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Salah Dabouz et 5 syndicalistes embarqués par la police à Bab Ezzouar ( actualisé)


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Salah Dabouz, président d’une aile de la Laddh, et un groupe de 5 syndicalistes ont été interpellés, ce matin, par les éléments de la police, devant le siège du Snapap à Bab Ezzouar (Alger).

 

 

Selon nos informations, les activistes s’apprêtaient à se réunir pour débattre de la loi de finance 2016. Ils ont été d’abord empêchés d’accéder au siège, avant d’être interpelés.

 

Joint par téléphone, au moment de l’action, Me Salah Dabouz affirme à El Watan que le siège du Snapap était encerclé par un énorme dispositif policier déployé très tôt le matin. L’avocat dit ignorer les raisons de cette intervention « musclée».

 

« C’est le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, qui a ordonné l’interdiction de notre réunion »

 

Libérés dans l’après-midi, les six activistes interpellés ce matin devant le siège du Snapap à Bab Ezzouar, affirment que la décision d’interdire leur réunion, serait prise par le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh.

 

«C’est le commissaire qui nous a informé que la décision d’interdire notre action, prévue ce matin à 10h pour débattre de la loi de finance 2016, a été ordonnée par le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh», avoue Abdelmalek Senigri, journaliste, l’un des activistes interpellés, joint par téléphone.

 

Pour Salah Dabouz, ladite décision est une atteinte grave à la liberté des personnes. «Je rappelle que le siège du Snapap est un lieu privé, s’indigne-t-il. Je me demande si demain, je ne serai pas obligé de demander l’autorisation au wali pour me réunir avec ma femme.»

 

Un avis partagé par Hacene Ferhati, activiste pou la cause des disparitions forcées, qui rappelle qu’il a été, lui, embarqué de l’intérieur d’une cafétéria près du siège. «Nous avons tenu une réunion symbolique à l’intérieur du commissariat. Les policiers ont tenté de nous séparer et de nous provoquer mais nous n’y avons pas cédé», témoigne Ferhati.

 

Plainte contre la police

 

Me Dabouz déclare à El Watan qu’il compte avec les cinq autres syndicalistes, porter plainte demain près du tribunal d’El Harach, contre les services de sécurité pour «atteinte à la liberté des personnes».«Je lance un appel à tous nos partenaires qui devaient se réunir avec nous aujourd’hui de venir en force pour la prochaine réunion», lance Me Dabouz. Une réunion dont la date n’a pas été encore fixée.

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Il faut laisser la société civile s'exprimer tant qu'elle n'est pas prise par des mouvements extrémistes.

 

Si c'est le cas, alors IL FAUT LES METTRE DANS UN algeco avec un sachet de lait et deux baguettes par jour dans un coin perdu du désert.

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