vous ressembler, mais vous etes trop complexe pour qu´on refasses le modéle..." "Ohhhhh ca ca aurait pu emballer une adolescente sans souci...." "Mais pour une femme comme celle en face de moi, les mots ne sont pas les lettres mais les sens...." "Vous etes en plus un évadé du 15 eme siecle....dois je m´en inquieter?" "s´inquieter non, enfin pas pour le moment.....en etre curieuse probablement....oui"

 

 

2B Continued

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Elle regarde doucement, les yeux loin en moi....puis elle dit en souriant "Si monsieur est assez malin il saura ce que je vais dire...", surpris par la tournure des choses....je souris essayant de choisir la meilleure réponses....puis je répond "Mademoiselle, dira.....ca n´est pas cela", elle sourit et dit.."Et qui dit á monsieur que c´est une demoiselle", "C´était pas cela....?" sourriant je m´amuse á lui rappeller son jeu....elle décroche son premier rire en jouant de sa main sur les cheveux pour les remettre sur son oreille..."Monsieur est tetu mais surtout tient le fil des choses....c´est plutot les femmes qui le font, monsieur aurait il volé autre choses de chez les femmes"...."Rien qui soit assez précieux pour qu´elles me poursuivent apprement"....le jeu de mot doit lui avoir plu...elle rit....tant de semaines á rever de revoir ces levres dessiner ce bonheur sur mon coeur, je me sens comme seul au monde, j´oublie jusqu´au chars et personnes tout autour de nous, le monde est réduit á ces regards croisés, á ses secondes éternelles dans lesquelles le temps semble s´etre fait prisonné, je le regarde comme redécouvrant cette femme qui sans sa présence, sans ses regard, je n´était que ....moi, une moitié d´un tout, une moitié d´un monde.....je me sens comme un monde emprisonné quand elle ne sait pas porter sa main vers moi, quand ses levres ne savent pas encore trouver des sentiers invisibles á l´oeil vers mes frissons, je devine le temps ralentir autour de nous, le monde accélere mais nous comme dans une bulle de temps arrétée, nous ne appartenons qu´á nous meme...chacun propre souffle de l´autre...

 

"Monsieur compte contempler sans faire de compliments?" sourit elle, comme gifflé je me réveille de mon emerveillement...."Il n´est point nécessaire de complimenter une oeuvre qui vous a déja volé votre attention pour soi meme"

Je la regarde alors et m´approche....doucement "Mademoiselle, prendra un café noire avec deux sucre et demi et demandera une tranche de citron mais le mettera dans son verre d´eau..."

"Monsieur semble avoir révisé avec Estradamus...longtemps avant de venir me voir...."

"On ne révise pas pour des hasards.....on improvise, c´est á l´image de celle qui les inspire....Spontannée et iréelle....dans un monde de menteurs..."

 

"Monsieur.....ce fut un plaisir mais mademoiselle doit filer....."

elle s´apprete á partir.....que vais je donc faire....elle ne me reconnait point....

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Elle fait semblant de réajuster son écharpe autour du cou...je la regarde amusé en prologeant le temps pour répondre, puis les cris commencent....des bouts de papiers jettés de partout, un char passe la foule devient hystérique...on cris, on chante, on siffle, on rit, on saute...on se bouscule, on me bouscule.....la foule bougeant je n´arrive plus á l´apercevoir, juste le temps de voir le bout de son écharpe disparaitre derriere un homme...je fonce...je me faufile....je regarde á droite puis á gauche...mais aucune empreinte ni trace que celle d´un souvenir qui est tracée sur les reliefs de ma peau.....

 

Je sors de la foule, les mains dans les poches....des bout de papiers sur l´asphalte, les enfants qui sont plus en retards que les autres courrant rejoindre le spéctacle...moi marchant á contre sens de tout ce monde qui va lá oú il s´amuse, je repense á ces quelques secondes....je ne veux ni penser ni réflechir comment je suis arrivé ici, ni pourquoi elle ne me reconnait pas, tout ce qui occupe ma tete est une question toute inodine.....Oú est elle passée?

 

Je marche longtemps, une heure, peut etre deux, en trainant les pieds, une sentiment de vide meuble le monde qui est emprisonné dans mon fébrile corps, je me retrouve doucement dans une petite place, avec des bancs en bois, je me sens si fatigué, je m´appuis sur le bord du ban en regardant autour de moi....des maisons tout autour....cela me semble assez étrange de me retrouver ici....je me leve immédiatement...en regardant á gauche....oui le café, il est lá je me surprend á sourrire.....je me dirige vers ce café, si la table collé entre le comptoire et la fenetre qui renvoie vers la placette existe, elle y sera....

