AnoNimos 12 455 Posted February 2, 2016 Author Partager Posted February 2, 2016 Me levant de mon lit ... sans nulle trace d´elle, je me traine dans l´appartement allant á la salle de bain en esperant trouver un mot sur le miroire encore ce soir....mais nulle trace nulle empreinte de mot abondonné sur mon miroire....je me coiffe en prenant le temps de me souvenir de ses yeux qui meublaient tant mes regards....Jettant une coup d´oeil par la fenetre il commence á faire noir les gens circule dans ces ruelles si courbées, des couples, des baisers mélés á des sourires, des cris d´enfants qui courent en jouant autour de leur parents...Je décide de profiter de cette ambience et me prépare á sortir, choisissant un T-shirt et un jean qui apparement était l´unique propre...Puis décidant de porter mes chaussure légeres de sport...des chaussures blanches...et choqué mais amusé je souris...en trouvant un petit coeur dessiné sur la chaussure gauche...me demandant si vraiment je vais porter cette chaussure et faire le ridicule en marchant dans le centre de ville...Puis sourriant en me souvenant que j´ai toujours apprécié le ridicule de ce genre je les porte en souriant en me disant "Y a que toi qui fait des sorties pareilles....elle les fait et toi tu es tout content de faire le ridicule en publique.." Attendant l´ascenseur, j´entends des cris de l´appartement du pallier....puis la porte s´ouvrant un jeune homme se faufillant par les escalier et comme une fleche une paire de chaussures passe juste au bout de mon visage....en heurtant le mur "Imbécile je t´en ferai voir moi des sourires dans le métro, Tu es..." ma voisine rebelle sortit en ne finissant pas sa phrase, elle me regarda comme surprise de me voir....ses joues rouges de nerfs et ses cheveux mélés elle se rendit alors compte du paysage qu´elle pouvait donner á regarder...elle se pressa á régler ses cheveux, en disant "Cela fait comme meme du temps qu´on vous a pas vu par ici...", "Pardon?" dis je, bien qu´ayant trés bien saisi la question..."Vous etiez absent...." ajouta t elle, "En effet, j´étais en voyage", "Ce que j´adorerai voyager en Thailande" dit elle sans trop y réflechir, moi me demandant pourquoi ce maudit ascenseur n´arrivait pas á temps.....j´appuis encore une fois...."Et vous avez voyagé oú? avec Elle?", Un peu pris au dépourvu par la question je répondis "C´était pas réellement un voyage choisi mais plutot d´obligation", "Ah le travail" répondit t elle. "Et Elle revient quand?" demanda t elle comme par curiosité malicieuse, je la regarde en répondant "Qui donc?", "Elle...Celle qui a eu droit au roses l´autre fois..." Je souris "Elle ést lá". répondis en appyant encore une fois sur le bouton, me souriant elle dit "Il ne fonctionne pas depuis deux semaines", á ce moment je la regarde comme étonné et en disant "Et vous m´avez laissé patienter autant pour me le dire", Souriant elle répondit.." C´est bien meilleur de vous avoir parlé" elle rentra chez elle aussi vite qu´elle en etait sortie.... Citer Link to post Share on other sites
AnoNimos 12 455 Posted February 2, 2016 Author Partager Posted February 2, 2016 Je descend lentement la ruelle vers la bouche de métro...depuis plusieurs années la ville de Kouba a beaucoup changé sans pour autant perdre sa touche pitoresque, je passe á coté du Kiosque en regardant les enfants aggroupé devant avce leur parents pour acheter ces nouvelles BD qui font rages, une sorte de BDs Algérienne dont les héros sont d´anciens guerriers rois et magiciens de l´époque prémusulmanne et celle d´aprés aussi, il a fallu tant d´années pour que ces personnage puissent se frayer un chemin entre tous les décombres de tout ce qu´a du vivre ces parents, et ces ruelles, me souvenant de toutes les nuits froides et sous la pluie que la vieille dame de la boutique oú Elle aime bien faire ses courses, il est tellement agréable de se souvenir que tout cela a du etre fait pour que le geste si simple que cet enfant accompli en ouvrant sa BD et y découvrant une part de