Lemlih 10 Posted February 13, 2016 Partager Posted February 13, 2016 Cinq ans après un soulèvement populaire durement réprimé, le royaume de Bahreïn est enfermé dans une impasse politique doublée d'une crise économique. Le 14 février 2011, ce petit pays du Golfe était à son tour touché par le Printemps arabe. Un mouvement de contestation est alors lancé par la majorité chiite pour réclamer des réformes et une véritable monarchie constitutionnelle dans ce royaume dirigé par une dynastie sunnite. Le régime, appuyé par l'Arabie saoudite, choisit la répression et emprisonne les animateurs de la contestation. Cheikh Ali Salmane, le chef d'Al-Wefaq, principal groupe de l'opposition chiite, est condamné en juin 2015 à quatre ans de prison pour incitation à la désobéissance. Des dizaines d'autres dissidents sont incarcérés ou déchus de leur nationalité. Depuis cinq ans, Bahreïn est secoué par des troubles sporadiques. Les autorités ont prévenu cette semaine que tout appel à manifester le 14 février serait considéré comme "une infraction criminelle punie par la loi". Les forces de sécurité ont multiplié les points de contrôle autour des villages chiites, théâtres depuis deux jours de manifestations nocturnes, et procédé à des arrestations, selon des témoins. En soirée, une explosion "terroriste" a légèrement endommagé un véhicule de la police à l'entrée de Diraz, un village chiite près de Manama. Le pouvoir, qui nie toute discrimination envers les chiites, accuse Téhéran d'"interférences" et annonce à intervalles réguliers le démantèlement de "cellules terroristes liées à l'Iran" qui dément systématiquement. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/02/12/97001-20160212FILWWW00434-des-arabes-israeliens-exigent-la-liberation-d-un-journaliste-palestinien.php Citer Link to post Share on other sites
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