 

2BContinued

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J´avance doucement en poussant la porte, ce lieu....ce café combien je me sens si serein, tout á coup, c´est surprenant combien je m´amuse á regarder les photos en noir et blanc qui y sont mises, ce café est toute une histoire á lui seul, ses photos de couples vieux, jeunes, de gens seuls, ou en groupe, de familles, on y voient toujours différentes émotions...comme un mur oú l´on peut revisiter les émotions s´y ressourcer en frisson, tristesse, joie, mélancolie, ou extase....je m´attarde sur une photo d´un groupe de jeunes hommes et femmes qui portent de droles de costumes...en cuires avec des bijoux en argent...je me penche un peu plus vers la photos, la jeune femme sur la photo me semble familiaire, je m´éfforce á regarder ses traits...."Si monsieur se penche un peu plus il pourrait meme voir que le costume est fait á la main" dit elle, moi sursautant de la surprise qu´on m´aie retrouvé quand c´était moi qui cherchais......

 

Elle me regarde sourriant "C´est lá que vous devez en principe dire: Mademoiselle Ca la tente un café? ", je suis perdu oú est elle passée et par oú est elle venue jusqu´ici?

 

"En attendant que monsieur décide si ou non cela tente t il la demoiselle, Mademoiselle va prendre un café que monsieur évidement prendra avec deux sucres et une tranche de citron et un verre d´eau n´est ce pas ainsi que vous me conseillez le café?"..."Ehhhh...en fait", "En fait monsieur est plus doué pour éveiller la curiosité jusqu´á coté des chars?" sourriant, elle s´assoit sur la premiere table á coté de la porte....je sens comme une chose qui ne cadre pas dans cette peinture qu´est cette situation, je continue á marcher...elle me regarde comme suprise....je dépasse sa table....puis machinalement je tourne á gauche...et lá...lá je sourit....je savais qu´elle y serai lá, La table, "Monsieur recommande mieux la table....ici" "Et si mademoiselle dit que la table est trop loin pour mériter que l´on se donne tant de peine pour elle...." "Monsieur dirait....la peine est de ne pas savoir ce que l´on aurait pu savoir si on s´était donné la peine"..."Monsieur bavarde trop...c´est mauvais pour la santé" dit elle en sourriant....et se levant..."Et mademoiselle ne se brulera pas la gorge en disant que monsieur a souvent raison..." "Toute raison ne peut etre raisonnable, mais cela monsieur me répondra que la raison est la seule cage de ceux qui ne peuvent voir Tout le monde mais aiment á croire voir la partie qui leur va mieux"...."Mademoiselle ne devrait pas penser pour plus d´un cerveau....cela engendre des soucis psychiques ensuite...et cela serait malheureux pour si beaux yeux d´avoir plusieurs propriétaires" "Monsieur doit avoir lu un chapitre de la séduction dans le livre du Phraon....mais il se trompe juste d´époque et de personne..."

 

En s´asseyant...je jette un regard par la fenetre sur la cours.......le temps me joue bien des tours....mais autant prendre ce que j´ai le temps que cela durera car le temps ne voudra pas s´éterniser sans limite.....

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Lentement elle joue avec sa tasse de café á y regarder pour y découvrir un quelconque secret divin, les meches de cheveux tombant sur son front elle semble m´avoir oublié et oublié le café, comme passée de l´autre coté de ses yeux...ses yeux que je devine mal cachés sous les méches des cheveux...le silence, doucement un enfant passe courant dans la place que l´on peut apercevoir par la fenetre....suivi d´un autre enfant....je porte mon regard á cette course...ne suis je pas un peu perdu comme ces deux enfants qui courent mais qui décident par oú passer au fur et á mesure qu´ils avancent et découvrent les possibilités....il commence á pleuvoir, des petites gouttes toutes légeres meublent le ciel...je me laisse penser á autre temps.....autre soit sur ce banc....une autre pluie...le passé ou le futur? ou les possibilités....les autres....possibilités?