ce qu´il est et ne cessera jamais d´etre, il commence á pleuvoir comme pour vider les rues et me laisser seul á y marcher, je m´approche de la bouche du métro puis sentant ces gouttes d´eau sur mon visage je réalise qu´il n´y a meilleur chemin que celui que mes pieds feront sous la pluie ce soir, alors je me surprend á prendre le chemin qui descend lentement vers ce qui était jadis une station de bus, oú il n´y avait pas réllement d´honneur rendu á la ville...Je monte dans un bus, le chemin est assez rapide depuis que le metro et le tramway fonctionnent, de plus depuis la limitation de la circulation en voiture á Alger centre on s´y sent si serein, si calme et loin de tout stress, beaucoup de rue sont devenue spécialement et uniquement dédiées aux pietons, laissant ainsi place aux artistes, oú l´on peut écouter de la musique en pleine rue, de la bonne musique, et aussi des piece theatrales ou l´humour ne nous fait pas oublier pourquoi chaque metre de cette ruelle a été bravement arraché aux ténébres....Je descend de mon bus prenant l´une des rues beaucoup de terasses sont mises oú on y peut apprécier la douceur de la joie et calme qui meublent les esprits, il y atant de sourires dans les rues, qu´il en devient difficile de croire que certaines vieilles, ont du marcher la nuit sous la neiges dans les hauteurs mais aussi sous les routes pour que nous puissions encore ce soir élargir notre sourire.... Je m´accoude lentement sur les barrieres regardant le front de mer, tentant de me souvenir de toutes ces nuits oú la vieille dame me racontait combien ce fut si sombre, si froid si dangereux en ce temps de prendre le chemin que je viens de faire, un chemin qui jadis avait pour nom la perdition et pas loin d´un suidice conscient.... Cette femme a tant donné pour que ces vagues heurtent calmement ce front de mer, meublant en bruits les rires de ceux qui installés sur leur bancs ne savent imaginer toutes les horreures qu´une femme aie pu voir, et subir. Je me perd alors á me souvenir de ce qu´on affiche dans le centre de ville, pour que jamais soit oublié que les ténébres ne sont que nos ignorences qui vivent en nous memes et se nourrissent de nos peurs et lachetés, Je sens le froid envahir mon corps, frissonnant au rythme de la vague qui vient heurter le mur se fracassant en milles gouttes d´eau dont beaucoup me colorient le visage....je reprend ma marche lente et longue vers le centre oú en y allant un groupe d´adolescents parlent á haute voix en parlant des amandement de la liberté de culte et sur la construction d´une église et synagogue, le débat fait encore des partisans et des opposants....mais qui aurait un jour pensé l´existence meme de ce questionnement....je souris en continuant mon chemin je passe par la boutique des gateaux traditionnels, je ne peux ne pas y entrer, comme un aimant attire les fers je m´y glisse en découvrant le lieu déja bondé par quelque touristes dont l´une me semble assez familiére, comme si son visage était un "Déja vu", mais que je ne peux cerner, je m´approche de la vendeuse en regardant ce qui est exposé, je l´entend dire á la touriste "Ma petite je vous conseille bien un morceau de Kel Ellouz mais j´ai bien peut que l´on vous fasse une amande quand vous irez la prochaine fois á votre Gym" tout en riant et coupant un morceau du délicieux gateau, la femme comme par défiance et par un peu de folie regarde ses amis et ne voyant personne oser en prendre elle leur balance alors comme un chef qui va t en guerre "Bande de laches et de traitres..." Elle mangea d´une traite le morceau et regarda la femme, je continue á observer la femme comme pour faire appel á mes souvenir, essayant de deviner entre ses cheveux chatin et ses yeux noisettes, une trace d´un visage connaissable, entre ses gestes et ses....fou rires oú á chaque fois qu´elle eclate en rire elle s´appuie sur une de ses amis...... Je prend alors une baklawa comme pour un peu penser á tous ces gateaux qui font cette ville.... Citer Link to post Share on other sites