 

"As tu jamais senti que le monde était pas lá oú tu devais etre, mais que le monde était plutot ce qui te restait á créer? " demanda t elle comme réveillée d´un long sommeil eternel....Elle me tutoie pour la premiere fois depuis la rencontre sur la route...entre la foule....Et pourquoi cette question si...différente et pourquoi maintenant?...je semble méditer tout cela quand de ma bouche sort la réponse "Je ne sais pas, mais ce que je sais c´est que le monde n´existe pas avant de l´avoir créer dans nos tetes...", et comme sautant d´un lieu á un temps elle enchaine une phrase "Et que faites vous dans cette ville?"...je la regarde doucement "J´essaie de retrouver quelqu´un ....ou moi meme", elle laisse sa tasse caresser ses levres en savourant le café..."Pour se retrouver, il faut surtout se perdre..." dit elle...

 

Dans un signe des surcils...j´acquiesse

 

"Marchons...si tu veux bien" me dit elle en prenant son sac..."Mais il pleut..." répondis je...."Raison de plus pour sortir....et profiter..." Souria t elle, en effet elle a toujours aimé prendre le temps de tracer ses empreintes sur les trotoires mouillés par la pluie, elle a toujours eu cette complicité avec l´eau, cette douceur qui s´insuffle sous sa peau quand elle sent ce frissons de froid que la pluie douce raméne....nous marchons...ses cavalieres en pas de soldat, elle sourit á sentir cette pluie sur son visage...je ne sais quoi dire quand ce tableau se déssine sous mes yeux, je me contente alors á deviner les couleurs, les reliefs et les ombres des ses yeux...de ses joues....des levres, comme découvrant pour la premieres fois tous ces traits que j´ai si souvent et si longtemps caressés déssines, toutes ces lignes sur lesquelles mes mains et mes doigts ont tant erré, et se sont nichés...et dans un mouvement sans son ni mor un bras glissé dans mon bras ....ma main niché dans la poche elle se serre á moi....je ne sais quoi dire, et je sais que toute parole ne saurait trouver lieu ou place dans tout ce qui sous cette pluie s´admire tel un tableau peint á la peinture á eau....qui part aux premiers humides aires...

 

Nous sortons de la placette, sur un chemin qui méne doucement le long d´un canal artificiel....l´eau avec les petits bateaux....lentement nous ralentissons le pas..comme pour donner au temps le temps...de nous laisser le temps de prendre une peut de temps pour nous......

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Adossé sur les barres du canal je la regarde parlant de comment on a construit le canal artificiel au milieu de la ville, je sens mon attention s´évader, et perd ma conscience sur le tracé de ses surcils...je sens le vent sur mon dos qui souleve ses cheveux...mélant ses yeux avec la couleur de ses cheveux....les goutes de l´eaux volées par cette brise...

 

Je ne saurais rester ainsi....á regarder mon tableau...mon oeuvre préferée ainsi souriant....sans y prendre des couleurs...sans y prendre des lignes....elle continue á parler....mais je n´arrive plus á deviner ses mots...j´entend des lettres qui se suivent mais pas compréhensible.....je ne peux que voir ses yeux....voir ces mots doux qu´elle aimait tant écrire sur le miroire de la salle de bain...sur la table basse .... sur mon front.... toutes ces petites attentions qu´elle s´amusait á inventer pour me surprendre....car chaque jour était un jour qui restait á naitre avec elle.....je sens son parfum....ce parfum que je ne sais reconnaitre, moi qui aime tant deviner son parfum....ses mots se taisent doucement....avec des yeux qui regardent un peu au fond des miens....le silence qui vient habiter la distance qui nous sépare...lentement le vent rejoue des nos cheveux...inclinant sa tete pour mieux dégager ses cheveux...ma main comme ne m´appartenant plus...comme ne m´ayant jamais appartenu...rejoints ses doigts...elle sourit un peu nervieusement....un souffle plus lent....plus long....ses yeux se perdent dans une illusion de frisson qui nait sur ses joues...qui se peignent en rouge....tirant doucement avec ma main sur ses doigts...elle s´approche doucement....le froid meublant les surfaces de nos corps sous lesquels nos ames se chuhcottent des mots que seuls les frissons savent traduire....glissant la main sur ses epaules en allant vers la nuque....elle adosse doucement sa tete sur mon épaule en chuchotant les yeux fermés...."Tu es bien doué avec tes regards tendre et calins....mais tu devras savoir une chose important c´est que la seule chose que ma peau dessinera sur ton corps....sera une empreinte d´un giffle si tu crois essayer de m´embrasser".....Je souris.....