AnoNimos 12 455 Posted February 2, 2016 Author Partager Posted February 2, 2016 C´est Mardi, cela fait bientot 04 mois que je suis dans ce qu´il semble etre un internat..pour personnes souffrant de troubles, cela fait 04 mois qu´elle n´est pas venu me chuchoter ses mots au creu de mon cou, trop de mois sans avoir visité la ville oú j´ai toujours senti la vie, ici continuant entre toutes ces personnes si étranges et étrangeres dont je commence á peine á comprendre les mots, des mots pour dire bonjour, merci..et toute sorte de vocabulaire avec lequel on ne peut tenir une discussion de plus de 30 secondes.... cela fait trois mois que j´ai abondonné ma chaise roulante, et peut marcher dans le jardin de cet internat, j´apprecie ce jardin car seul chose qui permet d´etre ... seul et son trop se souvenir que je suis prisonnier de ce monde immonde et étrange sans couleurs ni gouts, et surtout un monde oú elle n´est qu´une ombre qui passe, le couple me rend visite plus souvent deux fois par semaine et n´arretent pas de parler de ramener des photos oú je parais dessus, dans des vidéos oú il semblerait que j´eusse jadis pu parler leur langue, en y pensant je pense que je ne suis pas amnésique, car une langue ne se perd pas si l´on est amnesique...c´est comme le vélo dit on..mais ont dit tellement de choses... J´arrive enfin á mon lieu préferé dans le jardin...une fontaine toute petite avec de l´eau qui coule en cercle...elle est entourée par un mur circulaire de verdure...on y entend presque rien quand on est lá .. mis á part l´eau et son hymne...je m´assois sous le mur vert en me laissant tomber contre lui, fermant les yeux....le soleil dessine les lignes de lumieres qui se déplacent sur mon visage et que je peut continuer sentir en fermant les paupieres.... les souvenirs fusent comme si ce fut des moments que l´on ne sait comment ils naissent ni oú se nichent ils....je me souviens de ces heures passées face á la mer....les vagues qui s´écrasent sur les rocher pour se transformer en un doux tableau de gouttes qui atterissent sur un visages, des pluies et vents qui meublent des rondonnées en foret....des rires comme des brises qui se hissent entre les troncs d´arbres pour raconter aux oiseaux le bonheur en sa forme humaine....toutes ces matinées oú l´on tarde á ouvrir l´oeil en sentant ce souffle sur son épaule...comme un violent qui fait dancer des notes que l´on ne peut que suivre, des temps eternels emprisonnés dans des secondes éphemeres, á regarder son visage si serein...si .. coloré de vie...ses mouvement d´yeux sous les paupieres fermées quand elle continue á rever...ces petits mouvements doux des doigts qui se serre en l´espace de quelque seconde, les lignes sombres de soleil passent sur mes paupieres,..toutes ces fois qu´elle a glissé mon bras sur sa taille...pour mieux se serrer contre moi... tous ces sourrires qu´elle fait quand elle marche a coté de moi et dit une betise....en ajoutant "Et alors? Je m´en fiche ... dis moi que j´ai raison et ca en sera fini" evidement il etait tellement rare que je lui dise qu´elle avait raison en ces moment.... meme si certaines fois elle l´avait..c´était bien plus agréable de la voir toute boudeuse et faisant son petit enfant.... Les lignes de lumieres ont disparu...je sens moins de lumiere....cela doit etre des nuages qui cachent le soleil..... 2Bcontinued Citer Link to post Share on other sites
AnoNimos 12 455 Posted February 2, 2016 Author Partager Posted February 2, 2016 Trois mois sont passé, je passe mes journées á errer dans l´institution plus longtemps que je m´assois, réflechis moins que je ne le pense….je ne sais plus son parfum, ni son sourire, je ne l´ai pas revue depuis tellement longtemps ni écouté ses souffles. Le vieux couple viennent de plus en plus souvent et de plus en plus avec encore plus de photos pour me convaincre que je ne suis pas celui que je pense etre et surtout me convaincre que je suis celui qu´ils prétendent que je suis, je comprend mieux leurs langue et leur discours, mais je n´y crois pas ou ne veut pas y croire car c´est tellement plus agreeable de croire que je suis ce que pense etre que celui qui est en costume sur toutes ces photos, que j´ai sur mon lit eparpillées comme un puzle reconstruit mais dont l´image finale ne nous inspire rien d´autre que des courbes et couleurs. Il est Mardi, le jour oú le couple vient chaque semaine, mais pas ce Mardi, l´horloge dance au gré des seconds et minutes puis heures qui passent, je laisse la grande sale oú souvent l´on s´assoit, en sortant je croise l´infermiere toujours aussi grosse toujours aussi…sourriante, n´a t elle donc jamais pu ranger son sourire et arreter d´empoisonner la vie des autres par son expression de Bonheur si imbecile, comme un Bonheur envahisseur qui ruine toute …lá je Remarque derriere elle le couple parle avec le medecin !, ils me regardent et eux aussi avec des sourires imbecile se tournent vers moi, j´avance vers eux la femme accourt comme si elle pesait le tier de son poids en ce moment, elle parle…parle surtout trop vite pour le peu de vocabulaire don’t je dispose en leur langue, elle a l´air si…pleine d´expressions, des rires, quelques larmes par ci par, en me serrant le bras si fort quand elle parle, je ne sais pas ce qu´elle raconte mais cela doit etre assez important pour elle, je regarde le medecin qui lui saisit que je n´est pas encore atterrit entre eux…il s´approche et dans une phrase dite aussi lentement que comme si l´on s´adressait á un chat…il m´informa que j´allais etre sorti de l´institution et que j´allais rejoindre…chez moi. Chez moi? quell chez moi? existe t il ce cez moi dans un monde oú je ne suis pas chez moi? que faire de ce nouveau chez moi qu´ils prétendent etre le mien sans aucun interet pour ce monde qui est le leur? et puis d´abord qui leur a dit que je considére leurs recommendations et les laisse penser que je me sent chez moi en leur presence? Trop de questions, fusent dans ma tete, je ne veux pas quitter ce lieu que je deteste, que j´aurai pu incendier si ce n´était le lieu oú j´ai pu la sentir, l´entendre meme je ne l´écoute pas…m´en aller ailleurs? oú peut etre je ne saurai la retrouver….ou pire oú elle ne saurait me retrouver…dans ce monde…leur monde. Qui sait ce qui est á l´exterieur de cette institution? et si elle arrive pas á me retrouver et moi pas á me retrouver? Le medecin continue á m´expliquer la procédure pour me faire sortir….moi comme si le monde cessait d´exister je pensé á hate voix: Savez vous que vous etes aussi imbécile que l´infermiere est heureuse? les trois s´arretent de parler…étonnés, n´ayant pas saisi, je me retourne et repars vers la sortie vers le jardín de l´institution, je m´appuis sur mon mur vert, en face de la fontaine….il s´en passe des heures la lumiere du soleil sur mes paupieres closes, dessine des rayons avec les ombres des arbres, je me sens si….serein..depuis si longtemps je ne connais ce sentiment ni ce lieu de se sentir…Bien. Il se passent des jours, le couple revient souvent et prepare mon depart bien que je ne sois toujours pas d´accord mais l´on m´explique que ma prise en charge á touché á sa fin t que l´institution ne peut m´accepter. Un Samedi, alors une voiture bleue devant l´entrée et le couple avec l´infermiere mettant mes maigres bagages dans la malle, l´infermiere pour une premiere fois depuis 06 mois glisse une larme et me chuchote “Monsieur Ivtilyek vous verez tout se passera bien, meme si tout cela vous semble pas etre le meilleur choix”, J´allais répondre “Le meilleur choix aurait été ne jamais vous avoir connue avec ces deux crampés de la cervelle”, mais elle semblait si….imbecile avec les larmes aux yeux…si…humaine que j´ai du répondre seulement par: “Imbécile vous auriez pu pleurer y a longtemps”, Elle souria sans plus effaca ces larmes et partit, je monte dans la voiture regarde l´institution s´éloigner derriere, le couple me parlent mais peu m´importe leur discours, c´est pas l´institution que je vois s´éloigner de moi et moi m´éloigner d´elle…..mais bien Elle. Citer Link to post Share on other sites