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Lentement les rues se vident....les deux rives du canal finissent par nous appartenir sous cette pluie qui est notre chez-nous, au milieu de ce froid je me sens enfin á bon port, amaré lá oú j´avais si longtemps oublié mes amares, sur ce silence qui laisse nos souffles se raconter tout ce temps qui ne fu qu´un temps vide sans l´existence de l´autre ... sans sa propre existence...."A quoi tu penses?" chuchota une voix...sous ma lobe de l´oreille comme pour essayer de me soutirer et se nourrire de cette pensée qui jusque lá était mienne...."Je pense au temps", elle redressa vite sa tete "Tu penses á la pluie quand tu as ma tete sur ton cou?" toute surprise, les yeux grands ouverts...Je la regarde en souriant...je glisse alors ma main dans ses cheveux mouillés...."Je pense au temps qui me reste et te reste...." elle me regarde comme surprise..."Tu pars déja?"..."Déja? Voudrais tu me faire croire que tu reconnais comme meme que ma compagnie t´es trop vital pour me laisser partir" souriant comme pour lui faire comprendre la taquinerie...ellle avec un regard que je ne connais que trop bien...."Monsieur ne devrait pas trop oser...il pourrait vite finir par se faire poser..." Je souris...."All that she wants....is..." avant que je n´eu fini ma phrase.....je sens doucement ce gout si....long absent, cette saveur que j´avais si souvent mélangé á des sourires...comme une promesse scéllée sur des levres, mais sans mots ni verbes....ses bras autour de ma nuque...la pluie au rythme des secondes nous habille d´eau et de frissons....elle s´écarte lentement ....comme d´une renaissance ou un éveil d´une ivresse epileptique....me regardant souriant en penchant sa tete a chaque sourire timide.....s´écartant....je souris ....puis elle me regarde tendrement.....et sans me rendre compte je sens cette eau qui heurte ma joue...ce réveil...haté....une giffle, Elle vient de me giffler? Elle a osé me giffler....."Je t´avais dis de ne pas m´embrasser mais les hommes n´ont jamais compris les femmes...".

 

Elle m´a gifflé....elle continue á parler....je n´arrive pas á le croire....elle m´a mis une belle empreinte....elle continue á parler......je ne sais voir autre chose que ses yeux souriant de m´avoir gifflé....je ne sais rester ainsi ......je glisse mes mains en un mouvement rapide et sans douter attrape le col de son monteau sous son cou...le tire vers moi et saisissant ses levres elle s´écarte surprise mais vite s´avouant á elle meme vaincue....les étoiles viennent doucement témoigner de la lenteur et longueur des chuchotements qui entre-coupent les lignes tracés par chaque bouche et chaque ligne déssinée sur les joues....

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Comme réveillés d´un doux moment d´absence, ouvrant les yeux, découvrant ses yeux fermés...perdue á milles années lumiéres de mon regard....

 

Je glisse mes doigts entre les siens entrelacant nos mains....Fermant les yeux....soulevant mon visage vers le ciel pour apprecier cette douce pluie qui caresse ma peau...une brise de froid....je sens doucement la main sur mon épaule.....un mouvement lent et un chuchotement que je ne sais deviner....puis le parfum....non c´est une odeur acre....une odeur que je sais...je n´arrive plus a distinguer le bruit de l´eau du canal, la main continue a me secouer... j´entre ouvre les yeux, découvrant la pluie douce qui caresse mon visage, des mots....des mots que je ne peux encore saisir... je suis si furieux....habité de cette colére qui se joue de moi, m´envoyant en plein visage ce "Lieu" que je ne sais connaitre, ces mots que je ne peux comprendre... je regarde l´inférmiere, la vielle dame qui vient probablement m´emmener dans ma chambre, je sens la fraicheur du gazon mouillé par la pluie glisse honteusement les pieds dans les chaussures, comme pour m´envouloir de me retrouver tantot lá bas et tantot ici...

 

M´abondonnant, vidé de toute envie de penser, de me battre, me battre contre qui? contre quoi? pour quoi? pour qui?...tant de questions que je ne prend pas le temps de penser ni envie de répondre.

 

Je retrouve cette chambre si ... ordinaire, si vide d´elle, si inutile...

Je passe les jours suivants entre oisivité et perte de temps á regarder les feuilles frissonner au passage du vent, et regarder ce que les autres patients peuvent créer comme peintures á mes yeux....