AnoNimos 12 455 Posted February 2, 2016 Author Partager Posted February 2, 2016 Il réveilla doucement avec le son de la pluie qui echante les ames et leur fait oublier les lieux les plus sombres oú elles ont pu naitre...Il sourit doucement en gardant les yeux fermés...sentant la douceur de l´oreiller et des draps sur sa peau..combien n´a t il pas dormi nu, lui qui a tant adoré et adore ce contact du tissu sur sa peau tracant des lignes quand les draps se plient...il bougea sa tete doucement comme pour ne pas faire fuire cet aire de "déja vu", il serre doucement le draps dans sa main comme pour s´accrocher encore plus á ce "déja vu", il sourit en se rendant compte que le bruit de la pluie contre la fenetre continuait...il prit alors une aspiration pleine de bonheur...ces instants...oú l´air est uniquement un concentré de bonheur et de bien etre....il sentit ces odeurs si agréables..ces senteurs si douces dans ses narines, ce bien etre qui gonffles le torse...et qui elargit le sourire sur sa bouche... Il ouvrit doucement les yeux...sans vraiment le vouloir...comme si les yeux le trahissaient, comme si les yeux voulaient voir meme si lui ne voulait pas regarder...il vit alors ce tableau si grand ..ce bois si...ressemblant á elle....aussi étranger dans cette chambre différement meublée... Il se demandait au début combien de temps son "saut" durerait cette fois ci...puis il se dit qu´á bien y penser peu importe combien cela allait durer...le plus important est de vivre ce "saut" comme si ce fut le dernier....car ca pourrait l´etre. Il avanca doucement ...nu dans le salon...senti la temperature baisser...et se dit qu´il serait bien judicieux de s´habiller...il revient alors á la chambre en y jettant un regard...sur cette chemise tachée de rouge á levre et qui sent un parfum de femme...il la prit...et la mit bien que l´idée d´avoir un parfum de femme dessus lui parut un instant si...insupportable...il en rit en pensant qu´il pensait cela sachant qu´il etait seul dans la chambre et que sa virilité ne sera pas touchée par un vulgaire parfum.... Pieds nus il avanca vers le salon une nouvelle fois...il s´arreta net... Il entendit un bruit d´oeufs battus...vous savez...ce bruit que l´on a prit l´habitude d´adorer quand la maman prépare les gateaux...ces instants oú le monde est trop petit pour votre joie et que le temps aussi eternel fut il n´est pas assez long... Il marcha doucement et lentement...glissant le bras contre la porte de la cuisine...qui s´entrouvre doucement ...il commenca alors á deviner des jambes nus jusqu´aux genoux...habillées par un short blanc marin a raies bleu verticales... qui serrait le jambes...sur lequel un vieux grand t shirt gris tombait...et des cheveux demi-claires coloriaient...le mouvement fort et précis pour battre les oeufs faisaient du bruit mais ce qui l´émpechait d´entendre était surtout sa propre voix qui chantait....enfin chanter est un verbe trop fort pour ce qui sortait de sa gorge...ce qu´elle tentait de chantonner était la chanson d´un Groupe Chaoui Djurdjura...la chanson s´appellait Nora....Autant sa voix était afffreuse autant son incompétence á parler correctement le chaoui....faisait qu´elle sautait de partie en autre....et des silence oú elle essayait de se concentrer... C´est á un moment de concetration que la porte s´entrouvrit....... Citer Link to post Share on other sites