 

Je me contemple alors dans cette succession de secondes qui enfantent mes minutes et heures pour remplir des jours sans interets ni reliefs, je me tend les jambes sur l´herbe comme pour chercher cet "accés" par lequel jadis j´avais pu m´évader, mais dans un effort vain je me retrouve á passer la journée et une partie du soir á espérer cette évasion, comme un prisonnier qui croit pouvoir tracer le monde sur les murs de sa cellule je dessine des mots sur la chambre, comme pour laisser une part d´elle sur mon monde, comme pour dessiner ce monde qui fu mien sur ce...qui m´entoure, on m´éfface chaque jour mes dessins et je reviens á les redessiner, comme pour défier le monde dans lequel j´évolue que le monde qui est mien sera le mien...

 

Puis une jour, vient me voir l´infermiere toute souriante et heureuse, un regard plein de lumiéres...elle me parle avec ses mots mais comme durant toutes les discussions passées je ne peux saisir que les reliefs de voyelles et consonnes....

 

Elle m´approche la chaise roulante, faisant signe que nous allons sortir, comme toujours je refuse qu´elle me mette ma chemise, avec ses mains si ...étrangéres et appartenant á ce monde qui n´est ni le mien, ni celui dans lequel je souhaite respirer...cet air si empoisonant que j´inspire chaque seconde, cet air qui n´est qu´étrange et étranger....je m´assoie comme par défi sur la chaise roulante bien que sachant que mes jambes ne pouvaient toujours pas supporter le poids de mon corps...elle pousse doucement la chaise, en allant dans le couloir....mais au lieu de tourner á la sortie vers le Jardin, elle prend la droite....pourquoi? Oú allons nous? je me retourne, la regarde d´un air de questionnement...bien que sa réponse ne me fut d´aucune aide.

 

Nous rentrons dans une grande salle, avec une longue table....autour de laquelle il y a deux personnes d´un certain age....l´infermiere s´adresse á eux puis me sorit en me chuchotant une phrase qu´évidement je ne saisi pas...les deux personnes un homme et une femme..me regardent comme voulant dire quelque chose mais ne sachant par oú commencer, la femme souriant et ayant une larme qui coule .... l´homme parla alors mais ses mots sont aussi insaisissable que ceux de l´infermiere, des mots de ce monde, de leur monde, un monde qui n´est pas le mien...il continue a parler, la femme souriant un peu plus en versant un peu plus de larmes....puis comme ne supportant plus cette disance de la table elle se levepuis contournant la table....s´agenouillant devant moi sa tete á hauteur de la mienne l´homme se tait....elle parle, des mots de leur monde...elle semble nerveuse, puis furieuse, elle semble saisir que je ne peux comprendre ses mots....puis comme dans un mouvement inattendu elle saute en me serrant et explosant en sanglots.....

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La femme s´éloigne doucement comme si elle s´était rendue d´une quelconque erreur...moi toujours les mains écartées, elle se leve dans son tailleur droit gris, avec ses talents et sa chemise blanche et son chignon...allant comme pour cacher sa honte face á cette fenetre....en ne disant plus rien.

 

L´homme toujours assis de l´autre coté de la table lui adresse quelques phrases en leur mots, elle semble ne pas y répondre comme si les phrases n´avaient aucun intéret d´etre dites encore moins ecoutées....l´homme se leva alors... allant vers elle la serrant par derriere sur ses épaules en inclinant sa tete sur sa nuque en lui chochotant quelques mots....je devine alors la main de l´homme aller vers son epaule en serrant la main de l´homme, cette tendresse si intime entre cette homme et cette femme, cette tendresse si triste qu´on percoit en chaque mouvement que chacun d´eux fait tout en voulant rassurer l´autre...

 

L´homme abondonnant la femme devant la fenetre s´approchant doucement de moi et lui aussi s´agenouillant sur un genou et me regardant il parle avec leurs mots, comme si cela allait comme par magie ou sorcellerie me devenir compréhensible et simple á saisir, il parle, articule ses mots comme si je n´avait qu´un probleme d´audition...et puis pourquoi aurais je un probleme? pourquoi je devrais saisir leur sons et leurs bruits....j´essais de parler et lui dire que je suis fatigué de les écouter lui et la femme que je ne pourrai saisir leurs mots ni leurs sons.