AnoNimos 12 455 Posted February 2, 2016 Author Partager Posted February 2, 2016 Il avanca alors lentement ...silencieusement comme pour ne pas heurter la mélodie de toute cet ordre si ... imprévu, cette pluie qui meublait leur nouvelle rencontre, ce mouvement de hanche qui percutait les secondes qui l´éloignait d´elle...Restera t elle lá ? á quelques centimetres de lui? ou dispraitrait elle encore une fois dans les méandres d´un univers si plein de désordre et de chemins sans indications... Il déposa alors sa main sur une hanche...en fermant les yeux priant ce dieu en lequel il ne croyait que quelques fois, quelques rares fois...quand celui ci n´était pas assez occupé par l´univers ... il pria en toutes les langues qu´il connut...il pria pour que les secondes soient de nouveau eternelle, que l´espace qui le séparait soit eternel et reste si court et petit á la fois... il glissa alors sa tete sur son l´epaule, elle inclina la tete en souriant...il ne vit rien de ce divin sourire...il lui chuchota...."Reste encore, ne pars pas encore"...."Pourquoi voudrais tu que je partes? et oú voudrais tu que j´aille?" répondit elle...en embrassant le revers de sa main, un frisson parcoura son ame né de ce bisou sur sa main...il se sentit subitement...la certitude que ces moments ne peuvent qu´etre réels...et non le fruits d´un quelconque souvenirs, ou imagination, il n´aurait pas pu etre possible qu´il y eut en lui une imagination si agréable et si douce pour l´inventer....elle était si parfaite dans sa posture imparfaite..avec son t-shirt vieux et qui sentait la lessive... "Tu comptes diner? si c´est le cas, faudra me laisser finir..", "Non, pourquoi est on obligés de diner?" "Tu devrais pas penser que la nourriture est facultative" "Oui, mais ta compagnie est bien plus sucrée que tout ce que tu cuisineras ce soir" "Tu insinuerais pas que je cuisine si mal que tu n´as pas d´autre choix que me manipuler pour pas cuisiner?" répondit elle en souriant... Ils resterent alors ainsi ....elle dans la cuisine á préparer cette tortilla, et lui silencieux regardait tous les mouvements, tous les gestes, et regards, ainsi que les souffles. comme pour graver toutes ces images au profond de lui meme... "Voilá, Voili...tu prends les assiettes.." dit elle....mais il n´entendit rien de tout cela...dans sa tete il n´y avait que ces mouvements lents, trés lents..ces regards souriants...pleins de vie et de sereinité.... elle revint á la cuisine et s´approcha de lui...trés prés de lui et prenant sa main et lui dit "Dis tu m´inquietes toi ce soir, tu es sur que tu couves pas quelque chose?" et sans penser il répondit "Oui, je suis malade de toi..." Elle sourit et le serra...il joua alors á caresser ses cheveux....en fermant les yeux...le soir passa et le diner bien que court fut trés agréable, ils déciderent aprés de prendre le temps de marcher sous la pluie...il prirent la ruelle des artisans...et marcherent bras dessus bras dessous, elle portait son monteau noire et son cache nez en kashemir..et frileuse qu´elle etait elle avait mis aussi ses gants noirs, et ses cavalieres...lui avait son monteau et ses chaussures de sport....ils firent un bout de chemin en silence, puis subitement elle demanda "Et si je disparaissais demain, viendrais tu á me chercher?" "Comment ca disparaitre?" "Ohhh tu aurais pu répondre oui sans trop expliquer non?" "Tu sais bien que je ne vais pas répondre á une question que je ne saisis pas...depuis le temps tu devrais me connaitre" souriant, elle répondit "Si demain je cessait d´etre ici, ou de vivre ou juste dans le coma, que ferais tu?" "Pourquoi cette question?" Demanda t il "Tu vas répondre ou tu vas encore poser des questions.." "Je pense que j´irai trouver oú tu es, á moins que tu ne veuilles pas que j´y sois".. "C´est quoi cette réponse sans tete ni queue?" dit elle..... To be Continued Citer Link to post Share on other sites
AnoNimos 12 455 Posted February 2, 2016 Author Partager Posted February 2, 2016 "Bonjour et merci á tous ceux qui nous ont rejoint sur notre station...", Je me reveille en sursaut, la radio....reveil, oui...il est déja 08h00, je regarde encore cette chambre meublée mais qui parait si vide et si etrange et étrangére...Une chambre qui ne ressemble en rien á ce que j'aurai vécu et choisi, pourtant tout indique que j'y ai vécu beaucoup de temps dans cet appartement... Je me leve trainant le pied, et lentement prenant la douche, je remarque des traits rouge le long des cuisses...Comment se fait il que je ne les remarque que maintenant? Elles ont l'air de blessures