 

La femme le regarde avec du feu dans les yeux jettant son sac en cuire maron sur le sol dans une explosion de colére, elle echaine des mots et des cris desn sanglots, je ne sais quelle attitude prendre, me facher? etre triste peut etre?...mais ce que je sais c´est cette pauvre dame doit souffrir plus que son corps peut supporter, ne dit on pas quand l´ame est trop triste le corps ne peut supporter cette tristesse et c´est ainsi que les larmes naissent pour réduire la tristesse de l´ame...l´homme toujours patient, et dans un mouvement de douceur opposé á l´énervement et la perte de patience de la femme, il tend doucement et lentement ses mains pour ramasser le sac avec les objets qui en sont tombés, il les remets doucement, tandis que la femme continuant a rimuner ses sons et ses bruits, le feu dans ses yeux, il se léve lentement lui tendant le sac...elle tire le sac dans un mouvement á la fois brutal et désespéré...elle marche le long de la salle...passant á coté de moi elle me chuchote quelques sons et bruits en déposant un bisous sur la joue ...je reste comme perdu dans tout cet enchainement d´évenements...puis le son d´un claquement de porte assourdissant.

 

L´homme tire une chaise doucement et s´assoie comme vidé de tout espoir, il peut enfin montrer que lui aussi est aussi désespéré que la femme, il commence par parler, mais cette fois ci il s´adresse pas á moi, il parle comme pour se convaincre ou s´auto-répeter ce qu´il aimerait tant croire, il continue ainsi une demi heure....puis un grincement de la porte derriere moi, la femme revient en lui disant quelques mots, qui ont l´air un peu de le décevoir, il se leve comme un homme qui chargé de plusieurs sacs de sable essaie de monter des escaliers, comme ne voulant pas quitter sa chaise, il temporise et retarde l´inévitable qui semble pourtant admis par lui meme, il la regarde doucement en lui disant d´autres mots que je ne sais pas non plus, elle répond par un seul mot, en tirant la porte mais moins fort cette fois ci, puis l´homme se levant droit á coté de moi il me donne une petite tappe sur mon épaule et chuchotant quelques chose á basse voix, il repart doucement prenant le temps de tarder pour refermer la porte, je reste quelques instants seul dans cette salle, en regardant chaque parcelle qu´avaient habité ces deux personnes, si pleines de tristesse et á la fos de conviction et d´émotions....

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Il passe quelques minutes avant que l´infermiere vienne me chercher, elle débite ses mots que je ne sais comprendre, je me laisse trainer par mes pensées sur ces deux personnes que je viens de voir sur ce qu´ils ont voulut me faire comprendre, pourquoi étaient ils si affectés et si complices? Pourquoi l´inférmiere n´était pas restée avec nous? pourquoi la femme avait autant d´émotions?

 

Tant de questions bouillonnent dans ma tete, des pensées en pagaille, je ne sais comment je me retrouve sur mon lit, mes pensées ont tellement occupé mon esprit que je ne me suis pas rendi compte de tout ce qui est arrivé, je me sens fatigué, épuisé, une migraine perce ma tete, je ferme les yeux esperant effacer tous ces maux de mon corps et de mon esprit...mais seul un bruit de pensée dans ma tete continue a bouillonner, seules mes pensées meublent mon monde, je n´arrive á entendre que ces questions, auquelles je ne sais répondre.

 

Je sens mon drap glisser ...je tire pour le remettre...mais je n´y arrive pas, alors je tire plus fort...puis le drap en un coup subite et fort s´enfui vers l´autre coté...."manquait plus que ca" le pensant á haute vois pensant que le drap s´est bloqué sous le pied du lit....

 

"Merci c´est gentil, mais je préfere que tu me le dises de maniere plus douce..." répondit elle avec un sourire....un frisson traverse mon corps, ma tete est vide de toute autre pensée, c´est elle? ou juste encore ma tete qui me joue des tours? cette fois ci trop préssé de savoir je me leve et ouvre les yeux rapidement, elle á coté avec ma chemise blanche, avec ses cheveux longs et mélés, ces yeux si doux, elle me regarde comme étonnée, moi je ne sais que dire ni faire, et seule une question stupide sort de ma bouche:"Que fais tu ici?" elle me regarde .... "Et en quoi ca te concerne que je squatte le lit?" me souriant...je souris me rendant compte de l´ironie de la question.

 

puis je me recouche sur le lit en la regardant, ses yeux se fermant de temps á autre sous le poids du sommeil, je glisse mes doigts sous ses cheveux, essayant de redeviner les reliefs et traits de cette peau qui si longtemps m´avait manqué, mon index jouant sous son oreille je me glisse doucement en déposant un bisous sur son front..."Tu crois pas non plus que tu te feras pardonner rien qu´avec ce bisou sur le front!" me dit elle....

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