deja guerries...le trait de la coupure va jusqu'au genou...je le suis doucement avec l'index, oubliant l'eau chaude qui coule le long de mon corps, et les vapeur qui m'entourent...la temperature et l'humidité qui m'entourent, je regarde doucement les goutellettes d'eau qui suivent mon doigt sur la blessure, et les vapeurs qui font disparaitre doucement la salle de bain.... "Couche toi !!!" un cri de la gauche, depuis les brumes des vapeurs....les vapeurs.... "Couche toi !!! á plat ventre !!! on nous tire dessus!!", J'arrive pas á voir qui me crie dessus de me coucher...la vapeur a un drole de parfum, non...pas un parfum, mais plutot une odeur...l'odeur du brulé, et des gaz lacrymogenes... "A terre....", j'entrevois doucement les trajectoires...dans les gaz et vapeurs...des choses se deplacent trop vite, un son profond...puis un vent, une courant d'air qui me souffle....un son de deflagration vient juste aprés....je commence alors a entendre des cris et des gemissements, je n'arrive toujours pas á voir d'entre la brume, la vapeur et les gaz... Puis d'autre tirs...ce sont des raffales....!! Qui nous tire dessus et pourquoi? "Restez a terre"....encore quelqu'un qui le crie...."a plat ventre vite vite...", des tirs sont si proches que je m'agenouille si vite...j'ai mal a la tete.....d entre la brume et les vapeurs je ne vois toujours rien...on m'a touché? Non surtout pas cela...la douleur me vient de mon front, j'y porte ma main, pas de sang...j'ai de plus en plus chaud, je sens quelque chose qui coule sur mon dos....On m'a touché au dos? j'essai d'y mener ma main mais je commence déja á perdre la vision et ensuite l'equilibre....les images sont floues....je sens juste l'impact du sol contre mon visage....et puis le noir....le silence Je me reveille en baignant toujours dans les vapeurs...et brumes...j'entend doucement l'écoulement de l'eau...j' ouvre les yeux mais en vain je n'arrive pas reprendre correctement la vision....je sens l'eau qui coule sur mon corps...et peu á peu je vois...je vois le bord de la baignoire....lá oú je me suis cogné le front...en m'ayant "mis a terre", je me trouve si ridicule ainsi..tombé dans ma propre baignoire et avec les vapeurs d'eau qui rient de moi. J'essai de me lever mais sens une douleur encore atroce dans ma tete....qui me fait penser qu íl serait mieux que je prenne mon temps....Je tend mon bras et arret le flot d'eau...et reste á reprendre mes souffles...en regardant les gouttes qui continuent á tomber depuis en haut...et les vapeurs qui se dissipent peu á peu laissant la condensation sur la vitre de la baignoire...je m'adosse contre la baignoire et ferme les yeux en ecoutant les gouttes et le son qui me vient de loin...de ma radio... "La journée s'annonce trés bien avec un beau temps...alors sortez et profitez de la vie" dit elle depuis la radio... "Oui c'est cela imbecile heureuse....ca n'est pas toi qui est tombée de bon matin dans sa baignoire...." repondis je á haute voix....en continuant.."Et puis t'es dans une boite comment pourrais tu m'entendre ou me répondre....et puis voilá que je continue á te parler...enfin parler tout seul....j'espere que c'est pas á cause de ma chute.." Je tend mes bras sur les bords de la baignoires et doucement je me leve...en evitant les mouvements brusques qui á chaque fois me percent la tete avec des migraines... je me traine couvert de ma serviette....vers la cuisine... "And may be over ....but won't stop there"....la chanson de Blunt qui sonne sur la radio....je glisse doucement mon lait dans le bol..en regardant par la fenetre les enfants et leurs parents dans le parc...eux jouent.... Oui qu'a t il donc fallu pour que les enfants puissent de nouveau jouer dehors...comment tout a pu évoluer pour qu'enfin ces parents puissent etre enfin á coté des leurs....et combien ont du etre loin des leurs pour que ce soit possible pour eux d'etre si ....peu séparés... Citer Link to post Share on other sites
AnoNimos 12 455 Posted February 2, 2016 Author Partager Posted February 2, 2016 Je sors de mon appart a marcher sans vraiment savoir oú me diriger....suivant mes pas...prenant un chemin puis un autre découvrant les ruelles de cette ville qui me semble si étrange, toutes ces bouches de métro...tous ces bus, tous ces enfants courant partout, des rires...combien de temps ai je donc vecu sans ses explosion de rire incontrolées?... Puis je passe doucement sur un immeuble á l'apparence ancienne...cet immeuble que je reconnais..pour y etre déja venu, je sais oú aller....j entre dans un couloir...y a beacoup de monde assis attendant ...mais moi je continue mon chemin...dans le couloir...au bout duquel une porte j'ouvre....et redécouvre la petite cours qui mene face á la mer...et ce banc....cet adorable banc qui a connu tant de nos soirées tant de nos journés....Je m'assois...tend les bras..sur le banc et respire profondement et lentement en fermant les yeux....une vague de tranquilité m'envahit....comme si la sagesse me rentrait par les narines...et courrait dans mes veines...je me sens .....Hereux !, sans raison bien apparante á part celle d'etre assis sur ce banc face á cette mer....puis me vient doucement le son d'un acodéon, qui joue un morceau d'un film....un film francais...l'un des rares bons....Amelie Poulainc...cet acordeón festif...et á la fois pudique sans trop de bruit mais avec beaucoup de bonne humeur, je ne veux pas ouvrir les yeux, le son de l'acordéon prend de plus en plus le dessus comme si les son du monde eux baissaient...et tendaient á disparaitre, puis je sens doucement la brise fraiche caresser mes joues.....puis lá cordéon laisse place á un piano qui joue des notes aigues et qui se suivant....des notes courtes...espacées par quelques silences....lentement ma peau sent plus de froid que de fraicheur dans la brise....et sans le vouloir, sans le controler...mes yeux se mouillent...sans savoir pourquoi ni comment...je laisse ma tete s'incliner tout en gardant mes yeux fermés....suivant le son des notes...qui ralentissent de plus en plus...comme pour marquer la lenteur....et une douceur....triste.... "Tiens, cela fait tellement longtemps que je ne vous voyais plus ici....sur ce banc avec votre amie" dit une voix... J'ouvre les yeux dans un sursaut...qui me tire de mes reveries á la réalité, et regarde la personne qui venait de couper tout mon voyage sur le banc, une veille femme qui portait une chemise et une jupe longue, "Pardon?" Lui dis je...."Vous et votre amie, aviez l'habitude de venir ici souvent" "....mais il y a trés trés longtemps de cela.." ajouta t elle comme si elle s'adressait á elle meme, "Quand cela?" "Maintenant que vous le demandez je pense m'etre trompée, ca ne peut etre possible, excusez moi" repondit elle comme un peu perdue dans sa maladresse... "Non, ne vous excusez pas, mais dites moi elle ressemblait á quoi cette amie et moi?" "Vous....vous etes...tel que vous etes...aprés tout ce temps..." dit elle un peu etonnée, "et votre amie était un peu fine et haute avec des cheveux noirs...et ses yeux avaient une couleur étrange, trés etrange mais trés jolis....je le sais parce que souvent je vous ai servi au café du coin quand j'y travaillais...." Elle continua á me décrire l'amie....et plus elle en parlait plus je la reconnaissais....il s'agissait d'Elle....mais comment une vieille dame de cet age aurait t elle pu la connaitre jeune? ca n'avait aucune explication....et puis comment me connait elle .... "Pardonnez ma question, c'était il y a combien d'années?" Demandai je "Ouuff mon garcon cela doit faire 40 ans que je ne vous ai pas revu....mais votre amie a continué a venir sans vous quelques années, elle avait plus l'air de ce qu'elle etait...", elle souriat un peu, puis reprit "Je dis votre amie, comme s'il s'agissait de vous ....il y a 40 ans" Citer Link to post Share on other sites
Sidra23+ 10 Posted February 2, 2016 Partager Posted February 2, 2016 Ma 3yitch:eek:?? Citer Link to post Share on other sites
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